Je reçois souvent des sollicitations, dans des commentaires suite à la parution d’un article ou directement par courriel, de personnes me demandant s’il serait possible qu’ils viennent ici, le plus souvent, pour y recevoir la fessée.
Sauf lorsque le message est trop laconique, en général j’y donne suite. S’engage alors un échange qui me permet de comprendre pourquoi mon interlocuteur, plus rarement mon interlocutrice, m’interpelle. On y retrouve de tout.
Le plus souvent, ce sont des fantasmes, mais les personnes n’ont pas réellement l’intention de recevoir une fessée. Leur récit des punitions qu’ils reçoivent ou donnent devient vite incohérent. Les fessées qu’ils indiquent avoir reçues ou avoir données l’ont été dans des conditions impossibles. Ils ont une mère ou un père, une femme, un mari, un ou une parente ou encore une voisine ou un voisin… et j’en passe, qui donne ou reçoit la fessée en présence de tiers plus ou moins connus.
Quand on sait la difficulté à donner ou à recevoir une fessée en public, on se rend vite compte que ce ne sont que des récits inventés, fruits de fantasmes qui ont leur légitimité… à condition de ne pas essayer de faire croire à l’autre qu’il s’agit d’une réalité vécue.
J’ai entretenu de longs échanges avec certaines personnes, en général par courriel, avant d’être convaincue qu’il ne s’agissait pas de situations réelles. Il y a des spécialistes sur le blog, certains font encore de régulières tentatives pour entrer en contact. Passé ce stade qui me permet de qualifier leur récit de pure invention, je ne réponds plus à leurs sollicitations, non sans leur avoir expliqué pourquoi. En général, la situation s’arrête quand j’exige d’entrer en contact avec les personnes qui administrent les punitions, ce qui est bien normal, car si on y réfléchit bien, ce sont eux ou elles qui sont mes alter-ego. Je mets fin aux échanges, cela ne m'intéresse pas.
Parmi les sollicitations reçues, quelques-uns viendraient volontiers me rencontrer pour y recevoir une fessée. Ils cherchent une séance fessée, une fessée sans réelle raison ou avec une raison sans rapport direct avec leur venue et dont ils veulent plus ou moins maîtriser les conditions : uniquement par des mains féminines, sans témoins, dans une plus ou moins grande nudité, avec ou sans instrument c'est selon… Ils imaginent recevoir la fessée puis repartir chez eux. Ils reviendraient volontiers, pour certains d’entre eux, une autre fois, amis dans les mêmes conditions.
C’est louable et entendable, mais ce n’est pas comme cela que je vois la fessée. Il y a des personnes qu’il faut rémunérer pour ce faire, amis je conçois que l’échange tarifé enlève du sel pour certaines personnes. En tout cas, ce n’est pas chez moi qu’il faut venir chercher cela.
Je crois, et le récit réel que vient de publier Josip ces quatre derniers jours en est encore une preuve, que la fessée doit rester une punition. Quand je reçois des personnes ici, elles doivent en accepter les règles. Il s’agit d’un moment d’éducation qui ne peut durer moins d’une journée et une nuit. Cette éducation passe souvent par des punitions quand elles s’avèrent nécessaires qui sont en général, mais pas seulement, de réelles fessées déculottées et de mises au coin à peu près à chaque fois avec la culotte baissée, dans la continuité de la fessée que le ou la punie vient de recevoir.
C’est moi, ou les personnes, hommes ou femmes, à qui je confie cette autorité qui ont toutes les prérogatives pour décider du lieu, y compris en extérieur et du moment de la punition, des personnes présentes et de sa durée, de sa sévérité ainsi que de l’utilisation ou non d’instruments punitifs, ceux auxquels il est de tradition de recourir pour punir les enfants, y compris une bonne frottée aux orties. L’avis de celui ou celle qui reçoit la fessée n’a pas d’importance. Son autorisation, à partir du moment ou en venant ici il en a accepté les conditions, n’est pas nécessaire pour aucune des paramètres de déroulement de la punition quand elle doit être administrée.
