mardi 3 avril 2018

Axel, élève à St Marie - chapitre 37

Un épisode supplémentaire des aventures d'Axel pour nous remettre du week-end de Pâques.

Sœur Marie Véronique n’en avait pas fini avec nous. Elle se tourna vers Audrey.
« Je vous ai laissé bien plus de temps que prévu. Voyons ce que vous avez produit. »
Audrey fit une grimace qui montrait le peu de confiance qu’elle avait dans le travail qu’elle avait fourni. Sœur Marie Véronique, munie de son stylo rouge, prit place derrière la jeune femme. Elle biffa deux endroits sur le cahier d’Audrey.
« Dites-moi, Mademoiselle, comment expliquez-vous que ce signe plus se soit transformé en un moins ?
– Oh, non, je me suis trompée.
– Trompée, je ne sais pas. Plutôt une nouvelle étourderie. Bien entendu, cette erreur de signe vous a conduit à un résultat totalement faux. »
Audrey baissa les yeux. Elle savait ce que cela voulait dire.
« Et là, pouvez-vous m’expliquer le passage de cette ligne de votre démonstration, elle pointa un endroit sur la feuille d’Audrey, à celle-ci ? »
Les yeux d’Audrey s’écarquillèrent. Elle devint toute blanche.
« J’ai oublié le dernier terme de l’équation.
– Il semble bien, effectivement. J’ai l’impression que la fessée que je viens de vous donner n’a pas su vous convaincre d’être plus attentive à votre travail. Vous aviez, sans doute autre chose à faire de mieux. Prendre le temps de regarder la punition de votre camarade, par exemple ? »
Audrey semblait se recroqueviller à mesure que la conséquence de son laxisme devenait une évidence.
« Je vais donc tâcher d’être un peu plus persuasive. »
Sœur Marie Véronique prit la jeune femme par l’oreille. Le pinçon obligea Audrey à se lever de son banc et à suivre la religieuse qui la conduisit sur l’estrade. Audrey marchait courbée en deux. Son cou faisait un angle improbable pour soulager la tension sur son oreille.
Sœur Marie Véronique s’assit sur la chaise qui n’avait pas été déplacée. Sans attendre, elle passa ses deux mains sous la jupe de la jeune femme et abaissa la culotte d’Audrey jusqu’à ses genoux. Le sous-vêtement était tout juste visible sous l’ourlet de la jupe.
« Retroussez votre jupe, Audrey, que nous puissions voir vos fesses. »
Audrey releva sa jupe et la tint au-dessus de sa taille exposant ses fesses, mais également sa vulve que je voyais de profil. Elle jeta un regard dans ma direction. Je faisais semblant de travailler, ne tenant pas à donner à Sœur Marie Véronique l’occasion d’équilibrer le nombre de fessées entre nous deux.
« Il me semblait bien, remarqua Sœur Marie Véronique, que j’avais mis du cœur à l’ouvrage lors de cette première punition. Vos fesses sont encore bien rouges. C’était, à l’évidence, insuffisant. »
La religieuse se leva et prit la règle qui se trouvait sur son bureau. Il y en avait une dans chaque classe. Plate, en bois, d’une longueur de quarante centimètres, elle ne devait pas souvent servir à tirer des traits.
Munie de la règle, Sœur Marie Véronique vint reprendre sa place sur la chaise. Elle attira Audrey sur ses genoux où la jeune femme s’allongea à plat ventre disposant ses fesses pour la correction maintenant imminente. Sœur Marie Véronique prit juste le temps d’écarter la jupe qui, dans le mouvement était redescendue, cachant le haut des fesses d’Audrey.
Il n’y avait pas de comparaison possible entre la fessée donnée à main nue et quand la règle était utilisée, surtout quand elle était maniée avec l’intention d’administrer une correction mémorable. La règle claquait en une succession de coups rapides qui n’étaient entrecoupés que par le temps de reprendre l’élan nécessaire pour l’appliquer de nouveau sur les fesses avec une certaine efficacité. Sœur Marie Véronique s’y employait. Elle persévérait à abattre la règle au même endroit jusqu’à ce que les cris d’Audrey, montant dans l’aigu s’abîmassent en une cascade de sanglots. Puis, elle changeait d’endroit et reprenait la séquence à zéro.
Dès le début, Audrey émit un long hurlement dont les modulations étaient rythmées par la règle qui frappait ses fesses. A chaque contact de l’instrument de bois avec son postérieur, son cri était plus strident et plus sonore. Puis, le souffle lui manqua. Contrainte de reprendre sa respiration, ses plaintes finirent en une quinte de toux.
Son corps vivait la douleur de la fessée de façon tout à fait démonstrative. Elle contractait tous ses muscles comme pour résister à la cuisson que la règle imprimait sur ses fesses. Elle maintenait alors son buste et ses jambes à l’horizontale, ne reposant que par le ventre, sur les genoux de Sœur Marie Véronique. Seuls ses pieds battaient encore l’air derrière elle.
Cela ne durait pas, épuisée, elle relâchait alors la tension et retombait flasque, reprenant sa position initiale. Puis, comme Sœur Marie Véronique, de nouveau, insistait de la règle longuement au même endroit de ses fesses, elle recommençait sa crispation qui la raidissait encore une fois sur les genoux de sa correctrice.
C’était une gymnastique épuisante qu’elle s’imposait mais qui ne gênait pas l’administration de la fessée. Elle contrôlait suffisamment ses mouvements pour que les ruades de ses jambes ne viennent perturber le trajet de la règle. Sa main droite, bien que libre de toute entrave ne tenta à aucun moment de protéger ses fesses du châtiment magistral.
Enfin, elle se laissa aller sur les genoux de la religieuse, renonçant à lutter contre la douleur. Sa tête et ses jambes pendaient inertes de chaque côté des genoux de Sœur Marie Véronique. Ses fesses réagissaient encore, à chaque contact avec la règle, par une contraction qui paraissait involontaire. Ses pleurs étaient maintenant continus, uniformes, indépendants du tempo de la fessée. Une couleur rouge écarlate avait envahi son postérieur, avec une nuance plus sombre, là où Sœur Marie Véronique s’était particulièrement appesantie.
Dès que la fessée cessa, ses pleurs se transformèrent en un long gémissement que seule sa toux interrompait. Toute sa gestuelle témoignait de la cuisson qui embrasait ses fesses : son visage ne cessait de grimacer, ses jambes battaient en de petits mouvements frénétiques, comme pour tenter de dissiper la douleur.
« Je pense que vous avez là de quoi vous souvenir de ce que coûte la négligence. Je compte que vous vous en souviendrez la prochaine fois où vous serez tentée par de l’inapplication à votre travail. »
Sœur Marie Véronique donna une derrière claque de sa main nue sur les fesses enflammées d’Audrey. Le corps de la jeune femme fut parcouru par un tressaillement. Ses sanglots se firent plus sonores pendant un petit moment, puis elle retomba dans l’apathie, gisant immobile sur les genoux de la religieuse.
« Relevez-vous mon enfant. Mettez-vous au coin, le temps de retrouver un peu de calme, puis, nous recommencerons les exercices pour voir si la leçon de je viens de vous donner a porté ses fruits. »
Audrey se releva, assistée par Sœur Marie Véronique. Les mouvements qu’elle faisait étaient empesés, maladroits. Elle devait compter avec la gêne qui émanait de ses fesses.
« Ne laissez pas retomber votre jupe ! »

