Je m’installais dans la routine
de St Marie. J’y trouvais ma place de plus en plus facilement et, dès la
deuxième semaine, les règles de vie de l’établissement me semblèrent familières
comme si je les vivais depuis de longs mois.
Il était aisé de s’abandonner à
l’autorité des religieuses. Elles régissaient tous les moments quelle qu’en
soit la nature. Il suffisait de leur obéir. La vie y était finalement assez
simple. Les actes de la vie quotidienne se répétaient invariablement et vous
saviez toujours ce qui allait suivre. Il y avait peu de surprise. C’était les
contenus des cours qui constituaient la seule nouveauté de chaque jour.
Tout était organisé pour que
notre énergie soit canalisée sur le travail scolaire. Nous n’avions quasiment
pas de décision à prendre et certainement pas pour des choses importantes. Nos
avis et nos opinions n’étaient pas sollicités et il aurait été malvenu que nous
en fassions part.
Nous étions considérés comme des
enfants. Les adultes qui nous entouraient, réglaient tous les aspects de notre
vie. Il était attendu de nous que nous nous comportions selon les standards
décidés par les Sœurs, ce qui supposait une obéissance sans discussion
possible.
Cette vie réglée à l’extrême ne
nous évitait pas les écarts. Ils n’en apparaissaient que plus clairement tant
ils tranchaient sur la norme en vigueur et leur conséquence était
immuable : une fessée déculottée dont la sévérité était proportionnelle à
l’importance de la faute commise. Les réussites étaient relevées, valorisées
félicitées et nous finissions alors dans les bras d’une religieuse pour un
moment d’intimité. Récompenses et punitions alternaient, chacun, par son
comportement, était responsable de celles qui le concernaient.
L’utilisation des instruments
punitifs, sans être rare, n’était pas systématique. Ils permettaient de
renforcer la sévérité des châtiments. La règle régnait dans la classe et le
martinet à l’internat. L’usage de la ceinture était réservé aux cas les plus
graves. Nous craignons tous ces instruments dont l’effet était bien plus
intense au moment de la fessée et qui laissait une cuisson bien plus durable
sur nos fesses.
Il régnait cependant une harmonie
que les fessées, pourtant couramment administrées, n’arrivaient pas à
perturber. Elles étaient au contraire l’occasion de rétablir un équilibre
provisoirement mis à mal. C’était la manifestation d’une justice dont les Sœurs
détenaient, sans appel, toutes les clés. La fessée était l’étape indispensable
pour signifier un comportement interdit, en punir le contrevenant, puis le
réintégrer dans la petite société que nous constituions, une fois le pardon
accordé.
Je me coulais dans ce régime sans
difficulté. Je recherchais l’approbation de mes professeurs et j’acceptais
leurs punitions comme une juste rétribution de mes manquements. J’étais friand
des moments où l’une d’entre entre elles me prenait dans ses bras pour me
cajoler, particulièrement quand cela mettait fin à une séquence de punition.
Je constatais assez vite que les
punitions que je recevais s’espacèrent. Elles restaient cependant suffisamment
présentes pour représenter une menace palpable. Il n’y eut pas de semaine où je
ne retrouvais moins de quatre ou cinq fois la culotte baissée pour subir une fessée,
ce qui, à chaque fois, était une épreuve douloureuse.
Mon quotidien restait jalonné de
fessées. Je les redoutais autant parce que cela m’obligeait à exposer mes
fesses nues, souvent devant témoins, que par la douleur qu’elles provoquaient.
Les reproches que les Sœurs exprimaient à peu près systématiquement avant la
fessée en me grondant, me marquaient tout autant que les rougeurs qu’elles
faisaient naître sur mon postérieur pendant le châtiment.
Le sentiment d’être puni était à
son comble quand elles me baissaient la culotte. Là se concentrait toute la
honte que je ressentais : honte que mon comportement nécessitât une
punition, honte de me montrer dans une tenue impudique, honte de m’être
comporté comme un petit garçon et d’être puni comme on le fait pour un enfant.
