mercredi 21 juin 2017

Chambre chez l'habitante - chapitre 23

Fessée pour la secrétaire

La troisième séance de soins chez la dentiste se termina de façon imprévue. Je n'avais eu le droit qu'à une réprimande et la dentiste ne m'avait fessé qu'une seule fois. Cela suffisait compte tenu de l'efficacité des punitions qu'elle savait désormais m'administrer. Madame Tolbois semblait satisfaite de la tournure des événements.
Nous étions sur le point de partir et je voyais ce rendez-vous s'achever sans nouvelle fessée et, plus important encore, sans fessée dans la salle d'attente. Madame Tolbois posa le sujet sur la table.

"Je croyais, demanda-t-elle, que vous deviez m'envoyer une feuille de soins."
"Oui, effectivement, répondit la dentiste, je ai demandé à ma secrétaire de le faire."
"Je ne crois pas l'avoir reçue."
"Attendez, nous allons vérifier. Virginie, s'il vous plait !"
La jeune fille qui faisait l'accueil vint nous rejoindre.
"Madame Tolbois n'a pas reçu la feuille de soins que je vous avais demandé de lui adresser. L'avez-vous fait ?"
"Bien sûr, Madame, répondit la jeune fille, je vous assure."
"Etes-vous bien certaine qu'il ne s'agit pas d'une nouvelle étourderie de votre part, Virginie ?"
"Non, pas du tout. Je me souviens parfaitement l'avoir préparée puis postée."
La dentiste ne semblait pas totalement convaincue.
"Je vais vérifier."
Elle sortit de la pièce et revint avec un dossier en main.
"Ouvrez le dossier, Virginie !"
L'enveloppe, prête à être postée était sur le dessus d'un ensemble de papiers.
"Cette fois, dit la dentiste, c'est l'erreur de trop. Nous règlerons cela ce soir, mais vous pouvez dès maintenant chercher un nouveau travail."
"Je vous en prie, Madame, supplia la jeune fille, laissez-moi une chance."
"Je vous ai laissé bien trop de chance. Vous profitez de ma faiblesse. C'est terminé !"
"Me permettez-vous d'intervenir, demanda Madame Tolbois ?"
"Faites donc, mais ma décision est prise."
Madame Tolbois se tourna vers la jeune fille qui était au bord des larmes.
"Dites-moi Mademoiselle, tenez-vous à conserver votre travail ici ?"
"Oh oui, Madame."
"Bien ! Reconnaissez-vous avoir commis une faute et avoir tenté de la dissimuler par un mensonge ?"
La jeune fille hésitait à répondre.
"C'est que … je …"
"Oui ou non ?"
La jeune fille répondit d'une voix faible.
"Oui, Madame."
"A la bonne heure, nous avançons ! Etait-ce la première fois que vous avez été négligente dans votre travail ?"
"Non, Madame."
"Combien de fois avez-vous été oublieuse de choses importantes ?"
"Je ne sais pas. Plusieurs fois."
"Une fois par semaine, deux, … plus ?"
"Peut-être deux ou trois fois."
"Est-ce exact, demanda Madame Tolbois en se tournant vers la dentiste ?"
"C'est au moins cela, répondit-elle."
"Pensez-vous, dit Madame Tolbois en revenant vers la jeune fille, qu'il serait normal de ne pas sanctionner ces fautes répétitives ?"
"Euh, … non Madame."
"Parfait, nous y sommes. Je suis d'accord avec vous. Vous avez besoin d'être punie à chaque fois que vous négligerez votre travail. Préférez-vous être mise à pied dès ce soir et renvoyée dans la foulée ?"
"Oh, non Madame, je vous en prie."
"C'est pourtant la sanction normale quand on ne fait pas bien son travail, n'est-ce pas ?"
"Oui, Madame, mais …"
"Préférez-vous une autre sorte de punition ?"
"Oh oui, s'il vous plait !"
"Il y a deux conditions. La première, c'est que ce n'est pas vous qui déciderez de la nature de la punition. Nous laisserons ce choix à votre patronne. Et la deuxième, c'est que vous serez désormais punie à chaque fois que votre patronne l'estimera nécessaire et c'est elle qui choisira de quelle façon. Acceptez-vous ces conditions, Virginie ?"
"Mais de quelle façon …"
"Non, Virginie ! Soit tu acceptes d'être punie, soit tu es renvoyée."
Madame Tolbois était passée au tutoiement. Elle laissa un court temps de silence.
"Que choisis-tu ?"
La jeune fille restait silencieuse.
"Nous allons faire plus simple. Tu as cinq secondes pour aller dire à ta patronne que tu acceptes que désormais elle te punisse comme elle le juge bon. Je compte un … deux … trois … quatre … cinq !"
"Non, attendez !"
Virginie parcourut rapidement la distance qui la séparait de la dentiste.
"Madame, j'accepte que vous me punissiez comme bon vous semblera pour les erreurs que je commettrai."
"C'est d'accord, dit la dentiste. Je veux bien revenir sur ma décision de te mettre à la porte, mais tu vas être punie sur le champ !"
Madame Tolbois se leva et elle prit la jeune fille par l'oreille. Elle la conduisit face au mur, dans un endroit dégagé près de la porte.
"Le nez contre le mur, les mains sur la tête ! Je ne veux plus t'entendre."
Virginie prit la position demandée.
"Il ne vous reste plus qu'à la punir, conclut Madame Tolbois."
On voyait bien que la dentiste ne savait pas trop quoi faire de cette situation.
"Que pensez-vous qu'il faille lui donner comme punition ?"
"C'est évident ! Il faut une punition dissuasive, dont elle se souviendra et dont elle craindra la prochaine application. Je pense que la fessée fera l'affaire. Il faudra, naturellement la déculotter."
"Non, vous ne pouvez pas, protesta Virginie, je suis …"
Elle n'eut pas le temps d'en dire plus. Madame Tolbois l'avait attrapée par l'oreille et la traînait derrière elle.
"Ne t'avais-je pas dit que je ne voulais pas t'entendre ? Quand on est puni au piquet, on y reste en silence !"
Elle souleva la jeune fille et l'allongea à plat-ventre sur son genou après avoir pris place sur la chaise. Elle referma ses jambes de chaque côté des cuisses de la jeune fille. Alors elle retroussa le bas de la robe, en le remontant au-dessus de la taille de la jeune fille. Virginie tenta de se relever, mais elle n'avait pas de point d'appui pour lutter contre le bras robuste de Madame Tolbois qui, pesant sur son dos, maintenait la jeune fille en place. Lorsqu'elle sentit que Madame Tolbois saisissait l'élastique de sa culotte, elle porta sa main à ses fesses pour empêcher le déculottage. Madame Tolbois n'eut plus, d'une main, qu'à replier le bras de Virginie dans son dos et de l'autre qu'à baisser sa culotte.
Elle enchaîna par une volée de claques qui rougirent tout de suite les fesses de la jeune fille. Virginie ouvrit la bouche, mais, dans un premier temps, sans émettre le moindre son. Madame Tolbois suspendit la fessée.
"Dorénavant, lorsque tu seras au piquet, ce sera en silence. In … ter … dic … tion … de … par … ler !"
Elle avait accompagné chaque syllabe des mots de sa dernière phrase par une claque sur les fesses disposées devant elle. Virginie réagit par autant de cris.
"Est-ce bien compris ?"
Comme la jeune fille ne répondait pas, la fessée reprit avec son concert de cris de plus en plus désespérés.
"Est-ce bien compris ?"
"Oui, Madame, j'ai compris !"
"Vas-tu obéir ?"
"Mais je ne veux pas …"
