jeudi 20 avril 2023

Courriels avec le coach - la relation asymétrique

 Les échanges de courriels ont continué, mais on sent très nettement la relation évoluer. Elle devient asymétrique, l'un reprenant son rôle de coach et l'autre celui de coaché dont les propos sont doublement surveillés : par son coach et par sa compagne.


A : legall.josip35@laposte.net

Envoyé: mardi 14 Mars 2023 10:46

Objet : Re: Echanges sur nos conceptions et nos pratiques

Bonjour Josip,

J'imagine bien qu'au moment ou votre compagne vous flanque une déculottée, vous vous passeriez bien volontiers de ce moment régressif aussi cuisant pour votre ego que pour vos fesses ! Mais vous savez par ailleurs qu'il est parfaitement mérité et qu'il est la conséquence d'un comportement immature de votre part. Au delà de vous punir, la fessée vous permet de vous mettre en règle vis-à-vis de vous même et pas seulement vis-à-vis de votre compagne. Donc, vous savez que la fessée est ce qu'il vous faut quand vous l'avez méritée.

J'aimerais - si votre compagne en est d'accord car j'ai cru comprendre qu'elle lisait nos échanges - que vous me parliez concrètement de cas précis où vous avez été rappelé à l'ordre devant des tiers "non avertis" (pour quel motif ? dans quels termes ? qu'avez-vous ressenti ? comment ont-ils réagi ?) Je ne pense pas que vous ayez besoin d'être coaché par moi car vous êtes déjà très bien pris en main par la compagne qu'il vous faut. En revanche, raconter explicitement vos fautes ou insuffisances et leurs conséquences est un bon moyen de les assumer jusqu'au bout. Je comprends que vous le ressentiez de façon vexante ou humiliante mais ce n'est pas le but en soi. Nous échangeons sur nos conceptions et pratiques entre personnes "averties" (pour le coup!) et je pense qu'il faut aller jusqu'au bout des exemples (au demeurant vous bénéficiez de l’anonymat d'échanges par courriel) . Faire l'effort de parler en termes explicites de votre vécu montrera que vous l'assumez. Commençons par les rappels à l'ordre en public, nous aborderons ensuite les punitions.

Bien à vous,

Bernard

PS : je répondrai ultérieurement au reste de votre précédent message.


De: "legall josip35" <legall.josip35@laposte.net>

À: c*********@*******.fr

Envoyé: Mercredi 15 Mars 2023 09:10:06

Objet: Re: Echanges sur nos conceptions et nos pratiques

Bonjour Bernard,

Vous dites la même chose que ma compagne, presque dans les mêmes termes : les fessées que je reçois sont totalement méritées à cause de mon comportement immature, malgré mon âge. Je ne lui en ai jamais voulu à chaque fois qu'elle m'a déculotté et fessé, aussi cuisante et infantilisantes que les corrections qu'elle m'a administrées, aient été. Et elles l'ont quasiment toutes été. Elle me punit qu'à bon escient, je dois le reconnaître. Je ne crois pas avoir reçu une fessée dont, au fond de moi-même, même si je ne l'avouais pas, je savais que me baisser la culotte et me fesser, n'était pas parfaitement justifié, y compris quand j'ai protesté du traitement qu'elle m'infligeait, ce dont ma compagne n'a tenu évidement jamais compte.

Il est vrai que quand  je reçois une correction, cela solde les comptes de l'écart que j'ai commis et qui me vaut la fessée. A chaque fois, après avoir généralement passé de longues minutes au coin, elle ne reparle plus de ce que j'ai fait. C'est assez rassurant que cela se passe comme ça. La bêtise que j'ai commise, son mécontentement ou son agacement ne "restent" pas entre nous, une fois la punition achevée. Après m'avoir annoncé la fessée, elle me conduit à l'endroit où elle a décidé de me punir et c'est souvent sur place, elle me déculotte, elle me gronde, elle me courbe sous son bras ou elle m'allonge en travers de ses genoux et me donne une bonne fessée. Ensuite, elle me met au coin, et après lui avoir demandé pardon, tout est oublié. La fessée déculottée est effectivement un moment difficile à vivre, pour mon ego et pour mes fesses, mais c'est salutaire. Je crois que nous y trouvons tous les deux notre compte.

