8
– Une nuit agitée
Depuis
ce week-end un peu agité, nous avions repris une vie normale. L’absence du
Colonel ne changea rien. Même si ses fessées étaient facilement plus sévères
que celle de Marie-Ange, il était évident qu’elle avait la main suffisamment
leste pour se faire respecter et pour développer une autorité pour que
l’ensemble de la maisonnée file doux. Les semaines qui suivirent se passèrent
sans anicroches pour nous. Une ou deux remontrances peut-être mais rien de
plus. Pas la moindre fessée, même pour le derrière de Denis, traditionnellement
le plus turbulent.
Ce
jeudi soir, j’étais dans mon lit. Paisiblement. Je ne savais pas quelle heure
il était mais dehors il faisait nuit noire. La maison était d’un calme absolu,
pas un bruit autour de moi. C’est donc dans un calme total que la porte de ma
chambre s’entrebâilla soudain. Dans la pénombre, je pu distinguer la silhouette
élégante de Marie-Ange, juste vêtue d’une jolie petite chemise de nuit
affriolante.
Elle se
dirigeait à pas de loup vers mon lit. Elle souleva délicatement ma couette et
sans brutalité, elle glissa délicatement deux doigts sous l’élastique de mon
bas de pyjama pour le faire glisser sur mes cuisses. J’étais interdit,
stupéfait. Pourquoi faire ? Qu’avait-elle en tête ? Voilà qui
ressemblait un peu aux préliminaires classiques d’une fessée cul nu. Mais
qu’avais-je fais pour mériter une punition au milieu de la nuit ? Qu’avait
découvert Marie-Ange pour venir me punir à cette heure ? Et pourtant, la
voilà qui me prend par le bras, toujours en silence et me couche en travers de
ses cuisses, nues elles aussi, compte tenu de sa tenue nocturne. Je me laissais
faire, totalement incrédule, hébété et pour tout dire encore dans un demi-sommeil…
Les
premières claques tombèrent sur mes fesses nues, résonnant au milieu de la
nuit. Mais elles étaient inhabituellement clémentes. Des petites claques sans
douleur, presque agréables à recevoir… Peut-être voulait-elle éviter de faire
trop de bruit. En l’absence de douleur, je ressentais presque du plaisir, nu,
et en contact avec la peau douce de cette femme que je trouvais si belle et
élégante. Ces cuisses étaient douces, la paume de ses mains aussi. Pour la
première fois pendant une fessée, je ressentais cette sensation délicieuse. Je
me mis même à craindre que ce plaisir ne se traduise par une rigidité qui ne pourrait
pas passer inaperçue. C’en était vraiment gênant. Mais Marie-Ange restait
imperturbable, me fessant doucement. Doucement, certes mais progressivement.
Puis la
fessée s’intensifia et la durée de celle-ci se prolongea de longues minutes.
Mes fesses commençaient alors à chauffer et probablement à rougir. Le rythme
s’accéléra et je retrouvais alors les sensations des punitions administrées
jusqu’alors par Marie-Ange. Une fessée classique, sévère. Peut-être plus facile
à appréhender justement parce qu’elle était progressive, que les fesses
chauffent et s’habituent progressivement aux claques et à la douleur provoquée.
Une fessée, j’avais appris à le comprendre, c’est forcément une punition. Puis
tout d’un coup la correction stoppa net. Je venais de recevoir une bonne fessée
et j’allais peut-être enfin comprendre
pourquoi j’en étais arrivé là et connaître le motif de cette sanction.
Marie-Ange
resta de longues minutes, sa main douce posée sur mes fesses comme pour en
atténuer la douleur. Presque comme une caresse. Puis elle me prit par le bras
pour me faire relever. La fessée était donc terminée. Quelle drôle de fessée,
administrée sans sommation au milieu de la nuit ! J’aperçu alors, posé au
bout du lit, bien aligné, les instruments utilisés pour les corrections plus
sévères : le martinet aux lourdes lanières de cuir, la canne en rotin et
la longue cravache de dressage ! Les battements de mon cœur
s’accélèrent : pourquoi ces instruments, dont j’avais eu, les semaines
précédentes le « loisir » de connaître les conséquences, étaient-ils
là, sur mon lit ?
Sans
bien comprendre ce qui m’arrivait, je me retrouvais alors à plat ventre, courbé
sur le lit, les pieds par terre. Interloqué. Je n’eus alors guère de temps pour
m’interroger. Les lanières du martinet venaient fouetter mes fesses déjà
échauffées par la première fessée. Je cherchais à me débattre, en vain. J’étais
fouetté, sévèrement fouetté sans comprendre pourquoi. Mes fesses, mais aussi le
haut de mes cuisses étaient marquées de ce martinet impitoyable. La chaleur
provoquée par les lanières sur mes fesses semblait maintenant envahir tout mon
corps. Les lanières du martinet rougissaient toute la surface de mon derrière…
Et pour quel motif ? Au-delà de la douleur c’est l’incompréhension et
l’incrédulité qui dominait mon esprit.
