Sachant la maison vide, ma première idée fut de prendre mes
aises avec ma station au coin. J'avais bien le temps avant que Madame Tolbois
revienne en ayant auparavant fessé Maria. Sans bouger trop loin du coin, je
pouvais délasser mes bras et mes jambes qui tenaient de plus en plus
difficilement la position immobile. Il suffisait d'être attentif au moindre
bruit et regagner le coin pour m'y remettre en position à la moindre alerte.
Je faillis, à deux reprises, franchir le pas. Au dernier
moment je reculais et je conservais ma position dans le coin. Mes désobéissances
m'avaient valu suffisamment de fessées aujourd'hui. Devenais-je plus
raisonnable ou plus obéissant ? J'attendis donc sans bouger.
Soudain, il y eut un frôlement de chaussure sur le sol. Je
n'avais rien entendu auparavant. Mes oreilles me trompaient-elles ? La
tension que je subissais depuis ce matin me faisait-elle entendre des bruits
imaginaires. Je n'osais pas me retourner pour vérifier ce qu'il en était. Il y
eut un deuxième bruit et j'entendis nettement une personne s'assoir sur le
canapé. Si c'était Madame Tolbois, je ne l'avais pas entendu rentrer. Qui cela
pourrait-il être d'autre ? Je ne fus pas longtemps dans l'incertitude.
"C'est bien, tu es resté au coin. Tu obéis de mieux en
mieux."
C'était la voix de ma logeuse. Je frissonnais rétrospectivement
en songeant à la correction que j'aurai reçue si j'avais suivi ma première
impulsion et quitté le coin. Celle de cet après-midi, suite à l'arrivée
impromptue de Maria, aurait été certainement largement dépassée en sévérité.
"Viens ici Daniel !"
L'autorisation que j'attendais impatiemment était enfin
arrivée. Je marchais vers Madame Tolbois, conscient de l'impudeur de ma tenue
mais voyant la fin de ma punition comme une perspective proche.
Madame Tolbois me prit par la main dès que j'arrivais à sa
portée. Elle me fit prendre la position maintenant familière, à genoux entre
ses pieds. Puis elle me coucha sur sa cuisse afin d'avoir mes fesses
positionnées à sa convenance. Je priais intérieurement pour n'avoir pas mérité
une nouvelle fessée pour une faute dont je ne me serais pas rendu compte.
Je sentis sa main caresser mes fesses, particulièrement là
où elles étaient le plus douloureuses.
"Oui, c'est normal, à force de te fesser, il en reste
des marques. La ceinture en laisse facilement. Elle peut rapidement abîmer la
peau des fesses. Il est vrai que tu ne t'es pas ménagé. Nous en sommes à … six
fessées aujourd'hui. J'espère pour toi que je n'aurai pas besoin de maintenir
ce rythme trop longtemps. Enfin, si c'est nécessaire … Mais comme tu dois recevoir
d'autres fessées dès demain, je pense qu'une généreuse application d'une
pommade apaisante sera la bienvenue."
Madame Tolbois me tapotait les fesses. Il n'était pas de
façon plus claire de me faire comprendre que ce territoire était à sa
disposition, qu'elle en usait comme bon lui semblait. Pour ma part, j'avais
compris que mon avis n'était pas requis. Si ce n'était la position, assez
confortable, mais très humiliante, ce moment aurait pu être agréable.
"Je vais te l'appliquer avant de te mettre au lit."
Elle se pencha et je sentis qu'elle faisait glisser mon
pantalon vers mes pieds, puis en me soulevant légèrement elle me l'ôta
complètement. Ma culotte suivit le même chemin.
"Allons, debout ! Elle accompagna son ordre d'une
petite claque sur mes fesses.
D'une autre petite claque sur les fesses, elle me dirigea
vers l'escalier. Je la précédais. Ma chemise tombait au ras de mes fesses, les
dissimulant à peu près complètement aussi bien devant que derrière. J'avais
pourtant le sentiment aigu de ma nudité, au moins autant que quand mes fesses
étaient exposées. C'est dans cet équipage que nous montâmes l'escalier, moi
devant faisant tous les efforts possibles pour me ne pas exposer mes fesses,
elle me suivant, portant sur son bras mon pantalon et ma culotte.
"Tu passes aux toilettes pour faire pipi."
J'obéis sans dire un mot. Dès que je sortis, Madame Tolbois
m'intercepta avant que je puisse aller plus loin.
"Une seconde, fit-elle."
Elle y entra à son tour et en ressortit aussitôt.
"J'en étais sûre !"
Elle me prit par l'oreille et me traîna derrière elle devant
la cuvette des WC.
"Qu'est-ce que c'est que cela?"
Elle pointait son doigt sur le sol. Il y avait une minuscule
goutte d'urine qui était tombée sur le sol. Sa main claqua le haut de ma
cuisse.
