mercredi 22 mars 2017

Chambre chez l'habitante - chapitre 9

Je fus réveillé en sursaut par Madame Tolbois qui ouvrait les rideaux pour faire pénétrer en grand la lumière dans ma chambre. Puis, elle ouvrit la fenêtre et je sentis l'air frais du petit matin s'engouffrer dans la pièce. Sans me laisser le temps de vraiment me réveiller, elle rabattit la couette sur le pied de mon lit, me laissant à découvert.
"Je t'attends dans la cuisine pour le petit déjeuner d'ici cinq minutes au plus tard. Tu restes en pyjama."

Elle quitta la pièce avant que j'aie réellement eu le temps de comprendre ce qu'était cette trombe qui me tombait dessus. Je repris pied rapidement avec la réalité lorsque je m'assis sur le bord de mon lit. Les tiraillements sur mes fesses étaient encore tangibles. Cela suffit à me remémorer ce qu'avait été ma journée de la veille. Ma nouvelle situation m'apparaissait clairement et je me rappelais que plusieurs fessées m'attendaient aujourd'hui. Je n'hésitais qu'un court instant avant d'être rappelé à l'ordre :
"Daniel, faut-il que je monte te chercher ?"
Je mis mes chaussons précipitamment et je dévalais l'escalier. Mon entrée dans la cuisine ne fut pas un triomphe.
"Depuis quand met-on ses chaussons de cette façon ?"
Madame Tolbois désignait mes pieds. Les chaussons n'étaient qu'à moitié enfilés. Je marchais sur l'arrière des pantoufles au lieu de les avoir positionnées correctement derrière mon talon. Sans plus d'explication, elle m'attira à elle, puis me ceintura et en pesant sur mon dos, elle me fit prendre la position punitive qu'elle attendait. Mon pyjama glissa le long de mes cuisses.
Ce fut une fessée intense mais courte. L'une de celle qui devait me servir d'avertissement. La main de ma logeuse suffit à me chauffer les fesses sans atteindre le niveau de celles que j'avais reçues la veille. Elle illustrait le niveau d'exigence de Madame Tolbois et la méthode imparable qu'elle avait choisie pour me les faire connaître. Chaque petite erreur se traduirait par une fessée. A peine levé, j'avais reçu la première de la journée. Je savais que ce ne serait pas la dernière.
"Que cela te serve de leçon ! Désormais, tu mettras tes chaussons correctement. Je saurai te le rappeler avec la fessée."
Au cas où je l'aurais oublié, cette réprimande et la fessée qui l'avait précédée me remettaient en mémoire mon statut de grand garçon soumis aux corrections décidées par Madame Tolbois à chaque fois qu'elle trouvait une bonne raison de me punir.
"Assieds-toi pour prendre ton petit déjeuner !"
Je pris place mais attitude montrait clairement que je ne m'habituais pas à recevoir la fessée et que la perspective des futures fessées que je ne manquerais pas de recevoir occupait tout mon esprit. Je grignotais du bout des lèvres et je ne quittais pas mon bol des yeux. Madame Tolbois supporta ce comportement quelques instants. Puis, comme à son habitude, elle aborda le sujet le plus directement possible.
"Daniel, je crois que je pourrais prendre ta conduite actuelle pour de la bouderie. Si c'est le cas, je vais devoir sévir et tu sais comment."
Apostrophé de la sorte, je ne pouvais que sortir de ma réserve. Je levais les yeux pour croiser son regard.
"Si c'est la fessée que tu viens de prendre qui en est la cause, il va falloir que je résolve cela. En ce qui me concerne, cette négligence avec tes chaussons et la fessée qu'elle a provoquée, est derrière nous : tu as fait une bêtise, tu en as été puni. Avec la petite fessée que je t'ai donnée je t'ai également accordé mon pardon. C'est donc terminé. Je n'y reviendrais pas, sauf si, une prochaine fois, tu recommences la même bêtise."
Le sens de la discipline de Madame Tolbois était limpide. Je trouvais qu'il avait un seul défaut, mais de taille, il n'était pas adapté ni à mon âge, ni au fait qu'il était exercé par ma logeuse que je ne connaissais que depuis une semaine.
"Si tu boudes, après une punition, reprit Madame Tolbois, c'est que tu considères avoir reçu injustement la fessée. Tu n'as donc pas compris quelle faute tu avais commise. C'est donc que la fessée n'a pas suffi. La punition n'a pas été assez convaincante. Et dans ce cas, je ne vois qu'une façon d'y remédier. Est-ce le cas, Daniel ?"
"Oh, non Madame, je vais faire attention."
"J'y compte bien. Dorénavant, toute bouderie sera interprétée, de ma part, comme le signe que la précédente fessée n'a pas été assez efficace. Et j'en tirerai les conséquences. Est-ce bien compris, Daniel ?"
"Oui Madame, je vous demande pardon."
"C'est d'accord, je n'en tiendrai pas compte cette fois-ci. La prochaine fois, tu sais ce qui t'attends."
"Oui Madame."
"Tu devrais, au contraire, être satisfait que je prenne le temps de parfaire ton éducation et que je m'attache à éradiquer tes mauvaises habitudes. En principe, ce n'est pas le rôle d'une logeuse d'administrer la fessée à ses locataires. Mais puisque nous en sommes-là, et que j'ai accepté cette charge, je tiens à l'exercer parfaitement."
J'aurais, sans doute, préféré qu'elle y mette moins de cœur.
"Le moins que tu puisses faire, c'est de m'en remercier et de coopérer, aussi douloureuses et humiliantes que puissent être les punitions. J'en ai bien conscience, mais c'est nécessaire pour que tu te souviennes des bêtises qu'il ne faut plus commettre. Ainsi, elles se gravent dans ton esprit et tu as de meilleures chances de ne pas les recommencer."
Je ne trouvais rien à objecter à cette déclaration, rien qui pourrait modifier les certitudes de Madame Tolbois. Relevant la tête, je pris le parti de faire, autant que possible, bonne figure durant le petit déjeuner. Il en allait de la couleur de mes fesses.

