Cet épisode met fin provisoirement au récit des aventures de Daniel chez Madame Tolbois pour laisser place à un autre long récit publié en feuilleton.
la suite est en cours d'écriture. Nous retrouverons donc Daniel dans quelques mois. JLG
Malgré les deux corrections que Madame Tolbois m'avait
administrées avec le martinet en une seule journée et qui m'avaient laissées
des marques douloureuses sur les fesses, il m'avait été plus facile de me
remettre physiquement que psychologiquement. J'avais été profondément marqué
par la honte d'avoir été déculotté puis fessé devant tant de gens.
Après m'avoir mis en pyjama, constatant l'état de mes
fesses, elle y avait passé une pommade qui avait rapidement atténué la douleur.
Allongé sur ses genoux, elle m'avait longuement massé les fesses pour y faire
pénétrer l'onguent réparateur. Remis debout, elle m'avait longuement dévisagé,
puis elle m'avait fait approcher d'elle et elle m'avait assis face à elle, à
califourchon sur ses genoux. Elle avait posé ma tête sur son épaule et dans
cette position, comme un enfant que l'on console, j'avais recommencé à pleurer
presque silencieusement. Elle glissa sa main sous mon haut de pyjama et elle me
caressa le dos.
"Allons, allons, … chut …mon grand garçon, … chut …
tout va bien … tout va bien …"
Elle continua sa litanie apaisante le temps que mes pleurs
se tarissent. Je voulus alors me relever. Elle reposa ma tête sur son épaule,
le visage caché dans le tissu de sa robe. Puis elle chuchota doucement à mon
oreille :
"C'est la fessée de cet après-midi, dans le magasin qui
te chagrine tant ?"
Je hochais la tête en signe d'assentiment.
"C'est parce que je te l'ai donnée la culotte baissée
devant tout le monde ?"
Je hochais de nouveau la tête, sans quitter la position
confortable dans laquelle j'étais.
"Pourtant, continua-t-elle, tu l'avais méritée,
n'est-ce pas ?"
J'hésitais un peu, puis, comme à regret, j'approuvais son
affirmation.
"Alors, c'est que tu as eu honte."
Je laissais échapper un oui étouffé entre mes lèvres.
"Je vois, dit-elle. Alors ce n'est pas si grave."
Elle glissa sa main sous l'élastique de mon pantalon de
pyjama et elle caressa doucement mes fesses encore meurtries.
"J'ai donc bien eu raison de te punir, qu'en
dis-tu ?"
Je ne voulais pas me rendre aussi facilement à ses
arguments, même si j'en comprenais parfaitement la logique. Je restais donc
sans répondre.
"Tu aurais préféré que je te mette à la
porte ?"
–Oh, non !" répondis-je instantanément, sans
réfléchir.
J'avais relevé ma tête pour regarder Madame Tolbois. Elle
enfouit de nouveau mon visage dans le tissu de sa robe sur son épaule.
"Alors, c'est qu'il était nécessaire de te punir et une
bonne fessée, c'est ce qu'il te fallait."
Je n'attendis que quelques secondes pour hocher de la tête.
"Comme à chaque fois que je t'ai corrigé depuis que tu
loges chez moi."
J'approuvais de la tête cette dernière affirmation.
"Je sais que tu as besoin de la fessée, et tu le sais
aussi. Je veux que tu saches que je n'hésiterais jamais à te punir, y compris
quand il faudra te déculotter devant tout le monde. Tu recevras d'autres
fessées alors que plein de gens que tu ne connaîtras pas y assisteront. Ils
comprendront très vite que tu es un petit garçon dans un corps de grande
personne."
Elle fit une courte pause puis elle reprit.
"C'est normal que tu ais eu honte. C'est pour cela que
je te baisse la culotte … oui et aussi pour que la fessée soit plus sévère,
rajouta-t-elle en se ravisant. Cela fait partie de la fessée. Même les petits
garçons ou les petites filles ont honte quand on leur baisse la culotte. Mais
c'est nécessaire pour leur faire comprendre qu'ils ont fait une bêtise. Ce
n'est donc pas si grave."
Elle se tut tout en continuant à me caresser le dos et les
fesses. Elle me berçait tout doucement, d'un lent mouvement de gauche à droite.
"Moi, reprit-elle, je trouve que tu as fait beaucoup de
progrès depuis que tu reçois la fessée. Tu es beaucoup plus obéissant, tu fais
plus attention à tes affaires et aussi à celles des autres, tu es beaucoup plus
soigné, beaucoup plus propre, comme un grand garçon. Qu'en
penses-tu ?"
