Sœur Gabrielle me laissa dans la
position dans laquelle elle m’avait fessé. J’avais compris qu’il était
préférable d’obéir. Je ne bougeais pas, bien qu’en plus de mes fesses brûlantes, je
commençais à avoir mal aux abdominaux qui peinaient à supporter d’être plié sur
le genou de Sœur Gabrielle, tout mon poids reposant sur mon ventre.
Sœur Gabrielle se pencha et fit
descendre mon short et ma culotte jusque sur mes chaussures. Elle leur fit
passer l’obstacle et elle me les ôta. Alors, elle me releva et me fit asseoir
sur le banc. Elle s’accroupit, défit mes lacets, m’enleva mes chaussettes. Je
lui facilitais le geste en levant mes bras pour qu’elle puisse passer mon polo
par-dessus ma tête. Elle me releva et, en me faisant pivoter devant elle, elle
m’examina sous toutes les coutures. Elle fit une moue désapprobatrice.
« Décidément, cette douche
est bien nécessaire. »
Une claque sur les fesses que
j’accompagnais d’un petit cri, et je filais vers la douche, Sœur Gabrielle sur
mes talons.
Il y avait une quadruple rangée
de pommes de douches fixées sur des tuyaux qui couraient au plafond de la
pièce. L’absence de cloisonnement ne laissait place à aucune intimité. Les
garçons étaient, chacun de son côté affairés à se laver, couverts des pieds à
la tête de mousse. Le vacarme provoqué par les jets d’eau sur le carrelage
couvrait tous les autres sons, ce qui avait permis, du moins l’espérais-je, que
personne ne se soit rendu compte du tintamarre qu’avait dû provoquer ma fessée.
Je fus partiellement rassuré sur ce point quand je constatais que personne ne
prêtait attention à mon entrée dans la salle de douche. A l’apparition de Sœur
Gabrielle, chacun mit un peu plus d’ardeur à sa toilette.
« Prenez du savon ici, et
là, il y a une douche disponible. »
La petite claque qu’elle me donna
était plus un encouragement qu’une punition. Je me dépêchais de me réfugier
sous l’eau tombant du plafond afin de dissimuler les larmes qui roulaient sur
mes joues. Il y avait encore la probable rougeur de mes fesses qui pouvait
révéler le traitement auquel m’avait soumis Sœur Gabrielle, mais ça je ne
pouvais pas le dissimuler. J’espérais que la couleur de mes fesses, couvertes
de savon, passerait inaperçue sous l’eau de la douche.
Je me lavais consciencieusement,
mais j’évitais mes parties intimes, honteux de passer publiquement ma main dans
ces zones que personne n’avait vu depuis ma puberté, sauf mes compagnes, mais
elles étaient alors dans le même appareil que moi. Je remarquais que les
garçons qui m’entouraient n’hésitaient pas à effectuer leur toilette intime en
public. Je me résolus, toutefois à laver la raie de mes fesses attentivement,
sachant que Sœur Gabrielle vérifierait certainement sa propreté.
Je ne remarquais pas de regard
posé sur cette partie de mon anatomie. En fait, chacun était centré sur sa
toilette et évitait d’entrer dans l’intimité de son voisin. C’était une façon
de se reconstituer une bulle privée d’intimité.
Sœur Gabrielle entrait dans ces
bulles sans hésiter. Elle circulait entre les rangs de ces grands garçons
surveillant ouvertement ce que faisait celui qui était sous son regard. De
temps en temps, elle en sortait un de sous la douche pour examiner la propreté
d’une des parties de son corps que ce soit les oreilles, les doigts de pied,
les fesses ou le sexe.
Elle désignait le sol à ses pieds
et le garçon ainsi appelé se rendait à la convocation. Elle le disposait afin
d’avoir une bonne visibilité de la partie qu’elle voulait contrôler. Quand elle
n’était pas satisfaite, après une brève gronderie, elle renvoyait l’élève
concerné sous la douche pour parfaire sa toilette. Cela s’accompagnait
immanquablement de quelques claques sur les fesses.
Je la voyais se rapprocher
inexorablement de la place où je me tenais. J’essayais d’imaginer quelle partie
de mon corps j’aurais pu oublier de récurer. Finalement, Sœur Gabrielle se planta
devant moi.