Combien de fois me suis-je promis de ne plus recommencer, de travailler plus
dur, d’être plus attentif, plus obéissant ? … En vain.
Les religieuses ne faisaient pas
grand cas de l’administration d’une fessée. Elles étaient démonstratives lorsqu’il
s’agissait de gronder, de déculotter puis de rougir les fesses. Leurs colères
envers le contrevenant étaient alors presque palpables. Voix sèche, visage
fermé, … toute leur attitude montrait leur désapprobation. La fessée ne faisait
que la confirmer.
Elles étaient, par contre,
promptes à accorder le pardon une fois le châtiment administré et quand le puni
avait montré clairement son repentir. Cela faisait partie des normes que, quel
que soit leur âge, les garçons et les filles qu’elles avaient sous leur
gouverne, faillissent au comportement qu’elles attendaient d’eux. Il fallait
alors les en punir, mais il n’y avait pas de raison de leur en vouloir
durablement. Cela devait se dérouler dans un climat de fermeté, certes, mais
également de sécurité affective. Il fallait compenser, surtout pour nous les
internes, l’éloignement du cocon familial.
Pour moi, la perspective d’une
fessée était une épée de Damoclès suspendue en permanence au-dessus de ma tête.
Cela m’amenait à des erreurs de jugement qui me conduisaient souvent à recevoir
une fessée. Afin d’éviter une fessée, j’en recevais une pour un autre motif que
ma maladresse avait provoquée.
Parmi toutes les situations de ce
type, il en est une qui restera présente à mon esprit pendant de nombreuses
années encore. Elle a dû se dérouler trois ou quatre semaines après que j’ai
été intégré comme un élève à part entière, nous devions être arrivés à la fin
novembre.
C’était presqu’à la fin d’un
interclasse. Je me dirigeais vers le cours suivant quand je ressentis un début
d’envie d’uriner. J’avais un peu de marge pour arriver à l’heure, mais rien de
de trop. J’hésitais sur la conduite à tenir. Avais-je le temps de passer aux
toilettes ou devais-je me rendre dès maintenant en classe et patienter, pour
mes ablutions, jusqu’à la fin du cours ? Moins de cinq minutes, que
faire ?
L’image de Nathan faisant pipi
par terre en pleine classe s’imposa. Et surtout la punition qui en avait
suivi : porter des couches durant une semaine. D’un autre côté, si passer
par les toilettes me faisait arriver en retard au cours, la fessée était
évidente. Entre une punition qui ne durait que le temps de la fessée, suivie
d’un moment au coin il est vrai, et une semaine de traitement humiliant, je
choisis le risque le moins grand.
Je filais vers les toilettes,
mais à peine eus-je commencé à uriner que mon besoin devint plus solide. Je
sentais que je ne pourrai pas retenir la miction. Je baissais mon pantalon et
ma culotte pour m’asseoir sur la cuvette. Il était juste temps. Cela
n’arrangeait pas mes problèmes d’horaires. La classe commençait dans une ou
deux minutes. Mon retard était maintenant plus que probable.
Je fis au plus vite. Ecourter
l’expulsion des matières fécales, m’essuyer sans perdre de temps, me reculotter
et filer en marchant le plus vite possible vers mon cours. Il était, bien
évidemment interdit de courir dans les couloirs.
J’arrivais devant la porte de la
classe au moment où le dernier élève entrait en classe. Je le suivis et je
m’attirais un regard interrogateur de Sœur Thérèse, mais elle ne me fit pas de
remarque. Je pensais en avoir fini, sans dommage, avec cet épisode. Il eut son
épilogue dans la soirée.
