Je me dépêchais, le lendemain
matin, de me rendre au bureau de la directrice afin de négocier ma présence
dans une classe de terminale. La directrice n’était pas là, mais sa secrétaire,
Sœur Marie Madeleine, répondit obligeamment à ma demande.
–« Sœur Marie Joseph, la
directrice m’a laissé des consignes afin que je vous facilite l’accès aux
classes. Vous dites, une terminale … voyons ce que nous pouvons vous trouver …
voilà, je crois que cela ira. Je vous propose une terminale scientifique. C’est
Sœur Thérèse qui les a pendant les deux premières heures pour les matières
littéraires. Elle enseigne non seulement le français, mais également l’anglais,
l’histoire et la géographie. Je ne suis pas certaine qu’elle vous accueillera
les bras ouverts, mais je pense qu’elle vous laissera accéder à sa classe. En
troisième heure, c’est Sœur Gabrielle pour l’éducation physique. Là, je suis
sûre que cela ne posera pas de problème.
– Où puis-je les trouver ?
– A cette heure-ci, ils sont
encore dans la cour. Vous pourrez ainsi vous présenter à Sœur Thérèse. »
Je la remerciais et je me hâtais
pour rejoindre la classe afin de ne pas être en retard.
Je réussis à trouver Sœur Thérèse
avant que la cloche ne sonne le début du cours. L’accueil ne fut pas aussi
froid que ce à quoi je m’attendais.
–« Votre expérience d’hier
ne vous a pas découragé. Vous êtes persévérant. Je mets cela à votre crédit. Il
est vrai que ce ne sont pas vos fesses qui sont en première ligne. Vous pouvez
vous permettre d’être tenace tant que ce sont les autres qui sont punis. »
Mes mésaventures de la veille
étaient visiblement connues de tout le corps professoral.
–« Je tiens à ce que vous
ne dérangiez mon cours que le moins possible. Vous devez vous fondre dans la
masse et vous faire oublier. Votre tenue ne vous facilitera pas les choses,
mais je crains que nous devions faire avec. »
Sœur Thérèse tenait à ce que tout
soit clair avant de m’intégrer dans sa classe.
–« Vous vous mettrez dans le
rang, mais en dernière place. Je tiens à ce que vous aligniez votre
comportement sur celui des élèves. »
Sur ce, la clocha sonna pour
inviter à monter en classe. Il suffit d’un claquement de mains de Sœur Thérèse
pour que tous les élèves de sa classe se rangent deux par deux en adoptant un
silence absolu. En fait, le silence s’était fait dans toute la cour. Toutes les
classes étaient parfaitement alignées, les élèves attendaient silencieusement
les consignes de leurs professeurs. Ce silence complet, observé par plus de
mille personnes si j’en croyais les effectifs de St Marie, était étourdissant.
J’eu un frisson dans le dos en songeant au contrôle que cela supposait sur
cette communauté de jeunes gens.
–« Avancez, ordonna Sœur Thérèse. »
Comme une seule personne, chacun
suivant son prédécesseur de près, la classe de terminale C suivit Sœur Thérèse
qui avait pris la tête du rang. La classe s’arrêtait quand Sœur Thérèse
s’arrêtait, elle redémarrait quand Sœur Thérèse le décidait, sans qu’elle ait
un seul geste à faire ou un seul mot à dire.
Je fus distrait par une
religieuse qui grondait un élève. Cela sentait la fessée. Je ralentis juste un
peu et quand je tournais de nouveau les yeux vers le rang que je suivais, il
avait déjà pris une dizaine de mètres d’avance sur moi. Sœur Thérèse s’était
retournée à ce moment-là. Je la vis froncer les sourcils et à son regard noir
je compris qu’il était préférable que je rejoigne le rang au plus vite.
L’installation dans la classe se
fit avec une discipline tout aussi rigoureuse. C’est à peine si l’on entendait
le bruit des cartables posés sur le sol. Sœur Thérèse me désigna une table au
dernier rang. Je m’y assis. C’est alors que je remarquais que chacun se tenait debout à côté de son pupitre, les
bras croisés. Précipitamment, je me relevais et pris la pause qu’avait adoptée
tous les élèves.
