mercredi 14 juin 2017

Chambre chez l'habitante - chapitre 22

Encore une fessée chez la dentiste

Je n'en avais pas fini avec les visites chez la dentiste. La deuxième ne se passa pas tellement mieux que la première. J'appréhendais cette deuxième séance de soins, sachant que j'aurai du mal à laisser le champ libre à la praticienne. Toujours cornaqué par Madame Tolbois, la dentiste m'accueillit dans le cabinet avec un petit sourire ironique. Après m'avoir installé dans le fauteuil, elle me fit ses recommandations :
"Laissez bien la bouche grand ouverte."
Il n'y eut pas d'incident pendant les premières minutes. La première séquence de fraise se passa sans que je me fasse réprimander. Je me sentais tendu et cela allait en s'aggravant. Je rassemblais tout mon courage quand je la vis se saisir une deuxième fois de son instrument. Pourtant, elle ne me faisait pas mal. Les vibrations, l'odeur suffisaient pour amplifier mon angoisse et cela me tétanisait. Elle commença à s'attaquer à ma dent, mais elle dû s'interrompre.

"Non, non, non ! Vous fermez la bouche, je ne peux plus travailler."
Une seconde plus tard, Madame Tolbois m'avait attrapé par le coude. Un instant encore et nous étions tous deux près de sa chaise, elle assise, moi debout devant elle. Le moment suivant, j'étais déculotté. Il ne fallut pas beaucoup de temps pour qu'elle me plaçât à plat ventre sur son genou. La fessée suivit immédiatement, retentissante, intense. Madame Tolbois mit une énergie importante pour qu'en peu de temps, je ressente les affres d'une sérieuse fessée.
Elle me libéra alors et me rhabilla. Les soins pouvaient reprendre avec une plus grande coopération attendue de ma part. Tout en me soignant les dents, la dentiste ne put résister à la curiosité qui la tenaillait.
"Dites-moi, demanda-t-elle à Madame Tolbois, arrêtez-moi si je suis indiscrète, mais vous le fessez souvent de cette façon ?"
Madame Tolbois ne demandait qu'à expliquer ses méthodes éducatives. La conversation fut consacrée aux fessées que je recevais et au bien que cela me faisait.
"Je lui avais promis une fessée au premier reproche que vous lui feriez. Il faut toujours tenir ce genre de promesse."
"Mais il vous laisse le … déculotter, … y compris devant moi."
"S'il le pouvait, il s'en dispenserait. Mais quand je fesse, c'est toujours la culotte baissée."
Madame Tolbois expliqua alors le marché que nous avions passé et la responsabilité qui était maintenant la sienne dans la surveillance de tout ce que je faisais. Elle relata également comment elle m'avait administré une fessée déculottée dans le parking, sans s'occuper des éventuels spectateurs. Puis elle expliqua que la voisine, Madame Mercier, me fessait également quand elle le jugeait nécessaire.
"Oh, fit la dentiste, il y a donc d'autres personnes que vous qui lui donnent la fessée !"
"Evidemment, répondit Madame Tolbois ! Je ne vois pas pourquoi je serais la seule. Tenez, si vous vouliez vous charger de le fesser quand il désobéit pendant que vous le soignez, je suis certaine que la correction aurait plus de poids."
"Moi ? Que je le fesse ?"
Avec cet échange, la dentiste avait à penser. La conversation s'éteignit tant elle était devenue songeuse. Il s'écoula quelques minutes pendant lesquelles elle resta penchée sur ma bouche largement ouverte.
"Non, fit-elle, ne bougez pas ! J'ai dit ne bougez pas !"
J'entendis Madame Tolbois se lever et s'approcher. Elle me tira du fauteuil mais ne m'entraîna pas directement vers sa chaise.
"Voulez-vous officier, demanda Madame Tolbois ?"
"Que voulez-vous dire ?
"Daniel a besoin d'une deuxième fessée, voulez-vous la lui donner ?"
"Vous, … vous croyez que je peux ?"
"Bien entendu, puisque je vous le dis. Alors ?"
La dentiste hésita un peu puis …
"Je veux bien essayer."
Elle me regarda furtivement. Je rougis jusqu'à la racine des cheveux.
"Comment dois-je m'y prendre ?"
"Pour commencer, il faut le déculotter."
"Vous croyez que …"
"Il n'est pas question qu'il reçoive une fessée sans avoir la culotte baissée. Je tiens à ce que les punitions qu'il reçoit portent leur fruit."
"Bon, alors …"
