lundi 12 février 2018

SFID, la visite de clientes - chapitre 8


Comme chaque année Sœur Marie Joseph et sœur Marie Gabrielle avait entrepris le voyage pour se rendre à la SFID. Elles rapportaient avec elle plusieurs martinets achetés quelques années plus tôt et dont les lanières étaient très usées à force de fouetter des postérieurs d’élèves indisciplinés.
Déposés à l’atelier à leur arrivée à l’usine, elles pouvaient les récupérer en partant, équipés de lanières toute neuves et bien cinglantes. Cela leur coûtait beaucoup moins cher que d’en racheter des neufs. Et en ces temps difficiles il n’y avait pas de petites économies même en matière de discipline.

Elles voulaient également voir et, pourquoi pas, tester les nouveautés de la SFID.
Madame Leroy les attendait à 11 heures avant de les inviter dans sa grande maison pour le déjeuner.
Les sœurs de Sainte Marie étaient en effet des clientes parmi les plus anciennes et les plus fidèles de la SFID. Tous les élèves, passés entre leurs mains, avaient goûté aux instruments disciplinaires de la SFID. Et quand ces élèves devenaient  eux même des éducateurs de leurs conjoints et ou de leurs enfants ils achetaient naturellement des instruments de la SFID dont ils avaient éprouvé l’efficacité éducative. Sainte Marie était donc non seulement un client ancien et important mais aussi un prescripteur des instruments de la SFID.
Madame Leroy avait prévenu Céline la DRH de leur visite. Céline était en effet une de leurs anciennes élèves qui avaient passée plus de 15 ans en pensionnat chez les sœurs. Et qui avait, de par là même, été abondamment fessée et fouettée par ces dernières. C’est même grâce à elles que Céline avait été embauchée à la SFID. Madame Leroy l’avait donc aussi conviée au déjeuner.
Les deux sœurs venaient d’arriver et après être allées déposer leurs martinets à rénover à l’atelier, Madame Leroy les recevait dans son bureau avec Céline.
« J’espère que Céline vous donne satisfaction dans son travail dit sœur Marie Joseph.
– Tout à fait rétorqua Madame Leroy. C’est une excellente DRH. J’ai bien dû la recadrer récemment mais je crois qu’elle a compris maintenant. »
A ces mots Céline piqua un fard de savoir les sœurs au courant de la raclée qu’elle avait reçu pour avoir osée me fesser à la main. Madame Leroy leur expliqua brièvement le motif du recadrage et les sœurs approuvèrent grandement la fermeté de la Présidente de la SFID.
« J’ai dû moi-même réexpliquer à sœur Thérèse les bienfaits des châtiments corporels qu’elle n’appliquait pas assez à mon goût, reprit sœur Marie Joseph. Je crois qu’après un quart d’heure de vos instruments elle a compris. Ses élèves ont intérêt à faire attention dorénavant. »
La conversation après ces amabilités d’usage s’orienta rapidement vers un côté plus professionnel
« Nous avons des élèves de plus en plus durs à faire tenir en place dit sœur Marie Joseph. Je dirai même plus des élèves récalcitrants à la discipline et à qui un martinet ne fait plus peur. Il nous faut des instruments plus forts qui marquent les esprits et les fesses des rebelles d’aujourd’hui. Quelque chose qui inspire la crainte.
– Je pense avoir ce qu’il vous faut dit Madame Leroy. »
Elle se leva et alla ouvrir son tiroir coulissant pour en sortir une grand strap en cuir marron.
« Voici notre dernier modèle « la calmante ». Regardez l’épaisseur du cuir. Je vous garantis qu’avec cela ils n’y reviendront pas de sitôt, vos récalcitrants. Au début vous devez fesser à fond sans hésiter ni avoir peur de faire mal, mais à une cadence plutôt lente pour bien faire rentrer le côté claquant et ensuite accélérer toujours à fond pour faire monter en température. Vous verrez vos punis vous supplier d’arrêter. C’est une certitude.
– Pourrions-nous faire un essai dit sœur Marie Gabrielle ?
– Mais bien entendu répondit Madame Leroy. Nous allons vous trouver un volontaire. »
 Se tournant alors vers Céline
« Céline qui n’a pas participé à des essais récemment ? »
Céline réfléchit rapidement et un éclair dans ses yeux fit comprendre à l’auditoire qu’elle avait trouvé.
« Je pense que Georges qui n’a encore jamais participé à un test client devrait faire l’affaire.
– Excellente idée, Céline. Convoquez-le au show-room dans un quart d’heure le temps que j’offre à boire à mes clientes. »