Les punitions alors ne pourront sanctionner que les manquements constatés sur place. Elles ne pourront pas concerner des bêtises ou des comportements qui se sont déroulées ailleurs ou à un autre moment. S’il n’y a pas d’écart commis lors d’un séjour, il n’y a aucune raison qu’il y ait une punition. Il n’y aura donc pas de fessée.
Bref, en venant ici, c’est un temps qui sera vécue sous la supervision d’adultes dont je ferai partie avec une visée éducative visant à faire disparaître toutes les habitudes et les comportements qui seront jugés inappropriés. Une punition comprenant souvent une fessée déculottée en sera le moyen privilégié, mais elle sera administrée de façon juste et proportionnée à l’écart commis.
La question n’est donc pas de savoir si le ou la futur(e) puni(e) pense qu’il doit recevoir une fessée, il faudrait plutôt s’interroger : de quel type de fessée parle-t-on ? Je veux clarifier ce qui se passe ici : il s’agit uniquement de fessées punitives données à des adultes avec une visée éducative, par une ou des personnes qui exercent ainsi leur responsabilité parentale.
La plupart, en fait la quasi totalité, des sollicitations que je reçois n’entrent pas dans le cadre que j’ai explicité ci-dessus. Soit elles sont totalement hors jeu depuis leur première expression, soit elles s’y révèlent après quelques (parfois il en faut beaucoup) échanges par courriel. Je mets de côté Josip qui depuis qu’il a accepté ma tutelle éducative n’a plus le choix (ses récits publiés ces quatre derniers jours sur ce blog le prouvent encore, s’il en était besoin), il n’y a vraiment que Juliette qui convient parfaitement à ce que je souhaite. Pour vous en persuader, relisez ses récits des séjours qu’elle a passé ici.
A part eux, je me demande s’il y a d’autres personnes qui correspondent à la description et j’aimerai bien recevoir des témoignages qui confirment ou infirment mon impression. Y a-t-il des adultes, hommes ou femmes, qui se sentent capables de contribuer à l’éducation de celui ou celle qui en a besoin, quitte à le ou la déculotter et lui administrer une fessée quand elle se révèle nécessaire ? A contrario, y a-t-il des adultes, hommes ou femmes, qui pensent avoir besoin d’une ferme supervision éducative pour parfaire leur éducation et qui accepteraient de se mettre, lorsqu’il viennent ici, totalement sous mon autorité et celle des personnes que je désignerai ? Il va de soi que j’aurai alors toutes les prérogatives parentales, y compris de baisser la culotte et de donner la fessée quels que soient le lieu et le moment et quelles que soient les personnes présentes. Ce sera à moi ou aux personnes à qui je confierai cette tâche, d’estimer quand et où et avec quelle sévérité il faudra sévir et, si nécessaire, à quels instruments punitifs il faudra recourir.
J’ai pourtant fait quelques tentatives pour élargir le champ de mes connaissances en la matière. Certains, parmi ceux qui sont venus ici, venaient chercher une séance de fessée. Bien que j’essaye de les éliminer avant leur venue, il se peut qu’il y en ait qui soient passés à travers les mailles du filet. D’autres sont venus pour exercer leur autorité, y compris sur Josip, mais à condition d’être aussi soumis eux-mêmes à la fessée. C’est un mélange des genres qui ne fonctionne pas et qui oblige à des circonvolutions qui se révèlent trop compliquées à assumer. D’autres voulaient bien recevoir la fessée, mais plus pour ressentir un plaisir sexuel que pour être remis dans le droit chemin. Leur excitation génitale était patente et ne cadrait pas avec le caractère punitif de la fessée. Certains, devrais-je dire certaines (elles ont été effectivement très majoritaires) ont reculé lorsqu’il s’est agit de concrétiser leur venue pour administrer, à mes côtés, la fessée à Josip quand il en aurait eu besoin.
