samedi 3 mars 2018

Axel, élève à St Marie - chapitre 32


Je me réveillais gêné par la lumière. Mon premier réflexe fut de râler contre cette intrusion dans mon confort sous les couvertures. Puis, ce fut la voix de Sœur Gabrielle qui me ramena à la réalité.
« Debout les paresseux ! On sort du lit et à la douche ! »
Je songeais à sortir de sous les couvertures, mais il y faisait trop bon. L’extérieur me semblait glacé.
« Axel, j’arrive dans trente secondes. Si tu n’es pas levé, c’est la fessée ! »
Cela suffit à me sortir du lit. Je restais assis sur le bord du lit jusqu’à ce que Sœur Gabrielle parvienne jusqu’à moi.
« Encore le dernier ! Je vais finir par me fâcher ! »
Sœur Gabrielle me mit debout. Elle me coinça sous son bras et elle baissa mon pyjama. Je reçus une brève mais sérieuse fessée. Puis, elle me souleva sous son coude et elle m’ôta mon pantalon puis, me reposant sur mes pieds elle fit passer ma veste par-dessus ma tête.
« La prochaine fois que tu es le dernier à la douche, tu auras une vraie correction. Allez, file ! »
Elle me donna encore deux claques sonores sur les fesses. Mes cris ne l’amadouèrent pas et je me dirigeais presqu’en courant vers la douche. A St Marie, les réveils en douceur n’étaient pas de mise. Moi qui mettais habituellement du temps à émerger, je n’étais pas tombé au bon endroit. Sœur Gabrielle avait décidé de changer mes habitudes et je commençais à penser qu’elle y arriverait sans trop de difficulté.

Plus la matinée avançait, plus ma gorge se serrait. Le cours de mathématique, avec Sœur Marie Véronique, était le dernier de la matinée. Je passais les trois premières heures dans un nuage cotonneux. Fort heureusement, j’avais été abondamment interrogé pour réciter mes leçons en début de semaine. Ce n’était plus mon tour et, ce matin-là, c’était préférable. Je ne sais pas si j’aurais su passer l’épreuve tant mon attention était ailleurs.
Inexorablement, ce fut bientôt l’heure du cours de mathématique. Sœur Marie Véronique ne dérogea pas à ses habitudes. Elle fit venir successivement plusieurs élèves au tableau pour vérifier leur bon apprentissage du cours précédent. Les quelques remarques qu’elle put leur faire ne justifiaient pas une punition.
Ce fut alors le moment que je redoutais tant. Sœur Marie Véronique nous annonça qu’elle nous rendait les copies du devoir effectué en début de semaine. Elle commença par les meilleures notes tout en félicitant les élèves qui les avaient obtenues. En rendant sa copie à Alyssa qui avait la meilleure note, elle fit une brève allusion à la fessée qu’elle avait reçue la veille. Alyssa rougit jusqu’aux oreilles, mais ne se risqua pas à un commentaire.
La grande majorité des élèves avait des notes entre quinze et douze. Sœur Marie Véronique fit peu de remarque en leur rendant leur travail. C’était le ventre mou de la classe. Ceux à qui elle n’avait pas encore rendu leur devoir, commençaient à s’inquiéter. En ce me concerne je savais, depuis le début que ma note était médiocre, sans doute en dessous de la moyenne. Je ne savais pas jusqu’où elle était tombée. De son niveau dépendrait la rigueur de la fessée, mais ce qui était sûr c’est qu’il y aurait fessée, Sœur Gabrielle me l’avait annoncé.
Sœur Marie Véronique gronda les élèves qui avaient entre dix et douze. Elle leur annonça qu’ils étaient en probation et qu’elle se faisait fort de vérifier la qualité de leur travail d’ici le prochain devoir surveillé. Seul Valentin fut félicité, modérément mais félicité. Le onze qu’il avait obtenu était un progrès et pour la première fois il n’obtenait pas une notre en-dessous de la moyenne, ce qui lui épargnait la fessée.
« Ceux à qui je n’ai pas rendu leur copie ont une note inférieure à la moyenne. Levez-vous ! »
Il restait trois élèves. Sans surprise, Nathan et moi étions du lot. Coraline complétait le trio.
« Venez-ici ! »
Ce n’était pas une procession très glorieuse qui nous amena sur l’estrade où nous attendait Sœur Marie Véronique. Tous savaient qui nous y allions pour chercher une fessée.

