Je me réveillais gêné par la
lumière. Mon premier réflexe fut de râler contre cette intrusion dans mon
confort sous les couvertures. Puis, ce fut la voix de Sœur Gabrielle qui me
ramena à la réalité.
« Debout les
paresseux ! On sort du lit et à la douche ! »
Je songeais à sortir de sous les
couvertures, mais il y faisait trop bon. L’extérieur me semblait glacé.
« Axel, j’arrive dans trente
secondes. Si tu n’es pas levé, c’est la fessée ! »
Cela suffit à me sortir du lit.
Je restais assis sur le bord du lit jusqu’à ce que Sœur Gabrielle parvienne
jusqu’à moi.
Sœur Gabrielle me mit debout.
Elle me coinça sous son bras et elle baissa mon pyjama. Je reçus une brève mais
sérieuse fessée. Puis, elle me souleva sous son coude et elle m’ôta mon
pantalon puis, me reposant sur mes pieds elle fit passer ma veste par-dessus ma
tête.
« La prochaine fois que tu
es le dernier à la douche, tu auras une vraie correction. Allez,
file ! »
Elle me donna encore deux claques
sonores sur les fesses. Mes cris ne l’amadouèrent pas et je me dirigeais
presqu’en courant vers la douche. A St Marie, les réveils en douceur n’étaient
pas de mise. Moi qui mettais habituellement du temps à émerger, je n’étais pas
tombé au bon endroit. Sœur Gabrielle avait décidé de changer mes habitudes et
je commençais à penser qu’elle y arriverait sans trop de difficulté.
Plus la matinée avançait, plus ma
gorge se serrait. Le cours de mathématique, avec Sœur Marie Véronique, était le
dernier de la matinée. Je passais les trois premières heures dans un nuage
cotonneux. Fort heureusement, j’avais été abondamment interrogé pour réciter
mes leçons en début de semaine. Ce n’était plus mon tour et, ce matin-là,
c’était préférable. Je ne sais pas si j’aurais su passer l’épreuve tant mon
attention était ailleurs.
Inexorablement, ce fut bientôt
l’heure du cours de mathématique. Sœur Marie Véronique ne dérogea pas à ses
habitudes. Elle fit venir successivement plusieurs élèves au tableau pour
vérifier leur bon apprentissage du cours précédent. Les quelques remarques
qu’elle put leur faire ne justifiaient pas une punition.
Ce fut alors le moment que je
redoutais tant. Sœur Marie Véronique nous annonça qu’elle nous rendait les copies du
devoir effectué en début de semaine. Elle commença par les meilleures notes
tout en félicitant les élèves qui les avaient obtenues. En rendant sa copie à
Alyssa qui avait la meilleure note, elle fit une brève allusion à la fessée
qu’elle avait reçue la veille. Alyssa rougit jusqu’aux oreilles, mais ne se
risqua pas à un commentaire.
La grande majorité des élèves
avait des notes entre quinze et douze. Sœur Marie Véronique fit peu de remarque
en leur rendant leur travail. C’était le ventre mou de la classe. Ceux à qui
elle n’avait pas encore rendu leur devoir, commençaient à s’inquiéter. En ce me
concerne je savais, depuis le début que ma note était médiocre, sans doute en
dessous de la moyenne. Je ne savais pas jusqu’où elle était tombée. De son
niveau dépendrait la rigueur de la fessée, mais ce qui était sûr c’est qu’il y
aurait fessée, Sœur Gabrielle me l’avait annoncé.
Sœur Marie Véronique gronda les
élèves qui avaient entre dix et douze. Elle leur annonça qu’ils étaient en
probation et qu’elle se faisait fort de vérifier la qualité de leur travail
d’ici le prochain devoir surveillé. Seul Valentin fut félicité, modérément mais
félicité. Le onze qu’il avait obtenu était un progrès et pour la première fois
il n’obtenait pas une notre en-dessous de la moyenne, ce qui lui épargnait la
fessée.
« Ceux à qui je n’ai pas
rendu leur copie ont une note inférieure à la moyenne. Levez-vous ! »
Il restait trois élèves. Sans
surprise, Nathan et moi étions du lot. Coraline complétait le trio.
« Venez-ici ! »
Ce n’était pas une procession
très glorieuse qui nous amena sur l’estrade où nous attendait Sœur Marie
Véronique. Tous savaient qui nous y allions pour chercher une fessée.
