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– Dans le salon
Marie-Ange
avait retrouvé instantanément cette incroyable douceur qui la caractérisait et
qui faisait mon admiration. Elle passa doucement sa main sur mes fesses pour
m’aider à calmer la douleur. Sa main me fit un bien fou. Puis de sa jolie voix
qui savait pourtant prononcer des choses si difficile à entendre, elle dit
« Nous
n’allons pas laisser nos amis, là à l’entrée de la cuisine. Tu vas venir te
mettre au coin dans le salon. Je pourrai de surveiller pendant que tu te calmes
et que tu réfléchis clairement aux conséquences de ton insolence à l’école. Que
tu réfléchisses à la manière dont tu vas formuler tes excuses auprès de ton professeur.
Car tu comprends bien que cela est indispensable »
Décidément, la punition n’était donc pas terminée. Aller au coin ne me posait pas de
problème et j’en avais un peu pris l’habitude. Mais exposer mon derrière à tous
ces gens que je ne connaissais pas, que je n’avais jamais rencontrés … mon
derrière mais tout le reste aussi, puisque je dus traverser le salon devant
tout le monde avec cette allure ridicule d’un type qui marche avec les
chevilles entravées par le slip et le pantalon ! J’aurai l’air d’un pantin.
Et puis il me restait un brin de pudeur que je voulais préserver. J’allais
avoir 18 ans quand même ! Je n’arrivais donc pas à me décider. J’étais
comme paralysé. Marie-Ange m’y encouragea d’une toute petite tape sur la fesse
droite restée nue. Une toute petite tape, presque une caresse, mais qui fut
immédiatement douloureuse. Je me mis en mouvement comme un automate. Traversant
le salon, les yeux toujours embués, je distinguais alors parmi les convives, le
« colonel » qui était rentré à la maison. Mais manifestement c’est
toujours Marie-Ange qui gérait la situation.
Je pris
place au coin. Marie-Ange ne me demanda pas de mettre mes mains sur la tête,
précisant néanmoins que j’allais rester au coin tout le temps du dîner.
« Je
veux vraiment que tu réfléchisses et que nous reparlions, calmement, de tout cela
tous les deux ce soir. »
Dans
l’immédiat j’étais bien incapable de réfléchir à quoique ce soit. Je pensais à
la douleur, à l’état de mon cul, à la manière dont j’allais pouvoir me coucher
et m’asseoir le lendemain, songeant avec soulagement que la sortie à la piscine
était annulée. J’entendais aussi les conversations derrière moi. Et ces
conversations me concernaient manifestement.
« Vous
avez été très sévère avec ce grand garçon Marie-Ange ! dit une dame, mais
vous avez eu certainement raison. Compte tenu de l’absence régulière de votre
mari, il ne faut pas vous laisser déborder. J’aurai dû pratiquer ce genre de
punition plus longtemps à la maison avec mes trois enfants. Il y a bien
longtemps que je n’ai pas donné une fessée. Il faut dire que je pensais qu’ils
avaient passé l’âge. Je me trompais. »
Et
chaque invité de donner son avis, en général favorable sur le rôle de la fessée
dans l’éducation des enfants même au-delà de 18 ans. Une dame laissant même
entendre qu’elle fessait aussi son mari que j’imaginais rougissant jusqu’aux
oreilles.
Cette
conversation, et les propos de cette dame péremptoire m’exaspéraient. Je levais
les yeux au ciel avec une moue qui en disait long sur ma pensée sans penser à
la présence d’un miroir au-dessus de la cheminée. Même au coin, on pouvait voir
mon visage.
« Attention,
Georges. Si tu n’as pas encore bien compris, nous pouvons poursuivre la leçon
sur l’insolence. Je suis certain que Madame Geraldin sera contente de s’en
charger puisque tu ne sembles pas partager son avis »
C’était
la voix sévère du Colonel qui avait proféré cette menace. Instinctivement je me
remis droit, parfaitement immobile, les bras le long du corps, murmurant juste
un « oui Monsieur » à peine audible.
Je fus
soulagé d’entendre les convives se lever pour rejoindre la table dressée de
l’autre côté de la pièce. La conversation ne me concernait plus et c’était tant
mieux. Un peu de répit. Moins j’étais au centre de l’attention, mieux je me
portais. Le dîner se déroulait sans que plus personne ne prête attention à moi.
J’étais sonné par la double correction reçue à l’école puis dans la cuisine.
Cette cravache était vraiment sévère ! Je devais pourtant bien admettre
que j’avais vraiment dérapé. Intuitivement, je commençais à admettre que la
punition était méritée Le temps passait et je commençais à trouver le temps
loin dans ce coin rébarbatif. Je sentais une terrible envie de m’assoupir, il
fallait à tout prix que je lutte ...