Dès le petit déjeuner achevé, je fus envoyé faire ma toilette. Madame Tolbois me suivait de près tandis que je montais l'escalier.
"Commence par aller faire pipi, me fut-il ordonné."
Obéissant, je me rendis aux toilettes, et comme je le faisais depuis quelques dizaines d'années je voulus fermer la porte derrière moi. C'était impossible, Madame Tolbois m'avait suivi dans la pièce exigüe. Elle me positionna devant la cuvette des toilettes et sans autre explication elle me baissa le pyjama, puis elle me fit asseoir.
"Tu fais pipi, caca si tu as besoin. Quand tu as fini, tu m'appelles."
Cela c'était fait si naturellement que je n'avais eu ni le temps ni la volonté de protester contre cette nouvelle atteinte à mon intimité.
"Je laisse la porte ouverte ! Je veux surveiller ce que tu fais."
L'envie pressante ressentie en montant l'escalier avait disparue. Je restais bloqué sans arriver à vider ma vessie. Je demeurais ainsi plusieurs minutes, incapable de me soulager quasi publiquement. Madame Tolbois passa deux fois devant la porte béante. Elle me jeta juste un œil. La troisième fois, elle s'arrêta.
"As-tu fait pipi ?"
"Non, Madame, pas encore."
J'avais l'impression d'être redevenu un petit enfant à qui on apprend la propreté. Ma logeuse patienta encore quelques minutes pendant lesquelles, malgré mes efforts, il me fut impossible de débloquer ma vessie. Quand elle s'encadra de nouveau dans la porte, à son air, je sus que j'avais atteint les limites de sa patience.
"Je tiens à ce que tu fasses pipi maintenant. Entre la grosse fessée qui t'attend ce matin et le long séjour au coin qui suivra, tu n'auras pas l'occasion de te rendre aux toilettes avant longtemps. Tu devras te retenir et si tu n'y arrives pas, ce sera la fessée."
Le programme de ce matin avait le mérite de la clarté.
"Je ne tiens pas à ce que tu te relâches quand tu seras sur mes genoux. Peut-être est-il nécessaire que je te fesse tout de suite pour t'aider à faire pipi."
Elle sembla y réfléchir une seconde, puis elle prit sa décision.
"Je crois que c'est ce que je vais faire."
Madame Tolbois fit un pas en avant. Cette menace concrète suffit à lever mes inhibitions. Mes sphincters se relâchèrent et un jet d'urine tomba dans la cuvette des WC.
"Je vois que la menace de la fessée est efficace pour te faire obéir. Cependant je ne vais pas supporter tes caprices bien longtemps. Dorénavant, j'entends que tu fasses pipi quand je te mettrai sur les toilettes. Je n'attendrai plus avant de te donner la fessée si tu ne t'exécutes pas immédiatement."
Puis, elle mit debout, prit une feuille de papier toilette, se saisit de mon pénis, le décalotta et en sécha l'extrémité. C'était les gestes d'une grande personne prenant soin de l'hygiène intime d'un petit garçon. Je ne ressentais aucune ambiguïté. Cela fut fait tellement ordinairement que je n'eus pas le temps de me rendre compte de l'attouchement et réagir en conséquence. Bien m'en prit. Je savais depuis hier soir ce qu'il en coûtait.

