mercredi 7 juin 2017

Chambre chez l'habitante - chapitre 21

La fessée chez le dentiste

De semaine en semaine, je constatais que le périmètre de la fessée ne cessait de s'agrandir. Ce n'est pas que les raisons que Madame Tolbois avait de m'administrer ces punitions, aient beaucoup changé au fil du temps. De ce côté-là, c'était plutôt mon incapacité à faire évoluer mon comportement dans le sens où l'exigeait Madame Tolbois, qui ramenait régulièrement mes fesses sous sa main justicière.
Mon intuition des premiers jours se révélait exacte. Je n'avais plus l'occasion de commettre des bêtises importantes comme celles dont je m'étais rendu coupable le premier week-end. La surveillance de Madame Tolbois était bien trop étroite pour que j'aie le moindre risque de m'y faire prendre de nouveau.
Pour faire simple, j'étais soit au travail, soit sous la surveillance de ma logeuse. Le quart d'heure qu'il me fallait le matin pour aller à pied jusqu'à mon bureau ou en revenir le soir, ne me laissait pas le loisir de me livrer à des excentricités si je ne voulais pas arriver en retard, ce qui aurait eu des conséquences fâcheuses pour mon postérieur.
Je n'avais pas une capacité d'attention suffisante à mon propre comportement pour éviter de retomber dans les travers qui avaient constitué au quotidien ma vie avant Madame Tolbois : propreté approximative, rangement aléatoire, politesse défaillante, gros mots réguliers, obéissance différée, paresse récurrente, mensonges maladroits, … tout cela revenait en boucle et je ne faisais que des progrès minimes pour devenir le garçon bien élevé que Madame Tolbois avait décidé que je deviendrai. Elle exigeait que, en quelques semaines, je change les comportements qui avaient été les miens depuis cinquante ans. Je ne cessais de faillir ce qui me valait de régulières fessées.
C'était en fait un environnement assez stable où, pour des comportements que je savais interdits, je recevais une correction justement proportionnée à ce qui l'avait motivée. Madame Tolbois ne semblait pas découragée de devoir me fesser chaque semaine pour les mêmes raisons. Elle augmentait juste la sévérité des punitions au fur et à mesure des récidives.

La nécessité, pour Madame Tolbois, de faire coïncider au mieux comportement répréhensible et la punition qui en découlait multipliait peu à peu les lieux où je recevais la fessée déculottée. De plus, comme elle ne faisait pas mystère du régime auquel j'étais soumis, le nombre de personnes qui avaient entendu parler des fessées que j'avais reçues ou qui y avaient assisté, ne cessait d'augmenter. Dans une petite ville comme celle dans laquelle nous habitions, je me doutais que peu à peu mon statut de grand garçon fessé par sa logeuse restait de moins en moins confidentiel.
Les quelques jours de beau temps que nous eûmes dans le courant du mois d'avril nous firent franchir une nouvelle étape. La chaleur permettait que nous dînions dehors. En fait, tout le début de la soirée, depuis mon retour du travail, se tenait sur la terrasse qui faisait la liaison entre la maison et le jardin. Il était, en effet, agréable de profiter de ces premiers rayons de soleil de l'année.