Comme chaque soir, arrivés dans
le dortoir, nous commencions par une toilette à laquelle nous procédions après
nous être totalement déshabillés. Dès que j’eus baissé mon pantalon, je pris
conscience du problème. Ma culotte était collée à mes fesses par de la matière
fécale qui s’était un peu étalée. Je ne savais plus quoi faire.
Il était probable que si Sœur
Gabrielle s’en apercevait, j’étais bon pour une fessée. Pire, tous mes
camarades seraient mis au courant, Sœur Gabrielle n’avait pas l’habitude de
faire dans la discrétion et ce genre de problème se réglait au vu et au su de
tous. Je restais les bras ballants, indécis. Sœur Gabrielle s’en rendit compte
aussitôt.
« Que se passa-t-il, Axel,
pourquoi n’es-tu pas encore déshabillé comme tes camarades ? »
Je n’eus pas le temps d’inventer
une excuse. Sœur Gabrielle se tenait déjà à mon côté. Je ne déshabillais pas
assez vite ? Qu’à cela ne tienne, elle s’en chargerait elle-même. En temps
normal, elle aurait sans doute conclut son intervention par quelques bonnes
claques, une fois mes fesses dénudées.
Dès qu’elle eût baissé ma
culotte, le problème fut évident. Des traces marron maculaient le fond de mon
sous-vêtement.
« Qu’est-ce que c’est que
ça ? »
Cette négligence grave ne pouvait
pas être laissée impunie. Il fallait réagir sur le champ. Debout devant elle,
je reçus une sérieuse fessée qu’elle m’administra à main nue sur le haut de ma
cuisse qui était à sa portée. Je soulignais chaque claque par un cri de
douleur, mais je ne bougeais pas, conscient d’avoir mérité cette fessée.
Mon ventre se noua. Mes fesses
allaient payer le prix de ce laisser-aller. Je ne doutais pas que la petite
fessée que je venais de prendre serait suivie par une autre ou plusieurs bien
plus sévères. D’un autre côté, je me sentais soulagé. Sœur Gabrielle avait pris
la situation en main. Elle ne la lâcherait plus avant de l’avoir totalement
réglée. Je n’avais qu’à me laisser faire.
Avec son efficacité coutumière,
Sœur Gabrielle me déshabilla. Elle ne me laissa que la culotte qu’elle avait
baissée en bas de mes cuisses. Elle me prit par l’oreille et je la suivis
jusqu’au lavabo. Arrivée là, elle y disposa un petit tabouret bas. C’est quand
elle posa son pied dessus que je compris son utilité. Sa cuisse était
maintenant horizontale, constituant une plateforme sur laquelle je serai
bientôt juché. Cela ne prit pas beaucoup de temps.
Elle m’ordonna d’approcher, puis
elle me hissa sur le sommet de sa cuisse. Je ne reposais plus que sur le
ventre. Ma tête et mes pieds pendaient dans le vide. Sœur Gabrielle fit tomber
ma culotte sur mes chevilles, puis elle l’ôta complètement. Du coin de l’œil,
je la vis prendre mon gant de toilette, l’humidifier sous le robinet et y
étaler une bonne dose de savon.
Elle commença par la raie de mes
fesses. Sans doute, le froid du gant de toilette qu’elle avait mouillé à l’eau
froide, je crispais mes fesses. Sans se presser, Sœur Gabrielle ôta le gant qui
recouvrait sa main, le posa sur le lavabo.
« Crois-tu être en position
de me perturber pendant que je te lave les fesses ? »
Je n’eus pas le temps de
répondre. La fessée qui s’en suivit me fut administrée sur le haut des cuisses.
Au moindre mouvement que je faisais, j’avais l’impression de perdre mon
équilibre. Je tentais de rester immobile, main la main de Sœur Gabrielle
perturbait ma stabilité à chaque fois qu’elle frappait mes fesses. Son genou,
pourtant ne bougeais pas. Mon poids ne le faisait pas osciller. Je m’accrochais
à sa cheville, seul point à portée de ma main.