La phrase avait à peine commencé que la fessée reprit. Madame Tolbois la fit durer jusqu'aux premiers sanglots de la jeune fille.
"Vas-tu obéir ?"
"Oui, Madame, oui !"
Encore quatre ou cinq claques sur les fesses nues de Virginie et la fessée cessa. Madame Tolbois ne relâcha pas sa prise qui maintenait les fesses de Virginie à disposition de sa main.
"Nous allons voir cela tout de suite. Dès que je te le dirai, tu vas te relever et aller voir Madame Hudler pour recevoir la fessée que tu as méritée pour tes négligences."
Elle distribua encore quelques claques sur les fesses de Virginie.
"As-tu bien compris ?"
Virginie commençait à comprendre. Elle répondit immédiatement.
"Oui, Madame, j'ai compris !"
"Vas-tu le faire ?"
Les conséquences d'un refus ne faisaient pas de doute.
"Oui, Madame !"
"Fais attention ! Je peux te remettre dans cette position quand je le veux."
Madame Tolbois desserra sa prise sur le bras et les jambes de la jeune fille. Virginie porta ses mains à ses fesses qui devaient la brûler. Aussitôt, Madame Tolbois la remit en position sur son genou, sans toutefois l'immobiliser comme elle l'avait fait auparavant. Virginie émit une longue plainte, mais elle se laissa faire. Soulevant de nouveau le bas de sa robe, Madame Tolbois lui administra une dizaine de claques sur chaque fesse. Virginie recommença aussitôt à sangloter, mais elle ne tenta pas de se soustraire à la punition. Madame Tolbois la remit sur ses genoux à ses pieds.
"T'ai-je donné l'autorisation de te frotter les fesses ?"
Entre deux sanglots, Virginie réussit à répondre assez vite pour éviter une nouvelle volée de claques.
"Non, Madame, je ne le ferai plus."
"Que t'ai-je ordonné de faire ?"
"D'aller voir Madame Hudler."
"Et pour quoi faire ?"
"Pour recevoir ma fessée, Madame."
""Mets-toi debout et tu y vas !"
Virginie se déplaça aussi rapidement qu'elle le pouvait alors que sa culotte, tombée autour de ses chevilles, gênait sa progression. Arrivée devant le dentiste elle s'arrêta, partagée entre la nécessité d'obéir à l'ordre qui lui avait été donné et l'envie de fuir cette situation à laquelle elle ne devait pas croire encore complètement.
Madame Hudler écarta son bras droit. Virginie se pencha et se glissa dans l'espace ainsi ménagé. La dentiste retroussa le bas de la robe de la jeune fille et le coinça sous son bras qui entourait la taille de Virginie.
Puis, régulièrement, elle fessa la jeune fille. Virginie se trémoussait scandant chacune des claques qu'elle recevait par une plainte. Ses fesses qui avaient été copieusement rougies par Madame Tolbois devinrent vite écarlates. Elle trépignait sur place, mais elle ne cherchait pas à se dégager, laissant ses fesses nues à la disposition de Madame Hudler. Virginie sanglotait depuis bien longtemps quand la dentiste la laissa se relever. La jeune fille resta sur place, incapable de bouger. Elle se frottait les yeux remplis de larmes.
"Vous devriez la mettre en pénitence, recommanda Madame Tolbois."
"Vous avez raison, admit Madame Hudler !"
Elle prit la jeune fille par l'oreille et la conduisit au piquet.
"Les mains sur la tête. Interdiction de bouger, interdiction de parler ! C'est bien compris ?"
Pour faire bonne mesure, elle souleva les volants de la robe de Virginie et lui donna deux claques sur chaque fesse.
"Vous devriez relever l'arrière de la robe et l'attacher afin les effets de la fessée soient visibles par tout un chacun, conseilla Madame Tolbois."
Madame Hudler suivit ce bon conseil. Elle laissa là une Virginie qui étouffait ses sanglots, reniflait de temps en temps mais qui prenait bien garde à conserver la position qui lui avait été assignée.
"Ne vous trompez pas, il sera nécessaire de lui administrer d'autres fessées, fit remarquer Madame Tolbois à la dentiste. Vous ne pouvez plus vous en désintéresser. Virginie va attendre de votre part que vous sanctionniez impitoyablement chacune de ses fautes. Bien sûr, elle renâclera, bien sûr elle tentera d'éviter la fessée, de vous apitoyer, de reprendre un statut d'adulte, mais, en fait, elle aura besoin que vous la fessiez à chaque fois qu'elle l'aura mérité. C'est à cette condition qu'elle fera des progrès et c'est désormais votre responsabilité."
"Croyez-vous qu'elle va me laisser faire, s'inquiéta Madame Hudler ?"
"Je pense que la menace de la renvoyer sera suffisante. Elle a besoin d'une justification pour accepter d'être fessée. Mais elle sait, au fond d'elle, qu'elle a besoin d'être prise en mains et corrigée. Vous voyez, je n'ai pas eu à argumenter bien longtemps pour qu'elle se soumette à cette punition. Je pense que d'avoir vu Daniel recevoir la sienne la semaine dernière a dû, inconsciemment, lui mettre dans la tête qu'elle en méritait une également. Je ne serai pas surprise d'apprendre qu'elle a plus ou moins volontairement omis de m'envoyer ce papier pour se donner une chance d'être punie."
Madame Hudler buvait les paroles de ma logeuse. Celle-ci poursuivit :
"De toute façon, vous avez de la fessée en retard pour toutes les étourderies qu'elle a commises depuis qu'elle travaille pour vous. Je pense qu'une fessée chaque matin en arrivant et une chaque soir avant de partir, au moins pendant deux semaines, s'impose en punition de ce travail mal fait depuis tout ce temps. A ce moment-là, elle aura pris l'habitude d'être fessée"
Virginie, qui avait cessé de sangloter, commençait à s'agiter, bien qu'elle fût au piquet.
"Vous n'oublierez pas de la punir pour ses nouvelles inattentions. Là, il faudra le faire sur le moment. Je vous conseille de la fesser devant les personnes qui auront pâti de ses inconséquences. Il serait bon que celles qui le souhaitent mettent la main à la pâte, si j'ose dire."
La jeune fille émit un grognement étouffé. Cela fut suffisant pour que Madame Tolbois lui administre une douzaine de fessées. Ses sanglots reprirent de plus belle.
"N'oubliez pas d'utiliser la règle en cas de récidive, compléta Madame Tolbois."
Les pleurs de Virginie constituaient un fond sonore perceptible. Madame Tolbois lui asséna une autre série de fessée.
"J'ai dit que quand on était au piquet, c'est en silence. Il y a des grandes personnes qui parlent de choses importantes. Tu dois te taire pour ne pas les gêner !"
En quelques secondes, les bruits que faisaient Virginie cessèrent. Il n'y avait plus qu'un hoquet de temps en temps qu'elle n'arrivait pas à ravaler.
"Vous la mettrez au piquet ou au coin aussi souvent que possible, la culotte baissée, jupe relevée. C'est encore mieux si c'est en présence de spectateurs. Cela renforce la punition et lui permettra de réfléchir aux avantages d'un travail bien fait."
Nous ne pouvions pas nous attarder. La dentiste avait un patient qui attendait pour prendre notre place. Quand nous quittâmes le cabinet, Virginie n'avait toujours pas bougé de sa position punitive.

