Je sentis que l’on s’asseyait sur mon lit. Le jour perlait à peine à travers les volets encore clos. Les yeux encore fermés dans mon demi-sommeil, à je ne sais quel détail, un parfum imperceptible sans doute, je sus que c’était Sœur Gabrielle qui venait de prendre place. Sans lever la tête de mon oreiller, je calais mon visage contre sa cuisse, enfouissant mon nez dans le creux qu’elle avait ménagé en s’asseyant. Ma joue était caressée par le tissu de sa robe.
Sa main se glissa sous mes draps.
Elle alla chercher le bas de mon pyjama qu’elle remonta en me caressant le dos.
Elle prolongea son geste, prenant le temps de parcourir mes reins, de remonter
jusqu’à mes épaules. Puis, elle se fraya un chemin sous l’élastique de la
culotte de mon pyjama et, doucement, elle explora toute la surface de mes
fesses, éprouvant l’élasticité de ma peau entre son pouce et son index, là où
subsistaient encore des zones douloureuses. Je réagissais à chaque fois par un
petit gémissement sans bouger de ma position, détendu sous sa main.
Je voulais rester là, sans
bouger, laissant Sœur Gabrielle s’occuper de moi. Je me sentais redevenu un
petit garçon et je voulais prolonger cette sensation aussi longtemps que
possible.
« Hum, hum, j’ai
l’impression que tu te ressens encore un peu de la fessée. C’est encore assez
sensible. Qu’en dis-tu ? »
Je me contentais de hocher la
tête pour approuver ce que venait de dire Sœur Gabrielle sans quitter ma
position.
« Tu as eu une semaine
difficile. Nous avons dû te fesser assez souvent. Tu dois sans doute détenir le
record de St Marie : celui qui a reçu le plus de fessée en une semaine.
J’espère que tu en as honte ! »
Ses doigts, tout en poursuivant
leur caresse, tapotaient mes fesses en un simulacre de fessée. Je hochais la
tête une nouvelle fois.
« Il faut dire que tu n’as
pas été ni très sage, ni très obéissant et que tu as fourni un travail
médiocre. Cela méritait bien toutes ces fessées ! »
Sœur Gabrielle répondit à mon
grognement de protestation par une tape sur les fesses qui pouvait passer pour
un avertissement.
« Oserais-tu dire que tu ne
les avais pas méritées ? »
Je secouais la tête pour aller
dans son sens. La voix de Sœur Gabrielle avait pris un ton grondant qui
m’incitait à la prudence. Avec elle, il n’y avait jamais loin du câlin à la
fessée, surtout quand vos fesses étaient à portée de sa main.
« Ne te fais pas d’illusion,
tu auras d’autres fessées. J’espère pour toi qu’elles seront un peu moins
fréquentes. Quoique, aujourd’hui, il y a des chances que tu n’y coupes pas. Tu
connais déjà Sœur Marie Véronique et tu sais qu’elle n’hésitera pas à te
déculotter, et de plus tu vas faire connaissance avec Sœur Marie-Odette qui a
la main plutôt leste avec les enfants dont elle s’occupe. »
Je ne connaissais pas cette
religieuse que j’avais pourtant dû croiser, sans retenir son prénom.
Qu’allais-je faire avec elle ? Pour poser la question, il aurait fallu que
je change de position et que je mette fin à la caresse de Sœur Gabrielle. Il
n’en était pas question. Je découvrirai bien assez tôt mes futures activités
sous la houlette de Sœur Marie-Odette.
« A ce propos, peut-être
faut-il que je prenne soin de tes fesses. Viens voir ici ! »
J’ai toujours été stupéfait de
constater comment Sœur Gabrielle arrivait à me manipuler comme si je ne pesais
rien entre ses mains. Elle écarta les couvertures, puis elle passa un bras sous
mon ventre et l’autre sous mes cuisses et d’un mouvement pivotant, elle me
déposa sur ses genoux. J’avais l’impression, dans ces moments-là, d’être un
enfant qu’elle déplaçait à sa guise. La force et la technique acquises lors des
activités sportives de sa jeunesse, avaient laissé de beaux restes.
« Voyons voir. »
Sœur Gabrielle baissa mon
pantalon de pyjama et à différents endroits, elle prit la peau de mes fesses
entre ses doigts. Quand elle serrait un peu, je sentais les contusions à fleur
de peau. Mes petits gémissements confirmèrent Sœur Gabrielle dans son
diagnostic.
