samedi 21 avril 2018

Axel, élève à St Marie - chapitre 40


Je m’installais dans la routine de St Marie. J’y trouvais ma place de plus en plus facilement et, dès la deuxième semaine, les règles de vie de l’établissement me semblèrent familières comme si je les vivais depuis de longs mois.
Il était aisé de s’abandonner à l’autorité des religieuses. Elles régissaient tous les moments quelle qu’en soit la nature. Il suffisait de leur obéir. La vie y était finalement assez simple. Les actes de la vie quotidienne se répétaient invariablement et vous saviez toujours ce qui allait suivre. Il y avait peu de surprise. C’était les contenus des cours qui constituaient la seule nouveauté de chaque jour.
Tout était organisé pour que notre énergie soit canalisée sur le travail scolaire. Nous n’avions quasiment pas de décision à prendre et certainement pas pour des choses importantes. Nos avis et nos opinions n’étaient pas sollicités et il aurait été malvenu que nous en fassions part.
Nous étions considérés comme des enfants. Les adultes qui nous entouraient, réglaient tous les aspects de notre vie. Il était attendu de nous que nous nous comportions selon les standards décidés par les Sœurs, ce qui supposait une obéissance sans discussion possible.
Cette vie réglée à l’extrême ne nous évitait pas les écarts. Ils n’en apparaissaient que plus clairement tant ils tranchaient sur la norme en vigueur et leur conséquence était immuable : une fessée déculottée dont la sévérité était proportionnelle à l’importance de la faute commise. Les réussites étaient relevées, valorisées félicitées et nous finissions alors dans les bras d’une religieuse pour un moment d’intimité. Récompenses et punitions alternaient, chacun, par son comportement, était responsable de celles qui le concernaient.
L’utilisation des instruments punitifs, sans être rare, n’était pas systématique. Ils permettaient de renforcer la sévérité des châtiments. La règle régnait dans la classe et le martinet à l’internat. L’usage de la ceinture était réservé aux cas les plus graves. Nous craignons tous ces instruments dont l’effet était bien plus intense au moment de la fessée et qui laissait une cuisson bien plus durable sur nos fesses.
Il régnait cependant une harmonie que les fessées, pourtant couramment administrées, n’arrivaient pas à perturber. Elles étaient au contraire l’occasion de rétablir un équilibre provisoirement mis à mal. C’était la manifestation d’une justice dont les Sœurs détenaient, sans appel, toutes les clés. La fessée était l’étape indispensable pour signifier un comportement interdit, en punir le contrevenant, puis le réintégrer dans la petite société que nous constituions, une fois le pardon accordé.

Je me coulais dans ce régime sans difficulté. Je recherchais l’approbation de mes professeurs et j’acceptais leurs punitions comme une juste rétribution de mes manquements. J’étais friand des moments où l’une d’entre entre elles me prenait dans ses bras pour me cajoler, particulièrement quand cela mettait fin à une séquence de punition.
Je constatais assez vite que les punitions que je recevais s’espacèrent. Elles restaient cependant suffisamment présentes pour représenter une menace palpable. Il n’y eut pas de semaine où je ne retrouvais moins de quatre ou cinq fois la culotte baissée pour subir une fessée, ce qui, à chaque fois, était une épreuve douloureuse.

Mon quotidien restait jalonné de fessées. Je les redoutais autant parce que cela m’obligeait à exposer mes fesses nues, souvent devant témoins, que par la douleur qu’elles provoquaient. Les reproches que les Sœurs exprimaient à peu près systématiquement avant la fessée en me grondant, me marquaient tout autant que les rougeurs qu’elles faisaient naître sur mon postérieur pendant le châtiment.


