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– L’autorité paternelle
Plus de
deux semaines s’étaient écoulé depuis mon insolence à l’école et la soirée
difficile que j’avais passée, avec une correction mémorable. Depuis, la vie
avait repris son cours de manière parfaitement harmonieuse. Personne n’avait
reçu la moindre fessée. Le lecteur pourrait en effet croire que la fessée
rythmait la vie de la famille alors qu’en fait il n’en était rien. La fessée,
au sens large, était un moyen de maintenir l’ordre et la discipline dans une
famille nombreuse. Mais elle n’était érigée en mode de fonctionnement. Rien de
tyrannique dans cette vie-là !
Peut-être
aussi que le retour du père de famille pour 3 semaines imposait une ambiance
plus calme et plus d’attention de notre part. Le « Colonel » n’avait
pas l’air plus sévère que Marie-Ange mais il en imposait naturellement par sa
stature, son regard, son allure, son aspect logiquement militaire. Peut-être
qu’intuitivement nous faisions tous un peu plus attention. Denis, toujours
turbulent, avait bien eu droit à quelques remontrances sur le mode du fameux
«décompte » qui n’avait jamais été jusqu’à trois, lui épargnant à lui
aussi des fessées auxquels il était assez habitué.
En ce
Samedi c’est pourtant lui qui allait rompre cette période de quiétude, et à
deux reprises. Denis semblait surexcité par la perspective d’une journée que
nous allions passer tous ensemble chez des amis qui disposaient d’une grande
maison et d’une piscine très agréable. Il était tellement excité qu’il tournait
en courant autour de la table du petit-déjeuner, manquant à chaque fois de
renverser quelque chose. Ce qui devait arriver arriva et après plusieurs
remarques de Marie-Ange, c’est un pot de confiture qui s’écrasa sur le sol de
la cuisine. Ni une ni deux il se retrouva cul nu sur les genoux de Marie-Ange
pour une de ces fessées cul nu vite administrée et dont la dizaine de claques
vous calme rapidement n’importe quel enfant. Rien de très sévère et rien de
très grave. Juste un rappel à l’ordre un peu énergique. Rappel à l’ordre qui
valait aussi pour nous, les grands. La « petite » fessée administrée
par Marie-Ange n’avait sans doute pas été assez sévère, du moins pour calmer le
turbulent Denis. Alors qu’il était temps de rassembler toutes les affaires pour
charger le coffre de la voiture et partir chez nos amis pour la journée, Denis
décida d’accélérer le mouvement et d’un grand coup de pied, il expédia son sac
du haut du premier étage en direction du rez-de-chaussée. Le dit sac s’éventra
en atterrissant sans douceur au milieu de l’entrée… et surtout, pas de chance,
aux pieds du Colonel. Nous étions tous rassemblé en bas, prêts à partir. Je
compris immédiatement que le départ serait retardé de quelques minutes.
Le
Colonel attendait patiemment en bas de l’escalier un Denis qui hésitait à
descendre. Mais il savait que plus il tardait plus il allait « prendre
cher ». Si son père montait le chercher, la punition ne serait sans doute
pas la même. Il se décida à descendre, pas à pas, inquiet. Les dernières
marches furent descendues plus vite qu’il ne l’aurait voulu. Monsieur H.
l’avait saisi par le bras en haut de la quatrième marche et avec une rapidité
incroyable l’avait soulevé comme un fétu de paille. Au passage, et d’une seule
main il déculotta le jeune garçon. Sans que je comprenne comment, (Denis non
plus sans doute), il se retrouva soulevé et coincé dans les airs sous le bras
gauche de son père pendant que le bras droit fessait fortement et en rythme
chaque fesse nue. Elles ne tardèrent pas à changer de couleur. Les gros
sanglots de Denis et les « nooooon Papa » n’y changèrent rien. La
fessée dura encore et encore. Manifestement, le Colonel n’avait pas besoin d’un
instrument pour prolonger des mains faites comme des battoirs. Contrairement à
la punition reçue une heure avant, cette fessée devait marquer durablement les
fesses de Denis, et, chacun l’espérait, son esprit. Inutile de saboter une
journée qui devait être fort agréable.
Après
avoir expliqué à un Denis sanglotant qu’on respectait ses affaires et que cette
méthode de transport des sacs n’était pas tolérable, nous fûmes autorisés à
monter dans la grande voiture familiale. Denis se tortillant en peu au moment
de s’asseoir à l’arrière.
Je
connaissais les enfants de la famille chez qui nous nous rendions. Deux garçons
très sympathiques qui étaient dans la même école que moi. Les parents
semblaient également agréables, amis de longue date de la famille H. Il faisait
beau et la piscine était indubitablement le meilleur des passe-temps si bien
que nous ne fûmes pas longs à nous retrouver tous, parents et enfants en
maillot de bain autour du bassin bleu.
Sept
ados autour d’une piscine d’une piscine, c’est forcément bruyant et agité. Nous
nous amusions beaucoup, plongeant de chaque côté, nous affrontant dans des
courses diverses et variées avec entrain. Nous étions surexcités, naturellement
comme on l’est en groupe à cet âge-là. D’ailleurs, les parents, un peu à
l’écart ne nous reprochaient en rien cette agitation bonne enfant. Vint ensuite
l’heure du déjeuner. Un barbecue aux abords de la piscine était installé et les
deux pères entreprirent de démarrer la cuisson de grillades diverses et
variées. Tout cela s’annonçait sous les meilleurs auspices.
C’était
sans compter sur la bande de jeunes surexcités qui jouait bruyamment dans la
piscine. Seuls Charlotte et Denis paraissaient dans l’herbe. Pour leur plus
grand bonheur.