Alors Madame Tolbois me ceintura et me courba sous son bras. J'accompagnais son mouvement pour prendre la position dans laquelle elle désirait me mettre. Je crispais les fesses dans l'attente de la fessée. Je l'entendis alors prendre du papier toilette et je sentis ses doigts, recouverts de ce papier, s'insérer entre mes deux globes fessiers. Je réagis à ce contact en serrant les fesses encore plus fort.
"Je t'ai dit que j'étais fatiguée de tes caprices !"
La première claque tomba sur le milieu de ma fesse gauche. Elle fut suivi d'une grêle de coups administrés alternativement de chaque côté, chacun accompagné par un cri de douleur de ma part. J'en vins rapidement aux pleurs. Cela n'arrêta pas Madame Tolbois. Elle avait visiblement décidé de m'administrer une mémorable correction. Sans doute satisfaite de la coloration de mes fesses, elle s'attaqua au haut de mes cuisses qui reçurent le même châtiment. Elle prit soin de rougir la totalité de la peau qui était à sa portée. Ce fut une longue et cuisante fessée que je dus subir jusqu'au bout, immobilisé contre la hanche de ma logeuse. Tout au plus, je me permettais un piétinement sur place et je crois bien que je me tortillais, bougeant à peine mes fesses sous l'étreinte de Madame Tolbois qui, en me maintenant en place de son bras enserrant ma taille, m'indiquait les limites permises à mes mouvements.
"Bon, fit-elle, voyons si tu as compris."
Je sentis de nouveau le papier toilette se glisser entre mes fesses et je réfrénais le réflexe qui tendait à empêcher cette main étrangère d'atteindre mon anus. Elle essuya la raie de mes fesses, puis elle me relâcha.
"Est-ce que ça nécessitait que tu m'obliges à te donner une fessée ?"
Encore sous le coup de la fessée et de l'humiliation qui l'avait suivie, je ne pris pas la peine de répondre. La réaction de Madame Tolbois fut rapide. Juste en me tenant par le coude, elle me fessa une bonne dizaine de fois sur chaque fesse.
"J'attends ta réponse."
"Non, non, Madame, répondis-je précipitamment entre deux hoquets."
"Je l'espère bien pour tes fesses. Si je dois te donner la fessée à chaque fois que j'inspecterai la propreté de tes fesses, cela te fera au moins une fessée chaque jour. Il va pourtant bien falloir que je prenne cela en charge également. J'ai bien remarqué, depuis une semaine, que les questions d'hygiène n'étaient pas ta préoccupation première : les culottes qui traînaient n'étaient pas toujours impeccables, voire parfois souillées, je suis à peu près certaine que tu n'as pas pris de douche chaque jour et je ne parle pas du peu de fois où tu t'es lavé les dents."
J'étais mortifié que des aspects intimes aussi de mon comportement aient été aussi facilement mis à jour par ma logeuse. Je dois à l'honnêteté de dire que ses reproches étaient justifiés.
"Tu peux me faire confiance si je te dis que tout cela est terminé. Je te promets autant de fessées que nécessaire pour changer ces déplorables habitudes."
Je rougissais de honte, cette fois-ci non pas parce que je me trouvais la culotte baissée devant la femme qui me grondait, mais plutôt d'avoir révélé un comportement enfantin qui, en quelque sorte justifiait les corrections que je subissais chez Madame Tolbois.
Visiblement celle-ci n'avait cure de mes états d'âme. Elle remonta le pantalon de mon pyjama et conclut son geste par une claque appuyée sur mes fesses.
"File dans la salle de bain !"