Tout cela aurait pu avoir un caractère printanier très réjouissant si ça n'avait signifié que la plupart des fessées que nous recevions, Maria et moi, ne se déroulaient dans le jardin. Là, nous n'étions plus protégés par la relative intimité que procurent des murs et des fenêtres fermées. Il suffisait alors qu'un voisin se trouve dans son jardin pour qu'il assiste à notre déculottage et à la fessée qui suivait. De plus, Maria comme moi, nous n'arrivions pas à retenir nos cris, nos demandes de pardon et nos pleurs, attirant ainsi les voisins venus se rendre compte de ce qui provoquait ce tumulte.
Madame Tolbois instaura, à cette occasion, un nouveau lieu où nous devions nous tenir en pénitence. Après une fessée, nous étions, le plus souvent, mis au piquet le nez contre le mur de la maison tant que Madame Tolbois prenait le soleil sur la terrasse. Nous étions ainsi sous sa surveillance. Avec les beaux jours, et leur durée plus grande, il nous est arrivé de devoir nous tenir dans cette position tout le temps d'une soirée. Evidemment, exposé ainsi à l'extérieur, nous étions également sous le regard des voisins qui avaient tout loisir pour examiner nos fesses portant encore les marques de la correction que nous venions de recevoir.
Les premières fois, c'est surtout l'étonnement qu'avaient exprimé les voisins. Ils s'interrogeaient sur l'utilisation de telles punitions en général et pour des adultes en particulier. Ce fut autant d'opportunités, pour Madame Tolbois, d'exposer ses théories, preuve à l'appui. Puis, l'habitude aidant, il ne fut plus question que des motifs de la dernière punition qui nous avaient amenés dans cette position infamante. Assez vite, l'opinion générale qui ressortait des discussions que je pouvais capter dans mon dos, validait l'utilisation des fessées comme mode de punition, considérant, au vu de ce qui les avait causées, qu'elles étaient méritées. Madame Tolbois recevait d'ailleurs souvent des félicitations pour sa fermeté à notre égard.
Il y eut même un phénomène certain de contagion. De jardin en jardin, la pratique de la fessée s'étendait. S'il était entendu que Claire, Damien, Maria et moi pouvions être fessés par Madame Mercier et Madame Tolbois, cela pouvait se dérouler dans le jardin de l'une ou de l'autre suivant le lieu où la nécessité de nous corriger s'imposait. Suivant cet exemple, il devint courant d'entendre, dans l'une des propriété proche, une séquence sonore qui débutait souvent par une réprimande qui était rapidement suivie du bruit que faisait une main claquant un postérieur dénudé ou un instrument punitif généreusement appliqué sur les fesses du fautif.
Pour beaucoup d'entre nous, cela ne représentait qu'une diversification des lieux dans lesquels nous étions punis. La fessée, jusque-là administrée dans le secret de la demeure familiale, prenait une dimension publique qui en légitimait l'utilisation. Comme partout ailleurs, les personnes administrant la fessée se livraient à cette pratique, intimement convaincus de son bien-fondé et en en constatant quotidiennement les bénéfices. Il leur était, par contre, difficile d'en faire état publiquement tant ce mode de punition était démodé. Madame Tolbois, en nous fessant sans complexe et en l'assumant dans ses propos, libéra ces inhibitions. Parent, conjoint, amant, collègue, voisin, hôte, … beaucoup s'y convertirent, franchissant le pas, ce qu'une idéologie dominante leur avait interdit jusqu'à maintenant.
Comme nous, et bien que cela attirât l'attention d'éventuels spectateurs, les garçons ou filles, enfants adolescents ou adultes ainsi corrigés, ne pouvaient retenir leurs cris de douleur. A la fin de l'été, il était rare qu'au cours d'une soirée ensoleillée, ne résonnassent point dans le quartier au moins une fois, les éclats dus à l'administration d'une fessée déculottée.

