Chambre chez l'habitante - chapitre 26

Dès le début de mon séjour chez Madame Tolbois, mes écarts de langage faisaient partie de ce qui l'horripilait au plus haut point.

Je n'utilisais pas un parler ordurier, mais, depuis que j'étais enfant, je n'hésitais pas à ponctuer mes phrases d'un "merde" ou de conclure par un "quel con" ou encore de m'exclamer "bordel". Suivant les circonstances et les lieux dans lesquels je me trouvais, ils pouvaient être plus ou moins sonores et parfois je les faisais très discrets.

Bien sûr, cela m'avait valu quelques ennuis épisodiques, notamment à l'école. Les réactions des adultes qui m'entouraient se limitaient à des remarques qui parfois avaient tourné à l'engueulade en règle. J'écoutais ces récriminations d'une oreille distraite. En aucun cas elles ne m'avaient paru dissuasives.

C'était devenu un parler naturel que Madame Tolbois n'appréciait pas. Elle me le fit savoir dès les premiers jours où je séjournais chez elle. C'était un soir de la semaine qui avait suivi mes premières fessées. Le martinet avait déjà fait son apparition, mais je n'y avais pas encore goûté. Madame Tolbois m'avait demandé, pour occuper ma soirée, de revisser une poignée de porte sur un meuble de la cuisine. Je m'y étais attaché alors que Madame Tolbois s'affairait à préparer le repas. La tâche qui m'avait semblé élémentaire au premier abord, se révéla plus ardu. Je n'arrivais pas à remonter correctement les trois pièces qui composaient la fermeture de la porte.

Sans doute pour me donner du cœur à l'ouvrage, j'appuyais la fin de ma phrase par un sonore …

"Eh, merde !"

Madame Tolbois s'immobilisa aussitôt.

"Daniel, gronda-t-elle !"

Je ne me rendis compte de ma bévue qu'à ce moment. Je n'avais pas encore pris le pli des réactions de Madame Tolbois et je nourrissais encore quelques doutes sur la nature de ses réactions. Elle fut sans ambiguïté.

En quelques pas, Madame Tolbois fut sur moi. Elle entreprit aussitôt de me baisser le pantalon. Alors elle me coinça sous son bras elle acheva de me déculotter. Sans me laisser le temps de m'y préparer, elle commença la fessée par une dizaine de claques sur chaque fesse. Elle marqua alors une pause.

"Les gros mots, ici, sont interdits."

Elle me donna une nouvelle volée de fessées.

"Je te promets que je vais t'en faire passer l'usage;"

Elle recommença à claquer mes fesses.

"La prochaine fois, tu seras puni de façon exemplaire !"

Je commençais à gémir sous la nouvelle averse de fessées lorsqu'elle me relâcha.

"Mets-toi le nez contre le mur, dit-elle en me désignant l'espace réservé à cet effet dans la cuisine, les mains sur le tête !"

Elle attendit que je prisse la pause pour continuer.

"Comme cela, tu pourras réfléchir aux inconvénients qu'il y a à sortir des gros mots tant que tu seras sous ma responsabilité."

J'étais encore dans la période où je pensais réussir à éviter les fessées en maîtrisant mes comportements. Je n'avais pas encore découvert l'étendue des exigences de ma terrible logeuse. Je pris donc la résolution de faire disparaître de mon langage ces "gros mots," comme les appelait Madame Tolbois.

J'eus de la chance les premiers jours. En présence de Madame Tolbois, j'étais parvenu à étouffer in extremis quelques jurons bien sentis. Ils avaient été murmurés si doucement qu'ils n'étaient audibles que par moi. Je sentais bien, aux regards inquisiteurs que me jetait Madame Tolbois, qu'elle avait des doutes, mais elle ne me prit pas en défaut. Les quelques fois où j'extériorisais sans retenue ces expressions interdites, je n'étais pas à portée d'oreille de Madame Tolbois.

Cette bonne fortune ne dura point. Dans ma chambre, je cherchais où j'avais pu laisser une paire de ciseaux que Madame Tolbois m'avait prêté la veille. Elle venait de me la réclamer et la tension commençait à monter dans mon esprit, craignant les conséquences d'une éventuelle perte de l'objet que j'avais emprunté à ma logeuse, ce qui serait mis sur le compte de mes inexistantes capacités de rangement. J'en connaissais les conséquences.

Pensant Madame Tolbois toujours affairée dans sa cuisine, je pestais de plus en plus fort au fur et à mesure que ma frustration augmentait.