« Asseyez-vous !
ordonna Sœur Thérèse. »
Je n’avais jamais
« entendu » si l’on peut dire, un tel silence alors que trente jeunes
gens prenaient place à leur table de travail.
« Comme habituellement, nous
commencerons par réciter les leçons, annonça Sœur Thérèse. Voyons cela … qui
n’a pas été interrogé depuis longtemps ? »
Ses cogitations furent
interrompues. On frappait à la porte.
« Entrez ! »
Sœur Thérèse laissait
entrapercevoir son étonnement. Une religieuse entra, tirant derrière elle une
élève qui devait avoir sans doute un peu plus de vingt ans. Un murmure
parcourut la salle :
« C’est Magali, elle est
encore en retard !
- Silence ! »
Sœur Thérèse n’avait pas forcé
sur sa voix, mais l’autorité qui émanait d’elle avait fait le travail. Tous les
élèves furent réduits au silence.
« Sœur Thérèse, cette
demoiselle fait-elle partie de votre classe ?
– Bien sûr répondit Sœur
Thérèse. »
J’ai su par la suite que l’interlocutrice
de Sœur Thérèse était la sœur portière, celle qui était chargée de gérer les
entrées et les sorties de l’établissement.
« Cette jeune fille s’est
présenté à la porte de l’établissement quelques minutes après leur fermeture.
Elle a tenté de m’amadouer afin que je la laisse entrer. J’ai failli l’envoyer
en salle des retardataires pour qu’elle y reçoive la fessée comme elle la
mérite, mais je me suis dit que vous préféreriez sans doute régler cette
question du retard avec elle.
– Je vous remercie, ma Sœur.
Effectivement je vais me charger de cette demoiselle. »
La sœur portière contourna la
jeune fille et après avoir soulevé la jupe de Magali, elle lui donna une claque
sur la cuisse.
« En classe !
proclama-t-elle.
Sous l’impact, Magali fit un pas
à l’intérieur de la classe. La sœur portière referma la porte, laissant Magali
aux bons soins de Sœur Thérèse. Celle-ci n’hésita pas. Elle se dirigea vers
Magali qui ne bougeait pas. Ses yeux étaient écarquillés, la peur se voyait
clairement dans l’expression de son visage. Sœur Thérèse prit l’oreille de la
jeune fille entre ses doigts, la forçant à se courber pour suivre sa
professeure. Sœur Thérèse l’amena sur l’estrade.
« Relevez votre jupe,
Magali. Vous savez ce qui vous attend. »
Magali jeta un œil derrière elle,
comme pour confirmer qu’elle allait montrer sa culotte à toute la classe. Cela
ne retarda que de quelques secondes, le moment où elle releva sa jupe au-dessus
de ses reins. Elle portait une culotte blanche de coton qui faisait partie de
l’uniforme de St Marie. Ni les garçons, ni les filles n’étaient autorisés à
porter d’autres sous-vêtements, quel que soit leur âge.
Sœur Thérèse à qui le coup d’œil
de Magali n’avait pas échappé, fut sans pitié.
« Ne soyez pas si pudibonde,
ma fille, ce n’est pas seulement votre culotte que vous allez montrer à toute
la classe. »
Elle conclut sa tirade en
glissant les pouces sous la culotte de Magali et en la baissant jusqu’à ses
genoux. Magali commença à pleurer. La pudeur n’avait pas de place à St Marie,
surtout quand il s’agissait de fesser un élève. Dénuder les fesses d’un élève,
quel que soit son âge, relevait de la discipline et non de l’exhibitionnisme.
Personne ne s’y trompait. Comme dans les petites classes, il n’y eut pas un
chuchotement, pas un rire à la vue de cette jeune adulte déculottée devant
toute la classe comme le serait une petite fille désobéissante.
Cette situation était habituelle
pour tout le monde, sauf pour moi. Je n’étais pas habitué à voir un adulte se
faire déculotter pour recevoir une fessée en public. Si nul ne semblait
s’offusquer de la situation, Magali, elle, ne paraissait pas aussi sereine.
« Si j’ai bonne mémoire,
c’est votre troisième retard cette année, Magali, dont un la semaine dernière
et un autre cette semaine. Comment expliquez-vous cette négligence ?
– Je me suis réveillée en retard,
ma Sœur.
– Comment se fait-il que vous
vous réveillez aussi tard ?