Petit à petit, je pris des libertés avec ma position de départ, me
rapprochant imperceptiblement du mur, pour finir par m’y appuyer de l’épaule.
Ce point d’appui me fit du bien. Je commençais presque à m’assoupir. Pas loin
de ce qu’on appelle, dormir debout.
« Georges !
Tu veux peut-être que je t’apporte un fauteuil ou une chaise longue. Et puis
une tasse de thé avec des gâteaux secs »
La
grosse voix du Colonel venait de me sortir brutalement de ma torpeur. Je me
redressais en sursaut.
« Décidemment,
tu les collectionnes ce soir. Madame Geraldin, puisque Georges a manifesté
quelque insolence à votre égard toute à l’heure, voulez-vous vous en charger
s’il vous plaît ?
– Il me
semble que Marie-Ange a eu fort à faire tout au long de la soirée. Je vais
m’occuper des fesses de ce garnement tout de suite, indiqua Madame Geraldin en
se levant. »
Elle
vint me prendre par le bras pour me ramener vers la table et repris place sur
sa chaise légèrement en retrait, dégageant un espace suffisant pour que je
puisse prendre la positon règlementaire, en travers de ses genoux. Elle
apportait à cette position, une variante à laquelle je n’avais pas été habitué
jusqu’alors. J’étais couché en travers d’une cuisse, la seconde jambe passant au-dessus
des miennes afin de m’interdire efficacement toute tentative de rébellion. Et
Dieu sait que j’avais envie de m’enfuir en courant. Fessé ainsi devant toute
une tablée de gens que je ne connaissais pas me terrifiait !
Avant
que la première claque ne tombe sur mon cul déjà mal en point, j’eu le temps
d’entendre la voix bienveillante de Marie-Ange :
«
Ne soyez pas trop dure, son derrière est déjà très marqué ».
Et la
première claque tomba. Elle n’était pas très forte. Par comparaison avec
certaines fessées reçues depuis quelques jours, c’était presque une caresse.
Pourtant je rugis. Mes fesses étaient devenues tellement sensibles sous l’effet
de la cravache reçues moins d’une heure auparavant ! Soit Madame Geraldin
manquait de savoir-faire et d’expérience, soit elle avait pitié de mon
postérieur très marqué, soit encore elle voulait parfaitement tenir compte de
la remarque de son hôte. Toujours est-il que la fessée qu’elle m’administra fut
plutôt douce, voire molle. Je ne pouvais m’en plaindre. J’avais déjà beaucoup
reçue ce soir-là et la moindre claque faisait quand même largement son effet.
La punition fut donc de courte durée. Après une dizaine de claques, l’étau se
desserra et je fus autorisé à reprendre la station debout… un peu ridicule, cul
nu devant tous les convives attablés. Mais je ne ressentais plus de honte,
juste de l’inquiétude sur ce qui allait suivre. Aussi je pris l’initiative de
remercier Madame Geraldin et de m’excuser de ma conduite.
Le
Colonel m’indiqua alors
«
Je crois que tu as été assez puni pour ce soir. Prends ce que tu veux dans le
frigidaire pour te restaurer et monte te coucher. »
Comme
Marie-Ange, le ton était étonnement bienveillant et aimable.
C’était
la règle de fonctionnement de la famille. Une faute justifie une punition plus
ou moins forte. Une fois celle-ci administrée, on tourne la page. La colère ne
dure pas. Je ne me le fis pas dire deux fois, prenant soin, en me reculottant,
de saluer poliment la table. Je n’avais vraiment pas faim et je pris tout de
suite le chemin de ma chambre pour pleurer tout mon saoul. Des larmes qui me
firent au fond le plus grand bien.
Une
fois calmé, après une douche qui apaisa un petit peu mon derrière fort
douloureux, je me mis au lit rapidement, couché sur le ventre…
évidemment ! J’allais sombrer dans un profond sommeil quand la porte de ma
chambre s’ouvrit doucement. C’était Marie-Ange qui venait me voir. Elle me
parla longuement, d’une voix basse et douce. Elle disait combien elle était
contente de moi, de mon courage, de mon intégration dans la famille. Elle me
disait aussi que les corrections reçues faisaient partie de la vie mais
qu’elles ne remettaient pas en cause l’affection qu’elle avait pour moi. Je ne
disais rien. J’oubliais ma douleur, mes fesses encore brulantes. Sombrant petit
à petit dans un sommeil réparateur je me rendis à peine compte que Marie-Ange
avait soulevé mon bras, baissé délicatement mon bas de pyjama et passait un
gant de toilette humide sur mes fesses avec une infinie douceur.
La suite ? Au prochain épisode chapitre 7
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