« Coraline, votre méthode qui
consiste à faire juste les efforts pour atteindre la moyenne, montre
aujourd’hui ses limites. Jusqu’à ce que vos notes remontent au-dessus de
treize, je vous donnerai du travail supplémentaire chaque week-end. Je vous les
promets bien occupés ces prochaines semaines. Vous aurez une série d’exercice à
faire dès cette semaine que vous me rendrez lundi. Il serait préférable, pour
vous qu’ils soient sans faute. Je vous ai mis un huit. Approchez que je vous
punisse pour votre fainéantise ! »
Coraline était résignée. Il n’y
avait plus rien à faire, sauf à éviter une punition plus sévère en mettant de
la mauvaise volonté à se mettre à la disposition de Sœur Marie Véronique. Elle
laissa sa professeure la ployer sous son bras, retrousser sa jupe dans le bas
de son dos et lui baisser la culotte. Elle poussa un petit cri aigu à chaque
étape de la préparation qui la conduisait vers la fessée.
Quand Sœur Marie Véronique
commença à lui donner la fessée, ce fut un autre chant. Son cri était toujours
aussi perçant, mais il était continu, au rythme de la fessée qui ne marquait
pas de pause. Sœur Marie Véronique souhaitait visiblement faire monter la
cuisson des fesses de Coraline en un temps record.
Elle y réussit au grand dam de la
jeune femme qu’elle tenait sous son bras. En moins d’une minute, Coraline
montrait tous les signes provoqués par une fessée magistrale : des pleurs,
des cris, des sanglots ; des jambes qui battaient l’air en vain, le bas du
dos maintenu par la religieuse qui s’agitait à chaque claque comme pour
l’éviter, mais sans espoir d’y arriver ; des fesses d’une couleur rouge
sombre qui s’étendait alors que la fessée durait.
Nathan et moi étions aux
premières loges pour assister à la fessée. Sœur Marie Véronique mettait
tellement d’entrain à fesser Coraline, que j’avais l’impression de ressentir,
sur mon visage, le souffle des claques sur les fesses de la jeune femme.
Je compris, plus tard, que
c’était le motif de la punition qui justifiait un châtiment aussi démonstratif.
Coraline était certes, punie pour avoir eu une note en dessous de la moyenne,
mais surtout parce que Sœur Marie Véronique estimait que c’est la paresse qui
en était la cause. C’était particulièrement inadmissible à St Marie. Sa note ne
lui valait qu’une fessée à main nue, mais celle-ci devait être exemplaire.
Sœur Marie Véronique coinça la
jupe de Coraline dans sa ceinture avant de la laisser se relever.
« Va te mettre au
piquet ! »
Il n’y avait pas besoin d’en dire
plus. Encouragée par une claque sur les fesses et malgré sa culotte qui était
descendue sur ses mollets et qui rendait son déplacement malaisé, Coraline
marcha aussi vite qu’elle le put vers le mur où elle colla son nez.
Coraline donnait l’impression de
s’y rendre avec empressement. Après la correction que lui avait administrée
Sœur Marie Véronique, je comprenais qu’être mis en pénitence, puisse donner le
sentiment d’être dans un sanctuaire. On y était un peu éloigné de la main de
Sœur Marie Véronique, ce qui en éloignait le danger.
Puis Coraline jucha ses mains sur
sa tête. Contrastant avec le mur blanc, le rouge de ses fesses faisait une
tâche qui attirait les regards.
« Mettez-vous donc plus à
droite. Il faut laisser de la place pour vos deux camarades qui ne vont pas
tarder à vous rejoindre. »
« Nathan, vous n’êtes pas un
habitué des notes en dessous de la moyenne en mathématique et des fessées qui
en découlent. Là, ce sont des circonstances exceptionnelles qui vous valent une
punition. Mais il n’y a aucune raison de vous épargner, d’autant plus que, tant
qu’à rater votre devoir, vous l’avez fait à fond. Je vous ai mis une note de cinq. »
A l’énoncé de la note, je vis
Nathan blêmir. Sœur Marie Véronique confirma ses craintes.
« Ce sera donc une fessée avec
la règle. J’ai l’intention de vous ôter l’envie de recommencer. »
Sœur Marie Véronique prit Nathan
par la main et le plaça devant elle, dos à la classe. Elle déboucla sa ceinture
et déboutonna son pantalon. Elle n’eut qu’à le tirer un peu vers le bas pour
qu’il tombât sur les chevilles de Nathan, laissant apparaître sa culotte en
plastique.
