La fessée chez le dentiste
De semaine en semaine, je
constatais que le périmètre de la fessée ne cessait de s'agrandir. Ce n'est pas
que les raisons que Madame Tolbois avait de m'administrer ces punitions, aient beaucoup
changé au fil du temps. De ce côté-là, c'était plutôt mon incapacité à faire
évoluer mon comportement dans le sens où l'exigeait Madame Tolbois, qui
ramenait régulièrement mes fesses sous sa main justicière.
Mon intuition des premiers jours se
révélait exacte. Je n'avais plus l'occasion de commettre des bêtises
importantes comme celles dont je m'étais rendu coupable le premier week-end. La
surveillance de Madame Tolbois était bien trop étroite pour que j'aie le
moindre risque de m'y faire prendre de nouveau.
Pour faire simple, j'étais soit
au travail, soit sous la surveillance de ma logeuse. Le quart d'heure qu'il me
fallait le matin pour aller à pied jusqu'à mon bureau ou en revenir le soir, ne
me laissait pas le loisir de me livrer à des excentricités si je ne voulais pas
arriver en retard, ce qui aurait eu des conséquences fâcheuses pour mon
postérieur.
Je n'avais pas une capacité
d'attention suffisante à mon propre comportement pour éviter de retomber dans
les travers qui avaient constitué au quotidien ma vie avant Madame
Tolbois : propreté approximative, rangement aléatoire, politesse
défaillante, gros mots réguliers, obéissance différée, paresse récurrente, mensonges
maladroits, … tout cela revenait en boucle et je ne faisais que des progrès
minimes pour devenir le garçon bien élevé que Madame Tolbois avait décidé que
je deviendrai. Elle exigeait que, en quelques semaines, je change les
comportements qui avaient été les miens depuis cinquante ans. Je ne cessais de
faillir ce qui me valait de régulières fessées.
C'était en fait un environnement
assez stable où, pour des comportements que je savais interdits, je recevais
une correction justement proportionnée à ce qui l'avait motivée. Madame Tolbois
ne semblait pas découragée de devoir me fesser chaque semaine pour les mêmes
raisons. Elle augmentait juste la sévérité des punitions au fur et à mesure des
récidives.
La nécessité, pour Madame Tolbois, de faire coïncider au
mieux comportement répréhensible et la punition qui en découlait multipliait
peu à peu les lieux où je recevais la fessée déculottée. De plus, comme elle ne
faisait pas mystère du régime auquel j'étais soumis, le nombre de personnes qui
avaient entendu parler des fessées que j'avais reçues ou qui y avaient assisté,
ne cessait d'augmenter. Dans une petite ville comme celle dans laquelle nous
habitions, je me doutais que peu à peu mon statut de grand garçon fessé par sa logeuse
restait de moins en moins confidentiel.
Les quelques jours de beau temps que nous eûmes dans le
courant du mois d'avril nous firent franchir une nouvelle étape. La chaleur
permettait que nous dînions dehors. En fait, tout le début de la soirée, depuis
mon retour du travail, se tenait sur la terrasse qui faisait la liaison entre
la maison et le jardin. Il était, en effet, agréable de profiter de ces premiers
rayons de soleil de l'année.
Tout cela aurait pu avoir un caractère printanier très
réjouissant si ça n'avait signifié que la plupart des fessées que nous
recevions, Maria et moi, ne se déroulaient dans le jardin. Là, nous n'étions
plus protégés par la relative intimité que procurent des murs et des fenêtres
fermées. Il suffisait alors qu'un voisin se trouve dans son jardin pour qu'il
assiste à notre déculottage et à la fessée qui suivait. De plus, Maria comme
moi, nous n'arrivions pas à retenir nos cris, nos demandes de pardon et nos
pleurs, attirant ainsi les voisins venus se rendre compte de ce qui provoquait
ce tumulte.
Madame Tolbois instaura, à cette occasion, un nouveau lieu
où nous devions nous tenir en pénitence. Après une fessée, nous étions, le plus
souvent, mis au piquet le nez contre le mur de la maison tant que Madame
Tolbois prenait le soleil sur la terrasse. Nous étions ainsi sous sa
surveillance. Avec les beaux jours, et leur durée plus grande, il nous est
arrivé de devoir nous tenir dans cette position tout le temps d'une soirée. Evidemment,
exposé ainsi à l'extérieur, nous étions également sous le regard des voisins
qui avaient tout loisir pour examiner nos fesses portant encore les marques de
la correction que nous venions de recevoir.