déculotté par la religieuse


Le sentiment d’être puni était à son comble quand elles me baissaient la culotte. Là se concentrait toute la honte que je ressentais : honte que mon comportement nécessitât une punition, honte de me montrer dans une tenue impudique, honte de m’être comporté comme un petit garçon et d’être puni comme on le fait pour un enfant. Combien de fois me suis-je promis de ne plus recommencer, de travailler plus dur, d’être plus attentif, plus obéissant ? … En vain.
Les religieuses ne faisaient pas grand cas de l’administration d’une fessée. Elles étaient démonstratives lorsqu’il s’agissait de gronder, de déculotter puis de rougir les fesses. Leurs colères envers le contrevenant étaient alors presque palpables. Voix sèche, visage fermé, … toute leur attitude montrait leur désapprobation. La fessée ne faisait que la confirmer.
Elles étaient, par contre, promptes à accorder le pardon une fois le châtiment administré et quand le puni avait montré clairement son repentir. Cela faisait partie des normes que, quel que soit leur âge, les garçons et les filles qu’elles avaient sous leur gouverne, faillissent au comportement qu’elles attendaient d’eux. Il fallait alors les en punir, mais il n’y avait pas de raison de leur en vouloir durablement. Cela devait se dérouler dans un climat de fermeté, certes, mais également de sécurité affective. Il fallait compenser, surtout pour nous les internes, l’éloignement du cocon familial.

