vendredi 17 mars 2017

Chambre chez l'habitante - chapitre 8

Sachant la maison vide, ma première idée fut de prendre mes aises avec ma station au coin. J'avais bien le temps avant que Madame Tolbois revienne en ayant auparavant fessé Maria. Sans bouger trop loin du coin, je pouvais délasser mes bras et mes jambes qui tenaient de plus en plus difficilement la position immobile. Il suffisait d'être attentif au moindre bruit et regagner le coin pour m'y remettre en position à la moindre alerte.
Je faillis, à deux reprises, franchir le pas. Au dernier moment je reculais et je conservais ma position dans le coin. Mes désobéissances m'avaient valu suffisamment de fessées aujourd'hui. Devenais-je plus raisonnable ou plus obéissant ? J'attendis donc sans bouger.

Soudain, il y eut un frôlement de chaussure sur le sol. Je n'avais rien entendu auparavant. Mes oreilles me trompaient-elles ? La tension que je subissais depuis ce matin me faisait-elle entendre des bruits imaginaires. Je n'osais pas me retourner pour vérifier ce qu'il en était. Il y eut un deuxième bruit et j'entendis nettement une personne s'assoir sur le canapé. Si c'était Madame Tolbois, je ne l'avais pas entendu rentrer. Qui cela pourrait-il être d'autre ? Je ne fus pas longtemps dans l'incertitude.
"C'est bien, tu es resté au coin. Tu obéis de mieux en mieux."
C'était la voix de ma logeuse. Je frissonnais rétrospectivement en songeant à la correction que j'aurai reçue si j'avais suivi ma première impulsion et quitté le coin. Celle de cet après-midi, suite à l'arrivée impromptue de Maria, aurait été certainement largement dépassée en sévérité.
"Viens ici Daniel !"
L'autorisation que j'attendais impatiemment était enfin arrivée. Je marchais vers Madame Tolbois, conscient de l'impudeur de ma tenue mais voyant la fin de ma punition comme une perspective proche.
Madame Tolbois me prit par la main dès que j'arrivais à sa portée. Elle me fit prendre la position maintenant familière, à genoux entre ses pieds. Puis elle me coucha sur sa cuisse afin d'avoir mes fesses positionnées à sa convenance. Je priais intérieurement pour n'avoir pas mérité une nouvelle fessée pour une faute dont je ne me serais pas rendu compte.
Je sentis sa main caresser mes fesses, particulièrement là où elles étaient le plus douloureuses.
"Oui, c'est normal, à force de te fesser, il en reste des marques. La ceinture en laisse facilement. Elle peut rapidement abîmer la peau des fesses. Il est vrai que tu ne t'es pas ménagé. Nous en sommes à … six fessées aujourd'hui. J'espère pour toi que je n'aurai pas besoin de maintenir ce rythme trop longtemps. Enfin, si c'est nécessaire … Mais comme tu dois recevoir d'autres fessées dès demain, je pense qu'une généreuse application d'une pommade apaisante sera la bienvenue."
Madame Tolbois me tapotait les fesses. Il n'était pas de façon plus claire de me faire comprendre que ce territoire était à sa disposition, qu'elle en usait comme bon lui semblait. Pour ma part, j'avais compris que mon avis n'était pas requis. Si ce n'était la position, assez confortable, mais très humiliante, ce moment aurait pu être agréable.
"Je vais te l'appliquer avant de te mettre au lit."
Elle se pencha et je sentis qu'elle faisait glisser mon pantalon vers mes pieds, puis en me soulevant légèrement elle me l'ôta complètement. Ma culotte suivit le même chemin.
"Allons, debout ! Elle accompagna son ordre d'une petite claque sur mes fesses.
D'une autre petite claque sur les fesses, elle me dirigea vers l'escalier. Je la précédais. Ma chemise tombait au ras de mes fesses, les dissimulant à peu près complètement aussi bien devant que derrière. J'avais pourtant le sentiment aigu de ma nudité, au moins autant que quand mes fesses étaient exposées. C'est dans cet équipage que nous montâmes l'escalier, moi devant faisant tous les efforts possibles pour me ne pas exposer mes fesses, elle me suivant, portant sur son bras mon pantalon et ma culotte.
"Tu passes aux toilettes pour faire pipi."
J'obéis sans dire un mot. Dès que je sortis, Madame Tolbois m'intercepta avant que je puisse aller plus loin.
"Une seconde, fit-elle."
Elle y entra à son tour et en ressortit aussitôt.
"J'en étais sûre !"
Elle me prit par l'oreille et me traîna derrière elle devant la cuvette des WC.
"Qu'est-ce que c'est que cela?"
Elle pointait son doigt sur le sol. Il y avait une minuscule goutte d'urine qui était tombée sur le sol. Sa main claqua le haut de ma cuisse.