– Je ne sais pas, ma Sœur.
– Avez-vous une télévision dans
votre chambre ?
– Oui, ma sœur.
– A quelle heure l’avez-vous
éteinte hier soir ?
– Oh, très tôt, ma Sœur, il
devait être vingt-et-une heure trente.
– Qu’avez-vous fait,
ensuite ?
– J’ai été sur twitter pour
surfer avec mes amies.
– Jusqu’à quelle heure ?
– Je ne sais pas, ma Sœur.
- Je vais écrire à vos parents
pour leur dire que je confisque la télévision qui est dans votre chambre. Vous
serez dorénavant privée de téléphone portable et je n’autorise plus les
ordinateurs dans votre chambre dès que vous avez fini vos devoirs.
La jeune fille baissa la tête.
Elle savait que les demandes de sa professeure seraient suivies par ses
parents.
« De plus, poursuivit Sœur
Thérèse, je vais leur recommander de vous mettre au lit à vingt-et-une heure et
de vous donner une fessée, chaque jour, à l’heure du coucher. Vous verrez comme
une bonne fessée, juste avant de se coucher, aide à bien dormir. Je pense qu’à
ce régime, vous serez plus fraîche pour vous lever le matin et arriver à
l’heure à l’école. »
Magali ne réagissait pas. Elle
voyait venir de grands changements dans son rythme de vie, ce qui la ramènerait
probablement à ce qu’elle vivait quand elle avait moins de dix ans.
« J’ai l’impression qu’avec
ma main, je n’ai pas fait grande impression la semaine dernière. Voyons si avec
la règle je saurai être plus persuasive. »
Sœur Thérèse plaça une chaise au
centre de l’estrade puis elle prit le coude de Magali pour l’amener juste à
droite du siège dont chacun connaissait l’utilisation. Sœur Thérèse y prit
place et Magali se retrouva immédiatement à plat ventre en travers des genoux
de sa professeure.
« Thomas, pouvez-vous me
donner la règle qui est sur mon bureau ? »
Une fois l’instrument punitif en
main, Sœur Thérèse ne différa pas plus longtemps la punition. Elle commença par
une série de coups rapides sur les fesses. Quand elle les claquait, La règle
faisait un bruit sec bien moins retentissant que lorsque la fessée était donnée
à la main. L’effet en était, par contre, dévastateur.
Ce sont des hurlements qui
résonnèrent dans la classe à chaque fois que la règle faisait son effet. Magali
arquait son corps sur les genoux de la directrice et ses jambes pédalaient dans
le vide. Sœur Thérèse avait posé sa main sur le dos de la jeune fille et elle
la maintenait en place, non parce que Magali cherchait à fuir le lieu de sa
punition, mais parce que ses mouvements désordonnés risquaient de la faire
chuter des genoux de sa correctrice.
Les fesses de Magali ne passèrent
pas par toutes les nuances du rose. Elles rougirent en grandes bandes foncées,
là où Sœur Thérèse appliquait la règle. La coloration n’avait le temps de
diffuser qu’une autre partie de sa peau fonçait sous l’action de la règle
s’abattant une nouvelle fois. En une petite minute, toute la surface des fesses
de la jeune fille était rouge cramoisi.
Subitement, Magali cessa ses cris
et ses gestes incontrôlés. Elle fondit en sanglots tout en laissant Sœur
Thérèse continuer la punition. A chaque contact de la règle avec ses fesses,
son corps était parcouru d’un frisson. Après quelques instants, Sœur Thérèse
mit fin à la fessée. Elle releva la jeune fille et, la tenant par l’oreille,
elle la plaça au coin. Elle releva la jupe qui était retombée durant ce petit
déplacement, puis elle ordonna :
« Les mains dans le
dos ! »
Magali obéit et Sœur Thérèse
glissa le bas de la jupe derrière les mains de la jeune fille, laissant ses
fesses totalement découvertes.
« Puisque vous aviez
l’intention de passer cette heure en salle des retardataires, et non avec nous,
je trouve qu’il est normal que vous passiez cette première heure au coin. Vous
rattraperez le contenu de ce matin plus tard, mais sachez que vous serez
interrogée demain matin sur ce que nous allons étudier dans quelques instants
avec vos camarades. Gare à vos fesses au cas où les leçons ne seraient pas
sues. »
Puis, regagnant sa place sur
l’estrade, elle reprit son cours là où elle l’avait laissé.