Pour moi, la perspective d’une fessée était une épée de Damoclès suspendue en permanence au-dessus de ma tête. Cela m’amenait à des erreurs de jugement qui me conduisaient souvent à recevoir une fessée. Afin d’éviter une fessée, j’en recevais une pour un autre motif que ma maladresse avait provoquée.
Parmi toutes les situations de ce type, il en est une qui restera présente à mon esprit pendant de nombreuses années encore. Elle a dû se dérouler trois ou quatre semaines après que j’ai été intégré comme un élève à part entière, nous devions être arrivés à la fin novembre.
C’était presqu’à la fin d’un interclasse. Je me dirigeais vers le cours suivant quand je ressentis un début d’envie d’uriner. J’avais un peu de marge pour arriver à l’heure, mais rien de de trop. J’hésitais sur la conduite à tenir. Avais-je le temps de passer aux toilettes ou devais-je me rendre dès maintenant en classe et patienter, pour mes ablutions, jusqu’à la fin du cours ? Moins de cinq minutes, que faire ?
L’image de Nathan faisant pipi par terre en pleine classe s’imposa. Et surtout la punition qui en avait suivi : porter des couches durant une semaine. D’un autre côté, si passer par les toilettes me faisait arriver en retard au cours, la fessée était évidente. Entre une punition qui ne durait que le temps de la fessée, suivie d’un moment au coin il est vrai, et une semaine de traitement humiliant, je choisis le risque le moins grand.
Je filais vers les toilettes, mais à peine eus-je commencé à uriner que mon besoin devint plus solide. Je sentais que je ne pourrai pas retenir la miction. Je baissais mon pantalon et ma culotte pour m’asseoir sur la cuvette. Il était juste temps. Cela n’arrangeait pas mes problèmes d’horaires. La classe commençait dans une ou deux minutes. Mon retard était maintenant plus que probable.
Je fis au plus vite. Ecourter l’expulsion des matières fécales, m’essuyer sans perdre de temps, me reculotter et filer en marchant le plus vite possible vers mon cours. Il était, bien évidemment interdit de courir dans les couloirs.
J’arrivais devant la porte de la classe au moment où le dernier élève entrait en classe. Je le suivis et je m’attirais un regard interrogateur de Sœur Thérèse, mais elle ne me fit pas de remarque. Je pensais en avoir fini, sans dommage, avec cet épisode. Il eut son épilogue dans la soirée.
Comme chaque soir, arrivés dans le dortoir, nous commencions par une toilette à laquelle nous procédions après nous être totalement déshabillés. Dès que j’eus baissé mon pantalon, je pris conscience du problème. Ma culotte était collée à mes fesses par de la matière fécale qui s’était un peu étalée. Je ne savais plus quoi faire.
Il était probable que si Sœur Gabrielle s’en apercevait, j’étais bon pour une fessée. Pire, tous mes camarades seraient mis au courant, Sœur Gabrielle n’avait pas l’habitude de faire dans la discrétion et ce genre de problème se réglait au vu et au su de tous. Je restais les bras ballants, indécis. Sœur Gabrielle s’en rendit compte aussitôt.
« Que se passa-t-il, Axel, pourquoi n’es-tu pas encore déshabillé comme tes camarades ? »
Je n’eus pas le temps d’inventer une excuse. Sœur Gabrielle se tenait déjà à mon côté. Je ne déshabillais pas assez vite ? Qu’à cela ne tienne, elle s’en chargerait elle-même. En temps normal, elle aurait sans doute conclut son intervention par quelques bonnes claques, une fois mes fesses dénudées.
Dès qu’elle eût baissé ma culotte, le problème fut évident. Des traces marron maculaient le fond de mon sous-vêtement.
« Qu’est-ce que c’est que ça ? »
Cette négligence grave ne pouvait pas être laissée impunie. Il fallait réagir sur le champ. Debout devant elle, je reçus une sérieuse fessée qu’elle m’administra à main nue sur le haut de ma cuisse qui était à sa portée. Je soulignais chaque claque par un cri de douleur, mais je ne bougeais pas, conscient d’avoir mérité cette fessée.
Mon ventre se noua. Mes fesses allaient payer le prix de ce laisser-aller. Je ne doutais pas que la petite fessée que je venais de prendre serait suivie par une autre ou plusieurs bien plus sévères. D’un autre côté, je me sentais soulagé. Sœur Gabrielle avait pris la situation en main. Elle ne la lâcherait plus avant de l’avoir totalement réglée. Je n’avais qu’à me laisser faire.
Avec son efficacité coutumière, Sœur Gabrielle me déshabilla. Elle ne me laissa que la culotte qu’elle avait baissée en bas de mes cuisses. Elle me prit par l’oreille et je la suivis jusqu’au lavabo. Arrivée là, elle y disposa un petit tabouret bas. C’est quand elle posa son pied dessus que je compris son utilité. Sa cuisse était maintenant horizontale, constituant une plateforme sur laquelle je serai bientôt juché. Cela ne prit pas beaucoup de temps.
Elle m’ordonna d’approcher, puis elle me hissa sur le sommet de sa cuisse. Je ne reposais plus que sur le ventre. Ma tête et mes pieds pendaient dans le vide. Sœur Gabrielle fit tomber ma culotte sur mes chevilles, puis elle l’ôta complètement. Du coin de l’œil, je la vis prendre mon gant de toilette, l’humidifier sous le robinet et y étaler une bonne dose de savon.
Elle commença par la raie de mes fesses. Sans doute, le froid du gant de toilette qu’elle avait mouillé à l’eau froide, je crispais mes fesses. Sans se presser, Sœur Gabrielle ôta le gant qui recouvrait sa main, le posa sur le lavabo.
« Crois-tu être en position de me perturber pendant que je te lave les fesses ? »
Je n’eus pas le temps de répondre. La fessée qui s’en suivit me fut administrée sur le haut des cuisses. Au moindre mouvement que je faisais, j’avais l’impression de perdre mon équilibre. Je tentais de rester immobile, main la main de Sœur Gabrielle perturbait ma stabilité à chaque fois qu’elle frappait mes fesses. Son genou, pourtant ne bougeais pas. Mon poids ne le faisait pas osciller. Je m’accrochais à sa cheville, seul point à portée de ma main.
Ma tentative pour rester figé toute la fessée durant, fit long feu. La correction que Sœur Gabrielle m’administrait, faisait pleuvoir une grêle de claques sur mes cuisses. Elles étaient si rapprochées l’une de l’autre que j’avais l’impression d’un roulement continu sur mes fesses. Elles claquaient dans la salle de bain et le léger écho qu’elles provoquaient amplifiait encore l’impression de sévérité. Tous mes camarades avaient cessé leur toilette. Ils assistaient, muets, à ma correction, chacun se félicitant sans doute de ne pas avoir à prendre ma place.
Je commençais par un court battement des pieds qui prit peu à peu de l’ampleur. Il se propagea à mes cuisses découvrant leur face interne sur laquelle, de plus en plus souvent, la main de Sœur Gabrielle s’égarait. Réagissant à une claque plus cinglante que les précédentes, je lançais mes deux jambes en l’air ce qui faillit me faire plonger la tête la première sur le carrelage. Sœur Gabrielle me rattrapa in extremis.
« Cela suffit, Axel, je t’interdis de bouger tes jambes à moins que tu ne veuilles que j’aille chercher le martinet dès maintenant. C’est comme tu veux, mais je pense que la fessée que je donnerai dans quelques minutes, avec le martinet dès que tes fesses seront propres, devrait te suffire pour ce soir. »
Elle continua la fessée. Je serais les jambes pour les tenir immobiles. Ce n’était pas facile compte tenu de l’entrain avec lequel Sœur Gabrielle me punissait. Je résistais à la tentation de recommencer à laisser libre cours à des mouvements intempestifs. Je pensais ne plus pouvoir en supporter plus quand la fessée cessa.
Sœur Gabrielle reprit le gant de toilette et je la laissais me laver les fesses sans réagir au contact du tissu éponge qui s’insinuait entre mes deux globes fessiers.
« Tu te brosses les dents, puis tu laveras la culotte pour enlever les traces de caca. Tu iras la mettre dans la panière du linge sale. Dès que tu auras fait tout cela, tu viendras me voir. Ne traîne pas ! »