« Comme je te pense
incapable d’éviter la fessée aujourd’hui, il est préférable que je fasse un peu
de prévention. Tu viendras me voir après ta douche. Je te mettrai de la
pommade. »
A St Marie, le champ des
décisions que j’avais à prendre était singulièrement restreint. Les soins à
apporter à mes fesses n’en faisaient pas partie.
« Bon, il est temps que tu
ailles à la douche. »
En un rien de temps, Sœur
Gabrielle m’enleva mon pyjama.
« Dépêche-toi, Sœur
Françoise t’attends ! »
Cet ordre ne pouvait m’être donné
qu’accompagné d’une petite claque sur les fesses pour m’encourager à faire
diligence.
J’avais oublié que, durant ce
week-end, tous nos temps de toilette se déroulaient en présence des filles, qui
comme les garçons, se tenaient dans leur plus simple appareil. Je fus
accueillis, sur le seuil de la salle de douche par la vision de fesses
féminismes et de seins dénudés. J’eus un geste de recul.
« Tu es le dernier, gronda
Sœur Françoise, cela mériterait une fessée. »
La claque qu’elle m’administrera
sur les fesses n’avait rien d’une tape d’encouragement.
« File sous la
douche ! »
J’oubliais la promiscuité, ma
pudeur outragée et j’entrais sous la douche en faisant fi des présences
féminines autant qu’elles ignoraient la mienne.
La matinée fut consacrée aux
mathématiques. Je pénétrais dans la classe de Sœur Marie Véronique, précédé par
Audrey, qui était en classe de seconde. Visiblement, elle avait dû redoubler
plusieurs fois car elle semblait être âgée de près de vingt ans plutôt que de
quinze ou seize ans comme la plupart de ses camarades.
« Ah, nous accueillit Sœur
Marie Véronique, mes deux punis ! »
Cela me mit dans l’ambiance de la
matinée dès le début. Je sentais que je crispais mes fesses et j’avais
l’impression qu’elles s’échauffaient à la pensée de passer une matinée entière
à faire des mathématiques sous le contrôle de Sœur Marie Véronique.
« Audrey, vous vous
installez ici et vous Axel à cette table dans l’autre rangée. »
Elle ne nous laissa rien de trop
pour accéder à sa demande.
« Sortez votre livre et
votre cahier. Audrey, je vous ai préparé une série d’exercice. Je vous invite à
les faire et à être attentive à ce que vous répondez. N’oubliez pas que c’est
votre étourderie qui vous a amenée dans ma classe aujourd’hui. Je corrigerai
votre travail dans trente minutes. »
Audrey regarda la feuille. Elle
fit une grimace discrète et commença aussitôt à écrire.
« Axel, vous allez apprendre
les leçons des pages dix, douze, quinze et dix-sept de votre livre. Vous avez
vingt minutes. Je vous donnerai ensuite des exercices qui porteront sur ces
leçons. Nous vérifierons alors si elles sont sues. Au travail ! »
J’ouvris mon livre et je m’y
plongeais. Le silence était total. Sœur Marie Véronique s’était assise à son
bureau où elle corrigeait des copies. Je relisais en boucle les pages que Sœur
Marie Véronique m’avait désignées. J’avais l’impression de les avoir oubliées à
chaque fois que je revenais à la première. Les vingt minutes me parurent très
courtes. Sœur Marie Véronique indiqua trop vite la fin de cette première phase.
« Posez votre livre fermé
sur la table à côté de la vôtre, Axel. Voici les exercices que vous avez à
faire. Vous avez une demi-heure. »
Elle me donna une feuille sur
laquelle il y avait l’énoncé de cinq problèmes de géométrie dans l’espace.
Exactement ce qu’elle m’avait demandé d’apprendre. Le silence revint aussitôt.
Je fis le premier exercice en hésitant très peu. Ce n’était pas trop difficile.
Dès le deuxième je butais sur la question. Je voyais bien à quelle partie de
mes leçons cela se référait, mais je ne savais plus dans quel sens l’appliquer.
Je choisis, au hasard, l’une des façons de faire qui me vint à l’esprit. Le
résultat me sembla très compliqué. Ne voyant pas comment améliorer mon travail,
je passais à l’exercice suivant.
« Regardons ce que vous avez
fait Audrey. »
Sœur Marie Véronique se tenait
debout derrière Audrey. Elle pointa de son index une ligne d’une équation que
la jeune fille avait écrite.
« Qu’avez-vous écrit là,
Mademoiselle ?