« Coraline, votre méthode qui consiste à faire juste les efforts pour atteindre la moyenne, montre aujourd’hui ses limites. Jusqu’à ce que vos notes remontent au-dessus de treize, je vous donnerai du travail supplémentaire chaque week-end. Je vous les promets bien occupés ces prochaines semaines. Vous aurez une série d’exercice à faire dès cette semaine que vous me rendrez lundi. Il serait préférable, pour vous qu’ils soient sans faute. Je vous ai mis un huit. Approchez que je vous punisse pour votre fainéantise ! »
Coraline était résignée. Il n’y avait plus rien à faire, sauf à éviter une punition plus sévère en mettant de la mauvaise volonté à se mettre à la disposition de Sœur Marie Véronique. Elle laissa sa professeure la ployer sous son bras, retrousser sa jupe dans le bas de son dos et lui baisser la culotte. Elle poussa un petit cri aigu à chaque étape de la préparation qui la conduisait vers la fessée.
« Vous êtes une paresseuse, Coraline, mais je vais vous soigner ! »


culotte baissée en travers des genoux


Quand Sœur Marie Véronique commença à lui donner la fessée, ce fut un autre chant. Son cri était toujours aussi perçant, mais il était continu, au rythme de la fessée qui ne marquait pas de pause. Sœur Marie Véronique souhaitait visiblement faire monter la cuisson des fesses de Coraline en un temps record.
Elle y réussit au grand dam de la jeune femme qu’elle tenait sous son bras. En moins d’une minute, Coraline montrait tous les signes provoqués par une fessée magistrale : des pleurs, des cris, des sanglots ; des jambes qui battaient l’air en vain, le bas du dos maintenu par la religieuse qui s’agitait à chaque claque comme pour l’éviter, mais sans espoir d’y arriver ; des fesses d’une couleur rouge sombre qui s’étendait alors que la fessée durait.
Nathan et moi étions aux premières loges pour assister à la fessée. Sœur Marie Véronique mettait tellement d’entrain à fesser Coraline, que j’avais l’impression de ressentir, sur mon visage, le souffle des claques sur les fesses de la jeune femme.
Je compris, plus tard, que c’était le motif de la punition qui justifiait un châtiment aussi démonstratif. Coraline était certes, punie pour avoir eu une note en dessous de la moyenne, mais surtout parce que Sœur Marie Véronique estimait que c’est la paresse qui en était la cause. C’était particulièrement inadmissible à St Marie. Sa note ne lui valait qu’une fessée à main nue, mais celle-ci devait être exemplaire.
Sœur Marie Véronique coinça la jupe de Coraline dans sa ceinture avant de la laisser se relever.
« Va te mettre au piquet ! »
Il n’y avait pas besoin d’en dire plus. Encouragée par une claque sur les fesses et malgré sa culotte qui était descendue sur ses mollets et qui rendait son déplacement malaisé, Coraline marcha aussi vite qu’elle le put vers le mur où elle colla son nez.
Coraline donnait l’impression de s’y rendre avec empressement. Après la correction que lui avait administrée Sœur Marie Véronique, je comprenais qu’être mis en pénitence, puisse donner le sentiment d’être dans un sanctuaire. On y était un peu éloigné de la main de Sœur Marie Véronique, ce qui en éloignait le danger.
Puis Coraline jucha ses mains sur sa tête. Contrastant avec le mur blanc, le rouge de ses fesses faisait une tâche qui attirait les regards.
« Mettez-vous donc plus à droite. Il faut laisser de la place pour vos deux camarades qui ne vont pas tarder à vous rejoindre. »

