jeudi 19 avril 2018

Christine - chapitre 26


Enfin ma retenue se terminait et avec elle ce week-end de consigne à Ste-Marie. Encore une petite nuit à tenir le coup et le fait d’assister à la messe du dimanche ne serait qu’une simple formalité. Le plus éprouvant était derrière moi, au sens propre comme au sens figuré, car mon derrière avait été durablement marqué en ce samedi. En une seule journée j’avais été fessée trois fois dont une fessée magistrale. Mais c’était la fessée donnée par Mlle Mathilde, notre surveillante de retenue, qui m’avait laissé les traces les plus durables. Pour cela la jeune professeure avait d’abord été réprimandée par Sœur Marie-Joseph dans son bureau, puis obligée de partager notre ordinaire jusqu’au lendemain et enfin fessée en réplique au sortir des douches.

Autant dire tout de suite que ce samedi avait été agité et plein de rebondissements. Magali avait également fait les frais de cette journée. En sport le matin elle avait reçu un violent coup de ballon sur son sein gauche. La douleur l’avait terrassée et avait écrasé sa glande mammaire lui provoquant une sérieuse ecchymose bleutée. Pour cela et pour mes coups reçus le docteur Wagner avait prescrit un traitement à base de crèmes apaisantes.


Nous étions donc dans notre dortoir qui était un peu notre chez nous, depuis deux jours nous y avions nos habitudes. Ce fut donc dans cet environnement familier que je commençais à m’occuper de Magali. Sœur Thérèse m’avait fait confiance en me donnant toute latitude pour prendre soin de ma camarade. Je lui avais étalé une pommade à base d’arnica sur son sein gauche en observant des mouvements concentriques et terminant par son téton qui semblait réagir à mes attentions.

Après quoi nous avions inversé les rôles, Magali me prodiguant la thérapie conseillée par le docteur Wagner. Ma camarade m’appliqua une crème bienfaisante sur mes fesses encore marquées des redoutables coups de Mlle Mathilde. Puis elle me fit mousser un produit censé rendre toute plénitude à ma vulve meurtrie après un violent coup de la tranche d’une règle plate. Magali me massa, me pinça les lèvres et les effeuilla délicatement. Fatiguée de ma dure journée je m’abandonnais confondant presque ces soins avec des caresses intimes.

Sœur Thérèse entra dans le dortoir.

– Je vous en pris, dit-elle à Sœur Gabrielle. Vous pouvez disposer du dortoir à votre guise.

– Merci Sœur Thérèse, répondit Sœur Gabrielle. Cela tombe d’autant mieux que Magali est présente, l’effet pédagogique n’en sera que meilleur.

Sœur Gabrielle entra à son tour précédant Nicolas. Nicolas était le dernier garçon à sortir de la douche et si sa maîtresse de dortoir l’avait aiguillé dans notre chambrée, c’était pour une raison que nous n’allions pas tarder à connaître. Sœur Gabrielle venait de lui en contrôler l’hygiène, notre camarade était donc encore totalement nu.

– Jeune filles ! nous interpella Sœur Gabrielle. Votre camarade Nicolas s’est montré maladroit et impulsif ce matin en cours de sport. Il a involontairement blessé Magali et a été fessé pour cela. J’ai décidé de lui infliger sa réplique ici, parmi vous. Cela lui servira de leçon et l’obligera à mieux maîtriser ses tirs de ballon à l’avenir.

Nicolas n’en menait pas large, seul garçon au milieu de filles et de femmes. C’est donc volontairement qu’après avoir contrôlé la propreté de son jeune élève, Sœur Gabrielle nous l’avait amené nu et sans défense, son sexe qu’elle avait décalotté était toujours le gland impudiquement à l’air. La religieuse saisit une chaise et y prit place. D’un simple geste et sans paraître forcer Sœur Gabrielle amena à elle Nicolas qu’elle coucha en travers de ses genoux.

– Aïe ! Aïe ! cria Nicolas en se cambrant.

Visiblement, le contact de son sexe sans son prépuce protecteur avec la bure plutôt rêche de la robe de Sœur Gabrielle faisait réagir Nicolas. La religieuse ne s’en émut guère et continua à mieux placer son supplicié.

– Qu’avez-vous donc à vous tortiller jeune homme ? interrogea Sœur Gabrielle. Je ne vous ai pas encore touché.

– C’est que… ma Sœur… bredouilla Nicolas.

– C’est que quoi ? demanda Sœur Gabrielle.