Ma tentative pour rester figé
toute la fessée durant, fit long feu. La correction que Sœur Gabrielle
m’administrait, faisait pleuvoir une grêle de claques sur mes cuisses. Elles
étaient si rapprochées l’une de l’autre que j’avais l’impression d’un roulement
continu sur mes fesses. Elles claquaient dans la salle de bain et le léger écho
qu’elles provoquaient amplifiait encore l’impression de sévérité. Tous mes
camarades avaient cessé leur toilette. Ils assistaient, muets, à ma correction,
chacun se félicitant sans doute de ne pas avoir à prendre ma place.
Je commençais par un court
battement des pieds qui prit peu à peu de l’ampleur. Il se propagea à mes
cuisses découvrant leur face interne sur laquelle, de plus en plus souvent, la
main de Sœur Gabrielle s’égarait. Réagissant à une claque plus cinglante que
les précédentes, je lançais mes deux jambes en l’air ce qui faillit me faire
plonger la tête la première sur le carrelage. Sœur Gabrielle me rattrapa in
extremis.
« Cela suffit, Axel, je
t’interdis de bouger tes jambes à moins que tu ne veuilles que j’aille chercher
le martinet dès maintenant. C’est comme tu veux, mais je pense que la fessée
que je donnerai dans quelques minutes, avec le martinet dès que tes fesses
seront propres, devrait te suffire pour ce soir. »
Elle continua la fessée. Je
serais les jambes pour les tenir immobiles. Ce n’était pas facile compte tenu
de l’entrain avec lequel Sœur Gabrielle me punissait. Je résistais à la
tentation de recommencer à laisser libre cours à des mouvements intempestifs.
Je pensais ne plus pouvoir en supporter plus quand la fessée cessa.
Sœur Gabrielle reprit le gant de
toilette et je la laissais me laver les fesses sans réagir au contact du tissu
éponge qui s’insinuait entre mes deux globes fessiers.
« Tu te brosses les dents,
puis tu laveras la culotte pour enlever les traces de caca. Tu iras la mettre
dans la panière du linge sale. Dès que tu auras fait tout cela, tu viendras me
voir. Ne traîne pas ! »
Ma situation était déjà assez
sérieuse pour ne pas l’aggraver par de la nonchalance. Il ne me restait plus
qu’à montrer ma bonne volonté. Cela ne m’épargnerait pas la fessée à venir,
mais au moins cela ne donnerait pas de motif à Sœur Gabrielle pour en renforcer
la rigueur. Je me présentais devant Sœur Gabrielle après avoir effectué toutes
les tâches qu’elle m’avait assignées.
« J’ai tout fait, ma Sœur.
– Va chercher le
martinet ! »
Il pendait à un crochet à
l’entrée du dortoir. Je le tendis à Sœur Gabrielle. Elle me prit par l’oreille
et me ramena près de mon lit.
« En pyjama
d’abord ! »
Elle s’en chargea elle-même. Elle
remonta la culotte de ma tenue de nuit, puis se ravisant elle la redescendit
sur mes mollets. Assise sur mon lit, elle me coucha à plat ventre sur sa jambe
et referma ses genoux sur mes deux cuisses. Je savais que dans cette position,
elle pouvait facilement m’immobiliser aussi longtemps qu’elle le souhaitait.
Cela annonçait une fessée mémorable.
« Puisque tu te comportes
comme un bébé, je vais te traiter comme un bébé. Si tu ne fais pas attention à
t’essuyer les fesses quand tu vas aux toilettes, je peux le faire pour toi,
mais je te mettrai alors des couches. Je n’admettrai plus ce genre de
négligence. Tu vas t’en rendre compte ! »
Les mots « bébés » et
« couches » m’avaient alerté. Ils promettaient des suites
désagréables à la fessée qui se préparait. Je n’eus pas le temps de pousser mes
inquiétudes plus loin, je fus ramené à d’autres préoccupations plus immédiates.
