5-
A l’école
Mes
parents avaient trouvé une place pour moi dans une école privée assez stricte.
Mais mes bons résultats scolaires m’avaient mis à l’abri de réprimandes, heures
de colle et autres sanctions classiques infligées dans ces établissements. Au
regard de la loi, les châtiments corporels n’y avaient plus leur place depuis
longtemps, mais beaucoup d’entre nous savions qu’un petit mot sur le
« carnet de correspondance » pouvait falloir – de retour à la maison
– une punition cul nu. Certains de mes camarades n’avaient d’ailleurs pu cacher
les stigmates de coups de fouet lors des passages au vestiaire avant les
séances de piscine.
Il y
avait, en cette fin de journée, la traditionnelle rencontre individuelle entre
les parents et les professeurs. Chaque élève, accompagné de ses parents –
Marie-Ange avait décidé de jouer ce rôle – passait un court entretien avec
chaque professeur qui commentait le travail et le comportement de l’élève.
Compte tenu de mes notes, je n’avais pas à m’en inquiéter.
Nous
étions en train d ‘écouter le prof de math. Un type assez antipathique,
jamais satisfait, très pointilleux.
« Georges est un élève moyen. Il a
tendance à s’endormir sur des notes correctes mais pourrait mieux faire ».
Pensant qu’on ne m’entendrait pas, et levant les yeux au ciel, je murmurais
intérieurement – du moins je le croyais
« n’importe quoi, il est
vraiment trop con ».
J’avais murmuré trop fort en tous cas pour les
oreilles de Marie-Ange.
« Je
vous prie de m’excuser, Monsieur. Je vais régler le compte de cet insolent. Je
ne vais pas retarder vos rendez-vous suivants en le fessant ici même devant
vous, mais nous allons le faire dans le couloir. Je pense qu’après Georges
comprendra le respect qu’il vous doit ».
« La
fessée est une méthode d’éducation très performante mais que nous ne pouvons
hélas pas utiliser. Je ne peux donc que vous remercier de votre réaction. Une
correction sera en effet plus utile que deux heures de colle ».
J’étais
affolé. Cet échange venait de se dérouler à voix haute, assez forte pour que
les suivants, parents et camarades de classe aient tout entendu. J’étais
honteux et je savais que la suite allait être bien pire. Mes joues – et pas encore
mes fesses – me brulait de honte alors que Marie-Ange me saisit par l’oreille
comme un gamin pour me conduire dans le couloir. Elle avisa une chaise située
au fond du couloir. Un peu à l’écart mais quand même visible de tous.
« Parfait !
Tu vas de déculotter toi-même. Et je te recommande de ne manifester aucune
mauvaise volonté sans quoi je te ramène dans la salle de classe, au milieu de
tous tes camarades. »
Inutile
de discuter. Ça serait ben pire. Me voilà cul nu dans le couloir sous le regard
de quelques-uns de mes amis et de leurs parents qui semblaient approuver la
réaction de Marie-Ange. Les larmes me montaient aux yeux avant même d’avoir
reçu la première claque. Lorsque celle-ci tomba, j’eu l’impression que le bruit
avait résonné dans toute l’école. Le bruit d’une claque qui devint bientôt
celui d’une mitraillette. La main leste de Marie-Ange s’abattait
alternativement sur chaque fesse avec force et régularité. Je ne saurai dire
combien de claques je reçus, ni pendant
combien de temps. J’étais terrorisé.
La
fessée administrée, je sentais bien que nous n’en resterions pas là.
« Estime-toi heureux que je t’autorise à te reculotter pour rentrer à la maison. Ça
aurait été plus pratique car il va bien falloir te déculotter à nouveau à
rentrant. Mais je vais respecter la pudeur d’un établissement scolaire. Allez,
suis moi ».
Elle me
saisit par l’oreille et m’entraîna vers la sortie. Traverser le couloir puis la
cour dans cette position fut une humiliation supplémentaire, mais si faible par
rapport à ce que je venais de vivre. Toute l’école savait ou allait savoir qu’à
mon âge je recevais la fessée. J’allais avoir du mal à supporter les regards
demain ! Mais dans l’immédiat il allait falloir affronter la suite. Le
retour à la maison. J’avais bien compris qu’une nouvelle punition allait
compléter la première. Car Marie-Ange avait deux principes absolus : punir
dans l’instant et définir des punitions proportionnelles à la faute commise.
Aussi, la punition pouvait se dérouler en deux temps. C’est probablement ce qui
m’attendait…
L’épisode
de la fessée à l’école avait retardé l’emploi du temps de Marie-Ange. Or ce
soir-là elle avait convié quelques amis à dîner et certains patientaient déjà
dans le salon. Marie-Ange s’excusa de notre retard.
« Ce
jeune homme dont j’ai la responsabilité a été gravement insolent envers un
professeur et j’ai dû lui administrer une fessée sur le champ. Cela nous a retardés.