Les premières fois, c'est surtout l'étonnement qu'avaient
exprimé les voisins. Ils s'interrogeaient sur l'utilisation de telles punitions
en général et pour des adultes en particulier. Ce fut autant d'opportunités,
pour Madame Tolbois, d'exposer ses théories, preuve à l'appui. Puis, l'habitude
aidant, il ne fut plus question que des motifs de la dernière punition qui nous
avaient amenés dans cette position infamante. Assez vite, l'opinion générale
qui ressortait des discussions que je pouvais capter dans mon dos, validait
l'utilisation des fessées comme mode de punition, considérant, au vu de ce qui
les avait causées, qu'elles étaient méritées. Madame Tolbois recevait d'ailleurs
souvent des félicitations pour sa fermeté à notre égard.
Il y eut même un phénomène certain de contagion. De jardin
en jardin, la pratique de la fessée s'étendait. S'il était entendu que Claire,
Damien, Maria et moi pouvions être fessés par Madame Mercier et Madame Tolbois,
cela pouvait se dérouler dans le jardin de l'une ou de l'autre suivant le lieu
où la nécessité de nous corriger s'imposait. Suivant cet exemple, il devint
courant d'entendre, dans l'une des propriété proche, une séquence sonore qui
débutait souvent par une réprimande qui était rapidement suivie du bruit que
faisait une main claquant un postérieur dénudé ou un instrument punitif
généreusement appliqué sur les fesses du fautif.
Pour beaucoup d'entre nous, cela ne représentait qu'une
diversification des lieux dans lesquels nous étions punis. La fessée, jusque-là
administrée dans le secret de la demeure familiale, prenait une dimension
publique qui en légitimait l'utilisation. Comme partout ailleurs, les personnes
administrant la fessée se livraient à cette pratique, intimement convaincus de
son bien-fondé et en en constatant quotidiennement les bénéfices. Il leur
était, par contre, difficile d'en faire état publiquement tant ce mode de
punition était démodé. Madame Tolbois, en nous fessant sans complexe et en
l'assumant dans ses propos, libéra ces inhibitions. Parent, conjoint, amant,
collègue, voisin, hôte, … beaucoup s'y convertirent, franchissant le pas, ce qu'une
idéologie dominante leur avait interdit jusqu'à maintenant.
Comme nous, et bien que cela attirât l'attention d'éventuels
spectateurs, les garçons ou filles, enfants adolescents ou adultes ainsi
corrigés, ne pouvaient retenir leurs cris de douleur. A la fin de l'été, il
était rare qu'au cours d'une soirée ensoleillée, ne résonnassent point dans le
quartier au moins une fois, les éclats dus à l'administration d'une fessée
déculottée.
Malgré le nombre de personnes devenues témoins plus ou moins
proches des fessées que je recevais dans le jardin, elles se déroulaient dans
un cadre familier. Cela en limitait la portée symbolique. Bien avant qu'elles
devinrent la norme dans le quartier où nous habitions, je fus confronté à des
situations très humiliantes où la fessée sortait totalement du cadre
domestique.
Tout avait commencé par un mal de dent tenace. Prenant,
comme d'habitude, les choses en main de façon énergique, Madame Tolbois
inspecta ma dentition. Elle constata immédiatement les dégâts. Après un
décompte superficiel, elle dénombra dix caries. Je dus lui avouer que je ne me
rappelais plus la date de ma dernière visite chez un dentiste.
Soigner mes dents faisait partie de mes négligences
récurrentes depuis aussi longtemps que je m'en souvienne. D'une part, le soin
quotidien que constituait le brossage était, chez moi, on ne peut plus
aléatoire, d'autre part, j'avais une crainte irraisonnée des dentistes. Si l'on
rajoute une grande inertie à me prendre en mains, j'avais réussi à éviter les
soins dentaires pendant presque toute ma vie. Pendant de nombreuses années, mon
excellente dentition avait relégué cette question au second plan. Depuis un peu
plus de cinq ans, mes dents me rappelaient à l'ordre. Je jugeais ces douleurs
tout à fait supportables. En général, c'était l'affaire de deux ou trois jours
et cela passait. Il suffisait de prendre son mal en patience.