« Venez ici ! »
Je n’envisageais pas un seul
instant de ne pas obéir. Sœur Gabrielle, avait gagné le droit de me donner ce
type d’ordre, depuis qu’elle m’avait fessé. Ruisselant encore d’eau et
partiellement couvert de savon, je me rendis à ses pieds. Elle m’inspecta des
pieds à la tête. Partout où elle le jugeait nécessaire, elle passait sa main
sur ma peau pour en éprouver la propreté. Elle examina avec attention les zones
qu’elle avait identifiées, pendant la fessée comme étant d’une propreté
incertaine. Sa main se glissa entre mes fesses pour éprouver la propreté de mon
anus, puis, mon entrejambe bénéficia du même examen. Enfin, elle s’empara de
mon sexe et le décalotta.
Je n’osais pas bouger, mais je
sentais ma verge durcir sous la main de Sœur Gabrielle. Fort heureusement son
examen ne dura pas.
« C’est heureusement plus
propre que tout à l’heure, mais il semble que votre quéquette nécessite une
toilette plus approfondie. Comme pour vos camarades, quand leur propreté est
approximative, cela mérite une petite fessée pour qu’à l’avenir vous n’oubliez
plus de laver cet endroit, même s’il est habituellement caché »
Elle me fit pivoter, me plaçant
de côté par rapport à elle. Elle tenait mon bras gauche dans sa main gauche. Sa
main s’abattit sur mes fesses une dizaine de fois. Je trépignais sur place,
mais je n’essayais pas de m’éloigner de cette main qui, insistant là où j’avais
déjà reçu la fessée juste avant ma douche, raviva la douleur. Mes cris
passèrent presqu’inaperçus, comme l’avaient été ceux de mes condisciples qui
avaient subi le même traitement. J’étais de nouveau au bord des larmes quand
elle cessa.
« Lave-moi ta quéquette
correctement et viens me la montrer avant de sortir d’ci. »
D’une claque sur les fesses, elle
me renvoya sous la douche. Je repris du savon, décalottais mon sexe et je
frottais énergiquement toute la zone intime qu’il y avait autour.
Sœur Gabrielle frappa deux fois
dans ses mains.
« On rince le
savon ! »
Une petite minute plus tard,
l’eau cessa de couler.
« C’est fini, tout le monde
sort ! »
Certains élèves regagnèrent
directement le vestiaire, d’autres faisaient la queue devant Sœur Gabrielle.
L’un lui montrait la propreté de ses pieds, l’autre soumettait ses oreilles à
l’examen de la religieuse, le troisième écartant ses fesses et soumettait leur
netteté à l’épreuve de Sœur Gabrielle. Chacun repartait avec une petite claque
sur les fesses, c’était l’autorisation de passer dans la pièce d’à côté. Je
faillis passer à côté, puis je compris que c’est là que je devais montrer à
Sœur Gabrielle que j’avais diligemment exécuté ses consignes. Je me plaçais en
dernière position.
Le quatrième soumis son
entre-jambe au regard scrupuleux de la religieuse. J’arrivais après lui.
« Montrez-moi, exigea Sœur
Gabrielle. »
J’hésitais une seconde sur ce
qu’il fallait faire, mais c’était du bon sens. Je saisis d’une main ma
quéquette comme l’appelait Sœur Gabrielle et je la décalottais. Son extrémité
fut examinée sous toutes les coutures ce qui nécessita que Sœur Gabrielle en
relève, elle-même, l’extrémité. J’avais l’impression qu’elle était parfaitement
propre, mais je ne savais pas si cela conviendrait à la religieuse.
« Voilà qui est bien !
Tu peux aller te sécher. »
Comme mes prédécesseurs dans la
file, j’eus droit à une petite claque sur les fesses, ce qui me semblait
presque naturel. Sœur Gabrielle nous traitait tous, moi y compris, comme des
petits enfants dont elle supervisait la toilette. Les attouchements n’avaient
pas de caractère sexuel. Mais il fallait bien surveiller l’ensemble de la
toilette ce qui comprenait une attention aux endroits habituellement négligés
par les petits garçons. Qu’elle ait dû reprendre la toilette de plusieurs
d’entre nous justifiait cet attention particulière.
