Mlle
Mathilde tombait de haut, de très haut. La jeune professeure qui m’enseignait
les mathématiques durant les cours de vacances à Ste-Marie avait eu pour
mission de nous surveiller en étude de retenue. Elle s’était laissée déborder
par le duo d’élève que je formais avec Magali et surtout, n’avait pas été jugée
à la hauteur des attentes que portaient en elle les Sœurs, notamment Sœur
Marie-Hortense.
Pour
motif grave, une session de discipline s’était tenue à l’initiative de la directrice
de Ste-Marie, Sœur Marie-Joseph. J’y avais été convoquée en compagnie de
Magali. Toutes les deux nous dûmes nous expliquer sur notre conduite durant
l’étude. Pour un échange de mots griffonnés sur une boulette de papier, la
sanction était tombée : la réplique allait nous valoir le privilège d’une
fessée magistrale au réfectoire. Ni Magali ni moi ne savions ce qu’était
exactement une fessée magistrale mais ce terme pompeux n’augurait rien de bon,
d’autant que cette punition allait se dérouler en public et non dans le relatif
secret du dortoir des filles.
Pour
Mlle Mathilde, le couperet aussi était tombé. Pour n’avoir su se maîtriser
durant l’application de ma sanction en classe de retenue, la jeune professeure
avait été plus que blâmée. Déjà elle savait qu’elle n’enseignerait qu’aux
petites classes durant l’année scolaire à venir. Mais la directrice n’avait pas
voulu laisser passer sous silence des gestes inappropriés et d’une rare
violence.
Mlle
Mathilde avait été déculottée et fessée pour cette somme de motifs. Si à
Ste-Marie les affaires entre religieuses et personnel enseignant laïc se déroulaient
à huis clos, la secrétaire administrative Sœur Marie-Madeleine avait
perfidement fait en sorte que Magali et moi pussions tout entendre de la
sanction infligée à Mlle Mathilde. Étaient parvenues à nos oreilles par la
porte entrouverte, des indignations, des protestations de la part de la jeune
professeure. Puis des bruits secs qui ne faisaient aucun doute sur leur nature
nous indiquèrent que Mlle Mathilde recevait une bonne fessée.
Quelques
instants plus tard c’est une jeune femme au regard perdu et plein de larmes que
nous vîmes arriver depuis le bureau de Sœur Marie-Joseph. La jeune professeure
avait cette démarche grotesque caractéristique des punis dont les chevilles
sont encore entravées par leur culotte. Mlle Mathilde ne portait plus que son
chemisier et ses sandales comme seuls vêtements. Sœur Marie-Madeleine lui
indiqua le coin, ce furent alors les deux fesses rosies à souhait de la
pénitente que nous pûmes découvrir.
En
supplément de la fessée, Sœur Marie-Joseph avait appuyé sa punition d’une
sentence encore plus vexante. Mlle Mathilde, jeune professeure devrait partager
le restant de la journée, la nuit et la prochaine matinée avec nous, les élèves.
Une belle leçon d’humilité selon la directrice ; Mlle Mathilde s’étant
mise au niveau des élèves dans son comportement, elle s’associerait à leur
ordinaire.
Le
docteur Wagner sortit du bureau de la directrice en même temps que Sœur
Marie-Hortense. La Préfète de discipline déposa les effets de Mlle Mathilde sur
une chaise et partit tandis que la pédiatre rédigeait son ordonnance où il
était question d’arnica pour Magali et de crème hydratante et apaisante pour
moi.
Enfin
Sœur Marie-Joseph sortit de son bureau. C’est à peine si elle posa un regard
sur Mlle Mathilde au piquet, comme si à ses yeux la jeune professeure avait
changé de statut.
–
Jeune filles, dit Sœur Marie-Joseph en s’adressant à Magali et à moi, pensez à
bien faire pipi avant de vous rendre au réfectoire tantôt. Les pannes de vessie
sont courantes lors des fessées magistrales !