Sœur Marie Véronique laissa Audrey au coin les quelques minutes nécessaires pour qu’elle s’y tienne complètement silencieuse, après avoir repris les contrôle de ses sanglots et de sa respiration.
« Venez-ici, Mademoiselle, nous avons encore du travail à faire ! »
Le spectacle de cette femme, tenant sa jupe relevée, la culotte baissée à hauteur de ces genoux était à la fois ahurissant et très banal. Elle avait tout d’une adulte. Son corps en portait les attributs et sa toison pubienne abondante que sa tenue nous laissait voir, en attestait sans aucun doute.
C’était le contraste entre cette silhouette adulte et son comportement qui créait décalage sidérant. Afin de franchir les quelques pas qui la menaient aux pieds de Sœur Marie Véronique, elle avait adopté la démarche hésitante de ceux qui se déplaçaient la culotte baissée. Elle ne faisait que des petits pas tout en s’efforçant, en permanence, de tendre sa culotte entre ses genoux afin de ne pas la laisser tomber sur ses chaussures.
Il est évident, après avoir été longuement déculotté pendant la fessée elle-même et durant le séjour au coin, nous n’avions plus grand chose d’intime du côté de nos fesses, que ce soit le derrière ou le devant. Chacun avait eu tout le temps de contempler ce qu’habituellement il est convenu de laisser cacher.
La tenue d’Audrey, jupe relevée, fesses et sexe à la vue de tous, aurait mieux convenu à une petite fille qu’à la jeune femme qui s’avançait vers nous. Elle ne donnait cependant aucun signe de gêne de se trouver ainsi exposée, s’efforçant, au contraire, de montrer son empressement à obéir. Je reconnaissais intérieurement qu’il en aurait été de même pour moi si j’avais reçu une fessée aussi sévère que celle qu’Audrey venait de prendre. Ma pudeur serait également passée à l’arrière-plan. Seule aurait compté l’urgence de ne pas être fessé une nouvelle fois. Cela justifiait amplement de se comporter en petit enfant obéissant.