Une pile de serviettes nous
attendait dans le vestiaire. Mes camarades avaient déjà commencé à s’essuyer,
ce que chacun faisait sans montrer une quelconque pudeur, ce que je commençais
à comprendre. Il était difficile, à St Marie, de considérer que la décence
voulait que des vêtements cachent en permanence ses fesses.
Evidemment, compte tenu de l’âge
des élèves, cela aurait dû être le cas. Il est admis que de jeunes enfants
peuvent se trouver les fesses nues dans un espace publique. Un adulte peut être
amené à les déculotter en public pour prendre soin d’eux, que ce soit pour leur
administrer un châtiment ou pour les assister dans l’apprentissage de leur
hygiène corporelle.
En général, dès avant la puberté,
ils apprennent qu’il n’est pas décent de se montrer nu devant une autre
personne. Si on met de côté les exceptions que constituent les docteurs et les
infirmières, il est rare que des grands enfants aient l’occasion d’être vus par
une autre personne alors qu’ils sont dénudés. La pudeur se construisait alors
de façon tout à fait naturelle, comme une obligation sociale des grandes
personnes. Les parents qui, considérant que la fessée est un mode de punition
adapté aux grands enfants, déculottent les jeunes garçons et les jeunes filles
pour les fesser, sont de plus en plus rares. Chacun doit alors se débrouiller
pour trouver sa voie en cas de désobéissance ou de comportement inadapté et
pour finaliser l’apprentissage de la propreté. Certains n’y arrivent jamais.
Cela donne des adultes bancales. Il arrive cependant parfois que le conjoint
soit celui qui finalise ces apprentissages.
A St Marie, les religieuses
avaient pris en charges ces temps d’éducation intime. Elles traitaient les
élèves, quel que soit leur âge, comme des petits enfants. Elles continuaient le
parcours d’éducation de chaque élève, prodiguant les fessées nécessaires et
surveillant le comportement de chacun ainsi que son apprentissage de l’hygiène.
Tous ces moments obligeaient à dévoiler publiquement les parties du corps qui
restaient dissimulées dans d’autres lieux. L’habitude aidant, les velléités de
pudeur prenaient moins de place. Je venais d’en faire la découverte.
« Dès que vous vous êtes
correctement séché, on se rhabille, ordonna Sœur Gabrielle. N’oubliez pas de
mettre une culotte propre ! »
Elle passait entre les garçons
qui finissaient de s’essuyer. Elle n’hésitait pas à d’emparer d’une serviette
et à éponger ce qui ne lui semblait pas assez sec. Les garçons la laissaient
faire. Chacun se rhabillait peu à peu.
La porte s’ouvrit au milieu de
cette activité. C’était Sœur Marie Madeleine qui entra dans le vestiaire. Je
fus surpris et indigné par cette intrusion. Je remarquais bien vite que j’étais
le seul. Il paraissait normal à mes condisciples qu’une femme, membre de
l’encadrement de l’établissement, puisse entrer dans une pièce où une trentaine
de jeunes hommes se tenaient dans la tenue d’Adam.
Sœur Marie Madeleine se dirigea
tout droit vers Sœur Gabrielle. Elle passa tout près de moi et je lui tournais
le dos, angoissé à l’idée qu’elle me reconnaisse. Les deux religieuses
échangèrent quelques mots, Sœur Marie Madeleine remit un document à Sœur
Gabrielle qui en prit connaissance, puis elle le signa et le rendit à Sœur
Marie Madeleine. Cette dernière fit demi-tour. Je croisais alors son regard,
mais elle ne montra aucun signe qu’elle me reconnaissait. Je soufflais de
soulagement quand elle referma la porte derrière elle. Je n’étais vraiment pas
reconnaissable quand j’étais noyé dans la masse de mes condisciples.
La tournée d’inspection de Sœur
Gabrielle la conduit près de moi. Elle s’empare de ma serviette et m’essuie le
dos, puis elle descend sur mes fesses et elle passe la serviette entre mes
jambes.
« Rhabillez-vous Axel !
dit-elle en me tapotant les fesses. »
Je me tourne vers le banc sur
lequel sont posées mes vêtements et je prends ma culotte.