Malgré le nombre de personnes devenues témoins plus ou moins proches des fessées que je recevais dans le jardin, elles se déroulaient dans un cadre familier. Cela en limitait la portée symbolique. Bien avant qu'elles devinrent la norme dans le quartier où nous habitions, je fus confronté à des situations très humiliantes où la fessée sortait totalement du cadre domestique.
Tout avait commencé par un mal de dent tenace. Prenant, comme d'habitude, les choses en main de façon énergique, Madame Tolbois inspecta ma dentition. Elle constata immédiatement les dégâts. Après un décompte superficiel, elle dénombra dix caries. Je dus lui avouer que je ne me rappelais plus la date de ma dernière visite chez un dentiste.
Soigner mes dents faisait partie de mes négligences récurrentes depuis aussi longtemps que je m'en souvienne. D'une part, le soin quotidien que constituait le brossage était, chez moi, on ne peut plus aléatoire, d'autre part, j'avais une crainte irraisonnée des dentistes. Si l'on rajoute une grande inertie à me prendre en mains, j'avais réussi à éviter les soins dentaires pendant presque toute ma vie. Pendant de nombreuses années, mon excellente dentition avait relégué cette question au second plan. Depuis un peu plus de cinq ans, mes dents me rappelaient à l'ordre. Je jugeais ces douleurs tout à fait supportables. En général, c'était l'affaire de deux ou trois jours et cela passait. Il suffisait de prendre son mal en patience.
Madame Tolbois n'était pas adepte de telles philosophies de la vie. Moins de quinze jours après mes premières plaintes pour mes maux de dents, je me suis retrouvé chez le dentiste. Elle ne m'avait pas demandé mon avis, elle ne m'avait pas informé de la prise de rendez-vous. Un soir, alors que je rentrais tout juste du travail, elle m'ordonna de me laver les dents sans délai. Puis je fus prié de l'accompagner et vingt minutes plus tard je patientais dans la salle d'attente sous sa surveillance.
J'étais assez confiant. Je ne voyais pas quel soin dentaire impliquerait un déshabillage. Autant il est courant de se dénuder dans un cabinet médical, autant ce n'est pas la norme chez un dentiste. Mes fesses étaient donc à l'abri d'une exposition publique, pensais-je, sans doute pour me rassurer moi-même.
Il y avait pas mal de monde dans la salle d'attente. Le dentiste avait du retard sur son planning. La précédente expérience chez la doctoresse m'avait appris qu'il n'était pas judicieux de montrer son impatience. Madame Tolbois papotait avec les mamans qui accompagnaient leurs enfants. Je ne me serai pas permis d'interrompre ces conversations d'adultes. C'aurait été prendre le risque de me faire taxer d'impolitesse d'insolence en parlant alors que je n'y étais pas invité. Je gardais donc le silence.
Les précédents patients expédiés, ce fut notre tour. Nous fûmes admis dans le cabinet dentaire. Toute ma crainte de ces lieux remonta en une bouffée et j'eus un moment de recul sur le seuil. J'étais proche du malaise. Ma concentration pour maîtriser mon comportement afin de me conformer à ce que Madame Tolbois attendait d'un enfant bien élevé, m'avait fait oublier mes appréhensions des soins dentaires.
"Allons, avance, gronda Madame Tolbois !"
Elle me donna une claque sur le fond du pantalon. Heureusement le dentiste ne s'en aperçut pas.
Le dentiste était une dentiste. Elle s'appelait Aurélie Hudler, si on en croyait le diplôme exposé dans un cadre sur le mur. C'était une petite femme âgée entre trente-cinq et quarante ans qui prit vite les choses en mains.
"Voulez-vous patienter dans la salle d'attente pendant que je m'occupe de Monsieur, demanda la dentiste ?"
"Non, je préfère rester, répondit Madame Tolbois. Je veux pouvoir le surveiller, vous pourriez en avoir besoin."
La dentiste resta interloquée une ou deux secondes. Elle finit par conclure :
"Comme vous voulez. J'espère que vous n'êtes pas impressionnée par les instruments, la fraise, …"
"Ne vous inquiétez pas, cela ira très bien."
Madame Tolbois prit place sur la chaise placée face au bureau tandis que j'étais invité à m'asseoir dans le fauteuil.
"Alors Monsieur, que vous arrive-t-il ?"
C'est ma logeuse qui répondit à l'interpellation de la dentiste.