– Oh, je me suis trompée. C’est
plutôt … »
Audrey rectifia son erreur. La
scène se reproduisit cinq fois avant que Sœur Marie Véronique n’arrive au bout
de ce qu’Audrey avait écrit.
« J’ai compté cinq fautes,
Audrey, et vous ?
– Moi également, ma Sœur. »
La voix d’Audrey était
tremblotante.
« Ce sont toutes des fautes
que vous avez su rectifier sans difficulté, n’est-ce pas ?
– Oui, ma Sœur.
– Autrement dit, en faisant plus
attention, vous auriez pu les éviter »
Audrey baissa la tête. Elle comme
moi voyions bien où cela la conduisait.
« Ce sont donc des fautes d’étourderie.
Est-ce que je me trompe ?
– Non, ma Sœur. »
Sœur Marie Véronique attrapa le
bras d’Audrey qui se leva de sa chaise et dans le même élan se retrouva courbée
sous le bras de la religieuse. En resserrant son emprise autour de la taille de
la jeune fille, elle l’immobilisa. Sa jupe fut retroussée sans délai et sa
culotte se retrouva aussi vite en dessous de ses genoux.
La facilité avec laquelle les
Sœurs nous déculottaient, me stupéfiait à chaque fois. Cela donnait
l’impression que l’élève sur le point d’être puni, coopérait à son déculottage.
C’était encore plus vrai pour les filles qui pouvaient être troussées et
déculottées en un tour de main. Baisser un pantalon paraissait plus laborieux.
En fait, face au tourbillon qui nous assaillait dans ces moments, nous nous
contentions tous de laisser les religieuses faire, tant il était vain, voire
périlleux de montrer une quelconque opposition. Nous n’y songions même pas.
Recevoir la fessée déculottée faisait partie de la vie normale à St Marie.
La main de Sœur Marie Véronique
s’abattit sur les fesses d’Audrey. En quelques secondes, elle reçut une volée
de claques qui résonnaient dans la classe presque vide.
« Non, non, non, répétait
sans fin la jeune femme. »
Sœur Marie Véronique suspendit la
correction.
« Que dites-vous,
Mademoiselle ? »
Audrey avait cessé sa litanie.
– Oh, non ma Sœur, arriva à
répondre Audrey d’une petite voix presqu’inaudible.
– Je préfère cela. Il s’agit bien
d’une fessée amplement méritée. Je pense que vous êtes d’accord.
– Oui, ma Sœur.
– Alors je peux reprendre. »
Audrey n’eut pas le loisir de
reprendre sa rengaine. Elle lui substitua les cris et les pleurs que provoquait
la très grande majorité des fessées à St Marie. Cela se sentait quand une
punition visait à éradiquer un comportement récurrent. Les professeurs
appuyaient leur coups et cela se voyait à l’impact sur les fesses du puni. Ces
fessées étaient généralement bien plus longues que les punitions courantes.
Sœur Marie Véronique voulait faire impression, elle y réussit parfaitement.
Sœur Marie Véronique releva une
jeune femme dont les sanglots prenaient le pas sur sa respiration normale.
« Allez vous calmer au coin.
Je vous donne cinq minutes. »
Il ne fallut pas autant de temps
pour qu’Audrey maîtrisât ses pleurs, réduisant le bruit qu’elle faisait à
quelques reniflements épars. Dès qu’elle sembla avoir repris le contrôle de sa
respiration, Sœur Marie Véronique la rappela. Malgré sa culotte qui était
tombée sur ses chaussures, Audrey vint prestement, à l’invite de la religieuse,
se réfugier dans ses bras. Sœur Marie Véronique la laissa pleurer quelques
instants, le visage niché dans son cou. Elle jouait avec les boucles à l’extrémité
des mèches de cheveux de la jeune fille.
« Montrez-moi cela. »
Sœur Marie Véronique releva
l’arrière de la jupe exposant de nouveau les fesses d’Audrey. Celle-ci ne
bougea pas d’un pouce pendant que la religieuse passa sa main sur toute la
surface de la peau nue.
« A peine quelques rougeurs.
Cela ne vaut pas une si grande démonstration de désespoir. »
Audrey avait cessé de pleurer.
Elle émit juste un petit gémissement ce qui lui valut une claque sur les
fesses.
« Cessez vos gémissements,
jeune fille ou je vous donne une bonne raison de couiner. »
Audrey se serra un peu plus
étroitement dans les bras de Sœur Marie Véronique, mais elle resta silencieuse.