Le martinet siffla. Je hurlais
quand il cingla mes fesses. Sœur Gabrielle ne me laissa pas le temps de
récupérer. Les lanières, manipulées avec adresse, tracèrent de nouveaux sillons
brûlants sur la peau de mes fesses. Je perdis très vite toute notion de ce qui
de passait autour de moi. Il n’y avait plus que les brûlures que m’infligeait
le martinet, rien d’autre.
Quand je recevais une fessée qui
allait au-delà du premier échauffement de mes fesses, je cherchais à en évacuer
une partie de la cuisson en extériorisant la souffrance que je ressentais. Les
cris, les pleurs, les mouvements des jambes m’aidaient à mieux supporter
l’inflammation qui embrasait mon postérieur. C’était un tout petit espace de
liberté que ne contrôlait pas ma correctrice.
Maintenu comme je l’étais, mes
réactions à la fessée étaient réduites à la portion congrue. Je ne me privais
pas de cris et de pleurs. J’étais sans retenue de ce côté-là. Mes ruades, par
contre, étaient contenues par l’emprise de Sœur Gabrielle sur mon corps. Je
pouvais tout juste battre l’air de mes pieds.
Ma main droite était libre, mais
il n’était pas question qu’elle interfère avec la fessée. Cette règle était
ancrée profondément dans le crâne de chacun de nous et personne, quelle que
soit la sévérité du châtiment, n’y aurait dérogé.
Puis vint le moment où
j’atteignis un pallier de douleur que les cinglades du martinet, aussi
nombreuses et énergiques soient-elles, n’arrivaient plus à dépasser. Avec cet
instrument, il était difficile à atteindre. Chaque lanière quand elle trouvait
un terrain qui n’avait pas encore été visité par une autre, rajoutait un
pincement cruel que j’arrivais encore à ressentir. Il fallait qu’il n’y ait
plus un centimètre carré de peau vierge avant que le plateau ne soit atteint.
Sœur Gabrielle devait percevoir
quand ce moment était arrivé. Généralement, elle ne poursuivait pas les fessées
quelle donnait, même les plus sévères, bien longtemps au-delà de ce moment.
« Voilà qui est parfait. De
quoi te rappeler cette punition pendant deux ou trois jours. Je suis certaine
que tu seras désormais plus attentif à la propreté de ta culotte. »
Je gisais comme un poids-mort sur
son genou. Elle avait desserré sa prise, mais je n’avais plus l’énergie, ni
pour me relever ni pour prendre aucune espèce d’initiative. Il était d’ailleurs
heureux qu’il en fût ainsi, l’obéissance la plus stricte était l’attitude la
mieux adaptée à la situation.
Sœur Gabrielle me fit glisser et
je tombais à genoux entre ses pieds. Je posais mon visage sur son ventre,
mouillant sa robe de mes larmes.
« Non, non, dit-elle en me
repoussant, pas de câlin pour l’instant. La punition n’est pas finie. Au
coin ! »
J’avais espéré un moment de répit
dans ses bras, il m’était refusé. Elle dut m’aider à me relever et me soutenir
pour faire les trois ou quatre pas qui m’amenèrent au coin. Comme habituellement, je mis
mon nez au creux de l’angle que formaient le mur et l’armoire.
« Pas comme ça ! A
genoux ! »
C’était la première fois qu’elle
exigeait cette position de ma part. J’avais vu d’autres élèves devoir se tenir
en pénitence de cette façon. J’avais cru comprendre que la station à genoux
était bien plus pénible que lorsque l’on était debout. La difficulté qu’ils
montraient quand il fallait se relever en était une preuve évidente.
Je plaçais mes genoux à quelques
centimètres de l’angle du mur et je pris la position demandée. Mes mains
croisées dans le dos relevaient ma veste de pyjama, donnant une vue complète
sur mes fesses qui devaient être striées par les traces laissées par le
martinet. Je n’arrivais pas encore à contenir tous mes sanglots.
