samedi 10 mars 2018

Axel, élève à St Marie - chapitre 33


Je mis en peu de temps à retrouver une respiration normale qui ne soit pas trop entrecoupée par des sanglots. Etre au piquet à ces moments-là, est une situation plutôt facilitante. L’obligation de s’y tenir silencieux, sous peine d’une nouvelle punition, nécessite de faire les efforts pour maîtriser au plus vite les expressions trop bruyantes. Cela minimise le moment d’apitoiement sur soi afin de se conformer aux exigences du piquet. Je ne manquais donc que peu de choses avant d’être attentif à ce qui se passait dans le dos, de mes camarades de pénitence et du mien.
Sœur Marie Véronique dirigeait la correction du devoir qu’elle venait de rendre.

« Soyez bien attentifs, dit-elle en nous interpellant, nous trois qui étions le nez contre le mur à exposer nos fesses nues encore douloureuses. Lundi matin, vous aurez à me rendre le devoir sans aucune faute. Je vous conseille donc de bien écouter car, compte tenu de votre position, vous ne pourrez pas prendre de notes. »
Elle se tourna alors vers la classe.
« J’interdis à quiconque d’aider l’un de ces trois punis à refaire ce devoir. Valentin, c’est vous qui commencez la correction. »
Elle faisait venir au tableau les élèves qui n’avaient pas réussi correctement les exercices qu’elle nous avait demandé de faire. Elle les choisissait donc parmi ceux qui avaient eu juste au-dessus de la moyenne. Elle les accompagnait dans la résolution du problème.
« Quelle est votre méthode ? Détaillez votre raisonnement ! »
Ces deux phrases constituaient le slogan qu’elle ne cessait de répéter. Sœur Marie Véronique était très tolérante dans ces moments, sauf lorsqu’il s’agissait d’utiliser des éléments du cours que nous devions savoir par cœur. L’élève qui ne savait pas son cours s’exposait à des représailles douloureuses. Ce jour-là, ce fut Elsa qui en fit les frais.
Appelée au tableau pour corriger la troisième partie du devoir, Elsa ne savait apparemment pas comment s’y prendre. Assez normal, c’est une partie sur laquelle elle avait séché pendant le devoir surveillé. Sœur Marie Véronique commença par l’accompagner en lui donnant une piste sur laquelle s’engager. Ses efforts furent vains.
« Il me semble, Mademoiselle, qu’il suffit d’appliquer le théorème du toit. Rassurez-moi, vous le connaissez certainement.
– Oh oui, ma Sœur.
– Alors allez-y ! »
Elsa resta scotchée sans avancer plus avant.
« Votre hésitation me confond. Récitez-moi donc le théorème du toit »
Elsa resta muette. Elle devait se rendre compte qu’elle était sur un chemin dangereux.
« Dois-je comprendre, Mademoiselle, que vous n’en êtes pas capable ? »
L’insistance de Sœur Marie Véronique n’y changea rien. La sanction fut immédiate.
« Relevez votre jupe, Elsa !
– Pardon ma sœur mais …
– J’ai dit : relevez votre jupe ! »
De là où j’étais placé, je pouvais voir la scène du coin de l’œil sans quitter ma position. Elsa retroussa sa jupe et la maintint au-dessus de sa taille avec ses deux mains.
« Voyons voir … Matthys, rappelez-nous le théorème du toit ! »
Le garçon interpellé se leva, hésita un peu mais il n’eut pas le temps de commencer.
« Une seconde ! lui demanda Sœur Marie Véronique. »
Elle se rapprocha d’Elsa.
« Je vous conseille de bien écouter, Elsa. Vous allez avoir à l’utiliser pour résoudre l’exercice. Il ne faudrait pas que la fessée que je vais vous donner vous distraie de trop. Nous serions obligés de recommencer. Allez-y Matthys, s’il vous plait ! »
Pendant que Matthys récitait le théorème demandé, Sœur Marie Véronique, debout à côté d’Elsa, appliquait sa main nue sur le fond de la culotte de la jeune fille, au rythme de la diction de Matthys. Elle n’y allait pas de main morte.
Elsa avait des difficultés à rester en place. C’est pourtant ce qui était attendu d’elle. Son bassin était projeté en avant à chaque claque. Elle se replaçait alors, ce qui faisait un mouvement de balancier d’avant en arrière nécessaire pour absorber l’énergie de la fessée. Elle commençait à faire entendre de petits gémissements quand Matthys arriva au bout de son théorème. La fessée cessa en même temps.
« Reprenez la correction Elsa ! »
Alors que la jeune fille reprenait l’écriture de la démonstration qu’elle savait maintenant comment commencer, elle laissa sa jupe qui ne retomba pas exactement à sa place. L’un des plis se prit dans sa ceinture, laissant apparent un petit bout de sa culotte. Elle jeta un œil à sa professeure qui ne sembla pas lui donner l’autorisation de rectifier sa tenue. Elsa poursuivit son travail un court instant, puis elle s’arrêta.
