Je fus réveillé en sursaut par
Madame Tolbois qui ouvrait les rideaux pour faire pénétrer en grand la lumière
dans ma chambre. Puis, elle ouvrit la fenêtre et je sentis l'air frais du petit
matin s'engouffrer dans la pièce. Sans me laisser le temps de vraiment me
réveiller, elle rabattit la couette sur le pied de mon lit, me laissant à
découvert.
"Je t'attends dans la cuisine
pour le petit déjeuner d'ici cinq minutes au plus tard. Tu restes en
pyjama."
Elle quitta la pièce avant que
j'aie réellement eu le temps de comprendre ce qu'était cette trombe qui me
tombait dessus. Je repris pied rapidement avec la réalité lorsque je m'assis
sur le bord de mon lit. Les tiraillements sur mes fesses étaient encore
tangibles. Cela suffit à me remémorer ce qu'avait été ma journée de la veille.
Ma nouvelle situation m'apparaissait clairement et je me rappelais que
plusieurs fessées m'attendaient aujourd'hui. Je n'hésitais qu'un court instant
avant d'être rappelé à l'ordre :
"Daniel, faut-il que je monte
te chercher ?"
Je mis mes chaussons précipitamment
et je dévalais l'escalier. Mon entrée dans la cuisine ne fut pas un triomphe.
"Depuis quand met-on ses
chaussons de cette façon ?"
Madame Tolbois désignait mes pieds.
Les chaussons n'étaient qu'à moitié enfilés. Je marchais sur l'arrière des
pantoufles au lieu de les avoir positionnées correctement derrière mon talon.
Sans plus d'explication, elle m'attira à elle, puis me ceintura et en pesant
sur mon dos, elle me fit prendre la position punitive qu'elle attendait. Mon
pyjama glissa le long de mes cuisses.
Ce fut une fessée intense mais
courte. L'une de celle qui devait me servir d'avertissement. La main de ma
logeuse suffit à me chauffer les fesses sans atteindre le niveau de celles que
j'avais reçues la veille. Elle illustrait le niveau d'exigence de Madame
Tolbois et la méthode imparable qu'elle avait choisie pour me les faire
connaître. Chaque petite erreur se traduirait par une fessée. A peine levé,
j'avais reçu la première de la journée. Je savais que ce ne serait pas la
dernière.
"Que cela te serve de
leçon ! Désormais, tu mettras tes chaussons correctement. Je saurai te le
rappeler avec la fessée."
Au cas où je l'aurais oublié, cette
réprimande et la fessée qui l'avait précédée me remettaient en mémoire mon
statut de grand garçon soumis aux corrections décidées par Madame Tolbois à
chaque fois qu'elle trouvait une bonne raison de me punir.
"Assieds-toi pour prendre ton
petit déjeuner !"
Je pris place mais attitude
montrait clairement que je ne m'habituais pas à recevoir la fessée et que la
perspective des futures fessées que je ne manquerais pas de recevoir occupait
tout mon esprit. Je grignotais du bout des lèvres et je ne quittais pas mon bol
des yeux. Madame Tolbois supporta ce comportement quelques instants. Puis,
comme à son habitude, elle aborda le sujet le plus directement possible.
"Daniel, je crois que je
pourrais prendre ta conduite actuelle pour de la bouderie. Si c'est le cas, je
vais devoir sévir et tu sais comment."
Apostrophé de la sorte, je ne
pouvais que sortir de ma réserve. Je levais les yeux pour croiser son regard.
"Si c'est la fessée que tu
viens de prendre qui en est la cause, il va falloir que je résolve cela. En ce
qui me concerne, cette négligence avec tes chaussons et la fessée qu'elle a
provoquée, est derrière nous : tu as fait une bêtise, tu en as été puni.
Avec la petite fessée que je t'ai donnée je t'ai également accordé mon pardon.
C'est donc terminé. Je n'y reviendrais pas, sauf si, une prochaine fois, tu
recommences la même bêtise."