"Mais bordel, qu'est-ce que j'ai pu en foutre !"

La voix furieuse de Madame Tolbois retentit depuis le couloir.

"Daniel, viens ici !"

Consterné par cette malchance, je restais statufié. Il n'y eut pas plus d'une dizaine de secondes avant que ne me provienne l'avertissement suivant.

"Faut-il que je vienne te chercher ?"

Il n'était plus question de tergiverser. Je rejoignis Madame Tolbois dans le couloir. Sans un mot elle me déculotta et courbé sous son bras je reçus une fessée qui me laissa en larmes. Je ne m'en tirais pas à si bon compte. Madame Tolbois me prit par l'oreille et nous marchâmes vers la salle de bain toute proche.

"Puisqu'il parait qu'il y a tant de gros mot dans cette bouche, nous allons la nettoyer."

Elle humidifia une savonnette sous le filet d'eau qui coulait du robinet et me saisissant par l'oreille elle ramena mon visage à une hauteur plus confortable pour elle.

"Ouvre la bouche !"

J'avais compris ce qui m'attendait mais je ne voyais pas comment y échapper. J'obéis à ses ordres. Ce fut d'abord l'odeur du savon qui satura ma bouche et mon nez. De ma langue, je tentais de repousser cette bouffée agressive. Madame Tolbois m'administra alors une douzaine de fessées

"Tu vas me laisser faire !"

Elle força sur ma langue qui ne put résister à la pression. Elle me tenait maintenant d'une main derrière la nuque, de l'autre, elle fit pénétrer le savon entièrement dans ma bouche. Elle le fit aller et venir contre mes dents, mon palais et l'intérieur de mes joues. Je ne résistais plus à ce savonnage. Il laissait des petits bouts de savon qui se glissaient entre les aspérités de mes dents. Cela ne dura pas longtemps mais quand elle reposa le savon, je n'avais plus que ses effluves dans la bouche.

"Avale ta salive, m'ordonna-t-elle !"

Je ne pus me résoudre à le faire dans un premier temps, mais il m'était interdit de cracher. Je dus me résoudre à ingurgiter le liquide nauséabond. Je le sentis descendre vers mon estomac et j'eus du mal à réprimer un haut-le-cœur.

Madame Tolbois me reprit par l'oreille et me guida vers ma chambre. En passant, elle avait décroché le martinet. Elle s'assit sur mon lit et m'installa pour être à son aise pour me donner la fessée. J'avais le visage dans mes draps.

"Ne t'avise pas de cracher sur ton lit, menaça-t-elle, ou bien je t'envoie cueillir des orties !"

Elle me donna alors une sévère fouettée au martinet. Bien entendu, je laissais aller mes cris et mes pleurs, mais je prenais garde à ne pas laisser de salive couler sur mon lit. Pour la première fois pendant une fessée au martinet, j'avais une double préoccupation : la fin de la fessée, comme habituellement et maîtriser ma salivation.

La suite fut habituelle. Je fus mis au piquet dans la cuisine et je dus y rester jusqu'au repas du soir. C'est seulement à ce moment-là que j'eus le droit de me rincer la bouche.

Je ne m'en sortais pas avec les gros mots. Ils furent une source d'agacement de Madame Tolbois, de moins en moins patiente avec mon utilisation régulière de ce langage interdit. Malgré les fessées reçues et les savonnages récurrents de ma bouche, je n'arrivais pas à me débarrasser de cette "détestable habitude" comme l'appelait Madame Tolbois.

La fatigue aidant, mon parler laissait échapper de nombreuses expressions interdites ce que Madame Tolbois s'efforçait de réprimer. J'ai reçu, pour ce motif, la fessée la plus humiliante depuis que j'habitais chez Madame Tolbois. Elle marqua une nouvelle escalade dans la publicité donnée à mon statut de grand garçon fessé.

Le soir qui a précédé ce fameux jour, dès mon retour du travail, Madame Tolbois me convoqua dans la salle de bains. Là, elle me déculotta sans me donner aucune explication. J'avais pris l'habitude qu'elle ne me demandât pas d'explication pour mettre mes fesses à l'air, mais je ne comprenais pas ce qui se passait. Elle savonna mon gant de toilette et, m'ayant courbé sous son bras, elle me lava les fesses, insistant particulièrement dans le fond de mon sillon fessier. Elle se livrait à cette activité quand elle constatait que la propreté de mes fesses n'était qu'approximative. En général, elle complétait cette toilette intime par une fessée bien sentie. Là, il n'en fut rien.

"Je vais changer ta culotte."