« J’ai l’impression que vous n’avez pas de chance, Elsa. Il va falloir appliquer un autre des théorèmes appris en cours. Il parle de plans sécants perpendiculaires … cela ne vous dit rien ? »
Elsa se savait dans une situation inextricable.
« Il m’avait bien semblé, en corrigeant votre devoir, que vous ne connaissiez pas votre cours. C’est la raison de votre échec à cet exercice, ce qui a provoqué votre note médiocre. Si vous aviez appris vos leçons, vous auriez eu un bien meilleur résultat. Il n’est pas trop tard pour bien faire. Baissez votre culotte ! »
Elsa glissa ses mains sous sa jupe et elle fit glisser sa culotte jusqu’à ses genoux. Elle en resta là, les bras ballants.
 « Faut-il tout vous dire ? Relevez votre jupe ! »
Dès que les fesses nues d’Elsa apparurent, Sœur Marie Véronique y administra une petite dizaine de claques pour souligner son mécontentement. Elsa accusa leur vigueur de petits « aïe » sonores.
« François, bien que vos résultats à ce devoir n’aient pas été fantastiques, vous devriez bien retrouver le théorème dont nous avons besoin ? »
La même scène se reproduisit. Pendant que François énonçait la réponse demandée par Sœur Marie Véronique, celle-ci fessait Elsa. La culotte, si elle ne protège pas beaucoup contre la force d’une fessée, atténue par contre, le piquant de main fesseuse quand elle claque. L’absence du sous-vêtement rendait la fessée bien plus sensible. Les cris d’Elsa s’en ressentirent. Dès que François fût arrivé au bout, Sœur Marie Véronique mit fin à la punition. Elle glissa le bas de la jupe de la jeune fille sous sa ceinture.
« Restez donc comme cela, vous serez prête pour la prochaine fessée ! »
C’était la promesse d’une prochaine punition et Elsa ne s’y trompa pas.
« Continuez la correction. Nous arrivons bientôt là où vous aurez de nouveau besoin d’utiliser ce que nous avons appris en cours. »
Effectivement. Il y avait un troisième théorème à savoir et Elsa ne le connaissais pas plus que les deux premiers. Elle baissa la tête et attendit.
« Encore une fois, Mademoiselle ?
– Oui, ma Sœur. »
La voix d’Elsa tremblotait. C’est un peu comme si elle venait de demander elle-même à être fessée. Sœur Marie Véronique choisit un troisième élève pour annoncer la partie du cours dont il était question. Elle prit sa règle et elle prit position pour pouvoir s’en servir confortablement.
« Allons-y ! »
Je n’avais pas besoin de voir ce que Sœur Marie Véronique avait réservé à Elsa. Le bruit caractéristique de la règle sur des fesses nues résonna dans la classe. Elsa faisait écho à chaque claquement de la règle. Elle se mit à piétiner sur place, tout en restant sagement là où la règle l’attendait. L’énoncé du théorème fut assez court, ce qui lui valut une fessée assez modérée.
« Et bien voilà, nous en sommes au bout. Il ne vous reste plus, Mademoiselle, qu’à l’appliquer pour résoudre le problème. »
Malgré ses sanglots, Elsa réussit à finir la correction de l’exercice. Sœur Marie Véronique avait gardé la règle à la main et nous sentions tous qu’à la moindre occasion, elle n’hésiterait pas à s’en servir. Elsa reposa la craie dans la rainure du tableau.
« Rappelez-vous bien que je vous interrogerais lundi matin sur tous ces théorème de géométrie. Si vous ne les savez pas, la règle reprendra du service et je serai bien plus sévère. Pour aujourd’hui, je pense que, pour nous avoir fait perdre notre temps, une petite prime s’impose. »
La règle reprit du service. Sœur Marie Véronique ne se contenta pas de la durée de la récitation d’un théorème. Elle prolongea la fessée, laissant la jeune fille en larmes devant elle, trépigner sur place en implorant son pardon. Cependant, pas une seule fois elle n’eut à rappeler à l’ordre Elsa afin qu’elle restât en place pour recevoir sa fessée. L’autorité de Sœur Marie Véronique suffisait.
 « Rajustez votre tenue, jeune fille et retournez à votre place. »
Les deux élèves appelés par la suite pour achever la correction du devoir sous la houlette de Sœur Marie Véronique, s’en sortirent sans difficulté.
« Les trois punis, rhabillez-vous ! »
Nous nous reculottâmes devant nos camarades et nous pûmes regagner nos places. S’asseoir raviva la douleur, nous arrachant à chacun une grimace, mais il n’était pas question de se plaindre.