« Ah, une seconde, se
ravise-t-elle. Vous ne pouvez pas remettre une culotte sale maintenant que vous
êtes tout propre. Attendez, je vais vous en donner une propre. »
Elle sortit de son armoire une
culotte de coton blanc, qu’on aurait pu prendre pour une culotte pour femme.
Elle me la présenta devant moi. Ses doigts écartaient le sous-vêtement,
ménageant une place pour y glisser mes jambes.
« Allons, enfilez cette
culotte ! »
Je passais une jambe puis
l’autre. Elle remonta ma culotte, en insistant pour que ma verge se place au
bon endroit.
« Finissez de vous habiller
tout seul Axel. »
Les élèves, une fois rhabillés,
sortirent pour rejoindre le cours suivant. Je faisais partie des derniers. Je
pris soin de plier convenablement la tenue de sport et j’allais la rendre à
Sœur Gabrielle.
« Je pense, me dit-elle, que
vous devez la garder. Je vous attends dorénavant à chaque séance de sport de
cette classe de terminale, c’est-à-dire trois fois par semaine. Si je constate
que vous n’êtes pas présent, j’irai vous chercher où que vous soyez. Je vous y
administrerai alors une fessée. »
Sœur Gabrielle me fixait droit
dans les yeux. Je voyais qu’elle ne plaisantait pas.
« Est-ce
compris ?
– Oui ma Sœur ! »
Son ascendant sur moi était réel.
Je n’osais plus la contredire.
« Comme tous les élèves,
poursuivit-elle, vous apporterez votre tenu de sport. Je tiens à ce qu’elle
soit propre. Vous vous chargerez de son entretien. Quand un élève oublie sa
tenue de sport ou si elle n’est pas propre, c’est la fessée devant toute la
classe, ainsi tout le monde profite de la leçon. Vous ne bénéficierez d’aucun
privilège. M’avez-vous bien entendu ?
– Oui ma Sœur. »
Je venais d’accepter de recevoir
la fessée en public. Accepter, me disais-je, est un bien grand mot. Avais-je le
choix ?
« Dernière chose, vous
viendrez me rendre, dès demain, à la récréation du matin, la culotte que je
vous ai prêtée. Vous l’aurez lavée, bien entendu. J’en profiterai pour vérifier
que vous avez bien pris une douche. »
Je sentais l’emprise de Sœur Gabrielle
se resserrer.
« Filez à votre prochain
cours. Vous allez être en retard. »
Je ne me rendis pas au cours
suivant. En premier lieu parce que je serai probablement arrivé en retard et je
ne tenais pas à tester la résolution du prochain professeur à me traiter comme
l’un de ses élèves. De plus, j’avais besoin de prendre de la distance avec ce
qui m’était arrivé durant le cours d’éducation physique.
Je passais la soirée, dans ma
chambre à l’internat, à me convaincre de continuer l’étude en cours à St Marie.
Je m’y sentais vulnérable. Maintenant qu’une enseignante avait résolu de me
traiter comme ses autres élèves, je craignais une rapide contagion. A part Sœur
Gabrielle, nul ne semblait avoir remarqué que j’avais reçu une fessée
déculottée dans la grande tradition de St Marie. Combien de temps cela
durerait-il ?
D’un autre côté, je ne pouvais
pas abandonner cette mission sans une bonne raison. Je ne me voyais pas
annoncer à ma directrice de laboratoire que je ne pouvais continuer parce que
je risquais de recevoir une fessée déculottée. Renoncer à achever l’étude,
c’était renoncer à ma carrière au sein du laboratoire, c’était donc abandonner
tout l’avenir professionnel que j’avais patiemment construit depuis le début de
mes études universitaires.
J’hésitais encore le lendemain
matin. Puis, je résolus de reprendre le cours de l’étude. Il me faudrait juste
être attentif lorsque je serai sous la coupe de Sœur Gabrielle. Participer aux
cours de sport trois fois par semaine n’était pas pour me déplaire. Il faudrait
m’accommoder des douches collectives. J’avais fait le premier pas, les suivants
devraient être plus faciles.
Lors du petit déjeuner, dans le
réfectoire, je fus intercepté par Sœur Marie Madeleine.