Elle m'ôta mon pantalon et ma culotte et, nu de la taille aux chaussettes, je la précédais dans ma chambre. Elle me mit une culotte propre et elle me rhabilla. Pas l'ombre d'une fessée. Le mystère s'épaissit quand elle me prépara pour sortir. Je la suivis jusqu'à un institut de beauté dans lequel nous entrâmes.

Visiblement, nous avions rendez-vous. Madame Tolbois semblait bien connaître la directrice de l'établissement qui vint la rejoindre dès qu'elle se rendit compte de notre arrivée.

"Bonjour Suzanne, comment vas-tu ?"

Les politesses d'usage échangées, elle aborda le sujet de notre venue.

"J'ai mis Sylvie sur le coup. Ce n'est pas une petite jeune, elle comprendra vite la situation. Si tu veux bien attendre quelques instants, elle a presque fini."

Effectivement, quelques minutes plus tard, Sylvie se présenta.

"Je crois que c'est pour Monsieur. Si vous voulez bien passer dans le salon, …"

Je regardais Madame Tolbois sans réagir.

"Avance, me dit-elle !"

Elle me désignait le couloir dont Sylvie venait d'émerger. Je m'y engageais et Madame Tolbois me suivit.

"Vous, … vous venez également, s'enquit cette dernière ? Ce n'est peut-être pas nécessaire. C'est un peu … intime."

La directrice intervint.

"Sylvie, je pense que la présence de Suzanne est indispensable. Cela ne posera pas de problème, au contraire."

"Bon, comme vous voulez. Si Monsieur n'y voit pas d'inconvénient …"

Dès que nous pénétrâmes dans le salon, Madame Tolbois prit possession de la seule chaise. Elle m'attira vers elle et commença à me baisser le pantalon. L'esthéticienne en resta bouche bée.

"Je veux que vous lui épiliez totalement les fesses, déclara Madame Tolbois. Tous ces poils sont inutiles et plutôt gênant, sans compter les questions d'hygiène."

Tout en donnant des instructions, elle avait achevé de me déculotter. Elle tenait mon pantalon et ma culotte sur son bras. Malgré l'envie que j'en aie, je n'osais pas dissimuler mon sexe derrière mes mains. Je le lassais donc à la vue de Madame Tolbois, ce dont j'avais l'habitude, et de Sylvie, ce qui était plus gênant.

"Est-ce qu'il est … d'accord, demanda l'esthéticienne ?"

"Ce genre de choses, c'est moi qui en décide, répliqua Madame Tolbois."

Elle me donna une petite claque sur les fesses.

"Va t'allonger sur la table !"

Je me dépêchais de lui obéir sachant ce qui m'arriverait si je ne le faisais pas. Sylvie restait perplexe. Elle me regarda, allongé sur la table, ayant obéi sans l'ombre d'une protestation, puis son regard vint vers Madame Tolbois dont elle sentit la résolution. Elle se décida à prendre la situation comme elle se présentait. Elle prépara ses instruments et ses produits. Elle revint vers moi munie d'une paire de ciseaux et elle s'employa à raccourcir les poils sur toute la surface qu'il lui faudrait traiter.

"Tenez votre verge, me dit-elle quand elle voulut s'occuper de mon pénis."

Elle fit quelques tentatives, mais elle dut me reprendre.

"Ne laissez pas la peau se détendre, soyez plus ferme !"

Madame Tolbois se leva.

"Laissez-moi faire, dit-elle."

Elle s'empara de mes testicules et de mon pénis et en tendit la peau qu'elle mettait alors à la disposition de l'esthéticienne. Comme j'approchais mes mains, elle leur donna une petite claque.

"Enlève tes mains de là !"

Que pouvais-je faire d'autre qu'obéir ? Mes fesses étaient à portée de sa main et je savais que la présence de l'esthéticienne ne l'empêcherait pas de sévir. Bientôt les poils furent à la taille recommandée.

Je ne voyais pas l'esthéticienne qui m'était presqu'entièrement cachée par Madame Tolbois. Je sentis cependant la chaleur, tout à fait supportable, quand Sylvie appliqua la cire sur mon pubis. Elle attendit quelques instant, demanda à Madame Tolbois de bien tendre la peau et elle arracha la bande de cire. Je poussais un cri étouffé. Cela ne m'évita pas une nouvelle application de cire chaude et un nouvel arrachage. Je supportais stoïquement l'épreuve jusqu'à ce qu'elles passent aux testicules. Madame Tolbois en tendait la peau en tenant mes bourses à pleines mains. Lorsque l'esthéticienne arracha la première bande de cire qu'elle avait étalée à cet endroit sensible, je tentais de me lever e d'écarter toutes ces mains qui provoquaient une douleur aussi intense.

