Je me réveillais le lendemain encore furieux de ce qui
s'était passé la veille. Je fulminais du traitement que Madame Tolbois m'avait
imposé. Je ne m'habituais pas à mon sexe et à mes fesses épilées. J'avais
l'impression d'avoir perdu une partie importante de ma virilité en même temps que mes polis pubiens. J'avais vraiment l'impression d'être
redevenu un enfant.
Je n'avais pas osé protester. Madame Tolbois aurait pris
cela pour un caprice dont les conséquences pour mes fesses étaient prévisibles.
Persuadée d'avoir agi pour mon bien, elle aurait pris mes récriminations comme
une nouvelle irresponsabilité qu'il convenait de corriger au plus vite.
J'avais montré ma mauvaise humeur toute la soirée. Je
"faisais la tête", pour reprendre l'expression qu'avait utilisée
Madame Tolbois. Cela s'acheva par une fessée et j'avais été attendre l'heure du
coucher au coin.
Ce matin-là, dès qu'elle eut à s'occuper de la propreté de
mes fesses, Madame Tolbois ne cessait de m'expliquer la praticité de mon
absence de pilosité. Après mon passage aux toilettes, alors qu'elle m'avait
courbé sous son bras pour m'essuyer les fesses elle y alla de ses premières
appréciations satisfaites.
"Que voilà un grand garçon avec les fesses bien
propres ! Sans les poils, c'est beaucoup plus net !"
Je me sentais peu concerné par les louanges qu'elle
m'adressait. Je trouvais, au contraire, qu'elle s'auto congratulait de la
qualité de son travail et de la pertinence des choix qu'elle avait fait, pour
mon bien, mais sans me consulter. Je gardais pour moi toutes ces remarques qui auraient
démontré mon mécontentement.
Elle continua sur le même ton pendant qu'elle me lavait
alors que j'étais dans la baignoire.
"Regarde, dit-elle, comme c'est beaucoup plus
seyant ! Cela te rajeunit !"
Elle tenait mon sexe posé sur le gant dans lequel elle avait
enfilé sa main.
"Et puis, rajouta-t-elle, quand je te lave ou que je te
donne la fessée, je trouve que tous ces poils sont déplacés."
Elle n'avait pas tort. Je ressemblais maintenant un peu plus
à un enfant ce qui correspondait bien à la façon dont se déroulait ma toilette
et dont elle me corrigeait.
"C'est décidé, continua-t-elle en me savonnant l'aine
et l'intérieur des cuisses, je vais te garder comme cela, sans aucun poil sur
tes fesses, ni devant, ni derrière ! C'est tellement plus pratique."
N'ayant pas le choix, je devais m'accommoder de la situation.
Je m'en sentais capable lorsque mon sexe et mes fesses glabres seraient exposées
seulement à la vue de ma logeuse. Je pouvais également le tolérer quand ce
serait connu par le cercle domestique que constituaient Maria, Madame Mercier
et ses enfants. Je craignais, par contre, d'exposer à des inconnus mes fesses débarrassées
de leur pilosité s'il prenait encore envie à Madame Tolbois de me déculotter et
de me fesser en public.
Cette journée commençait très mal. Je n'en avais pas encore
l'expérience, mais j'apprendrai à mes dépens par la suite, qu'être de mauvaise
humeur, même en cherchant à le garder pour moi, me conduisait tout droit à une
avalanche de fessées. Inconsciemment sans doute, je devais mettre de la
mauvaise volonté à obéir lorsque je ruminais un ressentiment durable. Madame
Tolbois n'avait cure de mes états d'âme. Elle sévissait à la moindre occasion
que je lui fournissais. Ces accès d'aigreur constituaient donc des journées à
fort risque de fessées à répétition. Ce jour-là en fut un exemple eùblématique.
Je reçus la première pendant que Madame Tolbois m'habillait.
Elle avait décidé, depuis quelques jours, de me mettre des pantalons de jogging.
Ceux-ci, retenus à la taille par un élastique, étaient plus faciles à baisser
que mes pantalons traditionnels. Je ne goûtais guère ni le vêtement dont le
port laissait supposer que je voulais paraître plus jeune que mon âge, ni la
raison qui en justifiait l'utilisation.
Quand elle me présenta la première jambe de pantalon pour
que je l'enfile, je tardais à répondre à son désir. Je fis durer l'attente
jusqu'au maximum.