Nous étions le vendredi. Les internes rentraient chez eux dès la fin des cours. St Marie se vida en fin d’après-midi. Ne restaient que les collés du week-end. Cela suffisait pour remplir à moitié la salle d’étude des sixièmes où nous fûmes tous regroupés sous la surveillance de Sœur Françoise.
Il n’y avait que trois élèves de terminale. Nathan et moi avions été rejoints par Noémie, une élève d’une autre classe. Elle prit sa place dans l’étude avec un air renfrogné. Sa professeure d’anglais l’avait collé pour le week-end alors que le lendemain, elle devait fêter ses vingt-et-un ans. Elle avait prévu une grande fête d’anniversaire et elle se trouvait enfermée à St Marie.
Noémie ne tarda pas à attirer l’attention de Sœur Françoise.
« Mademoiselle, quel est votre prénom ?
– Noémie, ma Sœur.
– Croyez-vous, Noémie, que le fait d’être une élève de terminale vous met à l’abri d’une fessée dans mon étude ?
– Non, ma Sœur.
– Je vous conseille alors de cesser de bouder et de vous mettre à votre travail. Je le contrôlerai à la fin de l’étude et si je ne suis pas satisfaite de ce que vous avez fait, je fesserai ! »
Noémie se plongea immédiatement dans ses livres et ses cahiers. A ce moment, mon regard croisa celui de Sœur Françoise.
« Dites-moi Axel, n’avez-vous rien à faire ?
– Si ma Sœur. »
Je baissais la tête et je repris l’écriture de la correction du devoir de mathématique. Je savais être passé tout près d’une fessée. Sœur Françoise m’en avait menacé à la fin d’un de ses cours auquel j’assistais à l’époque où j’étais encore protégé par mon statut de consultant. Je savais qu’elle me punirait si je lui en donnais l’occasion.
Ces deux réprimandes coup sur coup visant les grands de l’étude, firent perdre toute prudence à deux élèves qui se tenaient au premier rang. Profitant que Sœur Françoise eût le dos tourné, ils échangèrent une courte phrase l’un dans l’oreille de l’autre ce qui provoqua un gloussement chez sa camarade. Sœur Françoise ne réagit pas sur le moment. Elle continua à cheminer dans l’allée entre les tables jusqu’au fond de la classe, puis elle fit demi-tour. Elle revint sur l’estrade. Elle semblait ne rien avoir entendu.
« Peut-être y a-t-il certains élèves qui ont oublié pourquoi ils sont là. Je me permets donc de leur rappeler qu’être collé un week-end durant, c’est une punition. Il est donc surprenant que ces mêmes élèves se permettent de prendre des libertés avec les règles habituelles de St Marie. »
A ce stade de la déclaration de Sœur Françoise, je ne savais pas qui elle visait. Ou plutôt, je pensais qu’elle parlait de la réprimande adressée à Noémie et de ma courte inattention qu’elle avait surprise. Je commençais à craindre que ce motif serait suffisant pour en faire la raison d’un châtiment.
« Depuis quand, dans une étude à St Marie, peut bavarder et glousser ? »
Ce fut le soulagement, mais je fis attention à ne pas le montrer.
« J’aimerais que ceux qui se sont permis ces comportements inadmissibles, viennent me rejoindre sur l’estrade afin que nous en discutions plus sérieusement. »
Le silence était total dans la classe. Nous vivions un grand classique : des élèves étaient appelés à se dénoncer eux-mêmes et à se présenter de leur propre chef pour recevoir une correction. Nul ne doutait, en effet, de la nature de la discussion que Sœur Françoise venait d’évoquer.
Se dénoncer revenait à aller chercher une punition sans être certain d’être visé par l’apostrophe de Sœur Françoise. Ne pas reconnaître sa faute, comme la religieuse l’attendait, était pire. La punition encourue en serait immanquablement aggravée.
Je surveillais, du coin de l’œil ce qu’allaient faire les deux perturbateurs que, visiblement, Sour Françoise visait. Je n’osais pas les regarder franchement, de peur de les désigner à la vindicte de la religieuse.
Il y eut un moment de silence, puis, lentement, l’un des deux protagonistes du bavardage, une jeune fille, se leva. Elle eut un petit sanglot, puis elle se dirigea, comme à regret, vers le lieu où Sœur Françoise l’attendait. Alors, son voisin se mit debout. Il fit le tour de la classe et je vis distinctement ses yeux remplis de larmes. Il se mit en route pour rejoindre sa camarade.
« Tiens donc ! Voici deux jeunes gens qui considèrent avoir enfreint les règles de l’étude ! Expliquez-moi donc ce que vous avez fait ! »
Le jeune garçon et la jeune fille se regardèrent brièvement. Puis ce fut la demoiselle qui prit la parole.
« Nous avons bavardé, ma Sœur …
– Et puis aussi nous, … nous …, la relaya le garçon
– Et vous ? les encouragea Sœur Françoise.
– Nous avons ricané.
– Ricané, gloussé, vous l’appelez comme vous voulez. Dois-je comprendre que vous vous moquiez de votre grande camarade que je venais de gronder ?
– Oh non, ma Sœur ! dirent-ils à l’unisson.
– Quelle en était alors la raison ? »
Ils se regardèrent tous les deux, espérant, sans doute, que l’autre trouve une raison crédible.
« Je vous repose la question : étiez-vous réjouis de voir une grande fille se faire réprimander dans votre étude ? »
Avec une synchronisation presque parfaite, ils baissèrent tous les deux la tête, trouvant subitement un grand intérêt au sol juste devant leurs chaussures.
« Alors ?
– Oui, ma Sœur.
– Et qu’arrive-t-il, dans notre étude, à ceux qui bavardent et se moquent des autres ? »
Sœur Françoise leur demandait de prononcer eux-mêmes leur sentence. Ni l’un ni l’autre n’y arrivait.
« Alors ? »
Sœur Françoise avait monté la voix. Il n’était plus question de tergiverser.
« Ils reçoivent la fessée, ma Sœur, avoua la jeune fille.
– Êtes-vous d’accord, jeune homme ?
– Oui ma Sœur, marmonna-t-il.