Elle m'y suivit et commença aussitôt mon déshabillage. Nu comme un ver, d'une bonne claque sur les fesses, je fus envoyé vers la douche.
"Et tu as plutôt intérêt à te laver correctement. Je vérifierai."
Durant tout le temps que dura ma douche, Madame Tolbois vaquait à ses occupations. Elle entrait et sortait de la salle de bain, s'arrêtant souvent pour surveiller ce que je faisais et me prodiguer ses conseils ou plus exactement ses consignes : n'oublie pas de laver derrière les oreilles … décalotte ton sexe pour le laver … et entre les doigts de pied, tu y passes quand ?
De peur de me trouver en faute, je passais au moins deux fois à chaque endroit, savonnant, rinçant, puis savonnant de nouveau avant de rincer une dernière fois ce qui me valut une nouvelle remontrance :
"Tu prends bien trop de temps, beaucoup trop d'eau et du savon en quantité industrielle. Demain, je t'apprendrai à faire mieux. C'est moi qui te donnerai ta douche."
Je restais stupéfait par cette annonce qui me promettait de nouvelles humiliations. Je n'eus pas trop le temps de m'appesantir sur cette question.
"As-tu fini ?"
J'avais appris qu'il était préférable de répondre rapidement à une question aussi directe.
"Oui, Madame."
"Alors viens ici."
Madame Tolbois s'était emparé de la serviette de toilette. Ses intentions ne relevaient pas d'un bien grand mystère. Elle me sécha de la tête au pied sans que j'aie eu à intervenir dans le processus, sauf à exécuter diligemment ses ordres. Le plus difficile, pour cette première fois car j'en prendrai l'habitude mon séjour durant, fut de rester stoïque lorsque qu'elle entreprit de m'essuyer les fesses et le sexe. Satisfaite de sa tâche, elle prit mon pyjama et l'emporta avec elle tandis qu'elle m'ordonnait de me raser et de me laver les dents ce que j'eus le droit de faire sans assistance mais sous un contrôle attentif. Je n'avais pas fini qu'elle était déjà de retour.
"Ouste, dans ta chambre, nous allons t'habiller."

Il n'y avait qu'un couloir à traverser, mais, dans la tenue d'Adam, j'eus l'impression d'exposer ma nudité en public bien qu'il n'y eût que ma logeuse pour me voir et que, depuis vingt-quatre heures, elle eût pu longuement contempler à sa guise tout ce qui était maintenant dévoilé.

Premier épisode : chapitre 1
Episode précédent : chapitre 8
Episode suivant : chapitre 10

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