Lorsque je décrochais le téléphone j’étais furieux. Céline venait de m’appeler et je  devais me trouver dans un quart d’heure dans le show-room pour servir de cobaye aux tests des sœurs de Sainte Marie. Elle m’avait dérangé alors que j’étais en pleine programmation d’un écran difficile. Enervé je l’avais presque envoyé promener en lui disant de trouver quelqu’un d’autre. Elle s’était mise alors à me vouvoyer
« Vous ne voulez tout de même pas que je vous rappelle votre contrat Georges. Les tests clients sont OBLIGATOIRES et le moindre refus sera considéré comme une faute grave avec application de la sanction adéquate. De plus les sœurs de Saine Marie sont de très bonnes clientes et vous devrez vous comporter de manière exemplaire pendant le test auquel assistera également Madame Leroy. Je vous conseille d’être très coopératif. Quant au ton que vous avez employé avec moi à l’instant nous réglerons cela ce soir à la maison après que vous ayez noté cet incident grave dans le registre de punition en rentrant. »
Les choses prenant une tournure désagréable pour moi. Je me calmai immédiatement, sauvegardai mon travail et prit le chemin du show-room.
Madame Leroy et les sœurs qui avaient entendu la conversation, félicitèrent Céline pour sa  réponse ferme. Madame Leroy apprit aux sœurs qu’outre le fait d’être le nouveau responsable web marketing, j’étais aussi  depuis peu le compagnon de Céline. Et que soumis au règlement intérieur de la SFID j’étais aussi soumis, depuis peu, à la discipline conjugale de Céline à la maison.
« Nous verrons s’il fait autant le malin tout à l’heure dit Madame Leroy. »
Lorsque les sœurs, Céline et Madame Leroy entrèrent dans la grande pièce, j’attendais sagement près des bancs d’essai.
« C’est donc ce beau jeune homme qui va servir de cobaye. C’est parfait, il a l’air solide. Nous allons pouvoir essayer cette nouvelle strap en condition réelle, dit sœur Marie Gabrielle. »
Quand je vis de quoi elle parlait, je crus me sentir mal. Cette strap était impressionnante par ses dimensions et surtout son épaisseur. Et dire que j’allais me prendre cela sur les fesses. J’étais pale et me tenait au banc pour ne pas tomber.
« Et bien Georges déshabillez-vous. Qu’attendez-vous, nous vous attendons ! dit Madame Leroy devant mon immobilité. »
Je me déshabillais alors entièrement. J’avais l’habitude maintenant et j’avais perdu un peu de ma pudeur naturelle. Toutefois la présence des sœurs que je voyais  pour la première fois me perturbait.
« Allons garçon, vous pouvez quitter votre caleçon dit sœur Marie Joseph impatiemment. Nous en avons vu d’autre. »
J’étais maintenant nu et allais me coucher sur un des bans de test. Pour les tests les volontaires n’étaient habituellement pas attachés, puisque il s’agissait de test et non de punition proprement dites. Toutefois Madame Leroy préféra prendre la précaution de boucler les courroies  en prévision des réactions brutales que pouvaient entraîner « la calmante ».
J’étais  maintenant prêt, les fesses bien exposées mais serrées par la peur de l’instrument. Sœur Marie Gabrielle se saisit de la strap arma son bras et le premier coup claqua sec et puissant, suivi immédiatement d’un hurlement et d’une ruade de mon corps qui immobilisé ne put qu’ébranler un peu le banc de test fixé au sol. Une langue de feu venait de me lécher mon derrière tandis qu’une large bande rouge apparaissait presque par magie au milieu de mes fesses.


