vendredi 1 septembre 2017

Georges, un ado comme les autres - chapitre 5

5- A l’école
Mes parents avaient trouvé une place pour moi dans une école privée assez stricte. Mais mes bons résultats scolaires m’avaient mis à l’abri de réprimandes, heures de colle et autres sanctions classiques infligées dans ces établissements. Au regard de la loi, les châtiments corporels n’y avaient plus leur place depuis longtemps, mais beaucoup d’entre nous savions qu’un petit mot sur le « carnet de correspondance » pouvait falloir – de retour à la maison – une punition cul nu. Certains de mes camarades n’avaient d’ailleurs pu cacher les stigmates de coups de fouet lors des passages au vestiaire avant les séances de piscine.


Il y avait, en cette fin de journée, la traditionnelle rencontre individuelle entre les parents et les professeurs. Chaque élève, accompagné de ses parents – Marie-Ange avait décidé de jouer ce rôle – passait un court entretien avec chaque professeur qui commentait le travail et le comportement de l’élève. Compte tenu de mes notes, je n’avais pas à m’en inquiéter.
Nous étions en train d ‘écouter le prof de math. Un type assez antipathique, jamais satisfait, très pointilleux.
« Georges est un élève moyen. Il a tendance à s’endormir sur des notes correctes mais pourrait mieux faire ».
Pensant qu’on ne m’entendrait pas, et levant les yeux au ciel, je murmurais intérieurement – du moins je le croyais 
« n’importe quoi, il est vraiment trop con ».
J’avais murmuré trop fort en tous cas pour les oreilles de Marie-Ange.
« Je vous prie de m’excuser, Monsieur. Je vais régler le compte de cet insolent. Je ne vais pas retarder vos rendez-vous suivants en le fessant ici même devant vous, mais nous allons le faire dans le couloir. Je pense qu’après Georges comprendra le respect qu’il vous doit ».
« La fessée est une méthode d’éducation très performante mais que nous ne pouvons hélas pas utiliser. Je ne peux donc que vous remercier de votre réaction. Une correction sera en effet plus utile que deux heures de colle ».
J’étais affolé. Cet échange venait de se dérouler à voix haute, assez forte pour que les suivants, parents et camarades de classe aient tout entendu. J’étais honteux et je savais que la suite allait être bien pire. Mes joues – et pas encore mes fesses – me brulait de honte alors que Marie-Ange me saisit par l’oreille comme un gamin pour me conduire dans le couloir. Elle avisa une chaise située au fond du couloir. Un peu à l’écart mais quand même visible de tous.
« Parfait ! Tu vas de déculotter toi-même. Et je te recommande de ne manifester aucune mauvaise volonté sans quoi je te ramène dans la salle de classe, au milieu de tous tes camarades. »
Inutile de discuter. Ça serait ben pire. Me voilà cul nu dans le couloir sous le regard de quelques-uns de mes amis et de leurs parents qui semblaient approuver la réaction de Marie-Ange. Les larmes me montaient aux yeux avant même d’avoir reçu la première claque. Lorsque celle-ci tomba, j’eu l’impression que le bruit avait résonné dans toute l’école. Le bruit d’une claque qui devint bientôt celui d’une mitraillette. La main leste de Marie-Ange s’abattait alternativement sur chaque fesse avec force et régularité. Je ne saurai dire combien de claques je reçus,  ni pendant combien de temps. J’étais terrorisé.
La fessée administrée, je sentais bien que nous n’en resterions pas là.
« Estime-toi heureux que je t’autorise à te reculotter pour rentrer à la maison. Ça aurait été plus pratique car il va bien falloir te déculotter à nouveau à rentrant. Mais je vais respecter la pudeur d’un établissement scolaire. Allez, suis moi ».