Le sens de la discipline de Madame
Tolbois était limpide. Je trouvais qu'il avait un seul défaut, mais de taille,
il n'était pas adapté ni à mon âge, ni au fait qu'il était exercé par ma
logeuse que je ne connaissais que depuis une semaine.
"Si tu boudes, après une
punition, reprit Madame Tolbois, c'est que tu considères avoir reçu injustement
la fessée. Tu n'as donc pas compris quelle faute tu avais commise. C'est donc
que la fessée n'a pas suffi. La punition n'a pas été assez convaincante. Et
dans ce cas, je ne vois qu'une façon d'y remédier. Est-ce le cas,
Daniel ?"
"Oh, non Madame, je vais faire
attention."
"J'y compte bien. Dorénavant,
toute bouderie sera interprétée, de ma part, comme le signe que la précédente
fessée n'a pas été assez efficace. Et j'en tirerai les conséquences. Est-ce
bien compris, Daniel ?"
"Oui Madame, je vous demande
pardon."
"C'est d'accord, je n'en
tiendrai pas compte cette fois-ci. La prochaine fois, tu sais ce qui
t'attends."
"Oui Madame."
"Tu devrais, au contraire,
être satisfait que je prenne le temps de parfaire ton éducation et que je
m'attache à éradiquer tes mauvaises habitudes. En principe, ce n'est pas le
rôle d'une logeuse d'administrer la fessée à ses locataires. Mais puisque nous
en sommes-là, et que j'ai accepté cette charge, je tiens à l'exercer
parfaitement."
J'aurais, sans doute, préféré
qu'elle y mette moins de cœur.
"Le moins que tu puisses
faire, c'est de m'en remercier et de coopérer, aussi douloureuses et
humiliantes que puissent être les punitions. J'en ai bien conscience, mais
c'est nécessaire pour que tu te souviennes des bêtises qu'il ne faut plus
commettre. Ainsi, elles se gravent dans ton esprit et tu as de meilleures
chances de ne pas les recommencer."
Je ne trouvais rien à objecter à
cette déclaration, rien qui pourrait modifier les certitudes de Madame Tolbois.
Relevant la tête, je pris le parti de faire, autant que possible, bonne figure
durant le petit déjeuner. Il en allait de la couleur de mes fesses.
Dès le petit déjeuner achevé, je
fus envoyé faire ma toilette. Madame Tolbois me suivait de près tandis que je
montais l'escalier.
"Commence par aller faire
pipi, me fut-il ordonné."
Obéissant, je me rendis aux
toilettes, et comme je le faisais depuis quelques dizaines d'années je voulus
fermer la porte derrière moi. C'était impossible, Madame Tolbois m'avait suivi
dans la pièce exigüe. Elle me positionna devant la cuvette des toilettes et
sans autre explication elle me baissa le pyjama, puis elle me fit asseoir.
"Tu fais pipi, caca si tu as
besoin. Quand tu as fini, tu m'appelles."
Cela c'était fait si naturellement
que je n'avais eu ni le temps ni la volonté de protester contre cette nouvelle
atteinte à mon intimité.
"Je laisse la porte
ouverte ! Je veux surveiller ce que tu fais."
L'envie pressante ressentie en
montant l'escalier avait disparue. Je restais bloqué sans arriver à vider ma
vessie. Je demeurais ainsi plusieurs minutes, incapable de me soulager quasi
publiquement. Madame Tolbois passa deux fois devant la porte béante. Elle me
jeta juste un œil. La troisième fois, elle s'arrêta.
"As-tu fait pipi ?"
"Non, Madame, pas
encore."
J'avais l'impression d'être
redevenu un petit enfant à qui on apprend la propreté. Ma logeuse patienta
encore quelques minutes pendant lesquelles, malgré mes efforts, il me fut
impossible de débloquer ma vessie. Quand elle s'encadra de nouveau dans la
porte, à son air, je sus que j'avais atteint les limites de sa patience.