Madame Tolbois n'était pas adepte de telles philosophies de
la vie. Moins de quinze jours après mes premières plaintes pour mes maux de
dents, je me suis retrouvé chez le dentiste. Elle ne m'avait pas demandé mon
avis, elle ne m'avait pas informé de la prise de rendez-vous. Un soir, alors
que je rentrais tout juste du travail, elle m'ordonna de me laver les dents
sans délai. Puis je fus prié de l'accompagner et vingt minutes plus tard je
patientais dans la salle d'attente sous sa surveillance.
J'étais assez confiant. Je ne voyais pas quel soin dentaire
impliquerait un déshabillage. Autant il est courant de se dénuder dans un
cabinet médical, autant ce n'est pas la norme chez un dentiste. Mes fesses
étaient donc à l'abri d'une exposition publique, pensais-je, sans doute pour me
rassurer moi-même.
Il y avait pas mal de monde dans la salle d'attente. Le
dentiste avait du retard sur son planning. La précédente expérience chez la
doctoresse m'avait appris qu'il n'était pas judicieux de montrer son
impatience. Madame Tolbois papotait avec les mamans qui accompagnaient leurs
enfants. Je ne me serai pas permis d'interrompre ces conversations d'adultes.
C'aurait été prendre le risque de me faire taxer d'impolitesse d'insolence en
parlant alors que je n'y étais pas invité. Je gardais donc le silence.
Les précédents patients expédiés, ce fut notre tour. Nous
fûmes admis dans le cabinet dentaire. Toute ma crainte de ces lieux remonta en
une bouffée et j'eus un moment de recul sur le seuil. J'étais proche du
malaise. Ma concentration pour maîtriser mon comportement afin de me conformer
à ce que Madame Tolbois attendait d'un enfant bien élevé, m'avait fait oublier
mes appréhensions des soins dentaires.
"Allons, avance, gronda Madame Tolbois !"
Elle me donna une claque sur le fond du pantalon.
Heureusement le dentiste ne s'en aperçut pas.
Le dentiste était une dentiste. Elle s'appelait Aurélie
Hudler, si on en croyait le diplôme exposé dans un cadre sur le mur. C'était une
petite femme âgée entre trente-cinq et quarante ans qui prit vite les choses en
mains.
"Voulez-vous patienter dans la salle d'attente pendant
que je m'occupe de Monsieur, demanda la dentiste ?"
"Non, je préfère rester, répondit Madame Tolbois. Je
veux pouvoir le surveiller, vous pourriez en avoir besoin."
La dentiste resta interloquée une ou deux secondes. Elle
finit par conclure :
"Comme vous voulez. J'espère que vous n'êtes pas
impressionnée par les instruments, la fraise, …"
"Ne vous inquiétez pas, cela ira très bien."
Madame Tolbois prit place sur la chaise placée face au
bureau tandis que j'étais invité à m'asseoir dans le fauteuil.
"Alors Monsieur, que vous arrive-t-il ?"
C'est ma logeuse qui répondit à l'interpellation de la
dentiste.
"Regardez ses dents, vous allez tout de suite
comprendre. Je veux que vous remettiez tout cela en état !"
La dentiste regardait Madame Tolbois avec étonnement. Elle
tourna son regard vers moi avec une interrogation dans les yeux. Elle attendit
quelques secondes pour constater que je n'avais pas l'intention de donner mon
avis. Elle revint alors vers Madame Tolbois avec un air perplexe. Elle cherchait
à jauger la situation. Son intuition lui disait qu'il y avait quelque chose qui
lui échappait dans la relation entre Madame Tolbois et moi.
Renonçant à comprendre, elle revint à ses gestes
professionnels.
"Ouvrez la bouche !"
Elle commença un inventaire.
"Effectivement, dit-elle, il y du travail pour un petit
moment."
Elle prit des notes sur un petit carnet qu'elle posa
finalement pour s'emparer de ses instruments.
"Nous allons commencer par en bas."
Elle mit en route sa fraise et insensiblement, je commençais
à resserrer l'écartement des mes mâchoires. La dentiste commença ses soins
qu'elle stoppa très rapidement.
"Ouvrez plus grand la bouche !"
Elle recommença pour s'arrêter aussitôt.