« Sœur Marie Joseph, la
directrice veut vous voir immédiatement. »
Ces religieuses avaient une
propension certaine à convoquer leurs interlocuteurs de façon autoritaire. Je
pouvais difficilement ignorer cette injonction. Je fus introduit immédiatement
dans le bureau directorial.
« Axel, mon garçon, … »
Je notais qu’elle ne me donnait
plus du « monsieur » mais qu’elle m’appelait par mon prénom. C’était
de cette façon qu’à St Marie il était coutumier d’appeler les élèves.
« … le conseil des
professeurs s’est réuni, hier soir. Nous y avons fait le point sur votre
présence. Et nous avons pris quelques décisions qui vous concernent. »
J’eus un coup au cœur.
M’avait-elle fait venir pour m’annoncer qu’elle mettait fin à l’étude ?
« Il est patent que votre
présence dissipe les élèves, en particulier dans les petites classes. Nous ne
vous autoriserons donc plus à suivre les classes de sixième. Nous ne tenons pas
à ce que cela conduise des élèves habituellement parfaitement sages, à recevoir
la fessée. »
Intérieurement, je soufflais. Je
croyais bien que j’avais échappé au pire.
« Dorénavant vous assisterez
aux cours dans une classe de terminale. Il y a cependant deux conditions. La
première est que vous ne serez plus le bienvenu que dans une seule classe. Les
professeurs de celle dans laquelle vous étiez hier ont accepté de continuer à
vous y recevoir. C’est la seule à laquelle vous aurez accès. »
Cela m’allait plutôt bien.
J’avais compris le système d’ensemble en place à St Marie. Il était en place de
façon analogue dans toutes les classes, quel que soit l’âge des élèves. Une
observation plus continue compléterait mes informations. Suivre une seule
classe allait dans ce sens. De plus, cela me permettait de me rendre aux cours
de Sœur Gabrielle et ainsi de répondre à ses exigences.
« La deuxième condition
consiste à vous demander d’être présent à tous les cours de cette classe, de
leur début à leur fin. Il ne vous sera plus autorisé de papillonner comme vous
l’avez fait ces deux derniers jours. Nous espérons ainsi que votre intégration
plus grande dans le groupe d’élève, permettra d’éviter les plus importantes des
perturbations que votre présence provoque. »
Elle me laissa un peu de temps
pour intégrer cette nouvelle donne, tout en m’observant attentivement.
« Ces conditions ne sont pas
négociables. Vous y plierez-vous ? »
Je donnais mon accord.
« Dépêchez-vous, le premier
cours commence dans cinq minutes. Vous êtes donc attendus dans la cour pour
vous mettre en rang.
C’est Sœur Thérèse qui dispensait
le premier cours. Chacun avait correctement appris ses leçons, il n’y eut donc
pas de fessée au début du cours. L’heure passa, monotone, sans événement
notable. Ce fut pareil lors de la deuxième heure. Je commençais à m’ennuyer
ferme au fond de la classe. Le contenu qui passionnait la professeure et les
élèves ne m’intéressait pas. Je ne savais pas quoi faire de tout ce temps
inoccupé.
« Il faudra que j’apporte de
quoi remplir mon temps, pensais-je, sans quoi je vais mourir d’ennui. »
La fin de l’heure et la
récréation qu’elle signifiait vint apporter un peu de changement à cette
routine qui me pesait déjà. Ce fut un soulagement de courte durée. J’avais
rendez-vous avec Sœur Gabrielle.
J’avais lavé la culotte qu’elle
m’avait prêtée et elle avait séché pendant la nuit. Un sac plastique contenant
le sous-vêtement à la main, je toquais à la porte de son bureau situé dans le
gymnase. Sœur Gabrielle arriva derrière moi, ce qui me fit sursauter. Elle
ouvrit la porte.
« Entrez donc, je vous
attendais. Je suis contente de voir que vous êtes à l’heure. »
Sœur Gabrielle s’installa
derrière son bureau.
« Avez-vous rapporté la
culotte ?
– Oui ma Sœur, elle est là,
dis-je en montrant le sac que je tenais à bout de bras.
– L’avez-vous lavée ?
– Oui, ma Sœur, elle est propre.
