Les habitudes étaient immuables à
St Marie. Cela faisait partie des principes pédagogiques que les Sœurs avaient
mis au point : la routine de la vie quotidienne concentrait l’énergie des
élèves sur le travail scolaire, disait Sœur Marie Joseph qui me l’avait
expliqué quelques jours après mon arrivée. Le résultat était là. J’en faisais
la douloureuse expérience depuis le début de la semaine.
J’eus la surprise, pour le dîner,
d’être conduit dans une pièce bien plus petite que celle dans laquelle nous
nous étions restaurés jusqu’à maintenant. Là, était dressée une table avec six
couverts de chaque côté et un à chaque bout. Les élèves, visiblement au courant
de cette particularité, prirent place sans hésiter de chaque côté de la table.
Je m’installais sur le dernier tabouret inoccupé.
Sœur Françoise prit place à un
bout et Sœur Gabrielle nous rejoignit et elle s’assit à l’autre extrémité. Cela
faisait une grande table, certes, douze élèves et deux professeures, mais il y
avait comme un petit air familial qui tranchait avec le caractère collectif des
repas de la semaine.
Cette proximité me déconcertait.
Les Sœurs, en s’asseyant à la même table que nous, se mettaient à notre niveau
en descendant quelque peu du surplomb sur lequel elles se tenaient
habituellement. Elles se restauraient sur une estrade d’où j’avais l’impression
qu’elles pouvaient voir tout ce que nous faisions. En se rapprochant de nous,
elles accentuaient leurs attributs maternels.
A contrario, leur supervision
était bien plus proche, donc bien plus exigeante. Il ne fallait pas oublier que
si nous étions là, c’était une punition due soit à des comportements interdits,
soit à un travail scolaire insuffisant. Nous étions donc tous des punis qu’il
ne s’agirait pas de dorloter de trop.
L’un des élèves de sixième, en
fit l’expérience alors que le repas avait à peine commencé.
« Voulez-vous bien,
Guillaume, dit Sœur Françoise, venir me montrer vos mains ! »
Le jeune garçon ainsi apostrophé,
jeta un œil et sur ses mains et li eut un geste de consternation. Elles étaient
maculées de tâches. Ce genre de « détails » passait sans difficulté
dans la foule du réfectoire. Les Sœurs, depuis leur estrade ne pouvaient voir
l’état de propreté des mains de chacun. Nous n’y étions donc pas très
attentifs.
« Je vais aller les laver,
ma Sœur.
– Je vous ai dit de venir
ici ! »
Se rendre à une convocation d’un
professeur alors que nous avions quelque chose à nous reprocher, consistait à
se rapprocher du lieu d’une punition potentielle. Il n’était pourtant pas
possible de le refuser. Guillaume se leva. Il avait mis ses mains dans son dos.
« Je veux voir vos mains,
jeune homme ! »
Guillaume les lui tendit.
« Croyez-vous, mon garçon,
qu’il est possible de manger avec des mains dans cet état ?
– Non ma Sœur.
– C’est bien ce que je pensais.
Sœur Françoise le rapprocha
d’elle et commença à déboutonner son pantalon. La suite était limpide pour tous
ceux qui assistaient à la scène.
« Non ma Sœur, s’il vous
plait.
– N’avez-vous pas mérité la
fessée que je vais vous donner, Guillaume ?
Toujours la même méthode :
amener le puni à reconnaître la légitimité de la fessée qu’il est sur le point
de recevoir, remarquais-je intérieurement.
– Si ma Sœur, mais …
– Alors taisez-vous et acceptez
cette punition comme une épreuve nécessaire pour apprendre à faire plus
attention à votre propreté. »
Sœur Françoise acheva de le
déculotter en amenant sa culotte à hauteur de ses genoux. Elle le coucha en
travers de ses genoux et commença à le fesser sans attendre. Ce ne fut pas une
fessée ni bien longue, ni bien vigoureuse. Juste ce qu’il fallait pour créer le
souvenir : ne plus oublier d’arriver à table avec les mains propres.
Sœur Françoise laissa Guillaume
se relever. Il avait à peine eut le temps d’émettre ses premiers cris de
douleur, mais ses yeux étaient remplis de larmes. Sans doute autant la honte
d’avoir été déculotté que la douleur des claques qu’il avait reçues sur les
fesses.
« Reculottez-vous et allez
vous laver les mains ! »
Guillaume fila sans demander son
reste. Tout en cherchant à rester discret, chacun vérifia l’état de propreté de
ses mains. Sœur Françoise qui s’était, bien évidemment aperçue de la manœuvre
esquissa un sourire, puis reprit son air sérieux.