Puisque ma compagne en est d'accord, je crois que je n'ai pas trop le choix. Je dois accéder à votre demande, bien que revenir sur des moments difficiles ne me réjouit pas. Quand j'ai évoqué l'hypothèse de ne pas m'y soumettre, ma compagne m'a menacé d'une fessée. Elle a aussi exigé que je vous fasse part, dans ce courriel, de mon hésitation à répondre en détail et véritablement à ce que vous demandez et de la façon dont elle a résolu la question. Elle m'a dit que si ce que j'écrivais n'était pas assez explicite, elle considèrerait que ce serait une désobéissance de ma part et que j'en subirai les conséquences.

C'est également elle qui a insisté, dans les derniers courriels que je vous ai envoyés, pour que mes écrits soient l'exact reflet de la réalité, aussi embarrassante soit-elle. Ma compagne m'a promis que si elle ou vous, n'étiez pas satisfaits de mes réponses, si elles n'étaient pas suffisamment sincères, en plus de me punir elle-même, elle vous inviterait à venir vous-même me donner la fessée que j'aurai méritée. J'espère qu'elle ne le fera pas mais je sais que si l'occasion se présente, elle n'hésitera pas à mettre sa menace à exécution. Je préfère donc ne pas prendre de risque.

La dernière fois que ma compagne m'a publiquement rappelé à l'ordre, c'était il y a quelques mois, nous étions tous les deux dans un grand magasin. Elle m'avait précisé, avant que nous ne commencions nos courses, qu'elle ne tolèrerait pas que je m'éloigne sans qu'elle sache où j'étais. Je n'ai pas vraiment tenu compte de son avertissement. Quand j'ai rejoint ma compagne, dans une allée du magasin, après ma deuxième escapade, elle m'a apostrophé à voix haute en me demandant où j'étais et si je voulais une fessée tout de suite. Je sais que ma compagne ne me donnera pas de fessée dans un lieu où il y a des caméras de surveillance. La menace ne risquait donc pas de se concrétiser tout de suite. Mais le seul fait d'être interpelé et d'évoquer la possibilité d'une fessée a suffi pour que je fasse profil bas. Je ne pouvais pas négliger ce qu'elle me disait ou en plaisanter comme si la menace n'était pas réelle, au risque de me prendre, par la suite, une très sévère fessée, peut-être sur le chemin du retour une fois qu'elle aurait trouvé un endroit qui lui convienne. C'est déjà arrivé.

Je crois bien que trois ou quatre des personnes qui se tenaient autour de nous à ce moment-là, ont entendu la remontrance. Au moins deux d'entre elles m'ont jeté un regard étonné, sans doute à cause de l'écart entre mon âge et la punition dont j'étais menacé. J'ai baissé la tête, feignant d'ignorer ce qui venait de se passer, mais ma réaction a dû les convaincre que la menace était bien effective. Je dois avouer que je ne savais plus où me mettre. J'avais honte, mais j'ai attendu que ma compagne s'éloigne pour la suivre, ce qui a pris un peu de temps. J'aurais aimé que ce temps soit le plus court possible bien qu'il n'ait duré que quelques secondes. Je ne sais pas si nous avons recroisé ensuite certaines des personnes qui avaient pu entendre ce que ma compagne m'avait dit. C'était la crainte qui me m'a pas quitté tant que nous avons circulé dans les allées du magasin. J'ai fini les courses les yeux fixés au sol sans lâcher le charriot une seule seconde, mais avec une boule au fond du ventre. Ma compagne avait obtenu de moi l'obéissance qu'elle souhaitait. C'est très embarrassant et gênant de se dire que des personnes que je ne connaissais pas, ont pu penser que ma compagne recourrait à la fessée quand elle le jugeait nécessaire. La perte du statut d'adulte est instantanée et je ne savais pas comment me comporter. Je dois préciser que, de retour à la maison, ma compagne m'a donné la fessée promise après m'avoir baissé la culotte et que j'ai passé de longues minutes au coin. Heureusement, il n'y avait personne pour y assister.