Ma situation était déjà assez sérieuse pour ne pas l’aggraver par de la nonchalance. Il ne me restait plus qu’à montrer ma bonne volonté. Cela ne m’épargnerait pas la fessée à venir, mais au moins cela ne donnerait pas de motif à Sœur Gabrielle pour en renforcer la rigueur. Je me présentais devant Sœur Gabrielle après avoir effectué toutes les tâches qu’elle m’avait assignées.
« J’ai tout fait, ma Sœur.
– Va chercher le martinet ! »
Il pendait à un crochet à l’entrée du dortoir. Je le tendis à Sœur Gabrielle. Elle me prit par l’oreille et me ramena près de mon lit.
« En pyjama d’abord ! »
Elle s’en chargea elle-même. Elle remonta la culotte de ma tenue de nuit, puis se ravisant elle la redescendit sur mes mollets. Assise sur mon lit, elle me coucha à plat ventre sur sa jambe et referma ses genoux sur mes deux cuisses. Je savais que dans cette position, elle pouvait facilement m’immobiliser aussi longtemps qu’elle le souhaitait. Cela annonçait une fessée mémorable.
« Puisque tu te comportes comme un bébé, je vais te traiter comme un bébé. Si tu ne fais pas attention à t’essuyer les fesses quand tu vas aux toilettes, je peux le faire pour toi, mais je te mettrai alors des couches. Je n’admettrai plus ce genre de négligence. Tu vas t’en rendre compte ! »
Les mots « bébés » et « couches » m’avaient alerté. Ils promettaient des suites désagréables à la fessée qui se préparait. Je n’eus pas le temps de pousser mes inquiétudes plus loin, je fus ramené à d’autres préoccupations plus immédiates.
Le martinet siffla. Je hurlais quand il cingla mes fesses. Sœur Gabrielle ne me laissa pas le temps de récupérer. Les lanières, manipulées avec adresse, tracèrent de nouveaux sillons brûlants sur la peau de mes fesses. Je perdis très vite toute notion de ce qui de passait autour de moi. Il n’y avait plus que les brûlures que m’infligeait le martinet, rien d’autre.
Quand je recevais une fessée qui allait au-delà du premier échauffement de mes fesses, je cherchais à en évacuer une partie de la cuisson en extériorisant la souffrance que je ressentais. Les cris, les pleurs, les mouvements des jambes m’aidaient à mieux supporter l’inflammation qui embrasait mon postérieur. C’était un tout petit espace de liberté que ne contrôlait pas ma correctrice.
Maintenu comme je l’étais, mes réactions à la fessée étaient réduites à la portion congrue. Je ne me privais pas de cris et de pleurs. J’étais sans retenue de ce côté-là. Mes ruades, par contre, étaient contenues par l’emprise de Sœur Gabrielle sur mon corps. Je pouvais tout juste battre l’air de mes pieds.
Ma main droite était libre, mais il n’était pas question qu’elle interfère avec la fessée. Cette règle était ancrée profondément dans le crâne de chacun de nous et personne, quelle que soit la sévérité du châtiment, n’y aurait dérogé.
Puis vint le moment où j’atteignis un pallier de douleur que les cinglades du martinet, aussi nombreuses et énergiques soient-elles, n’arrivaient plus à dépasser. Avec cet instrument, il était difficile à atteindre. Chaque lanière quand elle trouvait un terrain qui n’avait pas encore été visité par une autre, rajoutait un pincement cruel que j’arrivais encore à ressentir. Il fallait qu’il n’y ait plus un centimètre carré de peau vierge avant que le plateau ne soit atteint.
Sœur Gabrielle devait percevoir quand ce moment était arrivé. Généralement, elle ne poursuivait pas les fessées quelle donnait, même les plus sévères, bien longtemps au-delà de ce moment.
« Voilà qui est parfait. De quoi te rappeler cette punition pendant deux ou trois jours. Je suis certaine que tu seras désormais plus attentif à la propreté de ta culotte. »
Je gisais comme un poids-mort sur son genou. Elle avait desserré sa prise, mais je n’avais plus l’énergie, ni pour me relever ni pour prendre aucune espèce d’initiative. Il était d’ailleurs heureux qu’il en fût ainsi, l’obéissance la plus stricte était l’attitude la mieux adaptée à la situation.
Sœur Gabrielle me fit glisser et je tombais à genoux entre ses pieds. Je posais mon visage sur son ventre, mouillant sa robe de mes larmes.
« Non, non, dit-elle en me repoussant, pas de câlin pour l’instant. La punition n’est pas finie. Au coin ! »
J’avais espéré un moment de répit dans ses bras, il m’était refusé. Elle dut m’aider à me relever et me soutenir pour faire les trois ou quatre pas qui m’amenèrent au coin. Comme habituellement, je mis mon nez au creux de l’angle que formaient le mur et l’armoire.
« Pas comme ça ! A genoux ! »
C’était la première fois qu’elle exigeait cette position de ma part. J’avais vu d’autres élèves devoir se tenir en pénitence de cette façon. J’avais cru comprendre que la station à genoux était bien plus pénible que lorsque l’on était debout. La difficulté qu’ils montraient quand il fallait se relever en était une preuve évidente.
Je plaçais mes genoux à quelques centimètres de l’angle du mur et je pris la position demandée. Mes mains croisées dans le dos relevaient ma veste de pyjama, donnant une vue complète sur mes fesses qui devaient être striées par les traces laissées par le martinet. Je n’arrivais pas encore à contenir tous mes sanglots.
« Et tu cesses ce bruit tout de suite, ordonna Sœur Gabrielle en me claquant les fesses de sa main nue. Si je te mets au coin, c’est pour que tu t’y fasses oublier. »
La simple application de sa main sur mes fesses m’avait fait légèrement bouger sur mes genoux afin de rétablir mon équilibre. Une douleur sourde parcourut mes deux articulations, m’indiquant que, dans cette position, une immobilité totale était préférable.
J’étouffais mes pleurs et je me préparais à une longue attente. Il ne fallut pas bien longtemps pour que la position devienne très inconfortable. Je sentais la dureté du sol sous mes genoux et j’avais l’impression de reposer sur des petites aspérités. Chaque fois que je relâchais mes muscles, j’avais tendance à osciller et les micromouvements que cela provoquaient dans le contact entre le sol et mes genoux étaient autant d’éclairs de douleur qui remontaient de mes articulations.
Je résolus de contracter les muscles de mes cuisses pour tenir la position sans bouger. Cela me soulagea pendant un petit moment, mais cela ne dura pas. Je sentis des petits tremblements parcourir mes cuisses. Les muscles se tétanisaient. Il fallait les détendre, mais cela déséquilibrait ma position, ce qui se répercutait sur mes genoux. Je tendais tous mes muscles et bientôt ce fut dans le bas de mon dos qu’apparut une douleur sourde.
J’avais probablement posé mes genoux trop près du mur et sans doute un peu trop proches l’un de l’autre. Je ne pouvais pas rectifier ma position. Une tentative pour faire reposer tout mon poids sur un seul genou afin de déplacer l’autre, m’en dissuada. La douleur était intolérable. Il n’y avait pas le choix : il fallait attendre. J’attendais.