fessé sur les genoux


– Il ne serait donc pas normal que nous ne montrions pas à nos invités comment nous punissons ce genre de bêtise. »
Jugeant, sans doute, qu’elle avait assez joué avec les nerfs de ses élèves, Sœur Françoise passa à l’action.
« Le pantalon et la jupe ! »
L’un baissa son pantalon et l’autre souleva sa jupe, faisant apparaître deux culottes blanches presque semblables. Sœur Françoise ne perdit pas de temps pour les ôter du chemin afin de dégager les fesses dont elle comptait s’occuper.
Alors elle fit approcher le garçon, elle le ceintura et le souleva le coinçant sous son coude, le laissant les jambes pendantes dans le vide. Elle lui administra une vigoureuse fessée dont l’intensité lui tira des larmes dès les premières claques. Il fut remis sur ses pieds alors que ses fesses avaient copieusement rougi.
La jeune fille subit le même sort. Elle implora le pardon pendant qu’elle recevait les premières claques, puis elle fondit en larmes comme son camarade.
« Allez vous mettre au piquet l’un à côté de l’autre jusqu’à la fin de l’étude. Je suis curieuse de savoir si vous avez encore envie de bavarder et de vous moquer des autres. »


culotte baissée mains sur le tête


Ils y restèrent jusqu’à l’heure du repas montrant à tous leur fesses qui reprirent progressivement leur couleur d’origine.


Merci à Peter Pan pour ses illustrations.

Pour suivre le fil de cette histoire :

Pour comprendre le contexte : introduction

Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 32
L'épisode suivant : chapitre 34

2 commentaires:

  1. Ha,ha ha ha !!! Je suis bien content !!! Bien fait pour eux !!! Ca leur apprendra à faire les fiers-à-bras !!!! Mouais !!!!! Et toc !!!
    Peter'

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    Réponses
    1. Et oui, Peter Pan, il n'est pas né celui qui prendra en défaut le sens de la justice des Sœurs de St Marie. Chacun reçoit selon ses mérites.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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