Dans d'autres magasin, sur une plage, sur un chemin de promenade... j'ai souvent été interpelé par ma compagne quand elle n'était pas satisfaite de mon comportement. Parfois, elle me donne une claque sur le fond de mon pantalon tout en me grondant alors qu'il y a du monde autour. Il n'est bien sûr pas question que je réponde ou que je marque mon mécontentement, au risque de vois ma compagne monter d'un cran. Elle m'a promis que si je le méritais et si les circonstance le permettaient, elle me déculotterait et me fesserait en public, directement sous les yeux des personnes qui seront alors présentes. Je ne sais pas si elle passera à l'acte un jour, mais je fais tout ce que je peux pour l'éviter.

Je ne sais pas si vous exposer cet épisode, est une façon d'assumer mon état de "grand garçon fessé quand il en a besoin". Si ma compagne n'avait pas fortement insisté, je ne sais pas si je vous aurai raconté cette situation, pas plus d'ailleurs que celles que j'ai évoquées dans mes précédents courriels. Malgré l'anonymat que permet internet, je ne suis pas certain que raconter en détail ce qui m'arrive, me convienne ni me soulage. En couchant sur le papier ces situations, j'ai l'impression de les revivre, c'est comme si, avec vous, en écrivant de ces quelques lignes, je perdais de nouveau mon statut d'adulte. Que nous soyons entre personnes "averties" n'y change rien. Sous peine d'une fessée, je suis contraint d'obéir à ma compagne et, par délégation, à vous. C'est effectivement vexant et humiliant, mais c'est la réalité.

Voilà. J'espère que mon récit est suffisamment explicite et qu'il vous convient. Ma compagne, elle, en est satisfaite.

Au plaisir de vous lire,

JLG


De : c*********@*******.fr

A : legall.josip35@laposte.net

Envoyé: mercredi 15 Mars 2023 12:33

Objet : Re: Echanges sur nos conceptions et nos pratiques

Bonjour Josip,

Je suis satisfait de votre longue réponse, l'approbation de votre compagne étant la garantie de sa sincérité et de son caractère suffisamment circonstancié. En dépit de l'anonymat d'Internet (qui nous permettrait de nous appeler par nos vrais prénoms puisque nous parlons en personnes averties de sujets que nous partageons, mais je vous en laisse le choix), je ne doute pas que le fait de parler très concrètement des comportements immatures qui vous ont valu la fessée, vous les fassent revivre (moins la cuisson de vos fesses tout de même !) et ravive l'humiliation. Mais je suis convaincu que cet effort vous fait encore mieux assumer un système de discipline que vous avez choisi et dont vous avez besoin. Et c'est précisément ce qui vous grandi. Le nombre d'adultes de votre âge (au fait, quel est votre âge exact ?) qui ont besoin de la fessée quand ponctuellement ils/elles ont été immatures est nettement supérieur au nombre de ceux qui ont le courage de la recevoir. Vous en faites partie et c'est tout à votre honneur. Cela démontre que vous êtes un adulte suffisamment responsable pour accepter le châtiment mérité quand vous ne vous êtes pas comporté de façon pleinement adulte. Si le côté "cuisant pour l'ego" d'en parler contribue à vous dissuader de recommencer de sitôt, cela sera bon pour vos fesses et pédagogiquement adapté à votre personnalité.