– Ça me fait mal ma Sœur, répondit Nicolas, c’est votre robe qui frotte… Enfin, vous comprenez…

– Ah oui ! s’exclama Sœur Gabrielle, ce petit vermicelle tout retroussé. Ce que vous pouvez être sensibles les garçons !

À l’évidence et avant même d’entamer sa sanction, Sœur Gabrielle voulait éprouver la virilité de son supplicié pensant que c’était un trop plein d’énergie, et donc d’hormones, qui avait guidé Nicolas lors du jeu de balle aux prisonniers. Malgré ses supplications, elle garda ainsi le jeune élève placé en travers de ses genoux. Ainsi Nicolas semblait plus un petit garçon que le grand adolescent qu’il était.

Sœur Gabrielle prit le temps de se relever sa manche droite qu’elle roula patiemment comme pour faire durer le plaisir de sa punition qui n’avait même pas commencé. Elle s’informa ensuite de l’état des fesses de son supplicié en y passant la paume de sa main, les caressant presque. En un éclair fulgurant le bras de la religieuse se leva et s’abattit. La première claque venait de retentir sur les fesses de l’adolescent.

– Ouille ! cria Nicolas.

La rencontre de la main de Sœur Gabrielle avec la peau des fesses de Nicolas avait été sonore à souhait. Sans donner l’impression de forcer, la religieuse avait mis toute l’intensité nécessaire dans son coup afin de le rendre efficace. Vitesse, précision et puissance étaient les ingrédients d’une bonne fessée selon cette ancienne judoka qui mettait là en pratique toute sa technique et son vécu des arts martiaux. Les autres claques suivirent en rythme, comme s’il s’agissait d’une évidence logique.

– Ouille ! Ouille ! Ouille ! implora Nicolas.

Les coups défilaient et les fesses de l’adolescent commençaient à lui cuire, il suffisait d’en constater la couleur qui rosissait peu à peu. Aussi soudainement qu’elle l’avait débutée, Sœur Gabrielle stoppa net sa punition. Si Nicolas croyait s’en tirer à bon compte, il ne faisait aucun doute que la religieuse marquait là une pause. D’ailleurs elle reprit presque aussitôt, intensifiant l’administration de sa fessée. Si son bras droit et sa main semblaient avoir un mouvement souple et coulé, seul le bruit du claquement induit trahissait l’augmentation de puissance.

– Aïe ! Aïe ! cria Nicolas.

L’adolescent venait de comprendre que Sœur Gabrielle rentrait vraiment dans le vif du sujet et qu’elle n’y allait plus de main morte. La religieuse, sans paraître forcer, assénait une sévère et cuisante fessée dont les frappes sèches épuisaient le postérieur de son supplicié. Après avoir répondu en criant, Nicolas sembla comme en apnée. Il paraissait flotter en travers des genoux de Sœur Gabrielle, ses jambes battaient un hypothétique crawl tandis que ses bras mimaient une brasse coulée, le tout en une nage grotesque.

– Aïe aïe aïe ! Aïe aïe aïe ! hurla Nicolas.

L’adolescent venait enfin de reprendre son souffle et ce n’était que pour exprimer sa douleur en des cris de détresse. D’un geste subtil, presque léger, Sœur Gabrielle releva Nicolas lui signifiant ainsi que sa fessée était terminée. L’adolescent demeura debout et immobile prenant vraiment conscience de sa punition en plein milieu du dortoir. Ses fesses écarlates et son court sexe imberbe toujours décalotté et rouge le faisaient encore plus sembler à un petit garçon entouré des grandes filles en nuisette que nous étions.

– Les mains sur la tête ! lui ordonna Sœur Gabrielle. Vous observerez votre piquet ici même, à la vue de ces jeunes filles et notamment de Magali que vous n’avez pas épargnée ce matin. Lorsqu’elles le jugeront bon, elles vous renverront dans votre dortoir.

Après nous avoir souhaité une bonne nuit, Sœur Gabrielle s’en alla. Sœur Thérèse la suivit de peu non sans nous avertir qu’elle reviendrait pour l’extinction des feux.

Nicolas était toujours planté au centre du dortoir, immobile et les mains sur la tête. Durant toute sa fessée il n’avait pu retenir ses cris. À présent nous l’entendions renifler, preuve qu’il contenait difficilement des pleurs étouffés. Passées les premières secondes, nous l’ignorions totalement, vaquant à nos occupations et discussions purement féminines. Cet intermède cuisant avait même eu comme conséquence de dérider quelque peu Mlle Mathilde qui se mêlait aux conversations.