"Je tiens à ce que tu fasses
pipi maintenant. Entre la grosse fessée qui t'attend ce matin et le long séjour
au coin qui suivra, tu n'auras pas l'occasion de te rendre aux toilettes avant
longtemps. Tu devras te retenir et si tu n'y arrives pas, ce sera la
fessée."
Le programme de ce matin avait le
mérite de la clarté.
"Je ne tiens pas à ce que tu
te relâches quand tu seras sur mes genoux. Peut-être est-il nécessaire que je
te fesse tout de suite pour t'aider à faire pipi."
Elle sembla y réfléchir une
seconde, puis elle prit sa décision.
"Je crois que c'est ce que je
vais faire."
Madame Tolbois fit un pas en avant.
Cette menace concrète suffit à lever mes inhibitions. Mes sphincters se
relâchèrent et un jet d'urine tomba dans la cuvette des WC.
"Je vois que la menace de la
fessée est efficace pour te faire obéir. Cependant je ne vais pas supporter tes
caprices bien longtemps. Dorénavant, j'entends que tu fasses pipi quand je te
mettrai sur les toilettes. Je n'attendrai plus avant de te donner la fessée si
tu ne t'exécutes pas immédiatement."
Puis, elle mit debout, prit une feuille
de papier toilette, se saisit de mon pénis, le décalotta et en sécha
l'extrémité. C'était les gestes d'une grande personne prenant soin de l'hygiène
intime d'un petit garçon. Je ne ressentais aucune ambiguïté. Cela fut fait
tellement ordinairement que je n'eus pas le temps de me rendre compte de
l'attouchement et réagir en conséquence. Bien m'en prit. Je savais depuis hier
soir ce qu'il en coûtait.
Alors Madame Tolbois me ceintura et
me courba sous son bras. J'accompagnais son mouvement pour prendre la position
dans laquelle elle désirait me mettre. Je crispais les fesses dans l'attente de
la fessée. Je l'entendis alors prendre du papier toilette et je sentis ses
doigts, recouverts de ce papier, s'insérer entre mes deux globes fessiers. Je
réagis à ce contact en serrant les fesses encore plus fort.
"Je t'ai dit que j'étais
fatiguée de tes caprices !"
La première claque tomba sur le
milieu de ma fesse gauche. Elle fut suivi d'une grêle de coups administrés
alternativement de chaque côté, chacun accompagné par un cri de douleur de ma
part. J'en vins rapidement aux pleurs. Cela n'arrêta pas Madame Tolbois. Elle
avait visiblement décidé de m'administrer une mémorable correction. Sans doute
satisfaite de la coloration de mes fesses, elle s'attaqua au haut de mes
cuisses qui reçurent le même châtiment. Elle prit soin de rougir la totalité de
la peau qui était à sa portée. Ce fut une longue et cuisante fessée que je dus
subir jusqu'au bout, immobilisé contre la hanche de ma logeuse. Tout au plus,
je me permettais un piétinement sur place et je crois bien que je me
tortillais, bougeant à peine mes fesses sous l'étreinte de Madame Tolbois qui,
en me maintenant en place de son bras enserrant ma taille, m'indiquait les
limites permises à mes mouvements.
"Bon, fit-elle, voyons si tu
as compris."
Je sentis de nouveau le papier
toilette se glisser entre mes fesses et je réfrénais le réflexe qui tendait à
empêcher cette main étrangère d'atteindre mon anus. Elle essuya la raie de mes
fesses, puis elle me relâcha.
"Est-ce que ça nécessitait que
tu m'obliges à te donner une fessée ?"
Encore sous le coup de la fessée et
de l'humiliation qui l'avait suivie, je ne pris pas la peine de répondre. La
réaction de Madame Tolbois fut rapide. Juste en me tenant par le coude, elle me
fessa une bonne dizaine de fois sur chaque fesse.
"J'attends ta réponse."
"Non, non, Madame, répondis-je
précipitamment entre deux hoquets."
