jeudi 14 septembre 2017

Georges, un ado comme les autres Chapitre 7

8 – L’autorité paternelle

Plus de deux semaines s’étaient écoulé depuis mon insolence à l’école et la soirée difficile que j’avais passée, avec une correction mémorable. Depuis, la vie avait repris son cours de manière parfaitement harmonieuse. Personne n’avait reçu la moindre fessée. Le lecteur pourrait en effet croire que la fessée rythmait la vie de la famille alors qu’en fait il n’en était rien. La fessée, au sens large, était un moyen de maintenir l’ordre et la discipline dans une famille nombreuse. Mais elle n’était érigée en mode de fonctionnement. Rien de tyrannique dans cette vie-là !


Peut-être aussi que le retour du père de famille pour 3 semaines imposait une ambiance plus calme et plus d’attention de notre part. Le « Colonel » n’avait pas l’air plus sévère que Marie-Ange mais il en imposait naturellement par sa stature, son regard, son allure, son aspect logiquement militaire. Peut-être qu’intuitivement nous faisions tous un peu plus attention. Denis, toujours turbulent, avait bien eu droit à quelques remontrances sur le mode du fameux «décompte » qui n’avait jamais été jusqu’à trois, lui épargnant à lui aussi des fessées auxquels il était assez habitué.
En ce Samedi c’est pourtant lui qui allait rompre cette période de quiétude, et à deux reprises. Denis semblait surexcité par la perspective d’une journée que nous allions passer tous ensemble chez des amis qui disposaient d’une grande maison et d’une piscine très agréable. Il était tellement excité qu’il tournait en courant autour de la table du petit-déjeuner, manquant à chaque fois de renverser quelque chose. Ce qui devait arriver arriva et après plusieurs remarques de Marie-Ange, c’est un pot de confiture qui s’écrasa sur le sol de la cuisine. Ni une ni deux il se retrouva cul nu sur les genoux de Marie-Ange pour une de ces fessées cul nu vite administrée et dont la dizaine de claques vous calme rapidement n’importe quel enfant. Rien de très sévère et rien de très grave. Juste un rappel à l’ordre un peu énergique. Rappel à l’ordre qui valait aussi pour nous, les grands. La « petite » fessée administrée par Marie-Ange n’avait sans doute pas été assez sévère, du moins pour calmer le turbulent Denis. Alors qu’il était temps de rassembler toutes les affaires pour charger le coffre de la voiture et partir chez nos amis pour la journée, Denis décida d’accélérer le mouvement et d’un grand coup de pied, il expédia son sac du haut du premier étage en direction du rez-de-chaussée. Le dit sac s’éventra en atterrissant sans douceur au milieu de l’entrée… et surtout, pas de chance, aux pieds du Colonel. Nous étions tous rassemblé en bas, prêts à partir. Je compris immédiatement que le départ serait retardé de quelques minutes.
Le Colonel attendait patiemment en bas de l’escalier un Denis qui hésitait à descendre. Mais il savait que plus il tardait plus il allait « prendre cher ». Si son père montait le chercher, la punition ne serait sans doute pas la même. Il se décida à descendre, pas à pas, inquiet. Les dernières marches furent descendues plus vite qu’il ne l’aurait voulu. Monsieur H. l’avait saisi par le bras en haut de la quatrième marche et avec une rapidité incroyable l’avait soulevé comme un fétu de paille. Au passage, et d’une seule main il déculotta le jeune garçon. Sans que je comprenne comment, (Denis non plus sans doute), il se retrouva soulevé et coincé dans les airs sous le bras gauche de son père pendant que le bras droit fessait fortement et en rythme chaque fesse nue. Elles ne tardèrent pas à changer de couleur. Les gros sanglots de Denis et les « nooooon Papa » n’y changèrent rien. La fessée dura encore et encore. Manifestement, le Colonel n’avait pas besoin d’un instrument pour prolonger des mains faites comme des battoirs. Contrairement à la punition reçue une heure avant, cette fessée devait marquer durablement les fesses de Denis, et, chacun l’espérait, son esprit. Inutile de saboter une journée qui devait être fort agréable.
Après avoir expliqué à un Denis sanglotant qu’on respectait ses affaires et que cette méthode de transport des sacs n’était pas tolérable, nous fûmes autorisés à monter dans la grande voiture familiale. Denis se tortillant en peu au moment de s’asseoir à l’arrière.