« Excellente idée, mais un
peu tard. Qui a également besoin de se laver les mains ? »
Il y eut un petit silence.
« Alors,
personne ? »
Nous savions que le risque
qu’elle poursuive ses investigations était grand. J’hésitais pendant une ou
deux secondes. Mes mains n’étaient pas extrêmement propres, puisque je ne les
avais pas lavées depuis ce midi, mais elles n’étaient pas non plus tâchées
comme l’étaient celles de Guillaume. Or, je ne connaissais pas le niveau
d’exigence de Sœur Françoise.
– Moi, ma Sœur. »
Pauline, une élève de seconde
levait le doigt. Sa voix était tremblante.
« Venez me
montrer ! »
Pauline n’était pas loin de Sœur
Françoise, mais elle se leva cependant et elle contourné la religieuse pour se
poster à son côté droit. Ses yeux étaient déjà humides de ses larmes
naissantes. Elle anticipait la fessée à venir en venant se positionner là où
Sœur Françoise déculottait les punis. Elle tendait ses mains qui, sans être
aussi sales que celles de Guillaume, avaient besoin d’un sérieux récurage avant
d’entamer un repas.
« Effectivement ! Ce ne
sera pas du luxe ! Pour être juste, je dois vous donner la même fessée que
votre Camarade, n’est-ce pas ? »
Encore le consentement du puni
bien qu’il n’ait jamais réellement le choix. Symboliquement, cependant, cela
faisait une différence : la fessée devenait l’expression de la justice et
non de l’arbitraire d’un professeur. La voix de Pauline était étranglée, mais
elle réussit à répondre.
« Oui, ma Sœur. »
Sœur Françoise passa ses mains
sous la jupe de la jeune fille. Elle remonta un peu le bas du vêtement qui
laissa voir un bout de la culotte blanche. Puis celle-ci apparut dans sa
totalité quand elle fut descendue jusqu’en bas des cuisses de la jeune fille.
Pauline se retrouva couchée en travers des cuisses de Sœur Françoise. Sa jupe
relevée mit ses fesses en pleine lumière.
Elle reçut une petite fessée à
l’instar de Guillaume. En claquant les fesses nues de Pauline, la main de Sœur
Françoise faisait un bruit sonore amplifié par l’écho de la pièce dans laquelle
nous étions. Elle n’insista pas plus qu’elle ne l’avait fait pour Guillaume
auparavant. Il y avait cependant fort à parier que Pauline se souviendrait de
cette fessée et que, désormais, elle prendrait soin de la propreté de ses mains
avant de se mettre à table.
Quand Pauline se dirigea vers les
toilettes pour se laver les mains, Sœur Françoise reporta son attention sur
nous.
« Puisque plus personne ne
vient chercher sa fessée, j’en déduis que les mains de tous les enfants qui
sont autour de la table, sont parfaitement propres. Voyons cela ! »
Elle se leva et commença son
inspection par la petite fille qui était à sa gauche.
« Montrez vos mains !
Retournez-les ! »
J’étais de l’autre côté de la
table. Elle mit une petite minute à arriver jusqu’à moi. Mon cœur battait la
chamade quand je lui tendis mes mains.
« Approximatif, mais mettons
que c’est bon. »
Je sentis un soulagement qui
n’avait d’égal que la peur que j’avais ressentie. Tous les élèves passèrent l’examen
avec succès. Sœur Françoise montra à plusieurs reprises qu’elle n’était que
moyennement satisfaite, mais elle ne jugea pas nécessaire de sévir.
« Il est évident que pas un
d’entre vous ne s’est lavé les mains avant de venir à table. Je laisse passer pour
cette fois. Je vous préviens que je ne serai pas aussi clémente à l’avenir.
Nous allons partager tous les repas de ces deux jours à venir. Je vous aurai
prévenu. »
Le repas commença dans un silence
total, chacun ayant bien conscience d’être passé tout près d’une punition. Le
retour de Guillaume, puis de Pauline, le troubla à peine.
Les deux religieuses échangèrent
quelques propos. Puis, en le questionnant directement, elles introduisirent un
premier élève dans la conversation et, quelques instants après un deuxième.
C’était une entorse flagrante à la règle du silence à table qui nous était
imposée, sauf pour les nécessités du repas.
« Je vous propose, dit Sœur
Gabrielle, que comme nous ne sommes pas nombreux à table, d’autoriser les
conversations. Elles devront se faire à voix mesurée et en écoutant, sans les
interrompre, ceux qui ont pris la parole avant vous. Êtes-vous capables de
respecter cette règle ?