A part Juliette, il n’y a eu pour l’instant aucun concrétisation satisfaisante ni de personnes prêtes à donner la fessée, ni de personnes estimant qu’elles en avaient besoin, dans un cadre éducatif. Pourtant, quand je fais attention aux comportements habituels des adultes, beaucoup d’entre eux auraient besoin, avec une bonne fessée, d’être fermement remis dans le droit chemin. N’y aurait-il alors aucun adultes capables de prendre cette responsabilité ?
La question reste, pour moi, ouverte et j’attends vos témoignages pour me faire une idée plus précise de la question. Des couples engagés dans cette démarche seront, bien évidemment, les bienvenus.
Huguette.
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Bonjour Huguette et Josip.
RépondreSupprimerJe suis bien d’accord pour reconnaître que le comportement de beaucoup d’adultes nécessiterait de recourir à une bonne correction. Et la fessée éducative semble un excellent moyen non seulement de punir mais de ramener dans le droit chemin. C’est vrai qu’il n’y a pas d’âge pour recevoir une bonne fessée et en tirer le plus grand profit. C’est ce que dit aussi ma compagne. Elle me trouve désobéissant et immature et je sais qu’elle a raison. Elle a établi une discipline domestique dans un but éducatif avec des règles strictes auxquelles je suis soumis. Ça me rassure de savoir que je dois me soumettre à des impératifs dûment et immédiatement sanctionnés. Au moindre écart c’est la fessée culotte baissée et pour les grosses bêtises le martinet. La frottée des fesses aux orties c’est possible aussi mais c’est plus rare, même si c’est très efficace.
Bien à vous
Pascal
Bonjour Huguette, encore un article particulièrement édifiant et pertinent qui résume bien votre conception de l'éducation par la fessée, bravo !
RépondreSupprimerCher commentateur anonyme,
SupprimerJe vous remercie de votre avis sur le texte que j'ai écrit. J'ai effectivement essayé d'être le plus clair possible sur ma conception de la fessée, que je mets en pratique dès que nécessaire, par exemple avec Josip cet après-midi.
Je serai encore plus intéressée pour avoir votre propre conception de la fessée et un aperçu de votre pratique en la matière.
J'attends donc vos précisions,
Huguette
Chère Huguette, merci pour ce sympathique retour.
RépondreSupprimerVous connaissez déjà ma conception ; je vous en ai fait part, il y a peu encore, et à de nombreuses occasions.
Bien à vous, A.
Bonjour A,
SupprimerSans doute la connais-je, mais votre identification est trop succincte pour que je sache à qui j'écris.
Dommage,
Huguette
1er et 2 février 2024, A.
RépondreSupprimerBonjour anonyme,
SupprimerAssez sibyllin comme commentaire. Pourrait-on avoir une explication ?
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Chers Vous deux, vous me surprenez !
RépondreSupprimerLes 1er et 2 février 2024 correspondent à mon passage chez vous, dont je garde, en ce qui me concerne, un excellent souvenir.
Bien à vous, A.
Bonjour et merci de nous faire partager de façon si claire et détaillée votre conception de l'application de la fessée dans l'éducation des adultes.
RépondreSupprimerJe trouve en la matière vos principes disciplinaires très pertinents. Me considérant moi-même comme un adulte accusant un manque important de maturité, je trouve aussi que le maintient de la fessée peut offrir un grand bienfait dans la mesure où l'on s'abandonne à l'autorité de la personne titulaire de la prérogative d'administrer les punitions. La puerilité de la personne demandant à étre ainsi tutoré se voit ainsi confronté à la perte de ses privilèges d'adultes comme un certain libre-arbitre, l'immunité aux sanctions enfantines, le contrôle sur ses vêtements...etc. Vouloir bénéficier d'un complément éducatif nécessite de s'abandonner aux règles et à l'autorité de l'éducatrice, comme de renoncer à tout contrôle sur le régime de punitions renforçant cette éducation.
Et un séjour dans une maison dans laquelle les pensionnaires doivent se plier à règlement strictement établi offre le cadre rigide dont peuvent avoir besoin certaines personnes présentant des lacunes dans l'auto-discipline ou à se montrer responsable.
Bien à vous,
L.