Sœur Marie Véronique fit signe de la main à la jeune femme d’approcher et de se tenir devant elle. Elle passa ses mains derrière les cuisses d’Audrey pour les écarter et, la soulevant légèrement, elle l’assit à califourchon sur ses genoux. Audrey poussa une longue plainte au contact du tissu de la robe de la religieuse. Elle porta une main à ses fesses.
Sœur Marie Véronique fut plus prompte qu’elle. Elle intercepta la main d’Audrey qui s’apprêtait à masser ses fesses et la remonta dans le dos de la jeune femme. Elle entoura la taille d’Audrey dans le même mouvement de son bras et elle la souleva. Son autre main vint administrer une formidable claque sur les fesses nues qui étaient maintenant à sa portée.
« Ah, aïe, … »
Les sanglots d’Audrey reprirent de plus belle.
« Ça suffit ! gronda Sœur Marie Véronique. »
Audrey se tut aussitôt.
« Vous ai-je autorisé à vous frotter les fesses ?
– Non, ma Sœur.
–Vous faut-il une autre fessée pour vous apprendre à vous comporter comme une petite fille obéissante ?
– Oh non, ma Sœur, s’il vous plait. Je ne le ferai plus, je vais être sage, Pardon ! »
Sœur Marie Véronique posa sa main sur la nuque d’Audrey et posa le visage de la jeune femme dans le creux de son cou.
« Cachez-vous, que je n’entende plus parler de vous ! »
Audrey entoura le buste de la religieuse de ses deux bras et elle se serra contre elle. Sœur Marie Véronique avait posé son bras gauche autour des hanches de la jeune femme avec lequel elle maintenait la jupe relevée. Sa main droite se posa sur les fesses nues, qu’elle massait tout doucement.
« Il va falloir vous habituer à ce que la position assise vous soit inconfortable pendant un jour ou deux. Je crois que j’ai fait le nécessaire pour qu’il en soit ainsi. »
Elle prolongea la caresse pendant quelques secondes.
« Cette fessée a-t-elle été suffisante pour éradiquer toutes vos envies d’inattention pendant votre travail ou faut-il que je vous fesse un peu plus sévèrement ?
– Non, ma Sœur, … enfin oui, … euh non …, bafouilla Audrey dans le cou de la religieuse.
– Je me contenterai de cette réponse pour le moment. »
Sœur Marie Véronique souriait de la confusion de la jeune femme qu’elle tenait sur ses genoux.
« Je vais jeter un œil aux dégâts sur vos fesses. »
Elle ceintura Audrey de son bras gauche, puis elle l’inclina sous son coude ce qui lui permit de glisser son bras droit entre les jambes de la jeune femme et de poser sa main sur son ventre. La vulve d’Audrey reposait alors sur son avant-bras. Sans plus de difficulté que s’il s’était agi d’une petite fille, elle la souleva entre ses deux bras et la déposa à plat ventre en travers de ses genoux.
Audrey ne put s’empêcher de crisper ses fesses. Cette position devait lui laisser de mauvais souvenirs.
« Laissez-moi faire, gronda Sœur Marie Véronique. »
Avec la peau des fesses de la jeune femme, la religieuse faisait de petits replis entre son pouce et son index. Audrey grimaçait à chaque contact mais elle se laissa aucune plainte franchir ses lèvres. La religieuse éprouva ainsi les effets de la fessée et les traces qu’elle avait laissées.
« S’il était admis que vous puissiez vous plaindre après une fessée, cette fois-ci, vous auriez toutes les raisons de le faire ! C’est exactement ce dont vous aviez besoin ! »
L’inspection ne dura pas. Sœur Marie Véronique se montrait très satisfaite de son travail.
« Vérifions si la leçon a porté, avec quelques nouveaux problèmes à résoudre ! »
Elle releva la jeune femme, puis elle remonta sa culotte.
« Allez vous asseoir ! »
Elle accompagna son ordre d’une petite claque sur le fond de la jupe d’Audrey.
« Aïe ! réagit cette dernière.
– Il faudra vous y habituer jeune fille, cela vous rappellera le niveau d’attention à votre travail que nous exigeons à St Marie. »
Audrey fit profil bas. Elle prit place sur sa chaise avec précaution, ce qui ne la dispensa pas de quelques grimaces de douleur. Elle reçut de nouveaux exercices sur lesquels elle se concentra sans plus attendre.