"Alors ?"
Elle souligna sa question par une claque sur le haut de la cuisse.
"Une goutte de pipi, lui répondis-je"
"Et qui l'a fait tomber là ?"
Je reçus une deuxième fessée au même endroit.
"Je … je crois que c'est moi."
"Effectivement, poursuivit Madame Tolbois, comme d'habitude, je trouve des gouttes de pipi par terre après que tu es passé aux toilettes. Cela fait une semaine que ça dure et je peux te promettre que c'est terminé. Tu ne sais pas d'essuyer correctement après avoir fait pipi ? Je vais donc m'en charger !"
Elle prit une feuille de papier toilette dans le distributeur et elle m'ordonna :
"Relève ta chemise !"
Je la retroussais selon les indications de ma logeuse, au-dessus de ma taille, dévoilant mes fesses toujours nues. Elle saisit mon pénis et le décalotta. Puis, y appliquant la feuille de papier, elle en sécha l'extrémité où il restait encore une petite goutte d'urine. Enfin, elle essuya les traces d'urine au sol. Ces attouchements avaient provoqué un début d'érection. Mon sexe se durcissait et pointait maintenant en avant.
"Puisque je dois m'occuper également de ton hygiène intime, je n'ai pas l'intention que tu fasses étalage de ta virilité à chaque fois. Tu vas apprendre à te contrôler. Si ce n'est pas le cas, je saurai te calmer."
En me saisissant par le coude elle m'entraîna dehors. Je savais ce qui m'attendait. En une seconde, je fus courbé sous son bras. Elle prit juste le temps de retrousser ma chemise et la fessée commença. Elle fut courte, mais suffisante pour rendre mon sexe de nouveau flasque entre mes jambes.
"Te voilà calmé ! Je vais te donner la fessée pour le pipi par terre juste avant de te mettre au lit."
Dans cet appareil, je dus faire un détour par la salle de bain où sous les ordres stricts de ma logeuse, j'effectuais ma toilette du soir. Enfin, je fus envoyé dans ma chambre, toujours suivi au plus près par Madame Tolbois.
Sans me laisser le temps de le faire, elle déboutonna ma chemise et me l'ôta complètement. Le tee-shirt que je portais en dessous fut passé par-dessus ma tête et, à part mes chaussettes, je me retrouvais nu comme un ver devant ma logeuse. Elle acheva mon déshabillage et se chargea de me vêtir de mon pyjama. Le sentiment de redevenir un petit garçon était à son comble.
Sans faire de commentaire, elle sortit de la pièce et revint presqu'aussitôt. Elle tenait à la main une brosse à cheveux. Elle s'assit sur mon lit et me fit approcher. Comme elle me tirait par le bras, je buttais bientôt contre sa cuisse. Comme elle tirait encore sur mon bras, je fus obligé de me courber et je tombais alors à plat ventre en travers de ses genoux. Elle baissa mon pantalon de pyjama et la brosse fut appliquée sur mes fesses en une volée de coups auxquels je réagis par les cris, les supplications et les sanglots habituels. La fessée dura assez pour que la sensation de brûlure qui s'était estompée revienne à son plus haut niveau.
La fessée terminée, elle me laissa dans la même posture. Elle fit couler un liquide frais sur les fesses, puis de sa main elle l'étala et massa mes fesses jusqu'à ce que la pommade pénètre dans ma peau. Cette caresse était déroutante. C'était la même main qui m'avait si sévèrement fessé qui maintenant apaisait les brûlures que je ressentais encore. Je pris bien garde à ne pas laisser monter une nouvelle érection malgré l'attouchement intime que provoquait ce massage.
Quand elle estima que son travail fût satisfaisant, elle me remit sur mes pieds.
"Tu auras la fessée à chaque fois que je trouverai du pipi par terre et aussi quand tu mouilleras ta culotte."
Je l'écoutais entre mes sanglots finissants. Elle remonta ma culotte de pyjama et je fus mis au lit.
"C'est l'heure de dormir. Je ne veux plus te voir faire autre chose. Est-ce compris ?"
"Oui, Madame, répondis-je entre deux sanglots résiduels."
Elle me caressa la joue, d'un geste tendre et dit :
"Sois sage, que je n'aie pas à revenir te punir encore une fois. Cela doit suffire pour aujourd'hui."
En sortant elle éteignit la lumière.

Ma position, allongé sur le dos, était incommode compte tenu de la démangeaison que je ressentais sur mes fesses. Je me tournais sur le ventre. Alors, je sentis toute la tension que j'avais accumulée se dissiper aussitôt. Je sombrais dans un sommeil profond et sans rêve.

Premier épisode : chapitre 1
Episode précédent : chapitre 7
Episode suivant : chapitre 9

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