La dentiste s'approcha de moi et porta les mains sur ma ceinture. Elle s'arrêta et me regarda droit dans les yeux. Toujours rougissant, je mordillais mes lèvres, puis je baissais la tête, incapable de soutenir son regard, mais manifestement résigné à la punition qu'elle s'apprêtait à me donner. Elle poursuivit son geste, déboucla ma ceinture, puis déboutonna mon pantalon. Elle était visiblement hésitante à aller plus loin.
"Baissez lui le pantalon, encouragea Madame Tolbois !"
La dentiste s'y résolut. Cela se sentait qu'elle n'avait pas l'habitude d'effectuer ce geste. J'avais l'impression qu'elle tentait de me baisser le pantalon sans toucher ma peau nue. Autant avec Madame Tolbois, il s'agissait d'un mouvement ferme et fluide, autant avec la dentiste il était indécis et maladroit. Elle finit par y arriver. Elle s'immobilisa alors, regardant ma culotte qui couvrait encore mes fesses.
"La culotte, maintenant, insista Madame Tolbois !"
La dentiste la regarda, puis elle pointa son regard de nouveau sur mon bas-ventre. Elle sembla prendre une décision. Des deux mains, une de chaque côté de mes hanches, elle s'empara de l'élastique de mon sous-vêtement, y inséra ses deux pouces et fit glisser ma culotte le long de mes cuisses. Mon sexe, malmené au passage de l'élastique, sembla jaillir de mon sous-vêtement. Cela provoqua un murmure d'étonnement de la dentiste pour laquelle tous ces incidents semblaient nouveaux.
"Maintenant, prenez-le sous votre coude en lui entourant la taille et courbez-le pour avoir ses fesses à portée de main."
La dentiste suivi les recommandations de Madame Tolbois. Je sentais bien qu'elle était hésitante. La prise sur mes reins n'était pas aussi ferme que lors de mes précédentes fessées dans cette position, quand c'était Madame Tolbois ou Madame Mercier que se préparaient à me fesser. Elle se retenait encore, sans franchir le pas qui lui permettrait de me considérer non plus comme un adulte avec tous les interdits sociaux sur la nudité et les parties du corps qui appartiennent à l'intime et dans lesquels un autre adulte ne peut accéder sans accord, mais plutôt comme un enfant pour lequel la nécessité de le punir l'emporte sur la pudeur.
Elle finit par me mettre dans la position adéquate.
"Vous n'avez jamais donné la fessée, intervint Madame Tolbois ?"
"Non jamais. Je ne sais pas trop comment faire."
"Vous aller voir, cela vient tout naturellement si vous êtes persuadée que vous agissez pour son bien. Il faut lui faire comprendre sans détour qu'il a fait une bêtise. Si vous l'aider à ne pas recommencer, il faut qu'il s'en souvienne. Avoir la culotte baissée et finir avec les fesses brûlantes est donc indispensable pour qu'une prochaine fois, avant de commettre la même sottise, il y réfléchisse à deux fois."
"Oui, vous avez sans doute raison."
Elle me donna une première fessée qui claqua à peine. Les suivantes ne me firent pas plus mal.
"Non, l'interrompit Madame Tolbois, cela ne va pas. De cette façon, c'est plus une caresse qu'une fessée."
Madame Tolbois prenait très au sérieux son rôle de formatrice de cette néophyte. Elle était plus grande que moi et quand elle me fessait, courbé sous son bras, elle dominait la situation. La position lui était confortable pour appliquer sa main avec force sur mes fesses ou mes cuisses. Sa force lui permettait de me maintenir en place et de contrecarrer mes mouvements involontaires que provoquait la douleur des claques sur mes fesses. Elle pouvait me soulever pour me repositionner plus commodément quand elle le souhaitait.
Ce n'était pas le cas de la dentiste. Incliné sous son bras, je lui arrivais presqu'à l'aisselle.
"Mettez-le à genoux à vos pieds, conseilla ma logeuse."
Elle pesa sur mes reins et j'accompagnais le mouvement, tombant un genou de chaque côté de son pied. En me ceinturant plus fortement, elle me plaqua contre sa jambe.
"C'est mieux, constata Madame Tolbois, Allez-y maintenant ! Il est inutile de faire de trop grands gestes. Ce qui est important, c'est la vitesse que vous donnez à votre main."