Sœur Marie Véronique ne resta pas longtemps inactive. Elle se plaça dans mon dos.
« Montrez-moi ce que vous avez fait ! »
Son fameux stylo rouge à la main, elle commença à annoter mes exercices. Elle semblait d’accord avec ce que j’avais écrit. Tout alla bien jusqu’au troisième problème que j’avais eu à résoudre.
« Dites-moi, Axel, n’y a-t-il pas quelque chose d’étrange dans cette phrase ? »
Sœur Marie Véronique pointait sur mon cahier là où j’avais écrit : « il apparait donc qu’il faut envisager deux solution. »
« Oh, j’ai oublié le « s » à solution.
– Exact, me dit Sœur Marie Véronique. »
Elle m’administra trois claques bien senties sur le côté de ma cuisse.
« Mais encore ? »
Je reçus une autre claque au même endroit. Je dus réfléchir un petit moment.
« Euh, … peut-être deux « p » à apparaitre ? 
– Vous progressez ! »
Cette fois-ci, ce fus vraiment une fessée qu’elle me donna. Bien qu’ayant conservé mon pantalon, je commençais à en sentir les effets quand elle arrêta.
« Faites encore un effort ! »
Ses encouragements se traduisirent par quelques nouvelles claques. Je cherchais, mais je ne trouvais pas. Devant mon silence, elle se résolut à me donner la solution, ce qui se fit avec force claques sur la cuisse.
 « Il faut un accent circonflexe sur le « i » de « il apparaît », déclama-t-elle au rythme de la fessée. »
Je faisais mon possible pour montrer que je prenais ses remarques au sérieux. Je corrigeais les fautes aussitôt qu’elles avaient été mises en évidence, pendant qu’elle achevait la petite fessée qu’elle me donnait.
« Ce n’est pas parce qu’il s’agit d’un exercice de mathématique que je vais y tolérer les fautes d’orthographes. Ai-je été assez claire ?
– Aïe, oui ma Sœur, aïe, …
– La prochaine fois que j’aurai à sévir pour cette raison, vous ne vous tirerez pas à si bon compte. »
Sœur Marie Véronique continua la correction de mes exercices. Elle passa le quatrième et le cinquième sans trouver à y redire. Un grand trait rouge souligna mes résultats. Sœur Marie Véronique me donna à apprendre les chapitres suivants de mon livre de mathématique et les exercices qui allaient avec.