à la SFID, il faut tester les instruments à fesser


« C’est joli et cela à l’air efficace en  effet dit sœur Marie Gabrielle. Voyons encore cela. »
Et elle arma à nouveau son bras qui lorsque il retomba, les mêmes causes ayant les mêmes effets, une deuxième autoroute rouge éclaira mes globes.
Puis elle passa la strap à sœur Marie Joseph qui put à son tour juger de l’effet immédiat de cet instrument qui s’avérait redoutable. Les 4 coups de la calmante que je venais de recevoir  m’avait en quelques minutes fait passer mon derrière d’un blanc immaculé à un rouge éclatant.
« Voulez-vous essayer à votre tour Céline proposa la sœur ?
– Pourquoi pas dit  Céline avec un sourire gourmand. Je pourrai bien moi aussi être séduite par cette nouveauté. »
Et attrapant la strap elle la fit claquer deux fois de plus sur mon derrière. Ces deux derniers coups donnés par Céline me firent pleurer de honte et je la suppliais d’arrêter.
« Vous voyez mes sœurs. Je ne vous avais pas menti. Cet instrument est à effet immédiat garanti, déclara fièrement Madame Leroy devant son auditoire conquis.
– C’est en effet impressionnant et nous allons immédiatement vous en prendre deux qui ne vont pas tarder à entrer en action à notre retour. »
Le test étant terminé Céline me délivra m’aidant à me relever  très éprouvé par la séance.
« Vous pouvez aller vous reposer chez vous Georges, enfin plutôt chez Céline. Vous disposez de votre après-midi puisque vous étiez testeur ce matin, dit Madame Leroy en lui caressant affectueusement les fesses pour en éprouver la chaleur.
Je remis difficilement mon caleçon tellement mon derrière me cuisait, me rhabillai et quittai le show-room en saluant ces dames. Je pris le chemin de la maison de Céline les mains massant mon derrière meurtri.
Les trois femmes satisfaites de l’essai, prirent alors le chemin de la maison pour aller déjeuner.

C’est Gisèle la petite bonne qui les accueillit et les installa dans le salon pour l’apéritif.
Madame Leroy en profita pour montrer aux sœurs admiratives son fauteuil à fessée. Elle demanda à Céline de s’allonger dessus pour pouvoir faire jouer les différentes positions du fauteuil avec la télécommande. Les sœurs reconnurent que c’était vraiment un très beau  mobilier propre à donner de magnifiques fessées à ceux qui étaient sanglés dessus. Mais que pour elles à Sainte Marie c’était hors de portée financièrement et trop sophistiqué pour l’usage scolaire de l’institut.
« Nos prie-dieu suffisent et permettent aussi des variantes de position intéressantes dit sœur Marie Joseph. Et pas de problème de service après-vente. Du bon chêne cela ne bouge pas et traverse les siècles. »
Après avoir bu un petit verre de porto les sœurs passèrent à table. Au cours du déjeuner Gisèle qui assurait le service renversa  par inadvertance la saucière en la reposant sur la table.
« Vous êtes d’une maladresse maladive ma fille. Nous corrigerons cela pendant le café au salon. Comme cela vous pourrez apprécier mon fauteuil en situation mes sœurs. Et comme vous êtes mes invités c’est vous qui fouetterez cette maladroite. »
Gisèle pâlit en repartant à la cuisine sachant ce qui l’attendait.Peu après elle était couchée sur le ventre attachée sur le fauteuil à fessée, la petite jupe noire remontée sur son dos, sa petite culotte blanche baissée sur ses chevilles. Ses fesses rougissait sous un martinet puissant maniée par la poigne de sœur Marie Gabrielle qui s’y entendait en fouettée. Elle descendait assez bas sur les cuisses de Gisèle qui en garderait des traces bien visibles plusieurs jours en dessous de sa jupe.
Elle pleurait à chaude larme pendant que sœur Gabrielle tout en fouettant l’admonestait sérieusement sur sa maladresse chronique et qu’il fallait qu’elle prenne du plomb dans la tête. Tout cela sous le regard approbateur des trois autres femmes qui assistaient à la correction tout en buvant leur café.
Les sœurs allèrent ensuite récupérer leurs achats à la SFID ainsi que leurs martinets désormais presque neufs et dirent à l’année prochaine à Madame Leroy et à Céline tout en les remerciant pour cette journée bien remplie.


Avec la participation de Peter Pan pour l'illustration


Pour suivre le fil de ce récit

Le premier de la série :  chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 7
La suite dans le chapitre 9

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3 commentaires:

  1. Bonjour Georges T.

    Votre récit est original . Une visite des Sœurs de Sainte-Marie chez SFID, sous la houlette de Madame Leroy....
    Cela ferait presque l'objet d'une petite illustration... Rires.
    Bonne journée. Peter Pan.

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    Réponses
    1. merci Peter Pan pour votre superbe illustration. Dans mon imagination cependant Céline est plus jeune et mignonne.
      Georges T

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  2. Bonsoir Mr Georges,

    Mince, si j'avais su que mon dessin aurait été si rapidement publié (merci mr JLG), j'y aurais inclus quelques bribes de dialogues du récit. Ben, ce sera peut-être pour une autre occasion. Rires.
    Bonne soirée. Peter Pan

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