La dentiste reprit la fessée et je constatais tout de suite la différence. Maintenant, je ne pouvais plus m'empêcher de souligner chacune gifle sur mes fesses d'un cri ou d'une plainte désespérée. Elle ne savait pas encore m'enflammer les fesses en une dizaine de claques, ainsi que le faisait Madame Tolbois, mais son apprentissage était en bonne voie.
Je commençais tout juste à ressentir la brûlure habituelle sur mes fesses quand elle s'arrêta.
"Continuez, ordonna Madame Tolbois, c'est insuffisant !"
"C'est que, j'ai mal à la main. Je ne vais pas pouvoir continuer."
"Evidemment, vous n'avez pas assez de pratique. Avec le temps, vous verrez, votre paume s'endurcira et vous pourrez fesser beaucoup plus longtemps et plus fort. Je pourrais prendre le relais, mais il est préférable que ce soit vous qui finissiez ce que vous avez commencé. Comment peut- on faire ? Voyons cela …"
Je l'entendis se déplacer.
"Ah, voilà !"
Elle revint vers nous.
"Tenez, avec cela vous pourrez aisément poursuivre."
Tournant le dos à cette scène, je ne savais pas de quoi il s'agissait. Je me doutais cependant que Madame Tolbois avait trouvé un instrument pour suppléer la main défaillante.
"Vous croyez qu'avec ça …"
"Ne vous inquiétez pas. Il a déjà reçu une fessée avec une règle, même si ça fait longtemps que je n'ai pas sévi de cette façon. Je préfère maintenant utiliser le martinet et, croyez-moi, c'est tout aussi efficace."
Sans doute rassurée par les garanties apportées par Madame Tolbois, la fessée recommença. Bien que les premiers coups fussent hésitants et modérément appuyés, mes réactions démontrèrent que nous étions passés à un autre niveau.
"Vous ne fessez pas assez fort, remarqua Madame Tolbois."
La dentiste y mit plus d'énergie. Un ou deux cris sonores pour accompagner les premières fois où elle appliqua la règle sur mes fesses et je fondis en larmes, lui promettant l'obéissance la plus complète. Madame Tolbois interdit à la dentiste de mettre fin à la fessée avant que mes fesses ne fussent correctement rougies. Elle ne me relâcha, marquant ainsi la fin de la fessée, que lorsque Madame Tolbois l'y autorisa.
"C'est bon, je crois que cette fessée est suffisante."
"Vous croyez, répondit la dentiste ?"
Elle semblait maintenant beaucoup moins hésitante.
"Tout à fait, lui répondit Madame Tolbois, il est capital que la fessée soit proportionnée à ce qui l'a provoquée. Il faut toujours garder la possibilité d'une fessée plus sévère quand la bêtise est plus grave ou en cas de récidive."
"Oui, je comprends, s'il recommence, il faudra que je lui donne une plus grosse fessée."
"C'est exactement cela. Bon, reculottez-le !"
La dentiste était maintenant beaucoup plus à son aise. Elle avait dépassé ses réticences. Afin de mettre ma culotte en place, elle n'hésita pas à prendre mon sexe à pleine main pour le repositionner. Une fois mon pantalon remis en place, elle me donna une petite claque sur mes fesses.
"Allons, dans le fauteuil, pour terminer de soigner cette carie."
Ce n'était pas mon jour de chance. Quelques minutes plus tard, j'avais interposé ma main au moment où la dentiste avait voulu réintroduire la fraise dans ma bouche. Ses yeux flamboyèrent. Je sus instantanément que c'était l'heure de ma prochaine fessée. La dentiste n'eut pas besoin des indications de Madame Tolbois. Elle me sortit du fauteuil et après m'avoir écarté de son matériel de soin, elle s'empressa de me déculotter. Il n'y avait plus aucune hésitation. Alors, du regard, elle fit le tour de la pièce.
"Bon, dit-elle, là-bas ce sera mieux."
Elle me poussa dans le dos vers son bureau. Je la précédais de ma démarche entravée par mon pantalon baissé. Elle s'assit sur le siège derrière son bureau.
"Allons, fit-elle en me montrant ses genoux, à plat-ventre !"
Je me couchais en travers de ses cuisses. Elle commença la fessée tout de suite, à main nue. Comme Madame Tolbois l'avait prédit, cela lui venait maintenant naturellement. Sa technique s'était considérablement améliorée. Cette fois-ci, il ne lui fallut pas longtemps pour me faire venir aux larmes, ce qui ne l'apitoya pas. Elle finit la fessée avec la règle. Il ne fallait sans doute pas avoir observé beaucoup de fessées pour savoir que celle-là constituait une sévère punition. C'est de son propre chef qu'elle y mit fin pour finir de s'occuper de ma carie.