Seule Magali n’avait d’yeux que pour son «Roméo » virtuel puisque aucune flamme n’avait encore été déclarée. Elle pouvait ainsi et sans artifice aucun le détailler et l’admirer sous toutes les coutures. Je conseillai avec malice à ma camarade qu’elle pouvait utiliser le reste de crème qui m’était destinée. Soeur Gabrielle avait laissé finement entendre que notre jeune camarade était à nous et que nous avions toute latitude quant à la suite de sa fessée dont il exécutait le piquet dans notre dortoir.

En qualité de « capitaine de dortoir » je décrétais donc, au bout d’une bonne dizaine de minutes, la levée du piquet et invitais Nicolas à nous rejoindre.

– C’est bon Nicolas, lui dis-je, le temps est passé. Tu peux venir.

Le pauvre garçon était encore tout désorienté. Il s’approcha, se tenant toujours les mains sur la tête. Il fallut que Magali les lui déliât pour qu’il en prît conscience. Ses yeux étaient brouillés et ses joues humides de larmes.

– Allonge-toi à plat ventre sur mon lit, lui dit Magali. Je vais te passer de la crème, ça va te relaxer.

Magali lui étala l’onguent sur toute la surface des fesses et la fit pénétrer avec une infinie douceur. Elle s’était transformée en infirmière et seul l’amour secret qu’elle portait à Nicolas guidait ses mains. La crème avait été absorbée depuis longtemps mais ma camarade massait encore et encore le postérieur de l’élu de son cœur.

Au bout d’un certain temps où je jugeais que Sœur Thérèse risquait de revenir, je demandais à Magali d’en terminer avec ses soins sur Nicolas. Le massage prodigué avec douceur semblait avoir conquis l’adolescent qui se releva plein d’une vigueur qui flatta sa virilité retrouvée et honora par ricochet Magali.

Nicolas renvoyé dans son dortoir, Magali était aux anges. Elle se fit railler gentiment par toutes les filles et Mlle Mathilde y prit même part. Sœur Thérèse vint nous avertir de l’imminence de l’heure du coucher et constata par la même occasion que nous nous étions bien séparées de Nicolas.

Pour moi, ce samedi de consigne se terminait paisiblement en regard de toutes les épreuves que j’avais endurées. Pour Magali, il se terminait avec une note d’espoir, chose ô combien suffisante pour la fille insouciante qu’elle était. Enfin pour les filles, ce dernier événement avait induit une sorte de joie communicative que certaines voulaient absolument prolonger.

Nous n’étions après tout qu’en plein été dans un dortoir de filles dont la plupart n’avait même pas vingt ans. D’une à l’autre, je ne sus laquelle proposa un informel concours, pudiquement nommé, de masturbation.

Magali, qui planait encore en rêvant de son Nicolas, ajouta avec gouaille :

– Chacune dans son lit, les filles ! La main sur la chatte et celle qui se branlera le plus fort sera au premier rang demain à la messe !

C’est sur ces paroles blasphématoires que la lumière s’éteignit, faisant retrouver un calme relatif dans notre chambrée. Du haut de mes 36 ans j’avais une certaine retenue naturelle par rapport à mes camarades mais je n’en étais pas moins femme. Sans entrer dans une frénétique autostimulation, les images qui dansaient encore dans ma tête me poussaient à enfouir ma main dans mon change de nuit que je portais toujours. Ce furent les souvenirs flous et diffus du sein de Magali que je pelotais, des mains de ma camarade qui me caressaient fesses et sexe ou de Nicolas nu qui me bercèrent peu à peu. Depuis une semaine que j’avais fait ma rentrée en cours de vacances à Ste-Marie j’avais été oublieuse de moi, me prêtant à nombre de sanctions. Au moins ce soir je pouvais me donner le plaisir légitime auquel une femme adulte avait bien le droit. Ce fut sur ces nobles et stimulantes pensées que je m’endormis, mes doigts faisant vibrer mon intimité en un ronronnement sensuel.

– Debout ! Debout ! clama la voix de Sœur Thérèse.

Jamais une nuit ne m’avait paru aussi courte. Il me semblait que je venais à peine de m’endormir.

– Seigneur Jésus ! cria Sœur Thérèse.