« Bon, vous allez
recommencer des exercices. Cette fois, plus d’étourderies. Si j’en trouve
lorsque je viendrai corriger, même une seule, ce sera une nouvelle fessée, mais
cette fois-ci je prendrai la règle.
– Oh, s’il vous plait !
– Il n’y a pas de « s’il
vous plait ». Vous recevrez toutes les fessées dont vous avez besoin. Je
ne vous en épargnerais aucune. C’est bien compris ?
– Oui, ma Sœur.
- Remontez votre culotte et
retournez à votre place ! Voici vos nouveaux exercices ! Trente
minutes, pas plus ! »
Audrey laissa échapper un long
soupir, mais se remit au travail.
Quelques minutes plus tard, Sœur
Marie Véronique se dirigea vers moi.
« Montrez-moi ce que vous
avez fait. »
Le moins qu’on puisse dire, c’est
que je n’avais aucune certitude sur ce que j’avais produit. Mon regard allait
de la feuille sur laquelle j’avais écrit, au visage de Sœur Marie Véronique. Le
premier exercice passa avec un léger froncement de sourcil. Elle souligna un
résultat d’un coup de stylo rouge, mais ne sembla pas en prendre ombrage.
Le deuxième exercice fut
presqu’intégralement biffé de traits de son crayon. Elle fronçait les sourcils
et ses yeux, montant dans leur orbite, exprimaient une exaspération évidente.
Elle passa très vite sur le troisième et arriva à la fin sans avoir trouvé de
motif de satisfaction.
« Si j’avais à noter vos
exercices, Axel, vous auriez une note tout aussi médiocre que celle que je vous
ai donnée cette semaine. Si vous aviez fait un peu plus d’efforts pour
apprendre vos leçons nous n’en serions pas là. J’ai l’impression que vous vous
croyez en villégiature. Je vais vous montrer qu’il n’en est rien. »
Elle claqua des doigts et me
montra le sol à ses pieds. Je me levais et m’y rendis. Il n’y avait pas moyen
de l’éviter, même si je savais à quoi cela me conduisait. Sœur Marie Véronique
déboutonna mon pantalon qui tomba sur le bas de mes cuisses. Elle lui fit
passer mes genoux. Puis, ma culotte subit le même sort.
« Montrez-moi vos fesses,
jeune homme, que je m’occupe d’elles ! »
Sœur Marie Véronique s’était
accoté à ma table, y posant le bout de ses fesses. Elle me fit passer sous son
bras et faisant peser son poids sur mon dos, elle déposa mon ventre sur sa
cuisse. Ma chemise fut retroussée, laissant libre accès à mon postérieur,
dénudé de la taille jusqu’aux genoux.
« Aïe ! »
Sœur Marie Véronique avait
commencé ma fessée. Je réagissais à chaque fois qu’elle me giflait le
postérieur. Je ne pouvais m’empêcher d’avoir un geste de recul que la prise de
Sœur Marie Véronique, en entourant le bas de mon buste, maîtrisait sans
difficulté. Ma réaction n’aurait pas pu me soustraire à la correction, tant
elle était dénuée d’énergie. Un simple réflexe instinctif.
C’est en peu de temps que je fus
contraint d’extérioriser, par des cris de plus en plus tonitruants, la douleur
qui, partant de là où la religieuse appliquait sa main, gagnait la totalité de
mes fesses. Il n’y eut aucune résistance de ma part. Je laissais Sœur Marie
Véronique m’administrer le châtiment que, selon les règles de St Marie, j’avais
amplement mérité. A mes cris, succédèrent mes pleurs. C’était dans l’ordre des
choses, je ne tentais pas de les retenir.
La fessée que je reçus n’avait
rien de comparable avec celle qu’Audrey venait de prendre. Certes, Sœur Marie
Véronique voulait me signifier son mécontentement et elle y réussit sans
contestation possible, mais ce ne fut pas l’une des terribles corrections
qu’elle savait administrer. Elle se contenta de de me mener à un point où mon
repentir ne faisait pas de doute, puis elle mit fin à ma correction.
« Va réfléchir un bon moment
au coin ! »
Cela faisait partie du processus
normal de la fin d’une fessée. Je savais comment me comporter en pénitence pour
ne pas risquer une correction supplémentaire. Le nez bien calé dans l’angle de
la pièce, les bras croisé dans le dos soulevant ma chemise afin que mes fesses
soient bien visibles, je patientais, attendant que Sœur Marie Véronique me
rappelle.