"Dépêche-toi, Daniel, je n'ai pas que cela à faire ce
matin !"
Aller plus loin, serait certainement sanctionné.
J'obtempérais donc, mais le plus lentement possible. J'étais friand de ces
petites marques d'indépendance. Les grosses étaient hors de ma portée. Je
mesurais les risques pris et je cherchais à m'approcher de la limite, sans la
dépasser. Cela comportait des risques. La frontière était fluctuante et
dépendait de l'humeur de Madame Tolbois qui influait sur sa patience. Les jours
précédents, Je m'étais sorti sans dommage des quelques résistances que j'avais
opposé à sa mainmise sur tous les instants de ma vie. C'est sans doute ce qui
m'avait rendu téméraire. A ce jeu, on ne gagnait pas à tous les coups.
Lorsqu'elle disposa la deuxième jambe du pantalon, je repris
mon manège.
"Là, mon garçon, tu pousses un peu trop
loin !"
Elle me ploya sous son coude. Elle n'eut qu'à faire glisser
ma culotte, la position de mon pantalon ne la gênait en rien. Elle m'administra
une solide fessée qui me rougit les fesses assez vite pour que j'émette les
cris et les pleurs habituels. Lorsque, laissant ma culotte à mi-cuisses, elle
me proposa d'enfiler la deuxième jambe. Je n'hésitais pas une fraction de
seconde. Elle ne remonta pas mon pantalon au-dessus de mes genoux.
"Tu mets de la mauvaise volonté à obéir depuis quelques
jours, remarqua Madame Tolbois, je vais m'employer à faire passer cette
mauvaise habitude."
Ma stratégie que je croyais très subtile, avait été éventée
dès le début par ma logeuse.
"En attendant, va donc te mettre au piquet dans le
cuisine. Je t'aurai ainsi sous les yeux."
L'échec de ma stratégie n'avait pas diminué ma mauvaise
humeur. Au contraire. Lorsque j'en reçus l'autorisation, je sortis du piquet en
ressassant les injustices dont je me sentais victime. Elles n'étaient pas dues
aux fessées que je recevais. Je les craignais, mais elles m'étaient
administrées à raison, quand elles étaient méritées avec une sévérité
proportionnée à ce qui la justifiait. J'aurais été bien en peine de prendre
Madame Tolbois en défaut sur ce sujet. Passés les premiers jours de ce régime
pendant lesquels mon orgueil de mâle avait dû céder le pas, je m'étais habitué
à être puni pour mes inconséquences. Je commençais, maintenant, à en voir les
effets sur l'amélioration de mes comportements et je goûtais à leur juste
valeur, les encouragements et les félicitations de Madame Tolbois quand mes
défauts quotidiens s'amélioraient.
Par contre, je fulminais intérieurement contre l'épilation
que j'avais subie la veille et contre le port régulier de pantalon de jogging.
Je n'étais pas d'accord avec ces décisions. Je trouvais que j'étais assez grand
pour régler ce genre de choses moi-même. J'aurais aimé, qu'au moins, Madame
Tolbois me demandât mon avis sur la question. Elle considérait, au contraire,
que je ne devais pas avoir voix au chapitre et que cela faisait partie des
domaines où mon obéissance était la règle.
Je montais l'escalier en tapant du pied sans doute un peu
plus fort qu'habituellement. Je me jetais sur mon lit et je bourrais mon
oreiller de coups de poing. A défaut de pouvoir assouvir ma rage sur Madame
Tolbois, c'était ma literie qui servait d'exutoire.
"As-tu besoin d'une autre fessée pour te calmer,
Daniel ?"
Madame Tolbois m'avait suivi et je ne l'avais pas entendue.
"Si tu envisages de faire une colère, je sais comment
la faire passer ! Veux-tu que je te montre ?"
"Non, non, Madame, je me calme."
Madame Tolbois en resta là. J'avais eu de la chance.
"Va plutôt dans le jardin pour enlever les mauvaises
herbes de la platebande de rosiers. Je te donne jusqu'à midi pour que ce soit
impeccable."