Des yeux, je fis le tour de la
classe. Je cherchais dans le regard de ces nouveaux compagnons, ce qui devait
se trouver dans le mien : l’effarement provoqué par l’intensité de la
punition et le doute sur la légitimité d’un tel châtiment corporel appliqué à
une jeune femme déjà adulte. J’en fus pour mes frais. A l’évidence, cette
fessée avait frappé les esprits mais je ne lisais, sur aucun visage, un
sentiment de révolte ou d’injustice. J’y voyais de la compassion pour Magali et
des prières pour ne jamais mériter une telle punition. Mais il y avait aussi
l’expression de la normalité de la situation. J’eus beau scruter les visages,
ils n’exprimaient rien d’autre.
J’observais alors plus
attentivement mes condisciples. Je fus
surpris de voir qu’ils étaient, pour un bon nombre d’entre eux, plus âgés que
ce à quoi je m’attendais. Il y avait une petite moitié de la classe qui avait
sans doute dix-sept ou dix-huit ans. Parmi les autres, certains avaient plus de
vingt ans, certainement proche de vingt-cinq pour trois d’entre eux. Il y avait
deux ou trois élèves qui devaient être à peu près aussi âgés que moi. Une femme
semblait bien plus près de ses quarante ans que de ses trente. Tous portaient
l’uniforme règlementaire des élèves de St Marie, le même que celui que
portaient les élèves de sixième.
Sœur Thérèse revint au temps de
récitation des leçons.
« Nous avons un puni d’hier
matin qui doit venir nous montrer qu’il a appris les leçons qu’il ne savait
pas. Ludovic, venez-ici ! »
L’un de ceux qui devaient avoir
mon âge se leva et vint se placer sur l’estrade, plaçant ses mains dans son
dos. J’avais du mal à imaginer que la veille, il avait dû finir en pénitence,
les fesses rougies par la fessée déculottées que lui avait administrée Sœur
Thérèse. C’était pourtant certainement ce qui s’était passé. Il répondit sans
hésiter à toutes les questions de Sœur Thérèse. J’avais encore une fois la
preuve de l’efficacité de la fessée dans l’apprentissage des leçons.
Le garçon qui prit sa suite eut
moins de chance. Dès la deuxième question, il bafouilla, puis se tut.
« Dois-je comprendre, mon
garçon, que vous ne savez pas répondre à cette question ?
– Oui, ma Sœur.
– Pensez-vous, Nathan, que si je
vous en pose une autre sur le même sujet, vous saurez répondre ? »
Le jeune homme hésita un peu, il
eut un grand soupir et se résigna à répondre.
« Non ma Sœur.
– Vous n’avez pas appris vos
leçons ?
– Pas celle-là, ma Sœur.
– Parce que vous pensez que vous
pouvez n’apprendre qu’une partie de vos leçons ?
– Non, ma sœur, mais …
– Mais ?
– Je n’ai pas eu le temps parce
que … »
Il suffit d’un froncement de
sourcil de Sœur Thérèse pour que le jeune homme finisse sa phrase.
« Je n’ai pas eu le temps
parce que je suis allé au cinéma.
– Au cinéma ! Rien que
ça ! Au lieu d’apprendre ses leçons ! J’espère que le film était un
chef d’œuvre qui vous laissera des souvenirs. La fessée que je vais vous
donner, elle, vous en laissera certainement, au moins pendant quelques temps.
La chaise était encore en place.
Sœur Thérèse désigna le sol à sa droite. Elle déculotta le garçon en un tour de
main et il se retrouva dans la position qu’avait dû prendre sa camarade
quelques minutes auparavant. Sœur Thérèse fit la preuve que bien qu’il ne
s’agisse pas d’une fessée avec la règle, il était possible, à main nue, de
transformer un jeune adulte en un petit garçon criant qu’il regrettait sa
bêtise et qu’il ne recommencerait plus. Il était inévitable qu’il finisse en
larmes.