"Je l'espère bien pour tes
fesses. Si je dois te donner la fessée à chaque fois que j'inspecterai la
propreté de tes fesses, cela te fera au moins une fessée chaque jour. Il va
pourtant bien falloir que je prenne cela en charge également. J'ai bien
remarqué, depuis une semaine, que les questions d'hygiène n'étaient pas ta
préoccupation première : les culottes qui traînaient n'étaient pas
toujours impeccables, voire parfois souillées, je suis à peu près certaine que
tu n'as pas pris de douche chaque jour et je ne parle pas du peu de fois où tu
t'es lavé les dents."
J'étais mortifié que des aspects
intimes aussi de mon comportement aient été aussi facilement mis à jour par ma
logeuse. Je dois à l'honnêteté de dire que ses reproches étaient justifiés.
"Tu peux me faire confiance si
je te dis que tout cela est terminé. Je te promets autant de fessées que
nécessaire pour changer ces déplorables habitudes."
Je rougissais de honte, cette
fois-ci non pas parce que je me trouvais la culotte baissée devant la femme qui
me grondait, mais plutôt d'avoir révélé un comportement enfantin qui, en
quelque sorte justifiait les corrections que je subissais chez Madame Tolbois.
Visiblement celle-ci n'avait cure
de mes états d'âme. Elle remonta le pantalon de mon pyjama et conclut son geste
par une claque appuyée sur mes fesses.
"File dans la salle de
bain !"
Elle m'y suivit et commença aussitôt
mon déshabillage. Nu comme un ver, d'une bonne claque sur les fesses, je fus
envoyé vers la douche.
"Et tu as plutôt intérêt à te
laver correctement. Je vérifierai."
Durant tout le temps que dura ma
douche, Madame Tolbois vaquait à ses occupations. Elle entrait et sortait de la
salle de bain, s'arrêtant souvent pour surveiller ce que je faisais et me
prodiguer ses conseils ou plus exactement ses consignes : n'oublie pas de
laver derrière les oreilles … décalotte ton sexe pour le laver … et entre les
doigts de pied, tu y passes quand ?
De peur de me trouver en faute, je
passais au moins deux fois à chaque endroit, savonnant, rinçant, puis savonnant
de nouveau avant de rincer une dernière fois ce qui me valut une nouvelle
remontrance :
"Tu prends bien trop de temps,
beaucoup trop d'eau et du savon en quantité industrielle. Demain, je
t'apprendrai à faire mieux. C'est moi qui te donnerai ta douche."
Je restais stupéfait par cette
annonce qui me promettait de nouvelles humiliations. Je n'eus pas trop le temps
de m'appesantir sur cette question.
"As-tu fini ?"
J'avais appris qu'il était
préférable de répondre rapidement à une question aussi directe.
"Oui, Madame."
"Alors viens ici."
Madame Tolbois s'était emparé de la
serviette de toilette. Ses intentions ne relevaient pas d'un bien grand
mystère. Elle me sécha de la tête au pied sans que j'aie eu à intervenir dans
le processus, sauf à exécuter diligemment ses ordres. Le plus difficile, pour
cette première fois car j'en prendrai l'habitude mon séjour durant, fut de
rester stoïque lorsque qu'elle entreprit de m'essuyer les fesses et le sexe. Satisfaite
de sa tâche, elle prit mon pyjama et l'emporta avec elle tandis qu'elle
m'ordonnait de me raser et de me laver les dents ce que j'eus le droit de faire
sans assistance mais sous un contrôle attentif. Je n'avais pas fini qu'elle
était déjà de retour.
"Ouste, dans ta chambre, nous
allons t'habiller."
Il n'y avait qu'un couloir à
traverser, mais, dans la tenue d'Adam, j'eus l'impression d'exposer ma nudité
en public bien qu'il n'y eût que ma logeuse pour me voir et que, depuis
vingt-quatre heures, elle eût pu longuement contempler à sa guise tout ce qui
était maintenant dévoilé.
Premier épisode : chapitre 1
Episode précédent : chapitre 8
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