En revanche, et ce n'est pas un "reproche" concernant votre réponse, mais un chemin que je vous conseille de suivre (dans votre intérêt avant même celui de votre compagne), il vous faudrait faire des efforts pour assumer totalement votre besoin de discipline conjugale. Vous me dite que vous n'aviez "pas trop le choix" de me répondre de façon précise mais vous ne l'aviez tout simplement pas. Une punition assumée n'est pas moins cuisante mais elle est toujours mieux vécue parce que le/la punie peut avoir la fierté de l'avoir prise comme un(e) grand(e). Il vous faudrait en arriver au stade ou vous n'auriez pas besoin de la menace de la fessée pour me répondre de façon complète et sincère et que vous envisagiez de façon spontanée et naturelle de le faire. J'explique toujours à mes coachées que la véritable obéissance pour un adulte n'est pas la soumission et la passivité mais une notion dynamique qui doit conduire la personne sous autorité à se demander ce que l'on attend d'elle et s'efforcer de donner le meilleurs d'elle même. Je partage parfaitement la vision de votre compagne que l'inverse relève de la désobéissance et doit entraîner des conséquences. Je la remercie de prendre en compte mon point de vue si j'estimais que vos réponses étaient clairement en dessous de mes attentes. Vous pouvez avoir l'assurance que je n'en abuserai pas et je vous adresserai quelques alertes avant de me plaindre d'une insuffisance de réponse à des demandes raisonnables.

Pour répondre à l'une de vos précédentes questions : oui, la distance peut être un obstacle au coaching, c'est pourquoi je n'en ai pas fait lorsqu'elle était trop importante. L’assistante sociale que j'ai accompagnée dans un travail de thèse tardif habitait Le Havre, toutefois elle venait de temps en temps à Paris pour le suivi de sa thèse. Parfois je me suis déplacé chez elle. En dehors du coaching proprement dit, nous étions des amis, donc nous faisions aussi des sorties (cinéma, resto) en dehors du coaching. Si vous vous défiliez trop intensément à des réponses sincères ou complètes ou si des insuffisances dans vos réponses s'avéraient trop récurrentes, cette désobéissance appellerai une sanction et si votre compagne faisait appel à moi, naturellement je ne me défilerai pas. Mais cette situation peut parfaitement ne jamais arriver, il n'en tient qu'à vous.

Pour répondre à une autre question : oui la réprimande qui précède la fessée est fondamentale pour moi et je la pratique aussi la personne déjà déculottée ce qui accentue son ressenti d'impuissance. C'est le moment où je m’assure qu'elle a bien compris pourquoi elle est punie, qu'elle reconnaît le besoin de l'être et qu'elle peut l'expliciter avec ses propres mots.

 Sans rapport avec ce qui précède, en dehors des punitions, votre compagne vous demande-t-elle de solliciter son autorisation avant de pouvoir faire certaines choses de la vie courante ?

Bien à vous,

Bernard


De: "legall josip35" <legall.josip35@laposte.net>

À: c*********@*******.fr

Envoyé: Mercredi 15 Mars 2023 20:54:32

Objet: Re: Echanges sur nos conceptions et nos pratiques

Bernard,

Ma compagne se demande s'il est encore bien raisonnable que je vous appelle par votre prénom. En effet, l'usage du prénom dénote d'un échange entre égaux, or elle n'a plus l'impression de ce soit encore le cas et moi non plus. Nous sommes maintenant dans une situation où vous avez des demandes auxquelles je dois impérativement accéder et la fessée est envisagée si ma compagne ou vous n'êtes pas satisfaits de mes réponses. Même si votre autorité sur moi relève d'une délégation de ma compagne, elle est bien réelle et l'hypothèse que vous me donniez un jour une fessée déculottée n'est plus exclue, si j'en crois ce que vous avez écrit dans votre courriel. Nous n'échangeons plus entre pairs, même si nous sommes tous deux avertis, mais entre deux personnes dont l'une a barre sur l'autre. S'il est normal que vous continuiez à user de mon prénom, est-il pertinent que je persiste à utiliser le vôtre pour m'adresser à vous ? Ma compagne pense qu'il serait normal que je passe à un terme plus formel, mais aussi plus respectueux de l'emprise que vous avez maintenant sur moi et du rôle social que vous assurez maintenant vis à vis de moi. Elle vous en laisse cependant juge.