Il y eut des murmures dans la
classe. Certains avaient peut-être oublié que la punition de Nathan courrait
toujours. Pour nous, les internes, qui voyions Nathan dans cette tenue tous les
jours, il n’y avait pas d’étonnement. Sœur Gabrielle avait dit une semaine, ce
ne serait pas moins long. Nathan ne mouillait plus sa couche, il avait donc bon
espoir que sa punition ne durerait pas plus longtemps. Les chuchotis ne durèrent
pas.
« Ceux qui se permettent des
commentaires veulent certainement venir voir de plus près. Ils en profiteront
alors pour partager la fessée de leur camarade. »
Le silence se fit instantanément.
Chacun savait que ces menaces n’étaient pas proférées à la légère. Il fallait
un rien pour qu’elles se transforment en réalité.
Sœur Marie Véronique fit glisser
la culotte en plastique le long des cuisses de Nathan.
« Ecartez un peu vos jambes
afin que la couche suive. »
Bien que Nathan ait obéi, il
fallut que Sœur Marie Véronique fasse descendre la couche à la main afin
qu’elle reprenne sa place dans la culotte en plastique, entre les genoux du
garçon qui avait subi cet épisode en fermant les yeux. Cela ne changeait pas la
réalité.
Sœur Marie Véronique le laissa
là, le temps de se munir de la règle. Elle écarta son bras gauche et Nathan fit
les trois ou quatre petits pas nécessaires pour venir se courber sous son
coude. La religieuse pesa sur ses reins pour qu’il fléchisse les genoux afin de
le mettre à sa hauteur. Il put, comme lors de la fessée reçue en début de
semaine, s’appuyer sur la cuisse de sa professeure.
Sœur Marie Véronique releva son
bras au-dessus de son épaule. Elle l’abattit sur les fesses de Nathan avec un
petit mouvement de poignet au dernier moment qui donna encore plus de vitesse à
la règle lorsqu’elle frappa les fesses. Nathan poussa un cri désespéré. La
fessée avait commencé. Le mouvement de Sœur Marie Joseph prenait naissance au
niveau du poignet. Elle faisait effectuer un arc de cercle rapide à
l’instrument qu’elle tenait en main. La course relativement réduite qu’elle
imprimait à la règle lui permettait d’administrer une véritable grêle de coups
de règle sur les fesses du jeune homme qu’elle punissait.
Le bruit sec de la règle sur la
peau nue retentissait presqu’en continu. Comme il y avait un léger écho, le son
de la fessée ne s’éteignait jamais vraiment, donnant à la punition un caractère
encore plus dramatique. Nathan émettait un long râle ininterrompu tout en
arquant son corps au maximum. Ses pieds ne touchaient plus terre
qu’occasionnellement, mais ils ne battaient pas non plus l’air comme l’avait
fait Coraline.
J’avais l’impression qu’il avait
arrêté de prendre son inspiration pour une longue expiration qui n’en finissait
plus. Il eut finalement un bref hoquet et il reprit sa respiration. Alors il se
mit à pousser des cris synchronisés avec la fessée. Ils n’étaient décalés du
bruit de la règle que par une fraction de seconde. Il tint ce rythme quelques
instants, puis il éclata en sanglots, relâchant la tension de son corps qui
gisait maintenant sur la cuisse de Sœur Marie Véronique, réagissant à peine
sous la morsure de la règle.
Sœur Marie Véronique l’avait
amené là où elle le souhaitait, jusqu’au point om Nathan avait abandonné tout
résistance, y compris à la brûlure qui lui embrasait les fesses. Il poussait
maintenant des cris qui s’apparentaient à de courts beuglements calés sur le
rythme de sa respiration saccadée.
Puis, soudain, je me rendis
compte qu’il manquait quelque chose. Le bruit de la règle avait cessé. Nathan
continuait ses plaintes et ne cherchait pas à se relever. Sœur Marie Véronique
dut l’y inciter fermement.
« Allons, Nathan,
redressez-vous. Vous avez eu votre compte de fessées. »
Elle l’aida à se remettre sur ses
pieds. Nathan semblait avoir perdu conscience de la réalité qui l’entourait. Il
restait immobile, pleurant bruyamment, les bras un peu écartés. Il fallut
l’impulsion de Sœur Marie Véronique pour que Nathan se rende au piquet.