– Approchez que je vois
cela ! »
Je contournai le bureau et je lui
remis le sac. Elle déplia la culotte et en examina le fond.
« Parfait, me
complimenta-t-elle, c’est propre exactement comme il faut. Voyons ce qu’il en
est de vos fesses. »
J’avais espéré qu’elle oublierait
cette promesse qu’elle m’avait faite. Elle me fit approcher plus près d’elle,
puis elle déboutonna mon pantalon puis le baissa. Elle se leva alors et me
ceintura pour me courber sous son bras. Je prenais soin de montrer ma
coopération. Je la laissais me placer comme elle le voulait. Elle baissa alors
ma culotte. Je crispais involontairement mes fesses.
« Allons, détendez-vous. Si
ces fesses sont propres, il n’y aura pas de fessée. »
Elle me tapotait doucement les
fesses.
« Il faut, cependant, que
vous me laissiez voir. Si vous m’en empêchez, je serai contrainte de sévir.
Laissez-moi faire. »
Elle frotta mes fesses de sa main
jusqu’à ce qu’elle sente que j’avais détendu mes muscles fessiers.
« Maintenant, il faut me
laisser faire ! »
Elle écarta mes fesses et passa
sa main dans la raie, essayant mon anus avec un mouchoir en papier qu’elle
avait pris dans le paquet posé sur son bureau. Je réussis à réprimer le réflexe
de contraction.
« C’est bien, voyons le
devant maintenant ! »
Elle me redressa et me fit
pivoter pour me placer face à la fenêtre. Je ne m’étais pas aperçu qu’à travers
la vitre, on voyait le terrain de sport qui longeait le bâtiment. Il était
évident que si on avait une aussi bonne vue de l’intérieur, il en allait de
même depuis l’extérieur. Lors de mon déculottage et de l’inspection de mes
fesses, je tournais le dos à cet extérieur maintenant si présent. Il y avait
quelques élèves qui passaient à l’autre bout du terrain, mais il suffisait que
l’un d’entre eux se rapproche pour découvrir ma nudité.
J’eus un réflexe malheureux en
couvrant mon sexe de mes deux mains. La réponse de Sœur Gabrielle ne tarda pas.
Elle me claqua le haut des cuisses trois ou quatre fois tout en me grondant.
« Cela suffit, j’ai vu des
fesses de grands garçons bien plus souvent que vous. Les vôtres n’ont rien
d’exceptionnel. Il n’y a donc rien à cacher. »
J’avais enlevé mes mains dès que
j’avais réalisé mon erreur. Etre vu de l’extérieur n’était qu’une probabilité,
être fessé par Sœur Gabrielle si je continuais était
une certitude. Sœur Gabrielle s’accroupit devant moi. Elle souleva mes bourses
et mon sexe pour vérifier la propreté en dessous. Puis elle passa sa main dans
le pli de l’aine entre mes jambes. Enfin, elle décalotta mon sexe.
« C’est bien, dit-elle.
C’est propre. »
Elle reprit sa place sur la
chaise derrière son bureau.
« Je repère rapidement les
garçons et les filles qui négligent leur hygiène intime. J’étais persuadé que
vous étiez de ceux-là. Je ne me suis pas trompée. Maintenant, avec vos trois
douches obligatoires par semaine, que vous serez obligé de doubler afin de ne
pas arriver à mon cours avec les fesses sales, vous serez à peu près propre
toute la semaine. Ce n’est pas encore l’idéal, mais c’est beaucoup mieux
qu’avant. Je suis également certaine que vous changerez de culotte au moins
trois fois par semaine. »
Plus le temps passait, plus le
risque d’être aperçu depuis l’extérieur grandissait. J’avais hâte que Sœur
Gabrielle m’autorise à me reculotter.
« A propos de culotte,
continua-t-elle, je n’apprécie pas les culottes de couleur comme les vôtres. Je
préfère les blanches. On voit bien mieux si elles ne sont pas impeccables. Si
vous portiez l’uniforme de St Marie, cela en ferait partie. Il est vrai que
vous n’êtes pas un élève. »
J’aurais aimé qu’elle en prît
conscience plus tôt.