En pénétrant dans le cabinet dentaire pour mon nouveau rendez-vous, la semaine qui suivit, nous trouvâmes Virginie nous tournant le dos, le nez dans l'angle de la pièce. Ses bras croisés dans le dos maintenaient sa jupe relevée. Sa culotte baissée jusqu'à ses genoux laissait voir ses fesses colorées d'un rouge soutenu. Sur son bureau, un écriteau était posé : "Je suis punie au coin après avoir reçu une bonne fessée pour avoir été insolente."
Placée à cet endroit-là, non seulement chaque personne qui entrait ou sortait du cabinet ne pouvait pas la rater, mais de plus, ceux qui étaient dans la salle d'attente, avaient, en permanence, vu sur son postérieur dénudé.
Notre arrivée ne fit pas bouger Virginie. Elle restait immobile dans son coin.
La dentiste sortit de la salle de soins pour raccompagner son patient. Elle fit un grand sourire en apercevant Madame Tolbois qu'elle vint saluer aussitôt.
"Comme vous pouvez le voir, dit-elle en montrant Virginie, j'ai suivi vos conseils. Quel changement ! En moins d'une semaine au régime "fessée", j'ai obtenu une secrétaire ponctuelle, attentive, polie et respectueuse."
"Cela ne m'étonne pas commenta Madame Tolbois."
"Oh, il y a encore beaucoup de choses à améliorer. Tenez, ce matin, elle a répondu à une patiente qui lui reprochait de la faire attendre exagérément. Quand c'est venu à mes oreilles, je l'ai fessée devant la dame et depuis, elle est au coin."
Madame Hudler racontait en public les mésaventures de sa secrétaire.
"Tu as de la chance, dit-elle en se retournant vers Virginie, que la dame n'ai pas voulu doubler ma fessée par une des siennes. Tu l'aurais pourtant méritée !"
La secrétaire se tenait au coin sans réagir.
"Je la retiens le soir autant de temps que celui qu'elle a passé au coin. Elle doit finir son travail avant de rentrer chez elle."
Je vis un regard interrogateur de Madame Tolbois qui fronça les sourcils en me regardant. Faisait-elle le lien avec mes retards le soir quand je devais refaire mon travail quand il avait été mal fait ?