"Regardez ses dents, vous allez tout de suite comprendre. Je veux que vous remettiez tout cela en état !"
La dentiste regardait Madame Tolbois avec étonnement. Elle tourna son regard vers moi avec une interrogation dans les yeux. Elle attendit quelques secondes pour constater que je n'avais pas l'intention de donner mon avis. Elle revint alors vers Madame Tolbois avec un air perplexe. Elle cherchait à jauger la situation. Son intuition lui disait qu'il y avait quelque chose qui lui échappait dans la relation entre Madame Tolbois et moi.
Renonçant à comprendre, elle revint à ses gestes professionnels.
"Ouvrez la bouche !"
Elle commença un inventaire.
"Effectivement, dit-elle, il y du travail pour un petit moment."
Elle prit des notes sur un petit carnet qu'elle posa finalement pour s'emparer de ses instruments.
"Nous allons commencer par en bas."
Elle mit en route sa fraise et insensiblement, je commençais à resserrer l'écartement des mes mâchoires. La dentiste commença ses soins qu'elle stoppa très rapidement.
"Ouvrez plus grand la bouche !"
Elle recommença pour s'arrêter aussitôt.
"Laissez votre bouche grand ouvert, je ne peux pas travailler !"
"Daniel, si tu n'obéis pas à la dentiste, s'exclama Madame Tolbois, je te donne une fessée !"
La dentiste s'immobilisa. Son regard passa de Madame Tolbois à moi, puis revint vers ma logeuse.
"C'est … c'est assez inattendu, commenta-t-elle. Une fessée …"
Voyant que je ne réagissais pas, elle se tourna de nouveau vers Madame Tolbois.
"Vous le feriez vraiment, demanda-t-elle ?"
"Je comprends que vous en doutiez, répondit ma logeuse, mais Daniel, lui, n'en doute pas. Il sait que s'il continue, il va se retrouver avec les fesses toutes rouges. Recommencez à lui soigner les dents, vous constaterez la différence."
La dentiste reprit là où elle s'était arrêtée et  … je la laissais faire. La menace de la fessée était plus forte que ma frayeur des soins dentaires. Elle put avancer jusqu'à un moment où elle me fit un peu mal. Je saisis son bras pour l'arrêter.
"Ne faites pas ça, s'écria-t-elle, je vais vous faire mal."
Elle n'eut pas le temps d'en dire plus. Madame Tolbois se tenait maintenant tout à côté de la dentiste.
"Vous permettez, dit-elle."
Elle me sortit du fauteuil. Tenu par la main, je la suivis jusqu'à sa chaise sur laquelle elle s'assit, me laissant debout entre ses jambes. Je savais ce qu'elle préparait et je ne pouvais rien faire pour l'en empêcher.
"Non, non, suppliais-je."
Ses gestes étaient rodés fruit d'une pratique régulière. Elle baissa mon pantalon sur mes chevilles en si peu de temps que la dentiste n'eut pas le temps de réagir. Puis ma culotte suivit. Elle l'abandonna à mes genoux. Il lui suffit d'une pression sur mes hanches pour que je me mette à genoux entre ses pieds et, l'habitude aidant, je me courbais sur sa cuisse, sans qu'elle ait eu besoin de m'y contraindre, lui laissant ainsi un accès dégagé à mes fesses.
Puis ce fut la fessée. Sonore, intense, fulgurante. En un rien de temps mes fesses étaient brûlantes et je me tortillais sur la cuisse de Madame Tolbois, dans une vaine tentative pour éviter la main punisseuse. Les cris avec lesquels j'accompagnais chaque coup sur mes fesses ne laissaient pas de doute sur la rigueur de la fessée. J'avais oublié la dentiste qui, dans mon dos, restait silencieuse.
Dès qu'elle mit fin à la fessée, Madame Tolbois remonta ma culotte, puis elle me remit debout et ajusta mon pantalon.
"Retourne sur le fauteuil !"
Réprimant difficilement mes sanglots, je m'empressais d'obéir.
La dentiste était restée sans réaction. Elle contemplait la saynète que Madame Tolbois et moi avions jouée devant elle. Elle donnait l'impression de réfléchir intensément mais c'est sans ajouter un mot qu'elle acheva ses soins. Il lui restait à nous fixer le prochain rendez-vous et à nous congédier avec les recommandations d'usage sur le brossage des dents et l'abstinence en matière de sucreries.
J'étais inquiet en sortant de son cabinet. La salle d'attente était contigüe et je ne pouvais pas me rendre compte de ce que les personnes qui s'y tenaient avaient pu entendre. A mon grand soulagement, nous passâmes parmi eux sans qu'il nous soit accordé un regard particulier.