« Et tu cesses ce bruit tout
de suite, ordonna Sœur Gabrielle en me claquant les fesses de sa main nue. Si
je te mets au coin, c’est pour que tu t’y fasses oublier. »
La simple application de sa main
sur mes fesses m’avait fait légèrement bouger sur mes genoux afin de rétablir
mon équilibre. Une douleur sourde parcourut mes deux articulations, m’indiquant
que, dans cette position, une immobilité totale était préférable.
J’étouffais mes pleurs et je me
préparais à une longue attente. Il ne fallut pas bien longtemps pour que la
position devienne très inconfortable. Je sentais la dureté du sol sous mes
genoux et j’avais l’impression de reposer sur des petites aspérités. Chaque fois
que je relâchais mes muscles, j’avais tendance à osciller et les
micromouvements que cela provoquaient dans le contact entre le sol et mes
genoux étaient autant d’éclairs de douleur qui remontaient de mes
articulations.
Je résolus de contracter les muscles
de mes cuisses pour tenir la position sans bouger. Cela me soulagea pendant un
petit moment, mais cela ne dura pas. Je sentis des petits tremblements
parcourir mes cuisses. Les muscles se tétanisaient. Il fallait les détendre,
mais cela déséquilibrait ma position, ce qui se répercutait sur mes genoux. Je
tendais tous mes muscles et bientôt ce fut dans le bas de mon dos qu’apparut
une douleur sourde.
J’avais probablement posé mes
genoux trop près du mur et sans doute un peu trop proches l’un de l’autre. Je
ne pouvais pas rectifier ma position. Une tentative pour faire reposer tout mon
poids sur un seul genou afin de déplacer l’autre, m’en dissuada. La douleur
était intolérable. Il n’y avait pas le choix : il fallait attendre.
J’attendais.
J’entendis Sœur Gabrielle fesser
deux garçons l’un après l’autre. Cela se fit sans éclat de voix. Sans doute une
punition en raison d’une remarque notée sur le carnet de correspondance. Ce ne
furent que des fessées à main nue qui claquèrent sur les fesses de mes deux
camarades dont les pleurs ne me suffirent pas pour les identifier.
Aux bruits que faisaient mes
autres camarades, j’en déduisis qu’ils s’installaient pour faire leurs devoirs.
Le silence qui régna après les quelques sons provoqués par l’ouverture de
cartable et de déplacement de chaises me le confirma. Sœur Gabrielle avait-elle
l’intention de me laisser là toute la soirée ? Je ne me sentais pas
capable de rester à genoux si longtemps. Elle autorisa bientôt les deux punis à
rejoindre leurs camarades.
« Axel, viens
ici ! »
Je sus au son de sa voix que ce
n’était pas encore l’heure du pardon. Bouger fut une torture. Avant de soulager
mes genoux du poids qu’ils supportaient depuis bien trop longtemps, il fallait
déplacer mon poids pour que je puisse me relever. Je serrais les dents pour ne
pas crier. J’étais tout ankylosé pour faire les cinq pas qui me séparaient de
la religieuse.
Sœur Gabrielle me courba sous son coude et passa sa main sur
mes fesses, sans doute pour en estimer la cuisson. Elle acheva son geste par
une monumentale claque sur le sommet de mes fesses. Je poussais un cri bref,
mais sonore.
« Les devoirs,
m’ordonna-t-elle ! »
Une punition, certes, mais il
fallait composer avec la nécessité de faire les devoirs. Elle remonta ma
culotte de pyjama et je pris place à ma table de travail avec de grandes
précautions pour poser mes fesses sur ma chaise. Ce fut une soirée
inconfortable. Je ne trouvais pas de position qui me permettait de soulager la
brûlure de mes fesses. Cela gênait ma concentration sur mes devoirs. Sœur
Gabrielle s’en aperçut.