La voix de notre maîtresse de dortoir était toute proche. J’ouvris les yeux et vis la religieuse plantée au pied de mon lit.

– Mon Dieu ! continua Sœur Thérèse. Si ce n’est pas le Malin, cette jeune fille a le Diable en elle !

Les vagissements de Sœur Thérèse avaient fini de me réveiller complètement. Je compris en un seul coup d’œil les raisons qui motivaient la religieuse à pousser ces cris d’effroi. J’étais étendue de manière fort lascive sur mon lit, la nuisette remontée sur mes seins, une jambe repliée, mon change baissé et ma main droite posée sur mon sexe avec un doigt insinué à l’intérieur.

– Jeune fille ! vociféra Sœur Thérèse, pour cela je vous promets une sanction pimentée de la main de Sœur Marie-Joseph. Croyez-moi, elle ne vous loupera pas !

De l’avis de toutes les filles, j’avais été la championne, bien malheureuse à présent, de notre concours initié au coucher ; sans doute mon expérience de trentenaire avait joué en ma faveur, c’était donc sur la durée et pendant mon sommeil que j’avais surpassé mes concurrentes.

Comme la veille, j’avais à nouveau rendez-vous avec mon destin au réfectoire.

« Quelle était donc cette sanction pimentée que me réservait Sœur Marie-Joseph ? »

« S’agissait-il d’une nouvelle fessée magistrale ? »

La directrice prit sentencieusement la parole.

– Mes Sœurs, Mesdames, Mesdemoiselles, jeunes gens, déclama Sœur Marie-Joseph. Un fait d’une extrême gravité m’a été rapporté ce matin. Une de vos camarades a été surprise en train de se faire menotte.

Sœur Marie-Joseph paraphrasait certes Guillaume Apollinaire mais, en une tournure vieillotte, elle précisait bien mon geste honteux. Je n’étais coupable de rien sauf qu’à Ste-Marie il y avait des non-dits quant aux bonnes mœurs.

« Il n’y a pas de honte à se faire plaisir, mais au moins que cela reste confidentiel »

J’avais un peu trop oublié cette maxime un peu rétrograde mais toujours en vigueur dans un établissement religieux où la rigueur s’affichait tout haut telle une énorme hypocrisie. J’étais élève à Ste-Marie et je devais me plier à son règlement mais également à ses usages, fussent-ils d’un autre âge. Non seulement j’allais payer pour cela mais tout le réfectoire allait en connaître la cause.

– Christine s’il vous plaît, demanda Sœur Marie-Joseph, avancez !

Je m’avançais. J’avais deux solutions qui s’offraient à moi. Y aller repentante et la tête basse comme si j’avais commis une faute, ou bien faire ces quelques pas vers la table des religieuses et enseignantes la tête bien droite. Ce fut cette seconde résolution que j’adoptais.

– Jeune fille, m’apostropha Sœur Marie-Joseph, qu’avez-vous à répondre de vos actes ?

– Ma Sœur, répondis-je, j’assume pleinement mon geste qui n’est après tout que l’assouvissement d’un besoin naturel. Je regrette seulement de l’avoir involontairement fait partager à tout le dortoir mais si au moins j’ai pu faire rayonner un peu de bonheur…

– Vous avez le Diable au corps ! dit Sœur Marie-Joseph en se signant.

Elle fut immédiatement imitée par l’ensemble des religieuses. La directrice ordonna à Sœur Marie-Hortense de se saisir de ma personne.

– Jeune fille, continua Sœur Marie-Joseph, je vais vous traiter comme il se doit et vous faire expier par là même où vous avez fauté. Vous verrez comme on ne nargue pas impunément la morale à Ste-Marie.

– Mais ma Sœur, rétorquai-je, je ne…

– Cela suffit ! coupa Sœur Marie-Joseph. Taisez-vous, je ne veux plus entendre une parole sortir de votre bouche.

Nous étions à Ste-Marie, dans une école confessionnelle, où tout était basé sur la sanction en réponse aux fautes commises et surtout au pardon qui en découlait ensuite. J’aurais beau me défendre ou protester, rien n’y ferait, il me faudrait en passer par ce mécanisme séculaire.

– Sœur Marie-Hortense, demanda Sœur Marie-Joseph, pouvez-vous déshabiller cette jeune fille s’il vous plaît. Un peu de toilette matinale ne lui fera pas de mal, surtout pour la laver de tous ses péchés.