Vous abordez, dans votre dernier courriel, un ensemble de notions qui est difficile à éclairer quand on est dans ma situation. Cela dit, ma compagne m'a enjoins de le faire, je vais donc essayer, en espérant que je serai suffisamment clair pour que ça ne me mène pas à la fessée. Assumer de recevoir la fessée, l'accepter, en avoir le courage, être assez responsable pour accepter le châtiment, la recevoir comme un grand ? Toutes ces notions se mélangent dans ma tête.

Il y a une grande différence, à mon sens, entre, d'une part, reconnaître le besoin d'une figure représentant l'autorité pour guider sa vie et, d'autre part, accepter d'être déculotté et fessé quand la personne qui détient cette autorité, l'a jugé nécessaire.

Pour ma part, je sais que j'ai besoin d'une personne détenant une autorité de nature parentale pour me permettre d'assumer mes devoirs d'adulte. Je sais que j'ai besoin qu'on me signale clairement quand je sors du droit chemin et quand mes attitudes et comportements deviennent infantiles et irresponsables. L'autorité que détient ma compagne sur moi lui permet de le faire.

C'est tout autre chose d'être confronté à l'imminence d'une sérieuse fessée déculottée. Entendons-nous bien, il est clair que quand ma compagne a décidé de me baisser la culotte et de me fesser, je ne m'y oppose pas physiquement. Elle dispose de toutes les prérogatives maternelles et en particulier celle de me donner la fessée déculottée quand elle juge qu'elle est nécessaire. Je ne résiste pas quand elle a décidé que c'était le remède dont j'ai besoin. De là à la recevoir calmement, comme un grand, il y a un gouffre que je ne franchis quasiment jamais.

Quand une fessée se profile à l'horizon, je fais tout pour l'éviter, bien qu'il soit généralement trop tard pour ce faire. Je proteste, je demande pardon, j'argumente, je fais appel à mon âge (j'ai 63 ans, puisque vous le demandez), je supplie... bref, je suis loin de voir sereinement arriver une correction. Je ne me rappelle pas avoir une seule fois totalement reconnu que la fessée m'était nécessaire. Je me cherche toujours des excuses. Quand je ne peux pas faire autrement, je reconnais la faute, souvent partiellement, mais je mets aussitôt en doute que la fessée soit la solution appropriée. Cela n'empêche en rien ma compagne de me conduire là où elle a décidé de me punir. Parfois, il lui suffit, sur place, de me courber sous son bras. Elle m'a pas plus de mal à me baisser la culotte, je n'oserais pas me rebeller à ces moments-là, son autorité maternelle lui suffit pour aboutir à ses fins. Je ne peux alors pas faire autrement que d'écouter sa remontrance. Je sais que si je ne le fais pas avec attention, la fessée n'en sera que plus sévère. Les cris et les gesticulations de mes jambes répondent à la cuisson qu'elle sait ensuite m'infliger sur les fesses. En fait, je ne cesse mes jérémiades que quand elle me met au coin où l'immobilité et le silence sont de rigueur. Mais je sais aussi qu'alors, la punition en est à sa dernière phase et qu'elle est bientôt finie.

Vous voyez, je ne suis pas certain que c'est ce que vous appelez une punition assumée et j'ai l'impression que j'en suis très loin. J'ai l'impression qu'assumer la fessée serait un comportement d'adulte et je ne crois pas qu'à ces moments-là, il ne me reste quoi que ce soit de ce statut. Je ne cherche donc pas à en imiter les comportements, en fait je n'y songe même pas et je ne crois pas que ma compagne veuille arriver à cette aboutissement.

