dimanche 30 juillet 2017

Chambre chez l'habitante - chapitre 29

Cet épisode met fin provisoirement au récit des aventures de Daniel chez Madame Tolbois pour laisser place à un autre long récit publié en feuilleton.
la suite est en cours d'écriture. Nous retrouverons donc Daniel dans quelques mois. JLG

Malgré les deux corrections que Madame Tolbois m'avait administrées avec le martinet en une seule journée et qui m'avaient laissées des marques douloureuses sur les fesses, il m'avait été plus facile de me remettre physiquement que psychologiquement. J'avais été profondément marqué par la honte d'avoir été déculotté puis fessé devant tant de gens.

Après m'avoir mis en pyjama, constatant l'état de mes fesses, elle y avait passé une pommade qui avait rapidement atténué la douleur. Allongé sur ses genoux, elle m'avait longuement massé les fesses pour y faire pénétrer l'onguent réparateur. Remis debout, elle m'avait longuement dévisagé, puis elle m'avait fait approcher d'elle et elle m'avait assis face à elle, à califourchon sur ses genoux. Elle avait posé ma tête sur son épaule et dans cette position, comme un enfant que l'on console, j'avais recommencé à pleurer presque silencieusement. Elle glissa sa main sous mon haut de pyjama et elle me caressa le dos.
"Allons, allons, … chut …mon grand garçon, … chut … tout va bien … tout va bien …"
Elle continua sa litanie apaisante le temps que mes pleurs se tarissent. Je voulus alors me relever. Elle reposa ma tête sur son épaule, le visage caché dans le tissu de sa robe. Puis elle chuchota doucement à mon oreille :
"C'est la fessée de cet après-midi, dans le magasin qui te chagrine tant ?"
Je hochais la tête en signe d'assentiment.
"C'est parce que je te l'ai donnée la culotte baissée devant tout le monde ?"
Je hochais de nouveau la tête, sans quitter la position confortable dans laquelle j'étais.
"Pourtant, continua-t-elle, tu l'avais méritée, n'est-ce pas ?"
J'hésitais un peu, puis, comme à regret, j'approuvais son affirmation.
"Alors, c'est que tu as eu honte."
Je laissais échapper un oui étouffé entre mes lèvres.
"Je vois, dit-elle. Alors ce n'est pas si grave."
Elle glissa sa main sous l'élastique de mon pantalon de pyjama et elle caressa doucement mes fesses encore meurtries.
"J'ai donc bien eu raison de te punir, qu'en dis-tu ?"
Je ne voulais pas me rendre aussi facilement à ses arguments, même si j'en comprenais parfaitement la logique. Je restais donc sans répondre.
"Tu aurais préféré que je te mette à la porte ?"
–Oh, non !" répondis-je instantanément, sans réfléchir.
J'avais relevé ma tête pour regarder Madame Tolbois. Elle enfouit de nouveau mon visage dans le tissu de sa robe sur son épaule.
"Alors, c'est qu'il était nécessaire de te punir et une bonne fessée, c'est ce qu'il te fallait."
Je n'attendis que quelques secondes pour hocher de la tête.
"Comme à chaque fois que je t'ai corrigé depuis que tu loges chez moi."
J'approuvais de la tête cette dernière affirmation.
"Je sais que tu as besoin de la fessée, et tu le sais aussi. Je veux que tu saches que je n'hésiterais jamais à te punir, y compris quand il faudra te déculotter devant tout le monde. Tu recevras d'autres fessées alors que plein de gens que tu ne connaîtras pas y assisteront. Ils comprendront très vite que tu es un petit garçon dans un corps de grande personne."
Elle fit une courte pause puis elle reprit.
"C'est normal que tu ais eu honte. C'est pour cela que je te baisse la culotte … oui et aussi pour que la fessée soit plus sévère, rajouta-t-elle en se ravisant. Cela fait partie de la fessée. Même les petits garçons ou les petites filles ont honte quand on leur baisse la culotte. Mais c'est nécessaire pour leur faire comprendre qu'ils ont fait une bêtise. Ce n'est donc pas si grave."
Elle se tut tout en continuant à me caresser le dos et les fesses. Elle me berçait tout doucement, d'un lent mouvement de gauche à droite.
"Moi, reprit-elle, je trouve que tu as fait beaucoup de progrès depuis que tu reçois la fessée. Tu es beaucoup plus obéissant, tu fais plus attention à tes affaires et aussi à celles des autres, tu es beaucoup plus soigné, beaucoup plus propre, comme un grand garçon. Qu'en penses-tu ?"
Je hochais encore une fois la tête, le nez toujours fourré dans son giron.
"Et puis, de temps en temps, assez souvent il est vrai, réapparaît le grand garçon désobéissant, celui qui fait des caprices, celui qui boude comme ce matin, celui qui se laisse aller à la paresse, celui qui fait des bêtises … alors, je dois lui baisser la culotte pour lui donner une grosse fessée, n'est-ce pas ?"
J'acquiesçais à sa proposition.
"Et tant pis s'il y a du monde autour ! Ou plutôt tant mieux ! Cela fait une plus grosse fessée et mon grand garçon aura moins envie de recommencer."
Je restais silencieux, mais mon absence de protestation ne pouvait passer que pour un accord. Enlacé dans ses bras, elle me berça quelques minutes. Son murmura à mon oreille reprit :
"Tu sais, pour moi, tu es mon grand garçon que ce soit quand je te punis ou quand je te câline comme maintenant. J'aime tout autant celui qui désobéit que celui qui est bien sage. Mais il n'est pas question que je te laisse gâcher ta vie comme tu l'as fait jusqu'à maintenant. Je vais m'occuper te toi et je serai très exigeante. Et à chaque fois que tu le mériteras, tu auras la fessée."
Elle conclut sa phrase en déposant un bisou sur ma joue. Puis elle reprit son lent bercement et ses caresses dans mon dos et sur mes fesses. J’avais l'impression d'être redevenu un tout petit garçon placé dans un chaud cocon protecteur.
Je sentais que je sombrais dans le sommeil, mais je ne voulais pas bouger. Je m'abandonnais dans les bras de Madame Tolbois.