J’entendis Sœur Gabrielle fesser deux garçons l’un après l’autre. Cela se fit sans éclat de voix. Sans doute une punition en raison d’une remarque notée sur le carnet de correspondance. Ce ne furent que des fessées à main nue qui claquèrent sur les fesses de mes deux camarades dont les pleurs ne me suffirent pas pour les identifier.
Aux bruits que faisaient mes autres camarades, j’en déduisis qu’ils s’installaient pour faire leurs devoirs. Le silence qui régna après les quelques sons provoqués par l’ouverture de cartable et de déplacement de chaises me le confirma. Sœur Gabrielle avait-elle l’intention de me laisser là toute la soirée ? Je ne me sentais pas capable de rester à genoux si longtemps. Elle autorisa bientôt les deux punis à rejoindre leurs camarades.
« Axel, viens ici ! »
Je sus au son de sa voix que ce n’était pas encore l’heure du pardon. Bouger fut une torture. Avant de soulager mes genoux du poids qu’ils supportaient depuis bien trop longtemps, il fallait déplacer mon poids pour que je puisse me relever. Je serrais les dents pour ne pas crier. J’étais tout ankylosé pour faire les cinq pas qui me séparaient de la religieuse.
Sœur Gabrielle  me courba sous son coude et passa sa main sur mes fesses, sans doute pour en estimer la cuisson. Elle acheva son geste par une monumentale claque sur le sommet de mes fesses. Je poussais un cri bref, mais sonore.
« Les devoirs, m’ordonna-t-elle ! »
Une punition, certes, mais il fallait composer avec la nécessité de faire les devoirs. Elle remonta ma culotte de pyjama et je pris place à ma table de travail avec de grandes précautions pour poser mes fesses sur ma chaise. Ce fut une soirée inconfortable. Je ne trouvais pas de position qui me permettait de soulager la brûlure de mes fesses. Cela gênait ma concentration sur mes devoirs. Sœur Gabrielle s’en aperçut.
« Axel, ta faut-il une autre fessée pour te mettre sérieusement au travail ? »
J’oubliais l’inconfort de ma position et je me centrais sur mon travail.