J’étais nue, intimidée de me présenter à nouveau en spectacle, une énorme boule au fond de la gorge. Un flot de larmes me monta automatiquement au visage. La directrice s’approcha armée d’un gant de toilette et tenant un flacon d’un liquide orangé. Je me dis qu’il s’agissait sans doute de quelque huile dont elle souhaitait m’oindre le corps afin d’en purifier le moindre pore. Seule, à cet instant, la perspective d’une inévitable fessée à venir occupait mon esprit. Je me rattrapais à la pensée qu’après la messe toute proche mon cauchemar serait terminé ; ce fut là une bien maigre consolation qui ne tarit en aucune manière mes larmes.

– Sœur Marie-Hortense, dit simplement Sœur Marie-Joseph.

C’était le signal subtil du début de ma sanction. La Préfète de discipline pesa sur mes épaules m’obligeant à m’accroupir légèrement. Aussitôt Sœur Marie-Joseph, qui avait enduit son gant de ce liquide orangé, plaqua celui-ci sur mon sexe. Elle frotta le tissu imprégné le long de ma vulve jusqu’à mon anus. L’impression était fraîche, sans plus mais avec le sentiment d’être une petite fille qu’on lavait.

Bien vite une autre sensation prit place, comme un échauffement global de mon entrejambes. Je compris immédiatement, à la faveur de l’odeur qu’il exhalait, la nature du « savon » utilisé par la directrice. Elle venait de me nettoyer à l’aide d’une mixture proche du Tabasco®. Rapidement l’échauffement se transforma en une brûlure générale insoutenable. J’avais beau serrer mes cuisses, rien n’y fit, je cuisais de l’intérieur comme si cela s’emballait en moi.

– Alors jeune fille ? ironisa Sœur Marie-Joseph, ce sont là d’autres chaleurs aux meilleures vertus n’est-ce pas…

Toute ma zone génitale était en feu. Mon anus me piquait horriblement, mes lèvres formaient une fente incandescente et mon clitoris me semblait comme un tison brûlant. Je m’accroupis en une posture ridicule et me mis à pleurer abandonnant, perdant pudeur et dignité. Même mes abondantes larmes ne parvenaient pas à éteindre mon incendie intérieur. Je dus rester ainsi, sanglotant et hoquetant, durant tout le petit-déjeuner. Du reste, je n’avais plus faim, cette sanction m’avait coupé tout appétit.

– Jeunes gens, annonça Sœur Marie-Hortense, retournez faire un brin de toilette. Vos maîtresses de dortoir respectives vous appelleront pour assister à la messe.

– Quant à vous jeune fille ! me dit Sœur Marie-Joseph, interdiction de toucher à votre sexe. D’ailleurs, l’eau ne ferait qu’en raviver la flamme. Vous enfilerez simplement votre culotte, cela entretiendra ce traitement igné. On ne rince pas une si bonne purification.

Je regagnai le dortoir et y trouvai mes camarades compatissantes. Mon sexe et mon anus étaient encore un brasier et face à autant de marques de sympathie, je me remis à pleurer heureusement soutenue et consolée par Magali assistée de Mlle Mathilde.

Une fois de plus j’avais essuyé les plâtres. En deux jours j’avais goûté à la fessée magistrale et à une toilette intime plutôt corsée. Interrogée sur la nature de ma dernière sanction, Mlle Mathilde ne put donner d’autres précisions sinon que c’était un traitement quelquefois réservé aux Sœur elles-mêmes en guise de prévention lors de confirmation de leurs vœux. Mais la jeune professeure n’avait jamais assisté à pareille cérémonie qui ne se déroulait qu’en présence exclusive des seules religieuses, comme en conclave.

J’avais échappé à la fessée ou même à la fessée magistrale que je redoutais. En revanche, j’y avais récolté une sanction pimentée. Ainsi allaient véritablement se clore ces jours de consigne à Ste-Marie, du moins je l’espérais, par une matinée cuisante.

Pour suivre le fil de ce récit

Lire ou relire le premier épisode : introduction
Et l'épisode précédent : chapitre 25
La suite, c'est le chapitre 27

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2 commentaires:

  1. bravo jeancla pour cet excellent récit que je lis chaque semaine avec plaisir. la toilette intime au tabasco est un grand moment. je n'y aurai pas pensé ! o:)

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    1. Merci pour vos encouragements.
      Quant à la toilette intime au Tabasco, ça chauffe mais pour une raison beaucoup plus confessionnelle... On expie toujours par où on a péché.
      Jeancla

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