Je hochais encore une fois la tête, le nez toujours fourré
dans son giron.
"Et puis, de temps en temps, assez souvent il est vrai,
réapparaît le grand garçon désobéissant, celui qui fait des caprices, celui qui
boude comme ce matin, celui qui se laisse aller à la paresse, celui qui fait
des bêtises … alors, je dois lui baisser la culotte pour lui donner une grosse
fessée, n'est-ce pas ?"
J'acquiesçais à sa proposition.
"Et tant pis s'il y a du monde autour ! Ou plutôt
tant mieux ! Cela fait une plus grosse fessée et mon grand garçon aura
moins envie de recommencer."
Je restais silencieux, mais mon absence de protestation ne
pouvait passer que pour un accord. Enlacé dans ses bras, elle me berça quelques
minutes. Son murmura à mon oreille reprit :
"Tu sais, pour moi, tu es mon grand garçon que ce soit
quand je te punis ou quand je te câline comme maintenant. J'aime tout autant
celui qui désobéit que celui qui est bien sage. Mais il n'est pas question que
je te laisse gâcher ta vie comme tu l'as fait jusqu'à maintenant. Je vais
m'occuper te toi et je serai très exigeante. Et à chaque fois que tu le
mériteras, tu auras la fessée."
Elle conclut sa phrase en déposant un bisou sur ma joue.
Puis elle reprit son lent bercement et ses caresses dans mon dos et sur mes
fesses. J’avais l'impression d'être redevenu un tout petit garçon placé dans un
chaud cocon protecteur.
Je sentais que je sombrais dans le sommeil, mais je ne
voulais pas bouger. Je m'abandonnais dans les bras de Madame Tolbois.
Le lendemain matin, je fus accueilli au petit déjeuner par
une hôtesse rayonnante.
"Viens me voir, mon garçon !" me
demanda-t-elle.
Elle m'assit sur ses genoux comme elle l'avait fait la
veille. Elle m'enlaça et déposa un bisou sur ma joue.
"Comment va mon grand garçon aujourd'hui ?"
L'étreinte dura une petite minute.
"Regardons ces fesses, voir si elles se sont remises de
la punition d'hier."
Sans que mes pieds touchent terre, elle me fit pivoter sur
ses genoux pour m'y allonger. Elle me baissa alors la culotte de pyjama. Sa
main se promena sur toute la surface de mes fesses, éprouvant la plasticité de
ma peau.
"Oui, dit-elle, une généreuse ration de pommade est
encore nécessaire. Je te la mettrai après ta douche."
Elle tapota mes fesses en un simulacre de fessée.
"Aller, va t'asseoir pour déjeuner." dit-elle en
remontant le pantalon.
A compter de ce jour, le rituel du câlin précédant le petit
déjeuner devint quotidien. Il n'y avait que l'urgence de l'administration d'une
fessée qui pouvait le différer et cela arrivait de temps en temps. Madame
Tolbois s'arrangeait, dans ces cas-là pour me prendre sur ses genoux à un autre moment et me
consoler d'une journée si mal commencée. Cette cajolerie s'achevait par une
inspection de mes fesses car il était très rare que la veille je n'eusse pas
mérité une punition qui avait amené Madame Tolbois à sévir.
C'étaient les mêmes genoux sur lesquels je me retrouvais
désormais, soit pour y recevoir une fessée, soit pour y être cajolé. La main de
Madame Tolbois servait également dans les deux situations, avec autant de
dextérité dans ces deux exercices.
Je trouvais dans cette complémentarité un nouvel équilibre
qui se révéla durable. Bien que les premières fussent bien plus nombreuses que
les seconds, l'alternance de fessées et de câlins m'aida grandement à supporter
les corrections, surtout les plus humiliantes quand elles me furent
administrées en public. Quand je gémissais et que je sanglotais sous la férule
de ma logeuse, quand l'angoisse montait à la perspective d'être sous peu
déculotté devant plusieurs témoins, je savais, au fond de moi, que c'était pour
mon bien que l'on me corrigeait et que c'était une personne soucieuse de mon
bien-être qui prenait la peine de m'y soumettre.
Premier épisode : chapitre 1
Episode précédent : chapitre 28
Episode suivant ... il est enfin publié : chapitre 30
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Un commentaire, une réaction, une proposition ? C'est ici. Une fois validé, le commentaire sera visible par tous les lecteurs du blog.
Si vous le souhaitez et pour des raisons de confidentialité, nous pouvons échanger par courriel. Seuls Huguette et moi verrons le message. Il vous suffit de cliquer dans le champ "pour nous contacter" en haut à droite de cette page.