"Laissez votre bouche grand ouvert, je ne peux pas
travailler !"
"Daniel, si tu n'obéis pas à la dentiste, s'exclama
Madame Tolbois, je te donne une fessée !"
La dentiste s'immobilisa. Son regard passa de Madame Tolbois
à moi, puis revint vers ma logeuse.
"C'est … c'est assez inattendu, commenta-t-elle. Une
fessée …"
Voyant que je ne réagissais pas, elle se tourna de nouveau
vers Madame Tolbois.
"Vous le feriez vraiment, demanda-t-elle ?"
"Je comprends que vous en doutiez, répondit ma logeuse,
mais Daniel, lui, n'en doute pas. Il sait que s'il continue, il va se retrouver
avec les fesses toutes rouges. Recommencez à lui soigner les dents, vous
constaterez la différence."
La dentiste reprit là où elle s'était arrêtée et … je la laissais faire. La menace de la
fessée était plus forte que ma frayeur des soins dentaires. Elle put avancer
jusqu'à un moment où elle me fit un peu mal. Je saisis son bras pour l'arrêter.
"Ne faites pas ça, s'écria-t-elle, je vais vous faire
mal."
Elle n'eut pas le temps d'en dire plus. Madame Tolbois se
tenait maintenant tout à côté de la dentiste.
"Vous permettez, dit-elle."
Elle me sortit du fauteuil. Tenu par la main, je la suivis jusqu'à
sa chaise sur laquelle elle s'assit, me laissant debout entre ses jambes. Je
savais ce qu'elle préparait et je ne pouvais rien faire pour l'en empêcher.
"Non, non, suppliais-je."
Ses gestes étaient rodés fruit d'une pratique régulière.
Elle baissa mon pantalon sur mes chevilles en si peu de temps que la dentiste
n'eut pas le temps de réagir. Puis ma culotte suivit. Elle l'abandonna à mes
genoux. Il lui suffit d'une pression sur mes hanches pour que je me mette à
genoux entre ses pieds et, l'habitude aidant, je me courbais sur sa cuisse,
sans qu'elle ait eu besoin de m'y contraindre, lui laissant ainsi un accès
dégagé à mes fesses.
Puis ce fut la fessée. Sonore, intense, fulgurante. En un
rien de temps mes fesses étaient brûlantes et je me tortillais sur la cuisse de
Madame Tolbois, dans une vaine tentative pour éviter la main punisseuse. Les
cris avec lesquels j'accompagnais chaque coup sur mes fesses ne laissaient pas
de doute sur la rigueur de la fessée. J'avais oublié la dentiste qui, dans mon
dos, restait silencieuse.
Dès qu'elle mit fin à la fessée, Madame Tolbois remonta ma
culotte, puis elle me remit debout et ajusta mon pantalon.
"Retourne sur le fauteuil !"
Réprimant difficilement mes sanglots, je m'empressais
d'obéir.
La dentiste était restée sans réaction. Elle contemplait la saynète
que Madame Tolbois et moi avions jouée devant elle. Elle donnait l'impression
de réfléchir intensément mais c'est sans ajouter un mot qu'elle acheva ses
soins. Il lui restait à nous fixer le prochain rendez-vous et à nous congédier
avec les recommandations d'usage sur le brossage des dents et l'abstinence en
matière de sucreries.
J'étais inquiet en sortant de son cabinet. La salle
d'attente était contigüe et je ne pouvais pas me rendre compte de ce que les
personnes qui s'y tenaient avaient pu entendre. A mon grand soulagement, nous
passâmes parmi eux sans qu'il nous soit accordé un regard particulier.
Nous traversions le parking qui occupait le rez-de-chaussée
de l'immeuble dont nous venons de sortir et, à titre de consolation, je
déballais un chewing-gum que je glissais dans ma bouche.
"Mais que fais-tu donc ?"
Toute l'attitude de Madame Tolbois montrait qu'elle était en
colère. Elle me prit par l'oreille et me traîna devant une poubelle.
"Tu craches ce chewing-gum tout de suite."
Je ne discutais pas et obtempérais à son ordre. Aussitôt
fait, elle me fit pivoter afin de me retrouver face à elle. Elle déboutonna alors
mon pantalon. Je jetais un regard affolé autour de moi. Nous étions dans un
lieu public et n'importe qui pouvait surgir à n'importe quel moment alors que,
sans doute possible, Madame Tolbois me déculottait, ce qui serait assurément
suivi d'une fessée.