Nous traversions le parking qui occupait le rez-de-chaussée de l'immeuble dont nous venons de sortir et, à titre de consolation, je déballais un chewing-gum que je glissais dans ma bouche.
"Mais que fais-tu donc ?"
Toute l'attitude de Madame Tolbois montrait qu'elle était en colère. Elle me prit par l'oreille et me traîna devant une poubelle.
"Tu craches ce chewing-gum tout de suite."
Je ne discutais pas et obtempérais à son ordre. Aussitôt fait, elle me fit pivoter afin de me retrouver face à elle. Elle déboutonna alors mon pantalon. Je jetais un regard affolé autour de moi. Nous étions dans un lieu public et n'importe qui pouvait surgir à n'importe quel moment alors que, sans doute possible, Madame Tolbois me déculottait, ce qui serait assurément suivi d'une fessée.
"Non, pardon, … s'il vous plait Madame."
J'en étais là quand elle lâcha ma culotte qu'elle venait de descendre juste au-dessus de mes genoux.
"Crois-tu que tu m'as pas mérité cette fessée ? Le dentiste t'a interdit les sucreries et la première chose que tu fais, c'est d'en prendre une. Je pense que tu as besoin d'une bonne correction."
Je devais convenir que c'était effectivement manquer bigrement de jugeote. Madame Tolbois avait dû le prendre comme une provocation qu'elle avait toutes les raisons de sanctionner. Il ne me restait plus qu'à faire profil bas.
"Oui, oui, je l'ai méritée, mais pas ici, … tout le monde peut me voir, …"
"Je trouve, au contraire, que c'est un endroit tout à fait approprié pour punir la bêtise que tu as commise ou au minimum la légèreté dont tu viens de faire preuve."
Le temps de prononcer cette dernière phrase, elle m'avait courbé sous son bras. Mes fesses nues étaient tournées vers la rue qu'un grillage très ajouré séparait du parking. Tous les passants, attirés par le bruit de la main de Madame Tolbois sur mes fesses, ne pourraient que contempler cette séquence disciplinaire. Heureusement, nous étions au fond du parking, dans un espace sombre. Je cherchais désespérément une raison qui amènerait Madame Tolbois à différer l'administration de ma punition. Cependant, je ne résistais pas quand Madame Tolbois ajusta ma position pour m'avoir plus à sa main.
"Non, non, s'il vous plait … Aïe !"
La première claque venait de tomber sur mes fesses. Madame Tolbois n'en resta pas là. Ce fut une vraie fessée avec son cortège de cris puis de pleurs que je tentais vainement de retenir. Elle la fit durer bien plus longtemps qu'une petite fessée. Elle s'appliqua à rendre incandescente tout la surface de mes fesses, puis elle s'occupa du haut de mes cuisses jusqu'à les rendre tout aussi brûlantes.
J'en oubliais le lieu dans lequel nous étions. Je laissais ma douleur s'extérioriser sans retenue. Il y avait un léger écho et chaque fessée retentissait une première fois sur mon postérieur puis une deuxième légèrement décalée après s'être réfléchie contre les murs environnants. Le renvoi de mes cris et de mes pleurs qui rebondissait sur les murs du parking, provoquait un vacarme qui remplissait l'espace sonore. A ce moment-là, attirer des témoins à ma fessée me laissait indifférent.
Dès la dernière claque assénée, Madame Tolbois me releva et me reculotta sans attendre. Le torrent de pleurs et de cris avait restreint ma capacité à respirer normalement. Je finissais la fessée en hyper ventilation et mes sanglots gênaient encore la reprise d'une respiration normale. Mes yeux étaient encombrés de larmes. Je ne percevais donc pas bien ce qui se passait dans mon environnement proche que je voyais à travers un brouillard. Je laissais Madame Tolbois réajuster ma tenue. Elle me prit alors par la main et nous primes le chemin du retour, moi la suivant sans avoir complètement cessé de sangloter et portant ma main à mes fesses douloureuses.

Je perçus vaguement, entre mes hoquets résiduels, que nous croisions des badauds. Il y avait une personne, sans doute une femme avec une poussette, juste à la sortie du parking. Avait-elle assisté à ma punition ? Indifférent à mon environnement, surtout dans les quelques centaines de premiers mètres, je n'ai jamais su si ma fessée avait eu des spectateurs. Cela me préoccupa pendant longtemps. Ne pas savoir me laissait tout supposer, y compris le pire.

Premier épisode : chapitre 1
Episode précédent : chapitre 20
Episode suivant : chapitre 22

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