« Reculottez-vous, il est
l’heure de retourner en classe. »
Je me rhabillais le plus vite
possible, soulagé de n’avoir pas été vu dans cette tenue embarrassante. Je
saluais Sœur Gabrielle et je me dirigeais vers la porte. Du coin de l’œil,
j’aperçus un groupe d’élève qui passait juste devant la fenêtre. Il s’en était
fallu de moins d’une minute.
Je repartais vers mon prochain
cours, le cœur léger. Certes, j’étais soulagé de ne pas avoir reçu de fessée,
mais il y avait quelque chose de plus. Il ne me fallut pas beaucoup de temps pour
comprendre de quoi il s’agissait. J’étais fier des compliments que Sœur
Gabrielle m’avait faits.
Au fond de moi, je savais qu’elle
avait raison. Les questions d’hygiène corporelle n’avaient jamais été une de
mes préoccupations prioritaires. Vers l’âge de six ans, considérant que j’étais
grand, mes parents avaient considéré que j’étais désormais autonome sur ce
point. Ma mère intervenait de temps en temps, notamment sur le rythme auquel je
changeais de sous-vêtements, mais j’étais seul décideur des moments où je
prenais une douche. C’était devenu rapidement assez irrégulier.
J’avais du mal à me lever le
matin et, quand j’étais en retard, je n’hésitais pas à sauter une douche.
Parfois, cela m’arrivait deux ou trois jours de suite. Je faisais attention à
ce que mon apparence extérieure soit satisfaisante. Ce qui ne se voyait pas
était secondaire. En moi-même, je me reprochais ce laxisme, mais je me trouvais
toujours une bonne excuse pour déroger aux bonnes résolutions que je prenais
régulièrement.
En me réveillant ce matin-là,
j’avais décidé de passer le quart d’heure de marge que j’avais à paresser dans
mon lit, enfoui sous la chaleur de la couette. A la pensée de la fessée que
cela me vaudrait lorsque Sœur Gabrielle se rendrait compte que je n’avais pas
pris de douche, je sautais de mon lit et je filais vers la salle de bains.
J’apportais un soin minutieux à ma toilette, en particulier à tous les endroits
que je laissais souvent de côté. En me séchant, je pensais à Sœur Gabrielle et
à l’inspection qu’elle me ferait subir.
« J’espère qu’elle sera
contente de moi, avais-je pensé. »
Sœur Gabrielle, après avoir
identifié cette négligence, avait posé une exigence et elle avait les moyens de
la faire respecter. Je savais quelle punition résulterait de mon laisser-aller
et elle était suffisamment dissuasive pour que je la prenne au sérieux.
Dans mon esprit, elle faisait
maintenant référence, un peu comme un parent de substitution, celle qui savait
punir quand je le méritais, mais également celle qui savait me récompenser et
me féliciter. La veille, j’avais eu la fessée, mais elle était tout à fait
justifiée, aujourd’hui j’avais eu ses félicitations qui l’étaient également.
Je me sentais un peu plus en
sécurité. Mes sentiments, envers elle, pouvaient paraitre ambivalents :
d’une part la crainte qu’elle m’inspirait et de l’autre mon attente de son
approbation. Ce n’était, en fait que deux facettes du même besoin de repère.
D’un côté, j’avais besoin qu’elle
exerce sa sévérité quand je m’étais livré à un relâchement répréhensible. Cela
exorcisait la culpabilité que je ressentais, culpabilité découlant de la faute
que j’avais commise, mais également de ne pas être à la hauteur des espoirs que
Sœur Gabrielle plaçait en moi. Je n’avais pas senti de ressentiment de sa part
après la fessée qu’elle m’avait donnée. Cette punition avait soldé mon compte,
j’étais pardonné.
De l’autre côté, j’avais besoin
de ses encouragements et de son assentiment lorsque mes efforts avaient porté
leurs fruits. Ils me montraient que j’étais capable de devenir responsable, y
compris sur ces questions. C’était, à chaque fois grandir un peu.
J’espérais bien que Sœur
Gabrielle continuerait longtemps à me porter attention, même si elle devait se
traduire par de sévères punitions douloureuses et humiliantes.
Je me pris à regretter de me pas
avoir pu bénéficier d’un moment de tendresse maternelle, dans les bras de Sœur
Gabrielle.
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