« Axel, ta faut-il une autre
fessée pour te mettre sérieusement au travail ? »
J’oubliais l’inconfort de ma
position et je me centrais sur mon travail.
Je n’eus aucun mal à faire ce qui
était au programme de la soirée. Il s’agissait de matières littéraires dans
lesquelles, avant et après le baccalauréat, j’excellais déjà. Sœur Gabrielle
vint vérifier ce que j’avais fait.
« C’est bon. Tu vas attendre
au coin que tes camarades aient finis leurs devoirs. »
Je me dirigeais vers le coin d’où
je venais. Je traînais un peu les pieds, incertain sur ce que je devais
vraiment faire.
« A genoux, ma Sœur ?
– Je ne crois pas que même si je
te l’ordonnais, tu y arriverais. Reste debout. »
J’étais soulagé. A la seule
pensée de reprendre la position qui avait été la mienne pendant de longues
minutes, je frissonnais d’épouvante. Je repris ma place en pénitence,
presqu’avec empressement.
« Baisse ton pyjama, je veux
que tu montres à tout le monde ce qu’il en coûte d’être un petit garçon
négligent. »
C’était moindre mal. J’en avais
pour quelques minutes encore de cette punition. La menace de me mettre des
couches était bien plus angoissante. Je soupirais. De toute façon, je n’y
pouvais rien. La décision appartenait à Sœur Gabrielle.
Peu à peu, tous mes camarades
finissaient leur travail. Ils se préparaient à se coucher. Certains étaient
déjà sous les couvertures, c’était le moment où lire un livre était autorisé,
même s’il n’avait pas de lien direct avec le programme scolaire. Sœur Gabrielle
s’était approché de mon lit, mais je n’avais pas compris pour quoi faire. Les
bruits qu’elle avait faits, étaient assez banals.
« Axel, viens ici que je te
prépare pour la nuit. »
Dès que j’eus fait demi-tour, je
pus constater ce qui m’attendait. Cela confirmait toutes mes craintes. Sœur
Gabrielle avait étalé une serviette sur mon lit. D’un côté il y avait une boite
de talc et de l’autre, une couche était prête à servir.
« Couche-toi sur le dos ici ! »
Dès que je fus en position, Sœur Gabrielle
prit mes deux chevilles et les releva au-dessus de ma tête. Elle les croisa
pour les tenir que d’une main. Elle glissa mon oreiller dans mon dos ce qui me
maintenait dans la position qui lui permettait d’avoir accès à mes fesses.
Elle y appliqua une généreuse
dose de talc, en en recouvrant toute la surface de mon postérieur, du haut de
mes cuisses jusqu’à bout de la raie de mes fesses. Elle l’étala de sa main
libre, prenant bien soin qu’il y en eût partout. Je tressaillis quand sa main
s’empara de mes bourses, puis de ma verge, pour les enduire correctement de la
poudre blanche.
« Sois sage, gronda-t-elle.
N’oublie pas que tu es parfaitement disposé pour recevoir la fessée si tu
insistes ! »
Elle me donna une claque sèche,
mais pas trop forte sur les fesses pour souligner son propos, comme si j’avais
besoin de cela pour savoir qu’elle ne plaisantait pas. Je n’insistais pas et je
la laissais faire.
Elle posa la couche sur mes
fesses et m’enfila par-dessus une culotte en plastique qu’elle ajusta.
« Bon, fit-elle, te voilà
paré pour la nuit. Au lit ! »
Elle ne m’avait pas remis ma
culotte de pyjama. C’était une sensation inhabituelle d’avoir mes fesses aussi
étroitement enserrées par la couche et la culotte plastique et d’avoir mes
jambes nues sous les draps. L’épaisseur de la protection entre mes jambes
m’obligeait à les laisser écartées l’une de l’autre. Entre mes fesses qui me
cuisaient encore fortement, la couche entre mes jambes, je peinais à trouver
une position de repos dans mon lit.