Elle me saisit par l’oreille et m’entraîna vers la sortie. Traverser le couloir puis la cour dans cette position fut une humiliation supplémentaire, mais si faible par rapport à ce que je venais de vivre. Toute l’école savait ou allait savoir qu’à mon âge je recevais la fessée. J’allais avoir du mal à supporter les regards demain ! Mais dans l’immédiat il allait falloir affronter la suite. Le retour à la maison. J’avais bien compris qu’une nouvelle punition allait compléter la première. Car Marie-Ange avait deux principes absolus : punir dans l’instant et définir des punitions proportionnelles à la faute commise. Aussi, la punition pouvait se dérouler en deux temps. C’est probablement ce qui m’attendait…
L’épisode de la fessée à l’école avait retardé l’emploi du temps de Marie-Ange. Or ce soir-là elle avait convié quelques amis à dîner et certains patientaient déjà dans le salon. Marie-Ange s’excusa de notre retard.
« Ce jeune homme dont j’ai la responsabilité a été gravement insolent envers un professeur et j’ai dû lui administrer une fessée sur le champ. Cela nous a retardés. Et je vais vous demander de reprendre un verre en attendant que je termine ce que j’ai commencé à l’école. Il doit se souvenir longtemps des règles de la politesse. Je ne vais pas vous infliger ce spectacle et perturber le bon moment que nous devons passer ensemble. Je m’isole dans la cuisine quelques instants et Je reviens. Tout en prononçant ces paroles, elle avait ouvert le placard de l’entrée et saisi une cravache. Personne ne pouvait, à ma grande honte ignorer la suite.
Je tremblais intérieurement. Déjà.
La porte de la cuisine restait entrebâillée. Les invités, sans assister à la punition, pourraient évidemment entendre, tout entendre. Une honte supplémentaire. Marie-Ange m’attrapa l’oreille, tirant fort pour me rapprocher de la grande table centrale. « Jamais je n’ai eu aussi honte du comportement d’un enfant devant un professeur. Tu mérites une punition exemplaire. Je vais te faire passer l’envie de recommencer. Déculotte toi immédiatement et penche toi en avant en t’appuyant sur la table ».
Tout en ôtant les boutons de mon pantalon, je pus observer la cravache qui allait servir à cette punition. Il ne s’agissait pas de ces cravaches classiques, mais d’un instrument plus long, plus fin, probablement plus cinglant et qui se terminait pas une mèche. J’apprendrai plus tard que ce type de cravache était utilisée par les cavaliers de dressage, notamment pour pouvoir toucher (mais délicatement contrairement à ce qui m’attendais) les jambes du cheval. Manifestement, dans l’échelle des punitions, Marie-Ange devait estimer que c’était le plus sévère. J’aurai bientôt l’occasion d’en juger. Je compris aussi qu’eu égard à la longueur de la cravache, il fallait adopter une position un peu particulière.
En effet, Marie-Ange recula de quelques petits pas et « Tu vas compter jusqu’à 10. Ne te trompe pas ou je recommence à zéro ». Le ton restait calme, comme toujours. Mais déterminé.
J’étais rassuré par le nombre de coup annoncé. 10 me semblait une munition raisonnable. Mais c’était avant de faire la connaissance de cette cravache ! Avant de recevoir ce premier coup de cravache je n’imaginais pas cette sensation. Un peu comme une décharge électrique doublée d’une morsure. Une morsure immédiate puis une douleur qui semblait se répandre dans tout mon corps. 10 coups… il allait falloir supporter.
Tellement surpris par la douleur, je fis un bond pour me relever et poussant un cri. Un cri de douleur, probablement un cri de surprise. Marie-Ange me rattrapa par l’oreille pour me remettre en position. Une fois à nouveau courbé sur la table, elle passa doucement sa main sur mes fesses et plus spécialement à l’endroit meurtri par le premier coup de cravache. « Je sais, c’est douloureux. Mais c’est à la hauteur de ta faute. Tu vas faire l’effort de tenir le coup. Je te rappelle que tu dois compter. Allez, ce coup-là ne compte donc pas. On compte jusqu’à 10 ». Toujours cet incroyable mélange de bienveillance maternelle et de terrible fermeté.
La correction fut extrêmement dure à encaisser. La cravache avait cette particularité de tomber sur la largeur totale du fessier, laissant ainsi une marque du bord de la fesse gauche à l’autre extrémité de la fesse droite. Parfois, la mèche qui prolongeait la cravache venait mordre sur le haut de la cuisse, laissant une petite rougeur supplémentaire. Un fouet en quelque sorte. Marie-Ange prenait soin de ne pas la faire tomber deux fois au même endroit et avec une certaine dextérité, elle traçait presque des lignes parallèles et régulières sur mon cul meurtri. J’étais hyper concentré. Concentré, pour encaisser le coup. Concentré pour compter correctement chaque coup et éviter à tout prix un coup supplémentaire. C’était dur. Très dur.
Lorsque le dernier coup de cravache tomba, presque à la jointure de mes fesses et de mes cuisses, je ressentis une espèce de vide, de soulagement, de fatigue intense. La punition était terminée, du moins je le croyais. Je laissais mes sanglots s’exprimer plus bruyamment encore en me redressant. Mes deux mains étaient maintenant plaquées sur les fesses en essayant de calmer la brulure.

Au milieu du brouillard de mes larmes, je distinguais Marie-Ange et derrière, dans l’embrassure de la porte 4 ou 5 personnes qui m’observaient. Attirés par le bruit que la porte entre-ouverte laissait passer, ils étaient venus voir, assister au spectacle dont j’étais l’acteur principal ! J’étais honteux.

Et manifestement ce n’étais pas tout à fait terminé.

La suite ? Chapitre 6

       Relire le chapitre 1
        ou l'épisode précédent : chapitre 4

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