– Oui, ma Sœur dirent plusieurs
d’entre nous. »
Les autres hochaient la tête pour
montrer leur assentiment. C’était une petite révolution : le droit de
parler à table, qui plus est en présence des grandes personnes !
L’ambiance se détendit nettement et même les deux punis du début du repas s’y
mirent.
Pas un d’entre nous se trompa sur
la situation : les religieuses gardaient le contrôle. Cela nous fut
rappelé bien vite. Une élève qui devait être en cinquième ou en quatrième coupa
la parole à l’un de ses camarades qui émettait un point de vue avec lequel elle
n’était pas d’accord. La remontrance de Sœur Gabrielle ne tarda pas.
« Mademoiselle, ce sera la
fessée la prochaine fois que vous interromprez la personne qui parle. Est-ce
bien compris ? »
La jeune fille blêmit.
« Oui, ma Sœur. »
Les échanges reprirent, mais plus
prudemment. Chacun avait, à raison sans doute, pris cette menace pour lui. Les
conversations n’avaient rien du babillage insouciant que pouvaient produire
habituellement douze jeune gens qui dînaient ensemble.
Nous ne pouvions pas oublier bien
longtemps que nous étions à St Marie. Il y eut un deuxième avertissement sans
frais vers le milieu du repas. Gaétan, qui était assis face à Nathan lui
dit :
« Passe-moi le pain.
– Excusez-moi de couper la
parole, dit Sœur Gabrielle en forçant sa voix, mais nous avons un petit souci à
régler. »
Le silence se fit dans l’instant
et tous les regards se tournèrent vers la religieuse.
« Voulez-vous bien, Gaétan,
répéter ce que vous venez de dire ?
– Euh, … je ne sais pas ma Sœur.
- Que venez-vous de demander à
Nathan ?
– Le pain, ma Sœur.
– Comment le lui avez-vous
demandé ?
– Passe-moi le pain …
– Exactement ! Ne
manquait-il pas quelque chose ? »
Nous sentions tous Gaétan
complètement perdu, ne sachant pas où Sœur Gabrielle voulait l’emmener. Il
cherchait désespérément comment sortir du mauvais pas dans lequel il s’était
fourré, sans savoir quelle faute il avait pu commettre.
« Euh … je ne sais pas, ma
Sœur.
– N’y a-t-il pas des petits mots
magiques à utiliser quand on demande quelque chose ? »
Le visage de Gaétan s’éclaira.
« Ah oui, « s’il te
plait ».
– C’est bien cela. En principe,
c’est vers deux ou trois ans qu’on apprend l’usage de ces expressions. Je suis
étonnée de devoir le faire pour des enfants de votre âge. Recommencez votre
demande, Gaétan !
– Puis-je avoir le pain, Nathan
s’il te plait ?
– C’est mieux, beaucoup mieux.
Dites-le vous bien une bonne fois pour toutes. Je ne tolèrerai plus de telles
impolitesses. Ici, à St Marie, les élèves sont bien élevés et ceux qui
s’imaginent pouvoir s’affranchir des règles élémentaires de civilité, viendront
les apprendre sur mes genoux, la culotte baissée. Je ne me répèterai
pas ! »
C’était inutile. Aucun d’entre
nous ne voulait être la prochaine personne à qui Sœur Gabrielle devrait
expliquer quand il était nécessaire de dire « s’il vous plait » ou
« merci ».
Le repas continuait et les
remarques devinrent de plus en plus nombreuses.
« Tenez-vous droit ! Ne
parlez pas la bouche pleine ! Pas de coude sur la table ! Finissez ce
que vous avez dans votre assiette ! … »
Nous tentions de prendre en
compte toutes ces consignes afin de ne pas être celui ou celle qui ferait la
même erreur une deuxième fois. Il en fallut un, ou plutôt une.
Noémie était restée toute la
soirée à la frontière entre le mutisme et la bouderie. Elle n’admettait pas
d’être collée et elle tenait à montrer son mécontentement. Jeu dangereux !
Elle n’avait pas pris part aux échanges de tout le repas. Elle avait tout juste
pris la précaution de montrer un visage neutre. Questionnée par Sœur Françoise,
elle avait brièvement répondu, à la limite de ce qui aurait pu être pris pour
de l’impolitesse. Elle se murait dans son mutisme, en guise de protestation. Sa
volonté de faire court finit par aller au-delà de ce qui pouvait être admis par
les Sœurs.