« J’étais
tombée bien bas », me dis-je intérieurement. Il y a encore quelques
semaines, juste à côté dans son bureau, la directrice me disait
« vous », m’offrait un café, me traitait en femme adulte de 36 ans et
mère d’un enfant que je venais inscrire pour son entrée en sixième à Ste-Marie.
Aujourd’hui je n’étais qu’une élève à qui on conseillait de vider sa vessie
afin de ne pas se faire pipi dessus durant sa prochaine fessée publique. La
pensée de mon mari et de mes enfants en train de passer du bon temps en
vacances au bord de la Méditerranée acheva de me briser le moral déjà bas,
j’eus du mal à retenir quelques larmes.
Heureusement,
et comme souvent, les circonstances l’emportèrent. Le moral de Mlle Mathilde
était encore plus bas que le mien et c’est tout naturellement et sans esprit
revanchard qu’avec Magali nous lui prêtâmes assistance et soutien. La jeune
professeure en avait bien besoin, ses larmes ne s’étaient pas taries et ses
sanglots étaient loin de s’être tus. Sa féminité de jeune adulte détonnait avec
son comportement puéril, je pus mesurer combien ce contraste devait vexant pour
elle.
Sa
culotte, en voile de satin et fines dentelles, ne servait plus que de parure
chiffonnée à ses chevilles. Ses poils pubiens, délicatement taillés en forme de
cœur sans doute à l’intention de son amoureux, rendaient une image bien désuète
et ridicule de son intimité. Tout ce qui aurait dû rendre cette jeune femme
attirante et séduisante dissonait avec le contexte humiliant voulu par la
directrice pour sa jeune professeure.
–
Disparaissez ! dit Sœur Marie-Madeleine à Magali et à moi. Je ne veux plus
vous voir dans mon bureau. La Sœur portière vous fera passer les prescriptions
du docteur Wagner dans votre dortoir.
La
secrétaire administrative nous signifiait d’une manière peu élégante qu’elle
nous avait assez vues.
–
Et vous, dit Sœur Marie-Madeleine à Mlle Mathilde, filez aussi. Allez jouer
dans la cour avec vos camarades.
Mlle
Mathilde semblait incapable de soutenir le nouveau statut que venait de lui
imposer Sœur Marie-Joseph. Passer de professeure à élève lui était physiquement
éprouvant, à tel point qu’elle était comme pétrifiée et figée. Avec Magali nous
dûmes nous occuper de notre nouvelle camarade de circonstance. Je lui remontais
la culotte en l’ajustant tandis que Magali l’aidait à garder son équilibre
lorsque ce fut au tour de lui renfiler sa jupe. En repartant, dans les
couloirs, nous fûmes obligées d’épauler au sens propre la jeune professeure
tellement son chagrin la tétanisait.
Nos
camarades de consignes étaient dans la cour. Ils nous avaient vues partir à
deux, nous revenions à trois. Autant dire que, de loin, ils ne comprenaient pas
bien la situation. Ce ne fut que lorsqu’ils reconnurent Mlle Mathilde qu’ils
appréhendèrent la nouveauté qu’était le changement de statut de la jeune
professeure. Magali, avec ses mots bien à elle, se lança dans des explications
que je simplifiai pour mieux les synthétiser. Le moment de stupeur passé,
personne dans notre groupe ne se moqua, ne se projeta ni n’épilogua sur le sort
de celle qui était encore notre surveillante de retenue quelques heures
auparavant.
Mlle
Mathilde resta en dehors de ces commentaires et jugements. Elle s’était assise
sur un banc où elle demeurait prostrée. Sans doute pensait-elle à cet instant
combien était mince la séparation entre le rôle qu’elle n’avait pas su tenir
correctement et le rang d’élève auquel elle était à présent assimilée. Si ses
pleurs s’étaient calmés, elle tenait toujours sa tête entre ses mains et était
régulièrement secouée de sanglots. Je pris sur moi, en tant que doyenne du
groupe, d’aller m’asseoir à ses côtés. Je tentais d’engager la conversation en
lui précisant que je n’avais aucune animosité envers elle. Tout cela me fit
heureusement perdre de l’esprit que j’allais très prochainement être corrigée
d’une fessée que Sœur Marie-Joseph promettait de magistrale.