Ce jour-là, je ne fus fessé qu'une seule fois par la dentiste. Cela m'épargna la fessée dans la salle d'attente. Madame Tolbois avait, en effet, décrété que ce ne serait plus qu'au bout de deux fessées reçues pendant les soins que j'en hériterai d'une autre administrée devant les autres patients.
Il fut également convenu que, désormais, Madame Tolbois m'accompagnerait et reviendrait me chercher, mais elle me laisserait sous la surveillance de la dentiste entre temps. Elle s'assura qu'elle pouvait compter sur la praticienne pour sévir non seulement quand j'interfèrerai dans les soins, mais également pour tout autre comportement inadéquat.
Elle exerçait cette responsabilité avec application. A chaque fois que j'allais chez la dentiste, il était rare que je ne sois pas fessé au moins une fois. A plusieurs reprises, suite à une double ou une triple fessée, elle sévissait dans la salle d'attente. Je devais alors attendre au coin que Madame Tolbois vienne me rechercher. Bien entendu, je recevais alors une autre correction avant de quitter le cabinet dentaire.
Je patientais bien souvent en pénitence en compagnie de Virginie dont madame Hudler ne relâchait pas la discipline. Nous avions chacun notre coin et les autres patients prirent assez vite l'habitude de nous voir expier nos écarts en exposant nos fesses portant les traces des récentes punitions.
Au bout de quelques semaines, nous étions parfois rejoints par un troisième compère. Au début, ce fut un jeune homme dont la maman, malgré ses vingt ans, avait trouvé pertinent ce mode de punition. Il avait souvent rendez-vous le même jour que moi et il recevait la fessée chez la dentiste presqu'aussi souvent que moi. Moins souvent, c'était une autre personne qui partageait notre lieu d'infamie. C'était plus rare, mais je trouvais que, le temps aidant cela devenait de plus en plus courant.