Je passais ma frustration sur les mauvaises herbes qui
envahissaient les rosiers. Je ne faisais pas un travail très soigné, mais je
décidais de m'occuper de ces détails ultérieurement. Si on regarde les
événements qui ont suivi, tout est dû à une touffe d'herbe qui résistait à mon
arrachage. Cette résistance à ma volonté me mit en rage : si même les végétaux
se piquaient de contrecarrer ma volonté ! Je tirais de toutes mes forces
et le végétal céda. J'avais mis tellement de force que ma main fut emportée
jusque dans les rosiers où je me piquais sérieusement.
"Et merde, merde, putain de merde, criais-je en
extériorisant ma colère rentrée !"
Je compris aussitôt mon erreur. Heureusement, Madame Tolbois
était à l'intérieur de la maison et elle ne pouvait pas avoir entendu.
"Qu'est-ce que c'est que ce langage ?"
La catastrophe s'annonçait avec la voix qui provenait de
l'autre côté de la haie. C'était Madame Mercier. Elle franchit la limite entre
les deux propriétés par un passage ménagé dans la haie.
"Depuis quand te permets-tu d'utiliser de tels
gros-mots ?"
Elle me donna une claque sur le fond de mon pantalon ce qui
ne me fit aucun mal, mais annonçait celles qui suivraient bientôt.
"Imagine que des petits enfants aient été à portée
d'oreille ?"
Je reçus une deuxième fessée tout aussi inoffensive, mais
qui soulignait la réprimande verbale.
"Nous allons régler cela. Ouste !"
Elle me prit par l'oreille et me fit prendre le chemin de la
maison.
"Suzanne, cria-t-elle en entrant !"
Les yeux de Madame Tolbois s'arrondir quand elle constata la
situation.
"Qu'a donc encore fait ce garnement ?"
Le récit de Madame Mercier prit moins d'une minute.
"Je n'ose pas répéter les gros-mots qu'il a
utilisé !"
"Décidément, il accumule les bêtises, ce matin. Il a
déjà reçu une fessée, mais je crois qu'il a besoin d'une autre."
Je restais silencieux. Qu'aurais-je pu dire pour atténuer ma
responsabilité ?
"Veux-tu te charger de le fesser ? Tu sais que je
préfère que ce soit la personne qui constate la faute qui se charge de la
punition."
"Pas de soucis, répondit Madame Mercier."
Elle reprit mon oreille et je la suivis vers le canapé. Elle
me plaça à sa droite et tira sur mon pantalon vers le bas, le baissant jusqu'en
dessous de mes genoux. Prenant ma culotte de chaque côté de mes hanches, elle
la fit glisser vers le bas.
"Oh, fit-elle, tu l'as fait épiler."
"Oui, répondit Madame Tolbois, qu'en
penses-tu ?"
"C'est bien, répondit la voisine."
Elle passa sa main sur mon entrejambe.
"Il est bien mieux avec la peau lisse comme cela et
c'est beaucoup plus hygiénique."
Une seconde plus tard, j'étais à plat ventre en travers de
ses genoux.
"Même les fesses, remarqua-t-elle !"
"Oui, ce n'est pas qu'il avait plein de poils partout,
mais je trouve cela plus net."
Madame Mercier commença alors la fessée. Il s'agissait de me
donner une leçon mémorable quant à l'utilisation de grossièretés. Madame
Mercier s'y employa. J'avais les fesses en feu quand elle estima que ma
punition avait été suffisamment démonstrative.
Madame Tolbois prit le relais. Accompagné des deux femmes,
je fus conduit jusqu'à la salle de bains. Un savonnage de bouche était au programme.
Elles continuèrent à deviser pendant que Madame Tolbois officiait.
"Oh, fit Madame Mercier, je n'y aurais pas pensé. C'est
une très bonne idée."
"Cela convient tout à fait quand il est grossier, mais
également pour les mensonges."
Le retour dans le séjour comprit un détour par la cuisine
pour prendre le martinet. Madame Tolbois s'empara du gros. Je savais d'ores et
déjà qu'il y aurait des marques sur mes fesses jusqu'à ce soir et peut-être
encore demain.
A genou entre les jambes de Madame Tolbois, je criais ma
douleur et mon repentir dès le début de la fessée. Madame Tolbois prit soin, d'appliquer
le martinet sur toute la surface de mon postérieur en y mettant une dose non
négligeable sur le haut de mes cuisses où s'égaraient régulièrement les extrémités
des lanières de cuir.