De
son côté, Magali qui était restée au sein du groupe d’élèves s’était renseignée
auprès des anciens sur la nature de cette sanction. Personne n’avait trop su
lui répondre sinon que c’était une fessée donnée exclusivement par la
directrice elle-même, d’où sans doute son appellation. Magali, résignée et
fidèle à elle-même, ne semblait pas vraiment s’émouvoir de la sévérité supposée
de cette imminente punition.
Sœur
Danièle apparut dans la cour, elle frappa dans ses mains. Par ce geste elle
sonnait le rassemblement pour se rendre au réfectoire.
–
Jeunes gens, dit-elle, n’oubliez pas de vous laver les mains !
Je
filais directement aux lavabos, non pas pour m’y laver les mains en premier
lieu mais pour y faire pipi juste avant. Un bref moment de lucidité m’avait
remis en mémoire la recommandation de la directrice. Hélas, cet instant de
clairvoyance me rappelait le mauvais épisode qui m’attendait.
Tout
le monde était à présent à sa place au réfectoire. La nature a horreur du vide
dit-on, cela se vérifiait même à Ste-Marie. À la table des religieuses et
enseignantes, la place de Mlle Mathilde était occupée par le docteur Wagner que
la directrice avait invitée à partager notre repas. La jeune professeure était
à notre table, juste en face de Magali, mais restait toujours muette.
–
Jeunes gens, annonça Sœur Marie-Joseph, j’imagine que le bouche-à-oreille a
déjà fonctionné. Je vais néanmoins vous rappeler le tout. Suite à des faits
graves en étude de retenue, nous avons tenu une session disciplinaire. Il en
ressort que deux de vos camarades, Christine et Magali ont écopé d’une fessée
magistrale. Quant à la troisième protagoniste de cette affaire, votre
surveillante Mlle Mathilde, elle va partager le restant de votre consigne.
Sachez lui faire bon accueil !
La
directrice avait toujours ce sens de la dérision mais personne ne se serait
permis de le commenter car nul ne savait s’il était à prendre au pied de la
lettre ou au second degré.
–
Magali s’il vous plaît, dit Sœur Marie-Joseph.
Magali
s’avança vers la directrice la tête basse. Nous entrions d’un coup d’un seul
dans le vif du sujet qu’était la fessée magistrale. En réfléchissant je me dis
qu’avec ce que j’avais enduré des mains de Mlle Mathilde et qui lui avait été
reproché, la fessée magistrale ne pouvait être pire physiquement parlant. Un
silence métallique s’était fait dans le réfectoire, même sans aucun son audible
cette pièce avait comme une résonance glaçante ; le moindre bruit, la
moindre rumeur y était amplifiés.
Le
visage fataliste de ma camarade sembla être saisi de stupéfaction un court
instant mais je ne sus ce qu’elle voulait me transmettre par ce brusque
changement de traits. Magali était debout face à la directrice qui s’employa à
lui retirer sa jupe. On était donc dans du sérieux car lors d’une simple fessée
les jupes étaient généralement relevées et bloquées. La chemise de Magali fut
ensuite roulée jusque sous sa poitrine. La position de ma camarade était bien
vexante, en culotte de nylon rose lui moulant sa féminité au beau milieu du
réfectoire. Pourtant, si elle en était affectée intérieurement et donc forcément
inquiète, elle ne paraissait pas plus gênée que ça par l’environnement.