« Nathan, vous n’êtes pas un habitué des notes en dessous de la moyenne en mathématique et des fessées qui en découlent. Là, ce sont des circonstances exceptionnelles qui vous valent une punition. Mais il n’y a aucune raison de vous épargner, d’autant plus que, tant qu’à rater votre devoir, vous l’avez fait à fond. Je vous ai mis une note de cinq. »
A l’énoncé de la note, je vis Nathan blêmir. Sœur Marie Véronique confirma ses craintes.
« Ce sera donc une fessée avec la règle. J’ai l’intention de vous ôter l’envie de recommencer. »
Sœur Marie Véronique prit Nathan par la main et le plaça devant elle, dos à la classe. Elle déboucla sa ceinture et déboutonna son pantalon. Elle n’eut qu’à le tirer un peu vers le bas pour qu’il tombât sur les chevilles de Nathan, laissant apparaître sa culotte en plastique.
Il y eut des murmures dans la classe. Certains avaient peut-être oublié que la punition de Nathan courrait toujours. Pour nous, les internes, qui voyions Nathan dans cette tenue tous les jours, il n’y avait pas d’étonnement. Sœur Gabrielle avait dit une semaine, ce ne serait pas moins long. Nathan ne mouillait plus sa couche, il avait donc bon espoir que sa punition ne durerait pas plus longtemps. Les chuchotis ne durèrent pas.
« Ceux qui se permettent des commentaires veulent certainement venir voir de plus près. Ils en profiteront alors pour partager la fessée de leur camarade. »
Le silence se fit instantanément. Chacun savait que ces menaces n’étaient pas proférées à la légère. Il fallait un rien pour qu’elles se transforment en réalité.
Sœur Marie Véronique fit glisser la culotte en plastique le long des cuisses de Nathan.
« Ecartez un peu vos jambes afin que la couche suive. »
Bien que Nathan ait obéi, il fallut que Sœur Marie Véronique fasse descendre la couche à la main afin qu’elle reprenne sa place dans la culotte en plastique, entre les genoux du garçon qui avait subi cet épisode en fermant les yeux. Cela ne changeait pas la réalité.
Sœur Marie Véronique le laissa là, le temps de se munir de la règle. Elle écarta son bras gauche et Nathan fit les trois ou quatre petits pas nécessaires pour venir se courber sous son coude. La religieuse pesa sur ses reins pour qu’il fléchisse les genoux afin de le mettre à sa hauteur. Il put, comme lors de la fessée reçue en début de semaine, s’appuyer sur la cuisse de sa professeure.
Sœur Marie Véronique releva son bras au-dessus de son épaule. Elle l’abattit sur les fesses de Nathan avec un petit mouvement de poignet au dernier moment qui donna encore plus de vitesse à la règle lorsqu’elle frappa les fesses. Nathan poussa un cri désespéré. La fessée avait commencé. Le mouvement de Sœur Marie Joseph prenait naissance au niveau du poignet. Elle faisait effectuer un arc de cercle rapide à l’instrument qu’elle tenait en main. La course relativement réduite qu’elle imprimait à la règle lui permettait d’administrer une véritable grêle de coups de règle sur les fesses du jeune homme qu’elle punissait.
Le bruit sec de la règle sur la peau nue retentissait presqu’en continu. Comme il y avait un léger écho, le son de la fessée ne s’éteignait jamais vraiment, donnant à la punition un caractère encore plus dramatique. Nathan émettait un long râle ininterrompu tout en arquant son corps au maximum. Ses pieds ne touchaient plus terre qu’occasionnellement, mais ils ne battaient pas non plus l’air comme l’avait fait Coraline.
J’avais l’impression qu’il avait arrêté de prendre son inspiration pour une longue expiration qui n’en finissait plus. Il eut finalement un bref hoquet et il reprit sa respiration. Alors il se mit à pousser des cris synchronisés avec la fessée. Ils n’étaient décalés du bruit de la règle que par une fraction de seconde. Il tint ce rythme quelques instants, puis il éclata en sanglots, relâchant la tension de son corps qui gisait maintenant sur la cuisse de Sœur Marie Véronique, réagissant à peine sous la morsure de la règle.
Sœur Marie Véronique l’avait amené là où elle le souhaitait, jusqu’au point om Nathan avait abandonné tout résistance, y compris à la brûlure qui lui embrasait les fesses. Il poussait maintenant des cris qui s’apparentaient à de courts beuglements calés sur le rythme de sa respiration saccadée.
Puis, soudain, je me rendis compte qu’il manquait quelque chose. Le bruit de la règle avait cessé. Nathan continuait ses plaintes et ne cherchait pas à se relever. Sœur Marie Véronique dut l’y inciter fermement.
« Allons, Nathan, redressez-vous. Vous avez eu votre compte de fessées. »
Elle l’aida à se remettre sur ses pieds. Nathan semblait avoir perdu conscience de la réalité qui l’entourait. Il restait immobile, pleurant bruyamment, les bras un peu écartés. Il fallut l’impulsion de Sœur Marie Véronique pour que Nathan se rende au piquet.
« Rejoignez votre camarade, Nathan et vous allez cesser ce bruit maintenant. Je ne veux plus vous entendre. »
Curieusement, cette consigne fit son chemin dans le cerveau de Nathan. Il reniflait encore, il tentait de maitriser des gros hoquets, mais ses vagissements avaient cessé. Une claque sur les fesses déclencha son déplacement vers le piquet. Rapidement, il prit place à côté de Coraline, tenant la même position qu’elle, silencieux, statufié. Sœur Marie Véronique contemplait ce tableau avec une satisfaction qu’elle ne cherchait pas à dissimuler. Elle se retourna alors vers moi.