Ma compagne a essayé de m'imposer une autorisation de sa part pour faire certaines choses (se lever la nuit, aller aux toilettes...). Nous y avons renoncé. Il est, en effet, difficile de tenir ce genre d'obligation tous les jours et à tous les instants. Il n'y a guère que pour la couleur de mes sous-vêtements que l'exigence est restée. De plus, ma compagne travaille encore, elle a donc de longues périodes d'absence durant lesquelles je ne peux pas solliciter son accord. Cela donnait alors un caractère artificiel à cette demande de permission. Par contre, c'est bien évidemment le cas quand une punition est en cours.

Au plaisir de vous lire,

JLG


De: c*********@*******.fr

À: "legall josip35" <legall.josip35@laposte.net>

Envoyé: Jeudi 16 Mars 2023 13:32:48

Objet: Re: Echanges sur nos conceptions et nos pratiques

[J'ai finalement eu un rendez-vous annulé, ce qui m'a dégagé du temps]

 Josip,

 Il est clair que nous ne sommes plus dans un échange entre égaux mais dans un échange asymétrique. Du fait de la délégation de ta compagne, j'ai ma part d'autorité sur toi, tu dois  impérativement répondre de façon complète et sincère à mes demandes au risque d'être puni en cas de désobéissance ou de "mal" obéissance, notamment par la fessée déculottée à ton âge. Je pense, comme ta compagne, qu'il faut formaliser cet état de fait. En revanche, l'usage du prénom me va, il n'est pas irrespectueux en soi, c'est l'attitude qui peut l'être ou pas. Cependant je vais désormais te tutoyer ce qui correspond mieux à ton statut de "grand garçon" qui doit toutefois être régulièrement soumis à des punitions qui étaient traditionnellement réservées aux enfants, tout simplement parce que c'est ce qui correspond à ta personnalité. Pour ta part, tu vas continuer à me vouvoyer et tu vas me faire le plaisir de conclure tes messages par "respectueusement" et non "au plaisir de vous lire" qui sous une forme apparemment polie peut s'apparenter à une pression. J'attends de toi, en toutes circonstances, que tu t'adresses à moi comme un garçon poli doit le faire vis-à-vis d'un adulte.

 Je pense que ce n'est pas parce que tu fais partie des "grandes personnes" qui méritent régulièrement la fessée que tu ne dois pas envisager de la prendre comme un adulte, au contraire. Certes, tu n'as plus ce statut au moment où, déculotté, tu te fais gronder pour un comportement immature avant de te faire flanquer la fessée. Mais il m'apparaît important que tu l'assumes totalement et que tu te comportes le plus dignement possible en la recevant, si humiliante et cuisante soit la séquence. Je ne pense pas que, de manière générale, tu ne sois pas capable de te comporter "comme un grand" et que tu ne l'aies pas fait le plus souvent dans ta vie d'adulte. En revanche, tu ne te comportes pas en permanence comme un adulte et dois quand il le faut "y passer". Bien que tu ne sois pas apparemment le plus courageux, tu dois faire l'effort de te comporter comme un homme, même cul nu et sous la cuisson du martinet. Même si ta compagne doit régulièrement se comporter en maman sévère pour te recadrer, ne penses-tu pas qu'elle préférerait que tu admettes explicitement avoir mérité la fessée et que tu évites de te livrer à des jérémiades de gamin ? Tu as la lucidité de savoir quelle est la condition conjugale qu'il te faut, aie le tempérament de recevoir la fessée comme un grand.

 Peux-tu me dire les motifs qui te valent en général la fessée et à quelle fréquence la reçois-tu ?

 Bernard


La suite, dans les jours qui viennent.

Si vous voulez lire les conséquences de ces échanges, c'est par ici

Les commentaires sont les bienvenus : 

1 commentaire:

  1. Josip.
    Je trouve ton coach très exigeant. Mais peut-être cette rigueur est-elle nécessaire. Je suis sûr quand même qu’elle te permet d’avancer même si ta compagne avait déjà acquis et pratiqué les bonnes méthodes.
    Au plaisir de te lire.
    Pascal

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