Je sentais le regard de ma
compagne de retenue sur mes fesses nues. Comme beaucoup d’entre nous, moi y
compris, elle ne pouvait se retenir de contempler les fesses nues de ceux qui
étaient au coin. Sœur Marie Véronique me le confirma en la rappelant à l’ordre.
« Dires-moi, Mademoiselle,
avez-vous fini votre travail ? »
– Euh non ma Sœur.
– Comment se fait-il alors que
vous soyez distraite par les fesses rougies de votre camarade ? Les
enviez-vous ? Souhaitez-vous que je colore les vôtres de la même façon dès
maintenant ?
– Oh non ma Sœur !
– Remettez-vous au travail, tout
de suite ! »
Cet échange, parlant de mes
fesses nues comme si je n’étais pas là, était humiliant. Il me rappelait
combien ma pudeur était ici quantité négligeable. J’avais beau, depuis le début
de la semaine, avoir été, un nombre de fois que je n’arrivais plus à compter,
déculotté, fessé, puis exposé au coin devant toute la classe, je ne m’habituais
pas à devoir me montrer à moitié nu.
La honte que j’éprouvais n’était
cependant pas suffisante pour m’amener à enfreindre les règles d’un séjour au
coin. Je tentais d’oublier la présence d’Audrey dans mon dos.
Sœur Marie Véronique me rappela
après un temps très court au regard de ce que peut être, habituellement, un
temps au coin à St Marie. Elle avait placé une chaise au milieu de l’estrade et
elle m’y attendait. Je blêmis en la voyant. Cela ne pouvait signifier qu’une
chose : une nouvelle fessée était au programme. C’est sans doute pour cela
que la première avait été si peu sévère.
« Venez ici, mon
garçon ! »
Je me dirigeais vers son côté
droit, tentant de ne pas m’empêtrer dans mon pantalon qui était tombé sur mes
chevilles. C’est généralement à cet endroit qu’elle plaçait les punis avant de
les allonger sur ses genoux.
Sœur Marie Véronique m’intercepta
au passage en me prenant par la main et elle me ramena à sa gauche. Une main
sur le bas de mon dos, l’autre sur mon ventre, elle me fit faire un demi-tour
et m’assit sur ses genoux. Sa main vint se poser sur ma nuque et elle attira ma
tête sur son épaule. Je me laissais aller contre elle. Elle m’entoura les
épaules de son bras en me serrant contre elle. Sa main se posa sur ma cuisse
nue et elle la caressa tout doucement. Je me sentais comme un petit garçon
entre ses bras.
Elle me laissa ainsi pendant un
long moment. Je sentais les larmes emplir de nouveau mes yeux. Je les laissais
couler sur le tissu de sa robe qui couvrait son épaule. Puis elle me redressa
sur ses genoux. Les Sœurs avaient toujours une réserve de mouchoirs dans leur
poche. Elle en sortit un et me moucha puis elle m’essuya les yeux.
« Bon, c’est
fini ? »
Je hochais la tête.
« Il faut qu’on fasse
quelque chose. Je ne peux pas continuer à vous
donner autant de fessées. Je risque le surmenage ! Je vais devoir
embaucher une assistante rien que pour vous punir ! »
Sa plaisanterie me fit sourire
faiblement.
« Je crois, qu’en fait,
Axel, vous ne savez pas comment il faut s’y prendre pour apprendre vos leçons.
Je vais vous aider. »
D’une petite tape sur les fesses
elle me mit debout. Elle me reculotta en prenant le temps de bien positionner
mes sous-vêtements et ma chemise dans mon pantalon. Puis, elle me prit par la
main et elle me reconduisit à ma table de travail.
« Voyons voir comment vous vous
y prenez. »
Sœur Marie Véronique me fit
rédiger des fiches qui reprenaient chacune des leçons. Elle me fit recommencer
jusqu’à ce que je puisse les rédiger sans hésiter alors que je n’avais plus
l’original sous les yeux. Avec sa méthode, j’y arrivais assez facilement.
« Dites-moi, Audrey,
êtes-vous sûre d’être concentrée sur votre travail ? »
La jeune femme nous regardait,
Sœur Marie Véronique et moi. Elle n’était plus à son travail. Prise en faute,
pour la deuxième fois, elle rougit et reprit les devoirs qu’elle avait laissés
en plan.
« Axel, vous me ferez ces
trois exercices. Il s’agit juste d’appliquer ce que vous venez d’apprendre.
Vous devriez y arriver. »
Mon moral était maintenant bien
meilleur. J’abordais les exercices avec confiance.
Merci à Peter Pan pour ses illustrations.
Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
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