« Rejoignez votre camarade, Nathan
et vous allez cesser ce bruit maintenant. Je ne veux plus vous entendre. »
Curieusement, cette consigne fit
son chemin dans le cerveau de Nathan. Il reniflait encore, il tentait de
maitriser des gros hoquets, mais ses vagissements avaient cessé. Une claque sur
les fesses déclencha son déplacement vers le piquet. Rapidement, il prit place
à côté de Coraline, tenant la même position qu’elle, silencieux, statufié. Sœur
Marie Véronique contemplait ce tableau avec une satisfaction qu’elle ne
cherchait pas à dissimuler. Elle se retourna alors vers moi.
« A votre tour,
Axel ! »
Je sentis mon ventre se nouer
alors que montait la peur de la punition toute proche. J’avais assisté à la
fessée de Nathan, comme si je n’étais pas concerné, comme un spectateur
extérieur. Bien sûr, je compatissais avec mon camarade qui était sévèrement
puni, mais c’était une attitude distante. Je ne pris conscience que j’étais le
prochain que lorsque Sœur Marie Véronique m’interpella.
Les jambes flageolantes, je
m’approchais de ma professeure. Elle commença par me déculotter. Le pantalon
sous les genoux et la culotte en bas de mes cuisses, j’attendais qu’elle me
grondât comme elle l’avait fait pour mes deux camarades.
Sœur Marie Véronique me ceintura
de son bras gauche et elle me ploya tout en me serrant contre sa hanche. Je la
sentis peser sur mon dos et je suivis son mouvement alors qu’elle posait mon
ventre sur sa cuisse qu’elle avait avancé pour ce faire. La peur de la fessée à
venir que je ressentais, avait annihilé toute rigidité de ma verge qui, pendait
entre mes jambes. Je sentais son extrémité heurter le tissu de sa robe, au gré
des mouvements qu’elle m’imposait. Elle glissa sa main entre mes jambes et
s’emparant du haut de ma cuisse, elle me déplaça légèrement sur son genou. Elle
posa alors sa main sur le sommet de mes fesses.
« Je vous ai mis un deux
pour ne pas avoir à vous mettre zéro, ce qui m’aurait obligé à une sévérité que
je ne veux pas employer dès maintenant à votre encontre. Dans ma classe, les
élèves qui ont un zéro reçoivent une correction qui leur marque les fesses pour
plusieurs jours. C’est ce qui vous arrivera la prochaine fois, je n’hésiterai
pas, désormais, à vous mettre la note la plus basse. »
Je sentais bien que Sœur Marie
Véronique me faisait une faveur. Cependant, je n’arrivais pas à m’en réjouir.
« Il n’y a rien de juste
dans la copie que vous m’avez rendue. Vos bases en mathématiques sont
inexistantes. Je vais m’attacher à faire remonter votre niveau. Sœur Gabrielle
a dû vous expliquer que vous serez collé tous les week-ends jusqu’à ce que
votre niveau en sciences soit acceptable. Nous en profiterons pour revoir tous
les éléments qui vous manquent et qui vous ont échappé pendant votre
scolarité. »
Sœur Marie Véronique m’administra
sur les fesses deux claques monumentales, de sa main nue.
« Est-ce bien compris ?
–
Aïe ! Oui, ma Sœur.
–
Cependant, je veux que, dès maintenant, vous compreniez que de telles
notes sont inadmissibles. Pour répondre à certaines questions, il suffisait
d’appliquer des formules que vous avez apprises en cours. Même ça, vous ne
l’avez pas fait. Vos fesses doivent en payer le prix. »
J’aurais préféré que Sœur Marie
Véronique continuât à me gronder. Hélas, elle estima avoir été assez claire sur
ses intentions et sur les motifs de la punition. Le début de la fessée était
imminent.
Les positions disciplinaires dans
lesquelles nous plaçaient les Sœurs nous empêchaient de voir l’administration
de la fessée. Coincé sous le coude de Sœur Marie Véronique et plaqué sur son
flanc, je n’avais de vision que sur le dos de ma correctrice. Si ce n’était la
douleur provoqué par la fessée et la honte d’exposer publiquement mes fesses
nues, je n’étais pas concerné par l’administration de la fessée. Cela se
déroulait sans moi, ou plutôt sans que je prenne une part active à la punition.
C’était l’affaire de la personne qui donnait la fessée et ceux qui y
assistaient avaient un rôle presque plus actif que le mien.