La matinée était presque finie quand Madame Tolbois
m'autorisa à quitter le coin. La peau de mes fesses me semblait à la fois
anesthésiée et irradiant une chaleur régulière, comme après un bon coup de
soleil. Je sentais encore des élancements là où le martinet avait claqué le
plus fort.
"Va terminer ton travail dans le jardin ! Il est
onze heures trente. Je vais venir vérifier où tu en es à midi. Si ce n'est pas
fini, tu sais ce qui t'arrivera."
Je savais. Ne pas avoir fini son travail à l'heure, c'était
la fessée. Le problème, c'était que je n'avais plus le temps d'achever ce que
j'aurai dû faire dans la matinée.
"Mais, risquais-je prudemment à Madame Tolbois, je n'ai
plus le temps de finir à cause du temps que j'ai passé au coin."
"Et bien si ce n'est pas fini, tu auras une fessée.
Pour les réclamations, vois avec la personne qui est la cause de la
fessée ! Dépêche-toi, tu perds du temps !"
Je passais une demi-heure à faire de mon mieux. Je regrettais
maintenant le peu de soin accordé à mon travail dans le début de la matinée. Je
voulais cependant montrer ma bonne
volonté dans l'espoir d'atténuer la sévérité de la fessée à venir. Je ne me
faisais pas d'illusion sur une éventuelle grâce qui pourrait m'être accordée.
La demi-heure passa très vite, trop vite.
"As-tu terminé ?"
La voix me fit sursauter. Je n'avais pas entendu Madame
Tolbois venir. Elle avait un don pour se déplacer dans le plus grand silence.
"Non, Madame, pas encore, lui répondis-je d'une voix
tremblante."
"Bon, tu vas donc être puni !"
Elle écarta son bras droit. Bien que silencieuse, la
consigne était claire. Je m'approchais et je dus m'incliner pour me mettre
moi-même dans la position disciplinaire
qu'elle avait choisie. Elle affermit sa prise sur ma taille et me baissa le
pantalon, ce qui était grandement facilité par sa ceinture élastique.
"Je sais bien que tu es fâché à cause de l'épilation et
des survêtements que je te fais porter. Malheureusement pour toi, mon garçon,
j'ai décidé qu'il en serait ainsi et je ne te demande pas ton avis. Je ne
reviendrai pas en arrière. Par contre, je n'ai pas l'intention de supporter
plus longtemps tes caprices."
J'étais confondu par la clairvoyance de Madame Tolbois. Elle
lisait en moi comme dans un livre ouvert.
"Je ne vais pas te donner cette fessée parce que tu
n'as pas fini ton travail, tu n'en avais pas le temps. Je vais te punir pour
avoir boudé toute la matinée afin de montrer ton mécontentement. Je veux que tu
comprennes que quand j'ai décidé quelque chose pour toi, il n'est pas question
que tu fasses un caprice."
Cela augmentait encore un peu plus son contrôle sur tous les
aspects de ma vie.
"Je vais te faire comprendre qu'ici, c'est interdit. En
punition de ton inconduite de ce matin, je ne laisserai rien passer de toute la
journée. Fais attention, jusqu'à ce soir, au moindre prétexte, ce sera la
fessée."
Tout en me parlant, elle avait fini de me préparer. Mes
fesses nues étaient maintenant parfaitement disposées pour recevoir la punition.
Elle commença par des claques bien détachées l'une de l'autre, alternant le
côté droit, puis le gauche. Il y avait un léger écho qui répétait le son de la
main de Madame Tolbois à chaque fois qu'elle claquait mes fesses. Je ne
l'entendis pas longtemps. Très vite, je couvris ce bruit par mes cris continus.
Il ne fallut que quelques claques de chaque côté pour
redonner un niveau d'embrasement insupportable à tout mon postérieur. Cette
nouvelle fessée s'ajoutait aux précédentes, et surtout à la dernière
administrée avec le martinet. Tout le voisinage devait maintenant savoir que
j'étais une nouvelle fois puni. Madame Tolbois continua la fessée un bon moment
après que j'avais commencé à trépigner sur place. Finalement, elle cessa.
"Va te mettre au piquet pendant que je finis de mettre
la table. Réfléchis bien aux inconvénients qu'entraînent les bouderies dans
cette maison !"
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