Quelques mois après la fin de cette première série de soins, je dus retourner consulter la dentiste. Je n'y allais pas de gaité de cœur, ma peur des soins dentaires n'ayant pas diminuée et sachant ce que cela signifiait en terme de fessées.
La situation avait bien changé. Si Virginie était tout autant punie qu'avant, elle n'était plus la seule. Lorsque je pénétrai dans le cabinet, il y avait quatre personnes le nez contre le mur, les mains sur la tête et la culotte baissée. Ils avaient manifestement reçu une fessée et l'un deux portait les marques d'un martinet.
Les méthodes de Madame Tolbois, popularisées par Madame Hudler, avaient fait école. C'était devenu sa spécialité qui avait fait sa réputation aux alentours. Elle ne prenait plus de patient que s'ils acceptaient d'être punis d'une bonne fessée quand ils l'avaient méritée soit pour avoir été récalcitrants aux soins dentaires, soit quand leur comportement laissait à désirer. Il était courant que pendant que l'un se faisait soigner, le précédent patientait dans la salle de soins, en conclusion d'une fessée préalable, le nez contre le mur, les mains croisées sur le sommet du crâne et la culotte baissée.
Dès que la punition devenait plus sérieuse, elle se déroulait dans la salle d'attente. Le contrevenant recevait alors la fessée déculottée devant toutes les personnes qui s'y tenaient. Souvent la règle était alors utilisée pour renforcer le message. Le puni, garçon ou fille, d'âges assez variés, était alors mis au piquet. Nous y étions fréquemment cinq ou six.
Il rentrait dans les tâches de Virginie d'appeler alors un correspondant, père ou mère ou grand-parent, oncle ou tante, un ou une conjointe, ami ou collègue, voisin ou voisine, qui devait venir rechercher le fautif. Il lui revenait alors d'administrer à ce dernier une retentissante fessée. Seulement alors, il était autorisé à se reculotter et à quitter le cabinet.
Les malchanceux qui n'avaient pas pu désigner un proche acceptant de les fesser, devaient patienter, en pénitence, jusqu'à la fin de la demi-journée. Cela pouvait représenter plusieurs heures de piquet qu'immanquablement ils ne pouvaient tenir aussi longtemps. Chaque défaillance dans la position demandée était sanctionnée par une fessée.
Il circulait l'histoire d'un homme qui, après une fessée publique, n'avait pu désigner une personne disponible pour venir le chercher et le fesser. Il avait commis l'erreur de prendre un rendez-vous en début d'après-midi. La fatigue aidant, au bout de deux heures de piquet, il n'arrivait plus à rester immobile. Implacablement, à chaque fois qu'elle le constatait ou que d'autres patients le lui rapportaient, elle le fessait et le remettait en pénitence. La situation, parait-il se reproduisit à six reprises et il reçut autant de fessées.

En fin de matinée ou en fin d'après-midi, ceux qui étaient encore là recevaient une fessée que Madame Hudler se chargeait d'administrer. Elle se munissait alors d'un martinet et s'appliquait à laisser les marques des lanières sur les fesses du puni.

Premier épisode : chapitre 1
Episode précédent : chapitre 22
Episode suivant : chapitre 24

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