« A votre tour, Axel ! »
Je sentis mon ventre se nouer alors que montait la peur de la punition toute proche. J’avais assisté à la fessée de Nathan, comme si je n’étais pas concerné, comme un spectateur extérieur. Bien sûr, je compatissais avec mon camarade qui était sévèrement puni, mais c’était une attitude distante. Je ne pris conscience que j’étais le prochain que lorsque Sœur Marie Véronique m’interpella.
Les jambes flageolantes, je m’approchais de ma professeure. Elle commença par me déculotter. Le pantalon sous les genoux et la culotte en bas de mes cuisses, j’attendais qu’elle me grondât comme elle l’avait fait pour mes deux camarades.
Sœur Marie Véronique me ceintura de son bras gauche et elle me ploya tout en me serrant contre sa hanche. Je la sentis peser sur mon dos et je suivis son mouvement alors qu’elle posait mon ventre sur sa cuisse qu’elle avait avancé pour ce faire. La peur de la fessée à venir que je ressentais, avait annihilé toute rigidité de ma verge qui, pendait entre mes jambes. Je sentais son extrémité heurter le tissu de sa robe, au gré des mouvements qu’elle m’imposait. Elle glissa sa main entre mes jambes et s’emparant du haut de ma cuisse, elle me déplaça légèrement sur son genou. Elle posa alors sa main sur le sommet de mes fesses.
« Je vous ai mis un deux pour ne pas avoir à vous mettre zéro, ce qui m’aurait obligé à une sévérité que je ne veux pas employer dès maintenant à votre encontre. Dans ma classe, les élèves qui ont un zéro reçoivent une correction qui leur marque les fesses pour plusieurs jours. C’est ce qui vous arrivera la prochaine fois, je n’hésiterai pas, désormais, à vous mettre la note la plus basse. »
Je sentais bien que Sœur Marie Véronique me faisait une faveur. Cependant, je n’arrivais pas à m’en réjouir.
« Il n’y a rien de juste dans la copie que vous m’avez rendue. Vos bases en mathématiques sont inexistantes. Je vais m’attacher à faire remonter votre niveau. Sœur Gabrielle a dû vous expliquer que vous serez collé tous les week-ends jusqu’à ce que votre niveau en sciences soit acceptable. Nous en profiterons pour revoir tous les éléments qui vous manquent et qui vous ont échappé pendant votre scolarité. »
Sœur Marie Véronique m’administra sur les fesses deux claques monumentales, de sa main nue.
« Est-ce bien compris ?
  Aïe ! Oui, ma Sœur.
  Cependant, je veux que, dès maintenant, vous compreniez que de telles notes sont inadmissibles. Pour répondre à certaines questions, il suffisait d’appliquer des formules que vous avez apprises en cours. Même ça, vous ne l’avez pas fait. Vos fesses doivent en payer le prix. »
J’aurais préféré que Sœur Marie Véronique continuât à me gronder. Hélas, elle estima avoir été assez claire sur ses intentions et sur les motifs de la punition. Le début de la fessée était imminent.
Les positions disciplinaires dans lesquelles nous plaçaient les Sœurs nous empêchaient de voir l’administration de la fessée. Coincé sous le coude de Sœur Marie Véronique et plaqué sur son flanc, je n’avais de vision que sur le dos de ma correctrice. Si ce n’était la douleur provoqué par la fessée et la honte d’exposer publiquement mes fesses nues, je n’étais pas concerné par l’administration de la fessée. Cela se déroulait sans moi, ou plutôt sans que je prenne une part active à la punition. C’était l’affaire de la personne qui donnait la fessée et ceux qui y assistaient avaient un rôle presque plus actif que le mien.
Cela provoquait une réelle incertitude sur le sort qui m’était promis. Mes fesses étaient à sa disposition et elle pouvait en user comme bon lui semblait : aussi longtemps et aussi vigoureusement qu’elle le jugeât bon. Cette incertitude renforçait la punition et nous contraignait à nous remettre totalement entre les mains, si j’ose dire, de notre fesseuse. Contester cette domination, c’était désobéir, ce qui motiverait une nouvelle punition.