Je soupirais de soulagement quand la dentiste annonça la fin de la séance. Madame Tolbois mit aussitôt fin à mon optimisme.
"Que t'avais-je promis si tu devais être puni trois fois pendant ta séance chez le dentiste ?"
J'avais oublié cette menace, pas Madame Tolbois.
"Non, s'il vous plait !"
"Il est inutile de me supplier. Tu sais que je tiens toujours mes promesses surtout quand il s'agit d'une fessée."
"Oui, je l'ai méritée, mais pas ici, …  pas …"
"Ça suffit, tu sais parfaitement que tu vas avoir la fessée comme je te l'ai promis. Allons, marche !"
Madame Tolbois me prit par le bras et nous sortîmes tous deux du cabinet dentaire pour regagner la salle d'attente. Je constatais avec effarement qu'il y avait quatre personnes qui attendaient leur tour. Une mère et sa fille, un jeune homme et une dame plutôt âgée. Juste dans l'entrée se tenait également la secrétaire médicale de la dentiste, une jeune fille qui ne devait pas avoir plus de vingt-cinq ans. Elle avait passé la tête dans la porte, sans doute attirée par mes jérémiades.
Madame Tolbois prit place sur une chaise et elle commença à me déculotter.
"Je lui avais promis une fessée dans la salle d'attente s'il n'était pas sage durant les soins. Je lui avais dit que je ne tolèrerai pas plus de deux fessées, ce qui est déjà beaucoup."
Pendant qu'elle s'expliquait ainsi à l'attention de la dentiste qui nous avait suivis, elle avait baissé mon pantalon et achevait de descendre ma culotte. Puis, se tournant vers les autres personnes :
"Je suis désolée Mesdames et Monsieur, mais je dois punir ce grand garçon pour son comportement avec la dentiste. J'espère que cela ne vous importunera pas trop. Je vous prie de l'excuser par avance pour le bruit que cela va provoquer, mais je ne crois pas qu'il pourra retenir ses cris et ses pleurs."
A genoux entre ses pieds et courbé sur sa cuisse, placé dans la position qu'elle affectionnait, je ne voyais plus que les pieds de la dentiste. Tout le monde, par contre, avait une vue parfaite sur mes fesses dénudées. Cela devint vite le cadet de mes soucis.
Madame Tolbois m'administra une de ces fessées dont elle avait le secret. A main nue, elle frappait mes fesses si fort et si vite que je n'avais pas le temps de reprendre mon souffle entre deux claques. La cuisson était l'équivalent de ce que provoquait une règle, mais sur une surface bien plus grande, celle qui était couverte à chaque fois par sa main. Le bruit de la paume claquant sur mes fesses était impressionnant. Il fut doublé presque dès le début de la fessée, par mes cris et mes larmes. Comme il m'était interdit de me protéger les fesses bien que ma main droite fût libre de toute entrave, et comme je ne pouvais que rester en place sous peine d'une correction bien plus démonstrative, j'en avais déjà fait l'expérience, il ne me restait plus qu'à battre des pieds. Cela ne donnait qu'un mouvement très restreint qui ne gênait en rien le déroulement de la punition. C'était le seul geste de protestation que je pouvais me permettre.
La fessée achevée, Madame Tolbois me releva et me reculotta. Je ne pouvais cesser de pleurer. Je ne voyais les spectateurs de ma correction qu'à travers un brouillard de larmes. Je n'eus cependant pas l'impression d'une grande compassion à mon égard. Madame Tolbois, par contre, reçu les félicitations des deux dames présentes.
"Bravo, Madame, dit la plus âgée. Je ne pense pas qu'il recommencera de si tôt."
"Que voilà une punition bienvenue et que beaucoup d'autres mériteraient, dit la seconde. S'il en était administré plus souvent, cela résoudrait bien des problèmes."
La fillette et le jeune homme se gardèrent bien de faire quelque commentaire.

Je pleurais encore quand je quittais l'immeuble.

Premier épisode : chapitre 1
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Episode suivant : chapitre 23

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