Magali,
bien que majeure par son âge, n’était pas encore une femme adulte. Si elle en
avait les formes et les atours, elle était toujours dans sa tête une grande
adolescente. Sa naïveté et sa spontanéité trahissaient encore un caractère peu
déterminé que ses deux échecs au Bac confirmaient. Tout dans son comportement démontrait
qu’elle était une petite fille qui allait se faire croquer par l’ogresse que
représentait Sœur Marie-Joseph.
Je
m’attachais de mon mieux à observer les faits et gestes de ma camarade.
J’allais recevoir juste après elle cette fameuse fessée magistrale et je
souhaitais me nourrir des erreurs qu’elle allait immanquablement commettre afin
de ne pas les reproduire ; mais avais-je bien la lucidité nécessaire à ce
moment-là pour tout observer et assimiler ?
Sœur
Marie-Joseph insinua ses deux pouces sous l’élastique de la culotte de Magali
et fit très lentement glisser ce morceau de nylon jusqu’à mi-cuisses. La directrice
marqua un temps d’arrêt qu’elle mit à profit pour apprécier les parties du
corps de sa suppliciée qu’elle venait de découvrir. Les deux globes que
présentait ma camarade étaient bien ronds, presque rebondis et d’un blanc
laiteux contrastant avec son bronzage de juillet. Son abondante pilosité brune
en triangle parfait lui donnait une certaine force, c’est du moins ce que je me
dis tant il est commun de penser que les poils sont synonymes d’énergie.
Malgré
cela Magali n’en menait pas large, quelques perles de larmes au coin de ses
yeux trahissaient son émotion et sa peur. Elle savait qu’elle allait être
mangée, avalée, broyée même, mais n’en connaissait ni le menu ni la sauce.
Sœur
Marie-Joseph termina la descente de la culotte en l’arrêtant au niveau des
genoux, le but en étant sans doute de mieux entraver l’élève punie.
–
Sœur Marie-Hortense, dit Sœur Marie-Joseph, voulez-vous me confier la ceinture
s’il vous plaît.
La
Préfète de discipline donna à la directrice une sorte de pièce de cuir dont la
forme rappelait vaguement un gros ceinturon sans boucle ni trou. Sur la fleur
étaient gravées les armoiries de Ste-Marie et la croûte présentait un grain
grossier. Je me souvins avoir déjà vu cette ceinture bien en évidence dans une
vitrine dans le bureau de la directrice lorsque j’étais venue y inscrire mon
fils Tommy. J’avais simplement pris cet objet pour un quelconque totem faisant
partie de l’histoire de l’école. Je comprenais maintenant quelle était
l’utilisation spéciale de cette strape. Je saisissais également le terme ô
combien approprié du mot « magistral » concernant une fessée donnée
avec ce légendaire instrument.
À
la vue de cette ceinture Magali manqua défaillir. Elle qui semblait
relativement sereine jusque-là devint pratiquement hystérique. Était-ce
l’épaisseur du cuir, sa largeur ou les inscriptions séculaires qui régissaient
sa violente réaction ? Elle se mit à crier et répéter un
« non ! » strident. La fessée n’avait pas encore commencé
qu’elle protestait déjà.
D’un
geste sûr et ferme Sœur Marie-Joseph empoigna Magali, la tira vers elle et
l’enserra sous son bras gauche. Ma camarade était solidement tenue les fesses
en l’air bien en évidence et disponibles. La religieuse arma son bras droit
dont la main tenait la ceinture. En un éclair la lanière de cuir claqua de
toute sa surface les deux fesses de Magali, un bruit sec retentit aussitôt.
–
Ouuuille ! s’égosilla Magali.
Sœur
Marie-Joseph ne se laissa pas impressionner par le cri de plainte de sa
suppliciée. Bien au contraire elle lâcha un deuxième coup de ceinture peut-être
plus lourd que le premier, le son en fut d’ailleurs plus puissant. Curieusement
la peau des fesses de Magali ne sembla pas réagir autant qu’avec la règle ou le
martinet, cela étant certainement dû à la plus importante surface de frappe
donc de contact. Il n’en demeurait pas moins que le bruit et la surface de cuir
en mouvement étaient des paramètres importants.