Madame Tolbois intercepta mon geste et me recoucha sur la table. Elle m'administra une claque bien sentie sur ma cuisse qui était à sa portée.

"Recommence cela et tu prends une vraie fessée !"

Je surpris le regard incrédule de Sylvie qui passa de Madame Tolbois vers moi, puis se fixa de nouveau sur ma logeuse. Elle regarda alors mes fesses, semblant jauger la promesse qu'elle venait d'entendre.

"Vous pouvez reprendre, lui conseilla Madame Tolbois, il va se tenir tranquille."

Je supportais les deux arrachages suivants, en criant de tout mon saoul, mais sans bouger au-delà de ce qui était permis. Sylvie étendit la cire à la jonction des bourses et de ma verge. Je ne pus résister à l'arrachage et j'essayais réellement de quitter cet endroit. Je dus prendre Madame Tolbois de court car je réussis à mettre un pied par terre.

"C'est comme tu veux, me dit-elle !"

Au lieu de me réinstaller sur la table, elle accompagna mon mouvement jusqu'à la chaise. Elle s'y assit et me plaça entre ses jambes. La fessée commença dans l'instant. La douleur fut rapidement aussi intense que lors de l'épilation, mais celle-là, je la connaissais. Je savais également les limites à ne pas dépasser. Je ne mettais donc pas d'entrave à l'administration de la correction qu'indéniablement j'avais méritée. Madame Tolbois, bien qu'à main nue, me donna une fessée magistrale et je criais ma douleur entre deux sanglots que je laissais aller presque depuis le début de la fessée.

C'est un garçon haletant pour reprendre son souffle, étouffant ses pleurs résiduels, qui remonta sur la table, sans y être physiquement contraint par Madame Tolbois.

"Je me doutais bien que j'allais devoir aller jusqu'à la fessée, commenta Madame Tolbois à destination de l'esthéticienne. Maintenant, je pense que nous allons pouvoir finir tranquillement."

Je supportais les derniers arrachages sans bouger, mais en braillant mon indignation, ce qui me valut quelques claques sur mes cuisses nues accompagnées de la consigne de faire silence. Quand elle jugea mes fesses suffisamment glabres et la peau redevenue lisse et douce au toucher, l'esthéticienne talqua toute la zone qu'elle venait d'épiler.

"Voilà qui est fait, pas sans mal. J'ai déjà épilé des hommes, mais je n'ai jamais vu un tel cinéma. Qu'il est douillet !"

Pour ma part, je trouvais qu'elle en parlait bien à la légère.

"Si vous ne l'aviez pas fessé, je pense que je n'aurai pas pu aller au bout."

La séance se termina par des recommandations d'hygiène qui furent confiées à Madame Tolbois, tant il était clair que c'était elle qui assurerait cette responsabilité. Madame Tolbois me fit descendre de la table de soins.

Elle releva mon tee-shirt et sa main s'inséra entre mes cuisses. Elle prit mon sexe et promena sa main sur toute la surface qui venait d'être épilée.

"C'est parfait, fit-elle, lisse comme au jour de sa naissance. Vous avez bien travaillé mademoiselle. Je préfère cela à la broussaille qu'il avait avant."

Elle me fit pivoter, puis je sentis sa main qui se glissait dans la raie de mes fesses.

"C'est exactement ce qu'il fallait. Nous allons pouvoir y voir plus clair du côté hygiène."

Comme à son habitude, Madame Tolbois ne tenait aucun compte de la pudeur dont j'aurais dû bénéficier à mon âge. Son geste montrait combien son emprise sur moi était forte. Cette zone, en principe intime, ne l'était plus. Elle lui appartenait tout autant qu'à moi et elle pouvait en prendre possession quand elle le voulait. Elle en faisait la démonstration chaque matin quand elle faisait ma toilette et, à défaut de m'y habituer, cela faisait partie des situations banales. Jusque-là, cela s'était déroulé en privé. Là, la présence de l'esthéticienne, rajoutait à ma gêne, mais je me gardais bien d'en faire la remarque.

Il n'y avait aucun caractère sexuel dans cet attouchement. Le geste de Madame Tolbois n'avait rien d'équivoque. Il s'agissait sans doute possible d'une grande personne prenant soin des fesses d'un petit enfant.

Un prochain rendez-vous fut pris pour le mois suivant.

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