Et je vais vous demander de reprendre un verre en attendant que je termine ce
que j’ai commencé à l’école. Il doit se souvenir longtemps des règles de la
politesse. Je ne vais pas vous infliger ce spectacle et perturber le bon moment
que nous devons passer ensemble. Je m’isole dans la cuisine quelques instants
et Je reviens. Tout en prononçant ces paroles, elle avait ouvert le placard de
l’entrée et saisi une cravache. Personne ne pouvait, à ma grande honte ignorer
la suite.
Je
tremblais intérieurement. Déjà.
La
porte de la cuisine restait entrebâillée. Les invités, sans assister à la
punition, pourraient évidemment entendre, tout entendre. Une honte
supplémentaire. Marie-Ange m’attrapa l’oreille, tirant fort pour me rapprocher
de la grande table centrale. « Jamais je n’ai eu aussi honte du
comportement d’un enfant devant un professeur. Tu mérites une punition
exemplaire. Je vais te faire passer l’envie de recommencer. Déculotte toi
immédiatement et penche toi en avant en t’appuyant sur la table ».
Tout en
ôtant les boutons de mon pantalon, je pus observer la cravache qui allait
servir à cette punition. Il ne s’agissait pas de ces cravaches classiques, mais
d’un instrument plus long, plus fin, probablement plus cinglant et qui se
terminait pas une mèche. J’apprendrai plus tard que ce type de cravache était
utilisée par les cavaliers de dressage, notamment pour pouvoir toucher (mais
délicatement contrairement à ce qui m’attendais) les jambes du cheval.
Manifestement, dans l’échelle des punitions, Marie-Ange devait estimer que
c’était le plus sévère. J’aurai bientôt l’occasion d’en juger. Je compris aussi
qu’eu égard à la longueur de la cravache, il fallait adopter une position un
peu particulière.
En
effet, Marie-Ange recula de quelques petits pas et « Tu vas compter
jusqu’à 10. Ne te trompe pas ou je recommence à zéro ». Le ton restait
calme, comme toujours. Mais déterminé.
J’étais
rassuré par le nombre de coup annoncé. 10 me semblait une munition raisonnable.
Mais c’était avant de faire la connaissance de cette cravache ! Avant de
recevoir ce premier coup de cravache je n’imaginais pas cette sensation. Un peu
comme une décharge électrique doublée d’une morsure. Une morsure immédiate puis
une douleur qui semblait se répandre dans tout mon corps. 10 coups… il allait
falloir supporter.
Tellement
surpris par la douleur, je fis un bond pour me relever et poussant un cri. Un
cri de douleur, probablement un cri de surprise. Marie-Ange me rattrapa par
l’oreille pour me remettre en position. Une fois à nouveau courbé sur la table,
elle passa doucement sa main sur mes fesses et plus spécialement à l’endroit
meurtri par le premier coup de cravache. « Je sais, c’est douloureux. Mais
c’est à la hauteur de ta faute. Tu vas faire l’effort de tenir le coup. Je te
rappelle que tu dois compter. Allez, ce coup-là ne compte donc pas. On compte
jusqu’à 10 ». Toujours cet incroyable mélange de bienveillance maternelle
et de terrible fermeté.
La
correction fut extrêmement dure à encaisser. La cravache avait cette
particularité de tomber sur la largeur totale du fessier, laissant ainsi une
marque du bord de la fesse gauche à l’autre extrémité de la fesse droite.
Parfois, la mèche qui prolongeait la cravache venait mordre sur le haut de la
cuisse, laissant une petite rougeur supplémentaire. Un fouet en quelque sorte.
Marie-Ange prenait soin de ne pas la faire tomber deux fois au même endroit et
avec une certaine dextérité, elle traçait presque des lignes parallèles et
régulières sur mon cul meurtri. J’étais hyper concentré. Concentré, pour
encaisser le coup. Concentré pour compter correctement chaque coup et éviter à
tout prix un coup supplémentaire. C’était dur. Très dur.
Lorsque
le dernier coup de cravache tomba, presque à la jointure de mes fesses et de
mes cuisses, je ressentis une espèce de vide, de soulagement, de fatigue
intense. La punition était terminée, du moins je le croyais. Je laissais mes
sanglots s’exprimer plus bruyamment encore en me redressant. Mes deux mains
étaient maintenant plaquées sur les fesses en essayant de calmer la brulure.
Au
milieu du brouillard de mes larmes, je distinguais Marie-Ange et derrière, dans
l’embrassure de la porte 4 ou 5 personnes qui m’observaient. Attirés par le
bruit que la porte entre-ouverte laissait passer, ils étaient venus voir, assister
au spectacle dont j’étais l’acteur principal ! J’étais honteux.
Et
manifestement ce n’étais pas tout à fait terminé.
La suite ? Chapitre 6
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