–
Ouuuille ! Ouuuille ! Répéta Magali.
Les
troisièmes, quatrièmes et cinquièmes coups furent donnés dans la foulée et avec
une vitesse inouïe. Sœur Marie-Joseph tendit le bras et rendit la ceinture à
Sœur Marie-Hortense. Si la directrice marquait une pause, Magali en était
encore à subir le cuir. Elle criait toujours autant et aussi fort et elle
lançait en ruades désordonnées ses jambes entravées par sa culotte.
C’est
à ce moment-là qu’on put comprendre ce qui avait motivé l’arrêt de Sœur
Marie-Joseph dans son action.
–
Jeune fille, dit Sœur Marie-Joseph, je vous avais pourtant prévenue de faire
pipi avant.
–
Je ne voulais pas, sanglota Magali, j’ai oublié d’y aller avant.
Sous
l’effet conjugué de la peur et de la douleur Magali faisait sous elle,
heureusement pas un gros jet mais une suite de petites gouttes suffisantes pour
imprégner sa toison. Remise sur pieds ma camarade se cachait le visage dans ses
mains comme pour se rendre invisible. Un sillon humide s’insinua le long de ses
cuisses et se perdit dans sa culotte toujours baissée au niveau des genoux.
Sœur
Marie-Hortense prit Magali par le bras et l’emmena au piquet. La fessée
magistrale de ma camarade était donc terminée. Cinq coups de ceinture
seulement, on était donc plus dans une certaine recherche de qualité que de
quantité.
J’avais
plusieurs choses à retenir de la fessée magistrale de Magali et à ne surtout
pas reproduite. Rester digne et ne pas couiner, surtout avant que ne débute la
punition. Ne pas me rendre ridicule en pédalant inutilement des jambes. Ne pas
faire pipi ; heureusement pour cela j’avais pris mes précautions. Une
différence avec Magali me frappa, chose que je ne pouvais hélas arranger sur
l’instant. Ma camarade arborait une toison fournie et j’avais jugé cela
protecteur. À contrario j’avais un pubis entièrement épilé et présenter une
fente vulvaire équivalait me semblait être un motif de fragilité.
–
Christine s’il vous plaît, dit Sœur Marie-Joseph.
C’est
armée de toutes ces bonnes intentions que je m’avançais.
« Pourrai-je
garder bien longtemps ce pieux objectif ? » fut la seule question que
je me posai.
Tout
aussi méthodiquement que pour Magali, Sœur Marie-Joseph me fit passer la jupe
et me roula la chemise. J’avais encore ma culotte et je sentis mes jambes se
tétaniser comme si elles étaient aussi dures que deux poteaux de bois. J’étais
tellement préoccupée par les tremblements de mes jambes et d’éviter de
manifester le moindre cri que je ne m’étais même pas aperçue que je pleurais
silencieusement en une bonne crise de larmes.
Sœur
Marie-Joseph me baissa la culotte mais, contrairement à Magali, elle me la
retira. Comme je le redoutais précédemment, je me trouvais à la vue de tous,
garçons, filles, enseignantes, religieuses et le docteur Wagner. Ils avaient
une vue privilégiée sur mes fesses encore marquées de la violence aveugle de
Mlle Mathilde. Ils avaient également vue sur ma vulve nue de tout poil, symbole
de féminité certes mais surtout de faiblesse pour la femme de 36 ans que
j’étais.
Pareillement
à Magali la directrice me courba sous son bras. La religieuse n’avait rien à
envier à Sœur Gabrielle ni à Sœur Marie-Hortense pourtant réputées pour leur
puissance et leur fermeté. Avec Sœur Marie-Joseph, c’était comme si un étau me
tenait dans ses mâchoires. Mes larmes brouillaient ma vue, au moins j’avais la
fausse impression d’être dans le même flou pour les autres.
–
Sœur Marie-Hortense, dit Sœur Marie-Joseph, la ceinture s’il vous plaît.