Depuis la menace proférée par
Sœur Gabrielle, nous faisions assaut de politesse. Chaque phrase, ou presque
était débutée ou conclue par un « s’il vous plait » ou un
« merci » auxquels répondait un « je vous en prie ».
Lorsque l’on avait passé un plat
à Noémie et qu’elle n’avait répondu qu’en secouant la tête, cela avait dénoté.
« Noémie, peux-tu être un
peu plus avenante avec ton camarade ? »
Noémie s’était alors tournée vers
Guillaume qui lui tendait toujours le plat.
« Non merci, je n’en veux
plus, avait-elle répondu. Vous êtes bien aimable.
– N’en fait pas trop Noémie, je
pourrais prendre cela pour de l’insolence. »
Noémie avait baissé la tête sur
son assiette et était revenue à son retrait silencieux. Elle aurait dû être
plus prudente, se sachant sous la surveillance de Sœur Gabrielle. Nous étions presqu’à
la fin du repas et Noémie se pensait sans doute hors d’affaire.
« L’eau me dit-elle,
donne-moi l’eau ! »
Un silence consterné se fit
autour de la table.
« Vous avez choisi de
continuer dans votre comportement désagréable. Vous saviez ce que vous risquiez.
Je vais donc vous donner la juste rétribution de votre attitude.
Venez-ici !
– Oh non, pardon ma Sœur, je ne
l’ai pas fait exprès.
– Tenez-vous à ajouter la
désobéissance à tous les griefs que j’ai déjà accumulés contre vous ?
– Non, non. »
Noémie se leva et se rendit à pas
pressés à côté de la chaise de Sœur Gabrielle. Elle avait commencé à gémir
sourdement. Eviter la punition était désormais impossible.
« Soulevez votre jupe, jeune
fille ! »
Sœur Gabrielle passa ses pouces
sous l’élastique de la culotte, de chaque côté des hanches de la jeune femme
qui se tenait devant elle. Sans se presser, elle fit glisser le sous-vêtement
jusqu’aux genoux de Noémie qui, de ses deux mains, retenait sa jupe retroussée
au-dessus de sa taille. Déculottée devant nous tous, attendant que Sœur
Gabrielle veuille bien commencer la fessée. Sa toison pubienne abondante et son
corps aux formes féminines affirmées indiquaient que nous avions devant nous
une jeune adulte. Elle se comportait pourtant comme une petite fille attendant
sa punition, ce qui ôtait le caractère impudique de sa tenue. Sœur Gabrielle,
comme pour le souligner encore plus, posa la main sur ses fesses et les
tapotait doucement.
« Nous savons tous,
Mademoiselle, que vous êtes furieuse d’être collée ce week-end alors que vous
aviez projeté de fêter votre anniversaire. Vous n’êtes pas la seule avoir dû
abandonner vos projets. Vous en êtes toutefois la seule responsable.
Pensiez-vous que vos professeurs pouvaient laisser passer un travail aussi
bâclé et une attitude aussi désinvolte depuis quelques semaines ?
Croyiez-vous que vos vingt-et-un ans vous mettaient à l’abri de la
fessée ? »
Sœur Gabrielle claqua les fesses
qu’elle avait à sa portée, une bonne dizaine de fois. Noémie avait du mal à
résister à l’impact de la fessée afin de laisser ses fesses à disposition de la
religieuse. Ses gémissements furent entrecoupés de cris bien plus audibles.
« Pendant ces deux jours, à
chaque fois que je vous prendrai à bouder, même discrètement, ce sera la fessée
sur le champ. Je n’admettrai pas que vous soyez désagréable avec qui que ce
soit, que vous conserviez cette figure d’enterrement. Afin que cela soit bien
clair dans votre esprit … »
Sœur Gabrielle prit Noémie le
poignet et elle l’attira vers elle, l’obligeant à se coucher à plat ventre en
travers de ses genoux. Cela fut fait avec fermeté, mais sans aucune opposition
de la jeune femme. La correction qu’elle reçut alors ne pouvait pas passer pour
une petite fessée. Sœur Gabrielle savait, en n’utilisant que sa main,
administrer d’épouvantables corrections. Noémie en fit l’expérience, mais sans
doute n’était-ce pas la première fois.