Je cherchais donc, à chaque fessée à déceler les petits signaux qui me permettraient de prévoir ce qui allait m’arriver. C’était une piètre tentative pour conserver un peu de contrôle sur ce moment de ma vie, pour ne pas abandonner la fraction de statut d’adulte qui me restait. Je réussissais parfois à prévoir quand tomberait la première claque sur mes fesses, par contre je n’arrivais pas à savoir où. J’avais l’impression de devoir m’y préparer sans atteindre ce but. Les religieuses, à chaque fois, me surprenaient. Passés les premiers instants, je n’avais généralement plus la possibilité de me préoccuper de ses broutilles. Je n’arrivais généralement pas à prévoir la fin de ma correction qui me laissait souvent étonné d’avoir une nouvelle fois passé cette épreuve.
Je sentis Sœur Marie Véronique contracter insensiblement ses muscles. C’était le début de la fessée. Une onde de douleur et de chaleur, partant du centre de mon globe fessier, déferla sur la moitié de mon postérieur. Sœur Marie Véronique l’équilibra aussitôt par une application de la règle sur ma fesse gauche. Sans que j’en puisse rien maîtriser, je hurlais de tout mon saoul et je relevais les deux jambes.
Sœur Marie Véronique recommença à me fesser tout aussi fortement deux, trois fois, quatre fois d’un côté, puis, de la même façon, de l’autre. Je ne contrôlais plus du tout ce que faisaient mes jambes.
« Mon garçon, il va falloir vous maîtriser ! Je sais que la morsure de la règle est difficile à supporter, mais c’est ce qui convient à un garçon qui a eu un deux à son devoir. Il faut vous ôter l’envie de recommencer. »
Sœur Marie Véronique m’administra une nouvelle volée de la règle sur mes fesses. Je recommençais ma sarabande, mais la fessée cessa très vite.
« Il n’est pas question que vous vous débattiez de façon aussi véhémente. Cela fait obstacle à la punition. »
Elle reprit la fessée pour un court instant. Je hurlais de plus belle, mais je fis attention à ne pas compromettre notre équilibre.
« Je ne demande pas que vous restiez impassible, je vous fesse suffisamment vigoureusement pour que cela vous soit impossible, mais il y a des limites. »
Elle m’administra une nouvelle série de coups de règle. Mon cri fut étouffé de vouloir s’extérioriser trop vite.
« Je ne tolèrerai plus que vous lanciez vos deux jambes en l’air comme vous l’avez fait. L’un de vos pieds doit rester sur le sol. Cela limitera considérablement vos mouvements. »
Une nouvelle fois, je hurlais de douleur, mais seule ma jambe droite se souleva du sol.
« J’espère que nous nous sommes bien compris, Axel.
– Oui, ma Sœur.
– Alors nous allons pouvoir mener cette fessée à son terme pour le plus grand bien de tous, et surtout du vôtre. »


fessé par la religieuse


Sœur Marie Véronique ne me laissa pas le temps de protester contre ce point de vue contestable. Elle abattit la règle sans discontinuer. Je criais, je sanglotais, je suppliais, je me trémoussais sur son genou, mais pas une seule fois mes deux pieds décolèrent ensemble du sol.
La fin de la fessée me prit au dépourvu. Je continuais un petit moment mes gesticulations avant de prendre conscience que Sœur Marie Véronique avait mis fin à la fessée. Mes plaintes et mes pleurs ne cessèrent pas pour autant.
Quand Sœur Marie Véronique me redressa, je pouvais tenir sur mes jambes.
« Au piquet ! A côté de vos camarades ! »
Comme eux, je m’y rendis aussi vite que je le pouvais, comme si, là, j’étais hors de portée d’une prochaine punition.

Merci à Peter Pan pour ses illustrations.


Pour suivre le fil de cette histoire :

Pour comprendre le contexte : introduction

Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 31
L'épisode suivant : chapitre 33

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