Sans
aucune transition, je sentis comme un bus me heurter les fesses. La sensation
ne semblait pas douloureuse comme si la frappe m’avait anesthésiée. Le coup
était lourd mais homogène et bien réparti sur toute la surface étendue du cuir.
Ce fut là le début de ma seule réflexion à ce sujet. Je n’eus guère le temps de
cogiter que la deuxième frappe m’atteignit, encore plus puissante. Avec retard,
cela eut pour effet de révéler la douleur du premier coup.
–
Aïeee ! Aïeee !
Mes
vœux s’étaient bien vite envolés. Je ne pouvais me retenir de crier tellement
j’avais mal. Je n’eus pas le loisir de récupérer qu’une salve de trois coups de
cuirs m’ébranla les fesses et tout le corps. Seuls maintenant mes cris et mes
pleurs déchiraient le silence. Je ne recevais plus aucune frappe mais j’étais
encore en mouvement ; il s’agissait de mes jambes qui semblaient exécuter
la danse de Saint-Guy.
–
Jeune fille, dit Sœur Marie-Joseph, avec tout ce que vous nous montrez, le
docteur Wagner pourrait presque faire un TD d’anatomie féminine !
La
directrice me remit debout, je chancelais encore. Comme pour Magali le terme de
ma fessée magistrale avait été bloqué sur cinq.
–
Vous n’avez pas fait pipi, continua Sœur Marie-Joseph, par contre vous nous
gratifiez de larmes en abondance… et que dire de votre bave !
Je
pleurais toujours lorsque Sœur Marie-Hortense me conduisit au piquet pour y
rejoindre Magali. Ce fut les mains sur la tête que chacune nous dûmes expier
notre fessée magistrale, une punition brève mais d’une rare intensité. Je me
dis qu’avec cette puissante correction plus rien à Ste-Marie ne pourrait me
surprendre.
Pour suivre le fil de ce récit
Lire ou relire le premier épisode : introduction
Et l'épisode précédent : chapitre 23
La suite, c'est le chapitre 25
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Encore un bon épisode original , cette prof ramenée au niveau élève , devra passer la nuit au dortoir devant se dévêtir entièrement devant les autres filles et peut être vue par les garçons trop contents de voir une prof nue ?
RépondreSupprimerMerci pour votre critique encourageante.
SupprimerQuant à vos suppositions au sujet de Mlle Mathilde, l'avenir vous le dira dans un prochain épisode...
Jeancla
Dommage que la suite ne soit pas publiée aujourd'hui, en tous cas merci pour tous ces épisodes Jeancla
RépondreSupprimerJérôme.
RépondreSupprimerLe chapitre a pourtant été bien transmis.
Peut-être est-il arrivé en "message indésirable" ou il peut s'agir d'un bug au niveau du blog comme pour un des épisodes (le 16) qui ne passe pas en publication...
Jeancla
Bonjour,
SupprimerEffectivement, il y a eu un souci de transmission dû à La Poste. Le message avec le texte vient de m'arriver alors qu'il a été envoyé hier. La Poste a des retards de distribution de courriel.
Jeancla je viens de vous adresser un courriel à ce sujet. J'attends votre réponse.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Jeancla,
SupprimerQue se passe-t-il avec l'épisode 16 ? Je n'ai pas de souci de mon côté.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
JLG.
SupprimerVous avez ma réponse en courriel... si elle ne vous arrive pas demain!
Quant à l'épisode 16, il me semblait être victime d'un bug... il ne s'ouvre pas en lecture, ou bien c'est de mon côté que ça bloque.
Jeancla
Jeancla,
SupprimerApparemment, elle n'arrivera que demain car pour l'instant je n'ai rien.
En ce qui concerne l'épisode 16, j'ai essayé de toutes les façons et tout me semble normal. Redites-moi s'il vous constatez encore un problème.
Au plaisir de vous lire,
JLG.