Nous
étions plongés dans une partie de ballons endiablée avec trois ou quatre
ballons que nous nous lancions avec entrain. Une sorte de « ballon
prisonnier » réinventé. A plusieurs reprises les ballons sortirent de la
piscine pour atterrir à proximité de l’aire du déjeuner, nous attirant à chaque
fois des « faites attention, vous allez casser quelques choses ». Une
phrase prémonitoire.
Ce qui
devait arriver arriva, mais en pire. D’un seul coup et par un mauvais concours
de circonstance le premier ballon vint balayer la table dans un bruit de verre
cassé de mauvaise augure. Au même moment, le second ballon vint percuter le
barbecue provoquant la chute de plusieurs brochettes, heureusement sans brûler
personne. Nous étions quand même mal à l’aise.
La
scène suivante aurait pu être théâtrale. Mais acteur de cette pièce je n’eus
pas le loisir d’y goûter ! Notre
hôte, manifestement furieux, nous somma de sortir de l’eau et de venir aider à
réparer les dégâts… immédiatement. Puis, instinctivement, nous nous sommes
regroupés « par famille » comme si nous nous doutions de la suite.
Baudouin, Christian et moi d’un côté, nos deux camarades de l’autre. Chacun
rejoint par un père de famille, tous deux s’en s’être concertés, avec la même
et funeste idée.
En
maillot de bain, il était encore plus facile de nous déculotter prestement.
Baudouin, le premier se retrouva sous le bras paternel pour une fessée cul nu
sans ménagement. Le Colonel tapait fort, de ses battoirs qui laissaient la
marque des doigts sur les fesses nues et mouillées. Le bruit était différent du
claquement habituel. J’en compris la raison quelques secondes plus tard, quand
à mon tour, je me retrouvai en l’air, littéralement soulevé sous le bras du
Colonel pour recevoir à mon tour ma punition. Les fesses mouillées offrent un
terrain bien différent et vraiment plus sensible. En plus c’était la première fois
que j’étais fessée par le Colonel et je fis rapidement la différence avec les
fessées données par Marie-Ange. Je compris aussi pourquoi les mains du Colonel
valaient n’importe quel martinet. Je ne pus m’empêcher de me débattre, en vain
et de crier… en vain également. Mes fesses viraient au rouge vif. Je sentais,
dès les premières claques, une chaleur intense m’envahir. Une sérieuse fessée.
Le Colonel décida enfin de cesser la punition pour attraper Christian et le
placer dans la même position. J’entrepris alors de remonter mon maillot de
bain… un supplice.
Alors
que je reprenais mes esprits, mon attention fut surprise par le bruit
inhabituel de la fessée que Christian recevait. A chaque claque, il y avait
comme un écho. C’était en fait, le bruit de la fessée, également cul nu, que
recevait au même moment et simultanément un des fils de la maison. Le rythme
était le même, les positions similaires… et la couleur des derrières très
comparable. Une fessée presque collective qui me laissait à nouveau le derrière
en feu ! Seuls Denis, qui avait eu
son compte le matin et Charlotte, très calme sur son transat avaient échappé à
la punition. Je me dis aussitôt que Charlotte, seule fille au milieu de tous
ces garçons aurait échappé à la fessée déculottée. Elle était trop grande pour
être mise cul nu dans ces conditions. Je me trompais, car pendant le déjeuner,
au détour d’un mot un peu insolent, Marie-Ange, pour la calmer, l’en
menaça : « Ma Charlotte, je te conseille de te calmer. Tu es
peut-être la seule à ne pas d’être retrouvé cul nu pour une bonne fessée, mais
crois-moi, je n’hésiterai pas. » La détermination de Marie-Ange ne
laissait guère de doute.
L’après-midi
se déroula sans anicroche, dans la joie et la bonne humeur retrouvé. Baudouin
faisait un peu la tête. Il avait mal à supporter cette mise à nu devant tout le
monde à son âge. Il considérait qu’après 18 ans ou 19 ans, la fessée n’était
plus de mise. Il était grand, costaud, des cheveux courts qui lui donnait l’air
plus âgé… Et pourtant. Dans la voiture, il fit comprendre qu’il était de
mauvaise humeur, refusant ostensiblement de participer à la conversation. En
descendant de la voiture, sans envisager de participer au déchargement des
sacs, il claqua la porte l’air furieux… vite rattrapé par son père l’air tout
aussi furieux. Je ne m’attendais pas à la suite.
Rapidement
Baudouin fut à nouveau déculotté et couché en travers du genou de son père dont
le pied droit avait pris appui sur une chaise de jardin. Mais, fait inhabituel,
le Colonel avait, de sa main droite fait glisser sa ceinture hors des passants
de son propre pantalon. La ceinture fut pliée en deux pour en assurer une
manipulation plus efficace… c’est à dire pour cingler avec force le postérieur
de l’infortuné Baudouin. « Il n’y a pas d’âge pour être poli, et si tu ne
l’a pas compris, je vais te le démontrer ». Rapidement les fesses de
Baudouin reprisent une couleur rouge avec de grandes traces larges et marquées sur toute la largeur du postérieur
et débordant de temps en temps sur les cuisses plus sensibles encore. Une
nouvelle correction pour Baudouin qui se trouvait déjà injustement
traité !
« Je
dois repartir en mission demain. Je regrette que mon séjour trop bref se soit
conclu sur cette série de punitions. J’espère vous retrouver plus sages dans 15
jours. Mais je fais confiance à Marie-Ange ». Nous savions tous à quoi
nous en tenir.
La suite ? chapitre 8
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