Je n’eus aucun mal à faire ce qui était au programme de la soirée. Il s’agissait de matières littéraires dans lesquelles, avant et après le baccalauréat, j’excellais déjà. Sœur Gabrielle vint vérifier ce que j’avais fait.
« C’est bon. Tu vas attendre au coin que tes camarades aient finis leurs devoirs. »
Je me dirigeais vers le coin d’où je venais. Je traînais un peu les pieds, incertain sur ce que je devais vraiment faire.
« A genoux, ma Sœur ?
– Je ne crois pas que même si je te l’ordonnais, tu y arriverais. Reste debout. »
J’étais soulagé. A la seule pensée de reprendre la position qui avait été la mienne pendant de longues minutes, je frissonnais d’épouvante. Je repris ma place en pénitence, presqu’avec empressement.
« Baisse ton pyjama, je veux que tu montres à tout le monde ce qu’il en coûte d’être un petit garçon négligent. »
C’était moindre mal. J’en avais pour quelques minutes encore de cette punition. La menace de me mettre des couches était bien plus angoissante. Je soupirais. De toute façon, je n’y pouvais rien. La décision appartenait à Sœur Gabrielle.
Peu à peu, tous mes camarades finissaient leur travail. Ils se préparaient à se coucher. Certains étaient déjà sous les couvertures, c’était le moment où lire un livre était autorisé, même s’il n’avait pas de lien direct avec le programme scolaire. Sœur Gabrielle s’était approché de mon lit, mais je n’avais pas compris pour quoi faire. Les bruits qu’elle avait faits, étaient assez banals.
« Axel, viens ici que je te prépare pour la nuit. »
Dès que j’eus fait demi-tour, je pus constater ce qui m’attendait. Cela confirmait toutes mes craintes. Sœur Gabrielle avait étalé une serviette sur mon lit. D’un côté il y avait une boite de talc et de l’autre, une couche était prête à servir.
 « Couche-toi sur le dos ici ! »
Dès que je fus en position, Sœur Gabrielle prit mes deux chevilles et les releva au-dessus de ma tête. Elle les croisa pour les tenir que d’une main. Elle glissa mon oreiller dans mon dos ce qui me maintenait dans la position qui lui permettait d’avoir accès à mes fesses.
Elle y appliqua une généreuse dose de talc, en en recouvrant toute la surface de mon postérieur, du haut de mes cuisses jusqu’à bout de la raie de mes fesses. Elle l’étala de sa main libre, prenant bien soin qu’il y en eût partout. Je tressaillis quand sa main s’empara de mes bourses, puis de ma verge, pour les enduire correctement de la poudre blanche.
« Sois sage, gronda-t-elle. N’oublie pas que tu es parfaitement disposé pour recevoir la fessée si tu insistes ! »
Elle me donna une claque sèche, mais pas trop forte sur les fesses pour souligner son propos, comme si j’avais besoin de cela pour savoir qu’elle ne plaisantait pas. Je n’insistais pas et je la laissais faire.
Elle posa la couche sur mes fesses et m’enfila par-dessus une culotte en plastique qu’elle ajusta.
« Bon, fit-elle, te voilà paré pour la nuit. Au lit ! »
Elle ne m’avait pas remis ma culotte de pyjama. C’était une sensation inhabituelle d’avoir mes fesses aussi étroitement enserrées par la couche et la culotte plastique et d’avoir mes jambes nues sous les draps. L’épaisseur de la protection entre mes jambes m’obligeait à les laisser écartées l’une de l’autre. Entre mes fesses qui me cuisaient encore fortement, la couche entre mes jambes, je peinais à trouver une position de repos dans mon lit.
Une fois les lumières éteinte, comme à son habitude, Sœur Gabrielle faisait le tour des lits de ses garçons à qui elle distribuait à certains une petite fessée après une réprimande, et à tous une caresse et bisou avant de les border dans leur lit. C’était notre minute d’intimité en mode petit garçon. Elle finissait toujours par celui qui avait été le plus sévèrement puni. Ce soir, c’était moi.
Sœur Gabrielle s’assit sur mon lit. Je rampais un peu sur mes draps pour coller ma joue contre sa robe et je me remis à pleurer. Elle posa sa main sur mon dos en un massage lent qu’elle effectuait en petits cercles. Elle laissa mes pleurs s’apaiser.
« Tu es vraiment un grand garçon irréfléchi. Comment peux-tu, à ton âge, salir ta culotte de cette façon ? »
Sœur Gabrielle glissa sa main sous mes draps et elle me donna un simulacre de fessée sur la cuisse qui finit en caresse.
« Cela méritait une fessée exemplaire. C’est ce que tu as eu. Elle était méritée, n’est-ce pas ? »
Je hochais la tête, le visage toujours dissimulé dans la robe de Sœur Gabrielle. Elle prolongea sa caresse sans dire un mot pendant un long moment.
« Nous verrons combien de temps je te laisserai avec des couches. Si tu la mouilles ce soir, c’est sûr que tu la garderas longtemps. C’est l’heure de dormir. »
Sœur Gabrielle resta encore un long moment assise sur mon lit. Elle y était encore quand je m’endormis.