Elle n’eut aucun souci de garder
un reste de dignité et de retenue durant la fessée. C’était presqu’impossible à
faire si j’en juge par ma propre expérience. Sœur Gabrielle la laissa
extérioriser ses pleurs et ses cris tout en effectuant une danse disloquée sur
ses genoux pendant un bon moment. Alors, ayant mis fin à la fessée, elle passa
son bras gauche sous la tête de Noémie qui nicha son visage dans le pli du
coude de sa correctrice. Là, elle laissa ses larmes couler un bon moment. Sœur
Gabrielle passa sa main sur les fesses de la jeune femme qu’elle avait sur ses
genoux, puis elle la fit remonter dans le dos en se glissant sous le corsage
« Allons, allons, c’est
terminé, … c’est terminé. Tu avais besoin de cette bonne fessée afin de cesser
ce caprice inacceptable. »
Elle laissa Noémie à plat ventre
sur ses genoux, le temps que ses pleurs se calment. Elle la prit dans ses bras
et elle assit la jeune fille sur ses genoux sans prêter attention à la grimace
et au petit cri que cela provoqua. Elle prit le menton de la jeune fille dans
sa main afin qu’elle la regardât droit dans les yeux.
« Nous sommes bien d’accord,
au moindre début de colère, à la moindre fâcherie, au moindre geste d’humeur
pendant ces deux jours, je te donne une nouvelle fessée qui fera passer celle
que tu viens de recevoir pour une plaisanterie. Est-ce bien d’accord ?
Noémie hocha la tête pour
approuver la décision de Sœur Gabrielle. Elle était encore secouée, de temps en
temps, par un ou deux sanglots résiduels. Sœur Gabrielle posa la tête de Noémie
sur son sein, en la berçant doucement tout en caressant ses fesses encore nues
sous sa jupe qui ne dissimulait son postérieur qu’à moitié. La jeune femme
poussa un profond soupir, elle se détendit dans les bras de la religieuse et
elle ferma les yeux.
« Ta fête d’anniversaire, ce
sera plus tard, quand tu auras été assez sage et assez travailleuse pour la
mériter. Pour le moment, tu es punie ! »
Noémie fit un petit grognement
que Sœur Gabrielle réprima d’une claque sonore sur sa cuisse après avoir
soulevé le bas de la jupe.
« Aïe ! fit-elle
– Qu’est-ce que je t’ai
promis ?
– Pardon ma Sœur.
Noémie elle se nicha de nouveau
dans les bras de Sœur Gabrielle. Elle resta ainsi quelques instants. Sœur
Gabrielle la remit ensuite sur ses pieds.
« Va te mettre au coin
pendant que nous finissons le repas. Tu es privée de dessert ! »
Noémie alla se placer dans le
lieu de pénitence qui lui était désigné. Elle releva sa jupe, dévoilant ses
fesses encore rouges. Elle plaça son nez dans le coin. Elle y resta comme la
petite fille sage et obéissante qu’elle
avait maintenant l’intention d’être pendant tout le week-end.
Merci à Peter Pan pour ses illustrations.
Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
Bonjour à vous tous,
RépondreSupprimerSœur Gabrielle ne chôme pas à punir les insolences répétées des ces "protégé/e/s".
Remarquez les professeurs au pensionnat Claquemiche ne sont guère en manques de bras solides pour régenter leurs bons petits diables.
(J'ai complètement zappé la signature des dessins depuis deux chapitres, me semble t-il... Mais bon, on reconnaît "ma patte" ... Rires.De plus, il manque le cadre du dialogue en dessin 1.
Faut que je me rattrape... Non mais !)
Peter Pan.
Peter Pan,
SupprimerEffectivement, il y a du relâchement dans l'air.
Peut-être une bonne fessée arrangerait-elle les choses ?
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Très bon récit qui promet pour la suite. j'ai déjà beaucoup de sympathie pour ces jeunes élèves en particulier Noémie, ainsi que de ces soeurs admirables de dévouement.
RépondreSupprimerBertrand,
SupprimerLe dévouement des Sœurs est effectivement admirable. Vous verrez qu'il ne se démentira pas dans la suite du récit.
Il faut juste patienter jusqu'à la semaine prochaine.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Je sens que les 2 jours suivants vont être durs pour Noémie...
RépondreSupprimerAu passage, vraiment bien les illustrations.
Bonsoir Mr Gege Bonn,
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ce petit compliment. Ca fait toujours plaisir à lire. J'aurais du mal à écrire des récits sans perdre le fil du déroulement. En cela, notre cher JLG se surpasse. Chapeau bas, l'artiste ! Les récits mériteraient d'être mis en images mais, je n'ai pas cette façon très "pro" de travailler. Je ne suis qu'un modeste amateur... avec ces imperfections.
Peter Pan.