Une fois les lumières éteinte,
comme à son habitude, Sœur Gabrielle faisait le tour des lits de ses garçons à
qui elle distribuait à certains une petite fessée après une réprimande, et à
tous une caresse et bisou avant de les border dans leur lit. C’était notre
minute d’intimité en mode petit garçon. Elle finissait toujours par celui qui
avait été le plus sévèrement puni. Ce soir, c’était moi.
Sœur Gabrielle s’assit sur mon
lit. Je rampais un peu sur mes draps pour coller ma joue contre sa robe et je
me remis à pleurer. Elle posa sa main sur mon dos en un massage lent qu’elle
effectuait en petits cercles. Elle laissa mes pleurs s’apaiser.
« Tu es vraiment un grand
garçon irréfléchi. Comment peux-tu, à ton âge, salir ta culotte de cette
façon ? »
Sœur Gabrielle glissa sa main
sous mes draps et elle me donna un simulacre de fessée sur la cuisse qui finit
en caresse.
« Cela méritait une fessée
exemplaire. C’est ce que tu as eu. Elle était méritée, n’est-ce
pas ? »
Je hochais la tête, le visage
toujours dissimulé dans la robe de Sœur Gabrielle. Elle prolongea sa caresse
sans dire un mot pendant un long moment.
« Nous verrons combien de
temps je te laisserai avec des couches. Si tu la mouilles ce soir, c’est sûr
que tu la garderas longtemps. C’est l’heure de dormir. »
Sœur Gabrielle resta encore un
long moment assise sur mon lit. Elle y était encore quand je m’endormis.
Dès mon réveil, la couche qui
maintenait encore mes cuisses écartées, me rappela que mon sort était entre les
mains de Sœur Gabrielle. Je cherchais les sensations entre mes jambes.
Etait-elle mouillée ? Il ne me semblait pas. Je posais la main sur la
culotte, c’était sec, mais était humide en-dessous ?
« As-tu fait pipi dans ta
couche ?
– Non, ma Sœur, je ne crois pas.
– Je vais regarder. »
Elle rabattit mes couvertures à
mes pieds. Elle glissa sa main sous mon ventre et elle me souleva et elle me
posa sur mes pieds. Elle baissa la culotte en plastique, puis elle ouvrit la
couche. Elle la rapprocha de son nez et en respira l’odeur. Puis elle passa sa
main entre mes jambes et sur mon pubis.
« C’est sec ! Bon, nous
allons en rester là pour cette fois-ci. Pas de couche aujourd’hui. Tu mettras
une culotte normale. »
Elle m’enleva la veste de pyjama,
une petite claque sur les fesses.
« A la douche ! »
Et voilà! Encore un épisode original qui renouvelle à chaque fois l'intérêt du récit. Bonne écriture détaillée, de réflexions et ressenti d'Axel sur sa condition et les fessées qu'il reçoit. Plaisante description d'une sévère fessée déculottée à la main, dans une position peu utilisée, qui semble pourtant aussi pratique qu'efficace. Le puni Courbé en deux, fesses en l'air, en équilibre sur une cuisse relevée à l'horizontale, bras et jambes ballant dans le vide. Impossible pour lui d'essayer de se protéger ni de trop s'agiter sous peine de tomber. Astucieux et redoutable.
RépondreSupprimerNe serait ce pas l'occasion de continuer d'animer ce blog en ouvrant un petit débat sur le choix des meilleures positions pour administrer la fessée ?
Qu'en pense notre ami JLG?
R.
Cher Ramina,
SupprimerC'est celui qui le dit qui s'y colle ! Aucun souci pour ouvrir un débat de mon côté. Il est cependant nécessaire de l'introduire par un premier texte. Vous y mettez-vous ?
Proposez un texte et je le publierai sur la page "les débats en cours".
Au plaisir de vous lire,
JLG.