Sœur Thérèse n’eut pas besoin de
lui expliquer longuement que le coin l’attendait. Dès qu’il fut remis sur ses
pieds, il se dirigea vers l’angle de la pièce encore disponible, et y enfonça
son visage. Il croisa ses mains derrière son dos tout en remontant sa chemise,
laissant voir ses fesses copieusement rougies.
Nathan n’eut à passer au coin
qu’une quinzaine de minutes. Rappelé par Sœur Thérèse qui avait repris place
sur la chaise, il vint se mettre à genoux entre ses pieds et lui demanda
pardon. Sœur Thérèse le serra dans ses bras, tout en massant ses fesses. Comme
je l’avais vu faire pour les élèves de sixième, ceux de terminale finissaient
leur fessée par un câlin donné par leur professeure.
Magali resta l’heure entière dans
son lieu de pénitence. Elle commença à éprouver des difficultés à rester immobile
au bout de quarante-cinq minutes passées au coin. Une première admonestation de
Sœur Thérèse ne suffit pas. Les claques sur les fesses qui accompagnèrent la
deuxième, bien qu’administrées à main nue, la ramenèrent à une position figée
qu’elle garda jusqu’à ce qu’elle soit rappelée par Sœur Thérèse. Après avoir
demandé pardon, elle eut droit à son embrassade. Malgré les précautions que
prit Sœur Thérèse quand elle massa les fesses de Magali, celle-ci ne put
retenir quelques grognements. De retour à sa place, Magali fit une grimace
quand ses fesses se posèrent sur sa chaise.
Le reste du cours de Sœur Thérèse
se déroula sans autre incident. Les élèves étaient studieux. Il n’y avait pas
de bavardage intempestif, chacun levait le doigt pour demander la parole et ne
la prenait que quand il en avait reçu l’autorisation. L’atmosphère était plutôt
détendue. L’autorité sans conteste de Sœur Thérèse n’avait pas besoin de
démonstration autoritaire. Les deux punis du jour contribuèrent à la dynamique
de la classe sans qu’il ait été possible de savoir qu’ils avaient été fessés
pour qui n’avait pas assisté à la scène au début du cours.
A quelques détails près, les
punitions étaient analogues à celles que les élèves de sixième avaient reçues.
Le professeur prenait soin d’établir la nécessité de la fessée, ce que l’élève
ne contestait pas, bien qu’il sache où cela allait le mener. Quel que soit âge,
il laissait son enseignante le déculotter et le fesser aussi longtemps et aussi
sévèrement qu’elle le jugeait mérité. Placé en pénitence, chacun exposait alors
ses fesses, portant les traces de la récente punition, à tous ces condisciples.
Aux réactions des punis pendant la fessée, on pouvait supposer que pour une
même faute, la sévérité de la fessée était équivalente, si on tient compte de
l’âge de celui qui la recevait
Il n’y avait pas d’excitation
provoquée par ces fessées qui dévoilaient pourtant l’intimité de jeunes gens
alors que leur âge aurait dû les en protéger. Pas un rire, pas une moquerie,
pas un regard impudique. La fessée déculottée faisait partie des rituels bien
établis ce qui laissait supposer une grand habitude de ces situations autant du
côté de celles qui les donnaient que de ceux et celles qui les recevaient. Pas
de rébellion, pas plus de contestation de ce mode de punition pourtant
douloureux et humiliant.
Donner la fessée ou la recevoir
faisait partie des situations naturelles à St Marie. Cela contribuait à faire
de St Marie une communauté d’éducation harmonieuse.
J'ai remarqué une grande élève quadragénaire... sans doute mariée, peut-être maman d'un ou une élève de petites classes à Ste-Marie... et qui doit reprendre ses études afin d'obtenir un bac validant son futur projet professionnel...
RépondreSupprimerAxel a bien compris que, rentrant en plein dans la tranche d'âge des terminales, aucune incartade ne lui sera épargnée... et il ne pourra mieux finaliser son sujet d'étude qu'en étant lui-même dans le bain...
Bonjour Jeancla,
SupprimerJe n'ai pas vu cette élève quadragénaire ... mais il se peut qu'elle soit dans une autre classe que celles qu'Axel a visitées. Peut-être pourriez-vous nous en conter l'histoire, puisque vous semblez la connaître ?
En ce qui concerne Axel, je crois que l'épisode à venir lèvera un coin du voile. Encore quelques jours de patience.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Peut-être cette grande élève a dû échapper à votre perspicacité...