"Alors ?"
Elle souligna sa question par une claque sur le haut de la
cuisse.
"Une goutte de pipi, lui répondis-je"
"Et qui l'a fait tomber là ?"
Je reçus une deuxième fessée au même endroit.
"Je … je crois que c'est moi."
"Effectivement, poursuivit Madame Tolbois, comme
d'habitude, je trouve des gouttes de pipi par terre après que tu es passé aux
toilettes. Cela fait une semaine que ça dure et je peux te promettre que c'est
terminé. Tu ne sais pas d'essuyer correctement après avoir fait pipi ? Je
vais donc m'en charger !"
Elle prit une feuille de papier toilette dans le
distributeur et elle m'ordonna :
"Relève ta chemise !"
Je la retroussais selon les indications de ma logeuse,
au-dessus de ma taille, dévoilant mes fesses toujours nues. Elle saisit mon
pénis et le décalotta. Puis, y appliquant la feuille de papier, elle en sécha
l'extrémité où il restait encore une petite goutte d'urine. Enfin, elle essuya
les traces d'urine au sol. Ces attouchements avaient provoqué un début
d'érection. Mon sexe se durcissait et pointait maintenant en avant.
"Puisque je dois m'occuper également de ton hygiène
intime, je n'ai pas l'intention que tu fasses étalage de ta virilité à chaque
fois. Tu vas apprendre à te contrôler. Si ce n'est pas le cas, je saurai te
calmer."
En me saisissant par le coude elle m'entraîna dehors. Je
savais ce qui m'attendait. En une seconde, je fus courbé sous son bras. Elle
prit juste le temps de retrousser ma chemise et la fessée commença. Elle fut
courte, mais suffisante pour rendre mon sexe de nouveau flasque entre mes
jambes.
"Te voilà calmé ! Je vais te donner la fessée pour
le pipi par terre juste avant de te mettre au lit."
Dans cet appareil, je dus faire un détour par la salle de
bain où sous les ordres stricts de ma logeuse, j'effectuais ma toilette du
soir. Enfin, je fus envoyé dans ma chambre, toujours suivi au plus près par
Madame Tolbois.
Sans me laisser le temps de le faire, elle déboutonna ma
chemise et me l'ôta complètement. Le tee-shirt que je portais en dessous fut
passé par-dessus ma tête et, à part mes chaussettes, je me retrouvais nu comme
un ver devant ma logeuse. Elle acheva mon déshabillage et se chargea de me
vêtir de mon pyjama. Le sentiment de redevenir un petit garçon était à son
comble.
Sans faire de commentaire, elle sortit de la pièce et revint
presqu'aussitôt. Elle tenait à la main une brosse à cheveux. Elle s'assit sur
mon lit et me fit approcher. Comme elle me tirait par le bras, je buttais
bientôt contre sa cuisse. Comme elle tirait encore sur mon bras, je fus obligé
de me courber et je tombais alors à plat ventre en travers de ses genoux. Elle
baissa mon pantalon de pyjama et la brosse fut appliquée sur mes fesses en une
volée de coups auxquels je réagis par les cris, les supplications et les
sanglots habituels. La fessée dura assez pour que la sensation de brûlure qui
s'était estompée revienne à son plus haut niveau.
La fessée terminée, elle me laissa dans la même posture.
Elle fit couler un liquide frais sur les fesses, puis de sa main elle l'étala
et massa mes fesses jusqu'à ce que la pommade pénètre dans ma peau. Cette
caresse était déroutante. C'était la même main qui m'avait si sévèrement fessé
qui maintenant apaisait les brûlures que je ressentais encore. Je pris bien
garde à ne pas laisser monter une nouvelle érection malgré l'attouchement
intime que provoquait ce massage.
Quand elle estima que son travail fût satisfaisant, elle me
remit sur mes pieds.
"Tu auras la fessée à chaque fois que je trouverai du
pipi par terre et aussi quand tu mouilleras ta culotte."
Je l'écoutais entre mes sanglots finissants. Elle remonta ma
culotte de pyjama et je fus mis au lit.
"C'est l'heure de dormir. Je ne veux plus te voir faire
autre chose. Est-ce compris ?"
"Oui, Madame, répondis-je entre deux sanglots
résiduels."
Elle me caressa la joue, d'un geste tendre et dit :
"Sois sage, que je n'aie pas à revenir te punir encore
une fois. Cela doit suffire pour aujourd'hui."
En sortant elle éteignit la lumière.
Ma position, allongé sur le dos, était incommode compte tenu
de la démangeaison que je ressentais sur mes fesses. Je me tournais sur le
ventre. Alors, je sentis toute la tension que j'avais accumulée se dissiper
aussitôt. Je sombrais dans un sommeil profond et sans rêve.
Premier épisode : chapitre 1
Episode précédent : chapitre 7
Episode suivant : chapitre 9
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