Je connaissais les enfants de la famille chez qui nous nous rendions. Deux garçons très sympathiques qui étaient dans la même école que moi. Les parents semblaient également agréables, amis de longue date de la famille H. Il faisait beau et la piscine était indubitablement le meilleur des passe-temps si bien que nous ne fûmes pas longs à nous retrouver tous, parents et enfants en maillot de bain autour du bassin bleu.
Sept ados autour d’une piscine d’une piscine, c’est forcément bruyant et agité. Nous nous amusions beaucoup, plongeant de chaque côté, nous affrontant dans des courses diverses et variées avec entrain. Nous étions surexcités, naturellement comme on l’est en groupe à cet âge-là. D’ailleurs, les parents, un peu à l’écart ne nous reprochaient en rien cette agitation bonne enfant. Vint ensuite l’heure du déjeuner. Un barbecue aux abords de la piscine était installé et les deux pères entreprirent de démarrer la cuisson de grillades diverses et variées. Tout cela s’annonçait sous les meilleurs auspices.
C’était sans compter sur la bande de jeunes surexcités qui jouait bruyamment dans la piscine. Seuls Charlotte et Denis paraissaient dans l’herbe. Pour leur plus grand bonheur.
Nous étions plongés dans une partie de ballons endiablée avec trois ou quatre ballons que nous nous lancions avec entrain. Une sorte de « ballon prisonnier » réinventé. A plusieurs reprises les ballons sortirent de la piscine pour atterrir à proximité de l’aire du déjeuner, nous attirant à chaque fois des « faites attention, vous allez casser quelques choses ». Une phrase prémonitoire.
Ce qui devait arriver arriva, mais en pire. D’un seul coup et par un mauvais concours de circonstance le premier ballon vint balayer la table dans un bruit de verre cassé de mauvaise augure. Au même moment, le second ballon vint percuter le barbecue provoquant la chute de plusieurs brochettes, heureusement sans brûler personne. Nous étions quand même mal à l’aise.
La scène suivante aurait pu être théâtrale. Mais acteur de cette pièce je n’eus pas le loisir d’y goûter !  Notre hôte, manifestement furieux, nous somma de sortir de l’eau et de venir aider à réparer les dégâts… immédiatement. Puis, instinctivement, nous nous sommes regroupés « par famille » comme si nous nous doutions de la suite. Baudouin, Christian et moi d’un côté, nos deux camarades de l’autre. Chacun rejoint par un père de famille, tous deux s’en s’être concertés, avec la même et funeste idée.
En maillot de bain, il était encore plus facile de nous déculotter prestement. Baudouin, le premier se retrouva sous le bras paternel pour une fessée cul nu sans ménagement. Le Colonel tapait fort, de ses battoirs qui laissaient la marque des doigts sur les fesses nues et mouillées. Le bruit était différent du claquement habituel. J’en compris la raison quelques secondes plus tard, quand à mon tour, je me retrouvai en l’air, littéralement soulevé sous le bras du Colonel pour recevoir à mon tour ma punition. Les fesses mouillées offrent un terrain bien différent et vraiment plus sensible. En plus c’était la première fois que j’étais fessée par le Colonel et je fis rapidement la différence avec les fessées données par Marie-Ange. Je compris aussi pourquoi les mains du Colonel valaient n’importe quel martinet. Je ne pus m’empêcher de me débattre, en vain et de crier… en vain également. Mes fesses viraient au rouge vif. Je sentais, dès les premières claques, une chaleur intense m’envahir. Une sérieuse fessée. Le Colonel décida enfin de cesser la punition pour attraper Christian et le placer dans la même position. J’entrepris alors de remonter mon maillot de bain… un supplice.
Alors que je reprenais mes esprits, mon attention fut surprise par le bruit inhabituel de la fessée que Christian recevait. A chaque claque, il y avait comme un écho. C’était en fait, le bruit de la fessée, également cul nu, que recevait au même moment et simultanément un des fils de la maison. Le rythme était le même, les positions similaires… et la couleur des derrières très comparable. Une fessée presque collective qui me laissait à nouveau le derrière en feu !  Seuls Denis, qui avait eu son compte le matin et Charlotte, très calme sur son transat avaient échappé à la punition. Je me dis aussitôt que Charlotte, seule fille au milieu de tous ces garçons aurait échappé à la fessée déculottée. Elle était trop grande pour être mise cul nu dans ces conditions. Je me trompais, car pendant le déjeuner, au détour d’un mot un peu insolent, Marie-Ange, pour la calmer, l’en menaça : « Ma Charlotte, je te conseille de te calmer. Tu es peut-être la seule à ne pas d’être retrouvé cul nu pour une bonne fessée, mais crois-moi, je n’hésiterai pas. » La détermination de Marie-Ange ne laissait guère de doute.

L’après-midi se déroula sans anicroche, dans la joie et la bonne humeur retrouvé. Baudouin faisait un peu la tête. Il avait mal à supporter cette mise à nu devant tout le monde à son âge. Il considérait qu’après 18 ans ou 19 ans, la fessée n’était plus de mise. Il était grand, costaud, des cheveux courts qui lui donnait l’air plus âgé… Et pourtant. Dans la voiture, il fit comprendre qu’il était de mauvaise humeur, refusant ostensiblement de participer à la conversation. En descendant de la voiture, sans envisager de participer au déchargement des sacs, il claqua la porte l’air furieux… vite rattrapé par son père l’air tout aussi furieux. Je ne m’attendais pas à la suite.
Rapidement Baudouin fut à nouveau déculotté et couché en travers du genou de son père dont le pied droit avait pris appui sur une chaise de jardin. Mais, fait inhabituel, le Colonel avait, de sa main droite fait glisser sa ceinture hors des passants de son propre pantalon. La ceinture fut pliée en deux pour en assurer une manipulation plus efficace… c’est à dire pour cingler avec force le postérieur de l’infortuné Baudouin. « Il n’y a pas d’âge pour être poli, et si tu ne l’a pas compris, je vais te le démontrer ». Rapidement les fesses de Baudouin reprisent une couleur rouge avec de grandes traces larges et  marquées sur toute la largeur du postérieur et débordant de temps en temps sur les cuisses plus sensibles encore. Une nouvelle correction pour Baudouin qui se trouvait déjà injustement traité !


« Je dois repartir en mission demain. Je regrette que mon séjour trop bref se soit conclu sur cette série de punitions. J’espère vous retrouver plus sages dans 15 jours. Mais je fais confiance à Marie-Ange ». Nous savions tous à quoi nous en tenir.

La suite ? chapitre 8

       Relire le chapitre 1
        ou l'épisode précédent : Chapitre 6

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