La
correction fut sévère et mes sanglots redoublaient quand Marie-Ange, toujours
silencieuse me guida pour changer de position. Me voilà toujours à plat ventre,
toujours le derrière bien offert, mais sur le lit avec un oreiller sous le
ventre pour accentuer la présentation de mes fesses et la cambrure de
celles-ci ! Je n’avais jamais été fessé dans cette position confortable.
Mais le confort est-il une priorité dans mon cas ? Non bien sûr.
Marie-Ange saisit alors la canne. J’entendis un sifflement puis, moins d’une
seconde plus tard un impact cinglant qui zébra un cul qui venait de subir tant
de coup de martinet qu’il en devenait presque insensible. Insensible mais
rouge, très rouge. Marie-Ange semblait s’évertuer à dessiner des lignes presque
parfaitement parallèles sur mes fesses. De belles lignes rouges cramoisies.
Puis la
correction cessa. Marie-Ange s’installa à côté de moi, posant une main délicate
sur mes fesses meurtries, passant délicatement la paume de sa main sur ces
longues traces rouges comme pour les apaiser. Cette alternance de sévérité et
de tendresse avait quelque chose
d’irréel. J’allais sans doute avoir une explication. Je retenais comme je
pouvais mes sanglots en tendant l’oreille. Mais Marie-Ange restait silencieuse,
mystérieuse, énigmatique.
Alors,
elle se leva. Allait-elle sortit aussi silencieusement qu’elle était
arrivée ? Non, elle s’était levée pour saisir la longue cravache dont je
gardais un souvenir si douloureux. Je n’en pouvais plus et l’incompréhension de
la situation ajoutait du stress. Je savais que j’allais avoir mal, très mal,
mes fesses ayant déjà été largement punies, rougies, meurtries.
Marie-Ange,
insensible à mes supplications cingla mon postérieur une première fois. Ce fut
comme une morsure sur toute la largeur de mon derrière offert, presque comme
une décharge d’électricité. Un seul coup de cette cravache couvrait toute la
largeur de mon postérieur et la petite mèche qui était fixée au bout venait
mordre la peau en haut de mes cuisses. Cet instrument était diabolique. Affolé,
épuisé, je ne pus alors retenir un long cri de douleur de d’angoisse mêlées. Je
fis un bon pour échapper au coup suivant. Je transpirais, je pleurais. Ce
n’était plus possible.
C’est
alors que je sentis la main de Marie-Ange sur mon dos puis sur ma nuque et que,
pour la première fois depuis le début elle prononça enfin une parole :
« Georges, calme toi… pourquoi crier ainsi. Ca va aller… calme
toi. ». J’étais là, allongé dans mon lit, le dos trempé de transpiration.
Instinctivement je posais ma main sur mes fesses. Mon pyjama les recouvrait.
Elles n’étaient pas douloureuses du tout. Sur mon lit, ni canne, ni cravache ni
martinet. Marie-Ange n’était pas en chemise de nuit mais portait un pull et un
jeans très seyant au demeurant….
Je mis
un moment à comprendre, à comprendre que je n’avais pas été puni, que je
n’avais pas reçu la moindre fessée, pas le moindre coup de cravache et que je
venais juste de faire un cauchemar, une succession de rêves, que je venais
seulement de me réveiller. Marie-Ange m’avait entendu crier et était venu
mettre – avec douceur – un terme à ces agitations. Elle me demanda de lui
raconter mon rêve. Cela me fit du bien de lui raconter par le menu (ou presque
car je gardais pour moi le « plaisir » ressenti lors de la première
punition) la fessée, le martinet, la badine et pour finir la terrible cravache.
Pendant tout ce temps-là, je restais blotti dans les bras de Marie-Ange, qui
gardait une attitude maternelle et protectrice. Cela me faisait tellement de
bien.
« Tu
dois savoir, mon petit Georges (elle me parlais comme à un enfant !), que
les punitions que j’administre ici, à toi comme à ma fille et mes garçons, sont
à chaque fois des preuves d’amour. Je
sais que c’est difficile à comprendre et surtout à admettre quand on est cul nu
sur mes genoux, les fesses toutes rouges et que je vous fesse ou que je vous
fouette. Mais pourtant, c’est vrai. Si je ne m’intéressais pas à vous, je ne
prendrai pas cette peine, je vous laisserai vagabonder à votre guise comme tant
d’autres. Je veux pour vous une bonne éducation, je veux faire de vous des
adultes responsables et armés face à la vie. La fessée est un bon moyen,
efficace y compris pour de grands garçons comme toi. »
Pendant
tout ce sermon, tellement réconfortant, elle me serra dans ces bras.
Décidemment j’aimais Marie-Ange. Un peu comme une mère mais pas seulement. Elle était belle. Vraiment très belle.
Cette
séance d’explications me fit un bien fou, et je savais que j’y penserai souvent
lors des fessées à venir que j’accepterai sans doute plus facilement.
« Allez,
maintenant, il faut te préparer pour le petit-déjeuner et pour l’école. Ne sois
pas en retard. Je ne voudrai pas être obligée de te fesser à nouveau. Notre
nuit a été assez difficile comme ça, non ?»
Puis
elle me gratifia d’un baiser sur la joue et d’un grand sourire avant de quitter
ma chambre.
Mon
Dieu qu’elle était belle !
La suite ? chapitre 9
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