Le lendemain matin, je fus accueilli au petit déjeuner par une hôtesse rayonnante.
"Viens me voir, mon garçon !" me demanda-t-elle.
Elle m'assit sur ses genoux comme elle l'avait fait la veille. Elle m'enlaça et déposa un bisou sur ma joue.
"Comment va mon grand garçon aujourd'hui ?"
L'étreinte dura une petite minute.
"Regardons ces fesses, voir si elles se sont remises de la punition d'hier."
Sans que mes pieds touchent terre, elle me fit pivoter sur ses genoux pour m'y allonger. Elle me baissa alors la culotte de pyjama. Sa main se promena sur toute la surface de mes fesses, éprouvant la plasticité de ma peau.
"Oui, dit-elle, une généreuse ration de pommade est encore nécessaire. Je te la mettrai après ta douche."
Elle tapota mes fesses en un simulacre de fessée.
"Aller, va t'asseoir pour déjeuner." dit-elle en remontant le pantalon.
A compter de ce jour, le rituel du câlin précédant le petit déjeuner devint quotidien. Il n'y avait que l'urgence de l'administration d'une fessée qui pouvait le différer et cela arrivait de temps en temps. Madame Tolbois s'arrangeait, dans ces cas-là pour me prendre sur ses genoux à un autre moment et me consoler d'une journée si mal commencée. Cette cajolerie s'achevait par une inspection de mes fesses car il était très rare que la veille je n'eusse pas mérité une punition qui avait amené Madame Tolbois à sévir.
C'étaient les mêmes genoux sur lesquels je me retrouvais désormais, soit pour y recevoir une fessée, soit pour y être cajolé. La main de Madame Tolbois servait également dans les deux situations, avec autant de dextérité dans ces deux exercices.

Je trouvais dans cette complémentarité un nouvel équilibre qui se révéla durable. Bien que les premières fussent bien plus nombreuses que les seconds, l'alternance de fessées et de câlins m'aida grandement à supporter les corrections, surtout les plus humiliantes quand elles me furent administrées en public. Quand je gémissais et que je sanglotais sous la férule de ma logeuse, quand l'angoisse montait à la perspective d'être sous peu déculotté devant plusieurs témoins, je savais, au fond de moi, que c'était pour mon bien que l'on me corrigeait et que c'était une personne soucieuse de mon bien-être qui prenait la peine de m'y soumettre.

Premier épisode : chapitre 1
Episode précédent : chapitre 28
Episode suivant ... il est enfin publié : chapitre 30

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