SupprimerJe cite: "Il y avait deux ou trois élèves qui devaient être à peu près aussi âgés que moi. Une femme semblait bien plus près de ses quarante ans que de ses trente. Tous portaient l’uniforme réglementaire des élèves de St Marie, le même que celui que portaient les élèves de sixième."
Il me semble qu'elle fait donc bien partie de l'effectif des terminales...
Bonjour Jeancla,
SupprimerEffectivement, je ne m'en rappelait plus. J'ai écrit ce chapitre il y a plus d'un an, je ne me rappelle plus des détails.
Que cela ne vous empêche pas d'écrire l'histoire de cette élève. Pour ma part, dans la suite du récit, je n'ai pas imaginé d'où elle venait, ce qu'elle faisait là et les péripéties de son séjour à St Marie. Si le cœur et l'inspiration vous en disent ...
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Josip.
SupprimerJe veux bien tenter d'imaginer l'histoire parallèle de cette grande élève.
Je soumets la trame à votre approbation:
Christine, élève en terminale à Ste-Marie.
Christine, 36 ans, mariée avec deux enfants, une fille de 17 ans (terminale) et un garçon de 12 ans (sixième).
Enceinte de son premier enfant à 18 ans, Christine a dû interrompre ses études (terminale) et a suivi son mari ( plus âgé) en poste à l'étranger.
Retour en France pour toute la famille depuis trois ans, l’aînée étant scolarisée à Ste-Marie, le cadet ne l'étant qu'à partir de cette rentrée.
C'est en juin lors de l'inscription du cadet que Christine bavarde avec Sœur Marie-Joseph de sa scolarité (bac L) stoppée net à l'époque, de ses souhaits de jeunesse de faire carrière dans l'édition, de ses envies de khâgne et hypokhâgne...
Sœur Marie-Joseph répond à Christine qu'il n'est jamais trop tard pour accéder à ses rêves, surtout lorsqu'ils sont sérieux et fondés. Elle indique à Christine qu'elle peut, malgré son âge, intégrer une terminale L à Ste-Marie.
Afin d'évaluer ses acquis et pour une remise à niveau, Sœur Marie-Joseph propose à Christine de suivre les cours de vacances dispensés à partir du 1er août. Ces cours sont personnalisés (un professeur par élève) et l'ambiance, bien que studieuse, y est beaucoup plus détendue.
L'histoire serait narrée par Christine elle-même (découvertes, ressenti, appréhensions). Du fait de ces cours de vacances, la discipline y serait appréhendée progressivement.
Egalement touchés du doigt les paradoxes du fait que Christine serait tutrice légale de ses deux enfants (dont sa fille dans la même classe) mais elle-même inféodée au tutorat de son mari...
L'histoire commencerait par une introduction en "crossover" avec l'arrivée du consultant Axel en classe de terminale et se se poursuivrait avec la genèse de sa reprise d'études par Christine ainsi que ses diverses étapes jusqu'au bac.
De lire vos corrections ou suggestions.
Jeancla
Bonjour Jeancla,
SupprimerQue voilà un scénario plein de promesses !
Je n'ai rien à rajouter à votre proposition. Elle me semble tout à fait dans la ligne de St Marie.
La seule petite incohérence réside dans la classe dans laquelle vous avez placé Christine. Dans mon récit, elle est en classe scientifique, celle dans laquelle échoue Axel, et dans votre scénario, il s'agit d'une section littéraire.
Il doit être simple d'y remédier.
Au plaisir de vous lire et de prendre connaissance du premier chapitre de votre production.
JLG.
Exact... j'avais relu ce chapitre en diagonale et ne m'étais basé que sur les deux premières heures de cours qui étaient littéraires alors que cette terminale est scientifique.
SupprimerQu'à cela ne tienne, Christine avait dans sa jeunesse la vocation d'être dans la recherche et nous dirons qu'il lui faut au moins valider un bac S pour prendre la direction de la branche laboratoire du groupe que son mari vient d'acquérir...
Jeancla
Jeancla,
SupprimerIl me semblait bien que cela ne présentait pas de difficulté qu'on ne puisse résoudre aisément.
Au plaisir de vous lire,
JLG.