Je ne vis pas passer la matinée. Sœur Marie Véronique nous gardait tout le temps occupés, sous tension. Les exercices se succédaient, entrecoupés des moments où elle venait vérifier notre travail. J’oscillais alors entre deux sentiments : la crainte d’être fessé si mon travail comportait des erreurs que ma professeure jugerait évitables, et l’espoir d’être félicité pour avoir bien réussi les exercices.
Sœur Marie Véronique ne trouva pas de motif à me punir, y compris quand, une fois, il y eut quelques erreurs dans mon travail. Elle se contenta de me gronder et de me menacer d’une prochaine fessée. Je dus refaire l’exercice sur le champ.
Audrey passa encore plus près que moi d’une nouvelle correction. Elle avait réussi trois ou quatre séries d’exercices sans que son étourderie lui fasse commettre des erreurs. Nous étions proches de la fin de la matinée, Sœur Marie Véronique nous avait annoncé que nous en étions à nos derniers problèmes à résoudre. Cela faillit être fatal à Audrey. Elle se relâcha sans doute un peu trop vite et lors de la correction de son travail, Sœur Marie Véronique tomba sur une erreur qu’elle qualifia d’inattention. Audrey crut aussitôt qu’elle était bonne pour une nouvelle fessée. Sans même relever la jupe, Sœur Marie Véronique se contenta de claquer le côté de sa cuisse de la jeune femme durant tout le temps où Audrey rectifiait sa bévue. Par expérience, je savais que ce n’était pas indolore, mais ça n’avait rien à voir avec les fessées qu’Audrey avait reçues en début de matinée.
J’avais une vague conscience de ce qui se déroulait dans la rangée à côté de la mienne. Je le percevais comme une scène lointaine. Je faisais preuve d’une concentration telle que j’avais oublié ce qu’il y avait en dehors de la classe de Sœur Marie Véronique. Moi à qui on avait souvent reproché mes difficultés à maintenir mon attention focalisée pendant un long moment, j’arrivais à me plonger entièrement dans mon travail, sans lever la tête du début d’un exercice jusqu’à sa fin. J’avais juste un coin de mon cerveau qui suivait les déplacements de la religieuse, escomptant sa présence à mes côtés.
Je sentais un petit pincement au cœur quand Sœur Marie Véronique s’occupait d’Audrey. J’avais alors un début de sentiment de solitude. Je mis un peu de temps à en identifier la nature. C’était une pointe de jalousie.
Je me rendais compte que je travaillais beaucoup moins pour devenir meilleur dans la matière où j’avais de nombreuses lacunes, mais essentiellement pour que Sœur Marie Véronique soit satisfaite de mon travail. L’amélioration de mon niveau en mathématiques était un effet collatéral de ma dépendance affective envers la religieuse que je voyais comme une figure maternelle, dépositaire de l’autorité. Elle pouvait punir et c’était légitime, mais elle pouvait également consoler, encourager, cajoler et j’étais fortement demandeur de ces moments.
J’aurais aimé passer un nouveau moment sur ses genoux. Pas pour recevoir la fessée, ça je faisais tout ce que je pouvais pour l’éviter. Bien qu’elle me traitât comme un petit garçon, je n’osais pas lui demander de me prendre dans ses bras pour un câlin dont j’avais pourtant fortement envie. Cela ne se faisait pas quand on a plus de trente ans.
J’aurais pu prendre le risque de provoquer une fessée, une petite, en me rendant coupable d’une légère désobéissance. J’y songeais un instant. La sévérité de la fessée qui en découlerait était bien trop aléatoire, surtout si la religieuse se rendait compte que j’avais provoqué la punition intentionnellement. L’efficacité de Sœur Marie Véronique dans ce domaine était fortement dissuasive. De plus, il n’était pas certain que le moment de tendresse que je recherchais, suivrait immanquablement la punition.
J’abandonnais cette idée folle, acceptant la frustration du câlin que je n’aurai pas


Peter Pan est en villégiature, nous n'aurons pas de ses dessins pour le moment.

Pour suivre le fil de cette histoire :

Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1

L'épisode précédent : chapitre 36
L'épisode suivant : chapitre 38

4 commentaires:

  1. Bonjour,
    Et bravo! Excellente description, réaliste et détaillée de la magistrale fessée administrée à Audrey. Après une aussi formidable déculottée, notre amie ne risque plus de confondre les signes algébriques. Force est de reconnaître que la méthode est efficace.
    R.

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  2. Bonjour,
    C'est le pari que tiennent les Sœurs. Signaler, sans ambiguïté aux récalcitrants les points qu'ils ont à améliorer. Efficace, sans doute.
    Au plaisir de vous lire,
    JLG.

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  3. Très très belle fessée magistrale, et très bien racontée, une bonne ambiance. merci

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    1. Merci Gege Bonn,
      Les aventures d'Axel continuent. Son périple à St Marie va considérablement changer sa vie. Nous en lirons bientôt les effets.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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