Dès mon réveil, la couche qui maintenait encore mes cuisses écartées, me rappela que mon sort était entre les mains de Sœur Gabrielle. Je cherchais les sensations entre mes jambes. Etait-elle mouillée ? Il ne me semblait pas. Je posais la main sur la culotte, c’était sec, mais était humide en-dessous ?
« As-tu fait pipi dans ta couche ?
– Non, ma Sœur, je ne crois pas.
– Je vais regarder. »
Elle rabattit mes couvertures à mes pieds. Elle glissa sa main sous mon ventre et elle me souleva et elle me posa sur mes pieds. Elle baissa la culotte en plastique, puis elle ouvrit la couche. Elle la rapprocha de son nez et en respira l’odeur. Puis elle passa sa main entre mes jambes et sur mon pubis.
« C’est sec ! Bon, nous allons en rester là pour cette fois-ci. Pas de couche aujourd’hui. Tu mettras une culotte normale. »
Elle m’enleva la veste de pyjama, une petite claque sur les fesses.
« A la douche ! »

Grand merci à Peter Pan pour son illustration.

Pour suivre le fil de cette histoire :

Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1

L'épisode précédent : chapitre 39
L'épisode suivant : chapitre 41

2 commentaires:

  1. Et voilà! Encore un épisode original qui renouvelle à chaque fois l'intérêt du récit. Bonne écriture détaillée, de réflexions et ressenti d'Axel sur sa condition et les fessées qu'il reçoit. Plaisante description d'une sévère fessée déculottée à la main, dans une position peu utilisée, qui semble pourtant aussi pratique qu'efficace. Le puni Courbé en deux, fesses en l'air, en équilibre sur une cuisse relevée à l'horizontale, bras et jambes ballant dans le vide. Impossible pour lui d'essayer de se protéger ni de trop s'agiter sous peine de tomber. Astucieux et redoutable.
    Ne serait ce pas l'occasion de continuer d'animer ce blog en ouvrant un petit débat sur le choix des meilleures positions pour administrer la fessée ?
    Qu'en pense notre ami JLG?
    R.

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    Réponses
    1. Cher Ramina,
      C'est celui qui le dit qui s'y colle ! Aucun souci pour ouvrir un débat de mon côté. Il est cependant nécessaire de l'introduire par un premier texte. Vous y mettez-vous ?
      Proposez un texte et je le publierai sur la page "les débats en cours".
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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