Cela provoquait une réelle
incertitude sur le sort qui m’était promis. Mes fesses étaient à sa disposition
et elle pouvait en user comme bon lui semblait : aussi longtemps et aussi
vigoureusement qu’elle le jugeât bon. Cette incertitude renforçait la punition
et nous contraignait à nous remettre totalement entre les mains, si j’ose dire,
de notre fesseuse. Contester cette domination, c’était désobéir, ce qui
motiverait une nouvelle punition.
Je cherchais donc, à chaque
fessée à déceler les petits signaux qui me permettraient de prévoir ce qui
allait m’arriver. C’était une piètre tentative pour conserver un peu de
contrôle sur ce moment de ma vie, pour ne pas abandonner la fraction de statut
d’adulte qui me restait. Je réussissais parfois à prévoir quand tomberait la
première claque sur mes fesses, par contre je n’arrivais pas à savoir où.
J’avais l’impression de devoir m’y préparer sans atteindre ce but. Les
religieuses, à chaque fois, me surprenaient. Passés les premiers instants, je
n’avais généralement plus la possibilité de me préoccuper de ses broutilles. Je
n’arrivais généralement pas à prévoir la fin de ma correction qui me laissait
souvent étonné d’avoir une nouvelle fois passé cette épreuve.
Je sentis Sœur Marie Véronique
contracter insensiblement ses muscles. C’était le début de la fessée. Une onde
de douleur et de chaleur, partant du centre de mon globe fessier, déferla sur
la moitié de mon postérieur. Sœur Marie Véronique l’équilibra aussitôt par une
application de la règle sur ma fesse gauche. Sans que j’en puisse rien
maîtriser, je hurlais de tout mon saoul et je relevais les deux jambes.
Sœur Marie Véronique recommença à
me fesser tout aussi fortement deux, trois fois, quatre fois d’un côté, puis,
de la même façon, de l’autre. Je ne contrôlais plus du tout ce que faisaient
mes jambes.
« Mon garçon, il va falloir
vous maîtriser ! Je sais que la morsure de la règle est difficile à
supporter, mais c’est ce qui convient à un garçon qui a eu un deux à son
devoir. Il faut vous ôter l’envie de recommencer. »
Sœur Marie Véronique m’administra
une nouvelle volée de la règle sur mes fesses. Je recommençais ma sarabande,
mais la fessée cessa très vite.
« Il n’est pas question que
vous vous débattiez de façon aussi véhémente. Cela fait obstacle à la
punition. »
Elle reprit la fessée pour un
court instant. Je hurlais de plus belle, mais je fis attention à ne pas
compromettre notre équilibre.
« Je ne demande pas que vous
restiez impassible, je vous fesse suffisamment vigoureusement pour que cela
vous soit impossible, mais il y a des limites. »
Elle m’administra une nouvelle
série de coups de règle. Mon cri fut étouffé de vouloir s’extérioriser trop
vite.
« Je ne tolèrerai plus que
vous lanciez vos deux jambes en l’air comme vous l’avez fait. L’un de vos pieds
doit rester sur le sol. Cela limitera considérablement vos mouvements. »
Une nouvelle fois, je hurlais de
douleur, mais seule ma jambe droite se souleva du sol.
« J’espère que nous nous
sommes bien compris, Axel.
– Oui, ma Sœur.
– Alors nous allons pouvoir mener
cette fessée à son terme pour le plus grand bien de tous, et surtout du vôtre. »
Sœur Marie Véronique ne me laissa
pas le temps de protester contre ce point de vue contestable. Elle abattit la
règle sans discontinuer. Je criais, je sanglotais, je suppliais, je me
trémoussais sur son genou, mais pas une seule fois mes deux pieds décolèrent
ensemble du sol.
La fin de la fessée me prit au
dépourvu. Je continuais un petit moment mes gesticulations avant de prendre
conscience que Sœur Marie Véronique avait mis fin à la fessée. Mes plaintes et
mes pleurs ne cessèrent pas pour autant.
Quand Sœur Marie Véronique me
redressa, je pouvais tenir sur mes jambes.
« Au piquet ! A côté de
vos camarades ! »
Comme eux, je m’y rendis aussi
vite que je le pouvais, comme si, là, j’étais hors de portée d’une prochaine
punition.
Merci à Peter Pan pour ses illustrations.
Pour suivre le fil de cette histoire :
Pour comprendre le contexte : introduction
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