"Non, pardon, … s'il vous plait Madame."
J'en étais là quand elle lâcha ma culotte qu'elle venait de
descendre juste au-dessus de mes genoux.
"Crois-tu que tu m'as pas mérité cette fessée ? Le
dentiste t'a interdit les sucreries et la première chose que tu fais, c'est
d'en prendre une. Je pense que tu as besoin d'une bonne correction."
Je devais convenir que c'était effectivement manquer
bigrement de jugeote. Madame Tolbois avait dû le prendre comme une provocation
qu'elle avait toutes les raisons de sanctionner. Il ne me restait plus qu'à
faire profil bas.
"Oui, oui, je l'ai méritée, mais pas ici, … tout le
monde peut me voir, …"
"Je trouve, au contraire, que c'est un endroit tout à
fait approprié pour punir la bêtise que tu as commise ou au minimum la légèreté
dont tu viens de faire preuve."
Le temps de prononcer cette dernière phrase, elle m'avait courbé
sous son bras. Mes fesses nues étaient tournées vers la rue qu'un grillage très
ajouré séparait du parking. Tous les passants, attirés par le bruit de la main
de Madame Tolbois sur mes fesses, ne pourraient que contempler cette séquence
disciplinaire. Heureusement, nous étions au fond du parking, dans un espace
sombre. Je cherchais désespérément une raison qui amènerait Madame Tolbois à
différer l'administration de ma punition. Cependant, je ne résistais pas quand
Madame Tolbois ajusta ma position pour m'avoir plus à sa main.
"Non, non, s'il vous plait … Aïe !"
La première claque venait de tomber sur mes fesses. Madame
Tolbois n'en resta pas là. Ce fut une vraie fessée avec son cortège de cris
puis de pleurs que je tentais vainement de retenir. Elle la fit durer bien plus
longtemps qu'une petite fessée. Elle s'appliqua à rendre incandescente tout la
surface de mes fesses, puis elle s'occupa du haut de mes cuisses jusqu'à les
rendre tout aussi brûlantes.
J'en oubliais le lieu dans lequel nous étions. Je laissais
ma douleur s'extérioriser sans retenue. Il y avait un léger écho et chaque
fessée retentissait une première fois sur mon postérieur puis une deuxième
légèrement décalée après s'être réfléchie contre les murs environnants. Le
renvoi de mes cris et de mes pleurs qui rebondissait sur les murs du parking, provoquait
un vacarme qui remplissait l'espace sonore. A ce moment-là, attirer des témoins
à ma fessée me laissait indifférent.
Dès la dernière claque assénée, Madame Tolbois me releva et
me reculotta sans attendre. Le torrent de pleurs et de cris avait restreint ma
capacité à respirer normalement. Je finissais la fessée en hyper ventilation et
mes sanglots gênaient encore la reprise d'une respiration normale. Mes yeux
étaient encombrés de larmes. Je ne percevais donc pas bien ce qui se passait
dans mon environnement proche que je voyais à travers un brouillard. Je
laissais Madame Tolbois réajuster ma tenue. Elle me prit alors par la main et
nous primes le chemin du retour, moi la suivant sans avoir complètement cessé
de sangloter et portant ma main à mes fesses douloureuses.
Je perçus vaguement, entre mes hoquets résiduels, que nous
croisions des badauds. Il y avait une personne, sans doute une femme avec une
poussette, juste à la sortie du parking. Avait-elle assisté à ma
punition ? Indifférent à mon environnement, surtout dans les quelques
centaines de premiers mètres, je n'ai jamais su si ma fessée avait eu des
spectateurs. Cela me préoccupa pendant longtemps. Ne pas savoir me laissait tout
supposer, y compris le pire.
Premier épisode : chapitre 1
Episode précédent : chapitre 20
Episode suivant : chapitre 22
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Un commentaire, une réaction, une proposition ? C'est ici. Une fois validé, le commentaire sera visible par tous les lecteurs du blog.
Si vous le souhaitez et pour des raisons de confidentialité, nous pouvons échanger par courriel. Seuls Huguette et moi verrons le message. Il vous suffit de cliquer dans le champ "pour nous contacter" en haut à droite de cette page.