jeudi 1 février 2018

Christine - chapitre 16

"Christine, vous m’obligez à prendre des solutions radicales !"

Par ces mots, ma belle-mère venait de conclure un après-midi bien funeste pour mes fesses mais ouvrait une soirée qui ne s’annonçait ni calme ni sereine. Nous quittions à peine le cabinet du docteur Wagner. Essayant d’y reprendre mes esprits, je n’avais pas fait vraiment trop attention à ma belle-mère qui s’occupa à ma place de régler les détails administratifs de ma visite. Je ne la vis même pas aller dans la salle d’attente et en revenir. J’étais absorbée à défaire l’emballage de la sucette que la pédiatre m’avait donnée en guise de consolation ; cela me donnait au moins une certaine contenance.


Telles des flèches, ma belle-mère décocha une à une les solutions radicales qu’elle me promettait, suite à ma conduite chez la coiffeuse et mon attitude chez la pédiatre. En gros, il s’agissait ni plus ni moins d’une ingérence dans ce qui me restait de vie privée. Non pas que ma belle-mère voulût briser mon libre arbitre, mais elle souhaitait contrôler mon emploi du temps. Elle y était bien aidée en cela par les prescriptions fortement appuyées du docteur Wagner dont la posologie consistait à devoir faire pipi toutes les deux heures.

– Déjà, chez Madame Durand vous m’avez fait honte, insista ma belle-mère. Je ne vous aurais jamais crue aussi mal élevée pour répondre comme vous avez osé à cette dame. Elle ne vous a pas manquée mais, comme pour Ste-Marie, vous aurez la réplique à la maison.

Je compris que j’avais commis un affront terrible à ma belle-mère en me comportant de la sorte chez la coiffeuse, je n’y avais pas été très responsable. J’avais eu un comportement flou dans le salon, entre soumission molle et rébellion audacieuse. En fait, je n’avais rien assumé pleinement et je crois que c’est cela que ma belle-mère avait le moins digéré.

– Puis comme ça ne suffisait pas, chez le docteur Wagner vous avez remis le couvert, continua ma belle-mère. Vous ne pouvez pas savoir la honte que vous m’avez faite lorsque cette pauvre assistante est venue me chercher à la rescousse dans la salle d’attente. Tout cela parce que vous ne vouliez pas vous faire prendre la température. À votre âge, tout de même !

Là aussi ma belle-mère pointait du doigt un refus de ma part qu’elle interprétait comme un caprice, surtout venant d’une femme adulte comme moi. Pour elle, la fessée qu’elle m’avait infligée était pleinement justifiée et même si c’était elle qui me l’avait donnée, il en fallait une autre à la maison.

– Christine, poursuivit ma belle-mère, ces deux expériences me conduisent à penser que dorénavant, tout écart de conduite devra avoir des répercussions le soir à la maison. Je ne vois pas d’autres solutions pour vous conduire au succès au Bac en juin prochain. À votre âge, le pli est hélas donné mais il faudra bien le casser. Vous m’en remercierez plus tard…

Si les deux premières injonctions de ma belle-mère me semblaient logiques, bien qu’inappropriées à une femme de 36 ans, sa troisième perspective n’augurait rien de bon.

– J’ai décidé, renchérit ma belle-mère, que vous serez punie à la moindre incartade. Cela commencera par des privations telle la carotte au bout du bâton. Et cela sera suivi d’une sanction si le degré de la faute l’exige. Croyez-moi Christine, le martinet n’est pas prêt de prendre la poussière !

Voilà, on y était. Ma belle-mère me promettait punitions et fessées. Jusqu’alors, elle s’était contentée de répéter les sanctions de Ste-Marie. Là, elle voulait à présent instaurer comme un barème de fautes avec les châtiments correspondants. Certes, ce n’était pas gratuit mais c’était hors cadre de Ste-Marie, donc sans règlement vraiment écrit et donc libre de son bon vouloir.

– Pour commencer et dès maintenant, dit ma belle-mère, je vous confisque votre portable.  Rassurez-vous, je vais appeler votre mari, c’est mon fils après tout. Je vais bien le mettre au courant de mes nouvelles méthodes et lui expliquer que c’est pour votre bien. Il comprendra, j’en suis certaine, c’est moi qui l’ai fait ! Il expliquera aussi aux enfants pourquoi leur maman est punie et ne pourra leur parler…

– Mais belle-maman ! coupai-je, vous ne pouvez pas me faire ça…

– Je vais me gêner Christine ! répondit ma belle-mère. Comme ça vous y réfléchirez à deux fois la prochaine fois. Terminé votre comportement de celle qui veut jouer à la grande. Vous ne vous êtes pas vue, et chez la coiffeuse et chez la pédiatre !  Une vraie gamine, et pire encore ! C’est donc en gamine que je vous traite.

Heureusement que j’avais toujours la sucette en bouche, sinon j’aurais défailli sur le champ. Cette friandise était la seule chose à laquelle je pus me rattraper sur le coup et c’est en m’y concentrant que je suivis ma belle-mère jusqu’au parking afin d’y récupérer notre véhicule.

– Je ne peux malheureusement pas vous prendre à la maison ce soir parce que j’ai d’autres obligations, dit ma belle-mère, je vous raccompagne donc chez vous mais j’ai pris les devants.

D’un côté, la perspective apaisante de rentrer chez moi me rassurait mais d’un autre côté, les devants pris par ma belle-mère m’intriguaient. Surtout après son annonce de solutions radicales. Elle ne pouvait pas me laisser libre aussi facilement, ça cachait forcément quelque chose. Mais comme je sentais proche une certaine forme de délivrance à bientôt être seule chez moi, je me gardais bien de faire mon intéressante et poser des questions qui auraient pour conséquences d’agacer ma belle-mère.

Le trajet jusqu’à chez moi fut silencieux, cela eut pour but de faire décanter la situation. Ma belle-mère semblait fort irritée par mon comportement et je ne voulais surtout pas lui prêter le flanc et déchaîner encore plus ses ardeurs. Ce n’est qu’une fois rentrée dans mon appartement que je pris réellement conscience de tout ce qui s’était passé depuis le milieu de la journée et de ce qu’allait devenir mon futur. Même mes murs et mon environnement, pourtant familiers et protecteurs, me semblaient soudain hostiles. Je n’avais plus rien à quoi me raccrocher et je fondis en larmes.

– Vous pleurez encore ? ironisa ma belle-mère. Cela devient une habitude chez vous, particulièrement aujourd’hui. Savez-vous au moins pourquoi vous pleurez ?

– Non, je ne sais pas, répondis-je maladroitement entre deux hoquets.

– Vous ne savez pas, continua ma belle-mère, eh bien vous n’allez pas tarder à le savoir…

Dans le mouvement, ma belle-mère s’appliqua d’abord à me donner une bonne fessée directement sur la jupe pour bien affirmer sa réplique puis elle me la troussa et sa main s’abattit tantôt sur ce qui restait de ma culotte, tantôt sur mes cuisses. Sur le coup je me mis à sautiller sur place, presque à trépigner. Cela ne plut guère à ma belle-mère qui termina de déformer ma culotte en me la baissant énergiquement. Mes fesses étaient à présent libres pour une bonne volée à la main, ce dont ma belle-mère ne se priva point.

J’étais toujours debout et chaque claque reçue me faisait avancer bien maladroitement, entravée que j’étais dans les lambeaux de ma culotte. Mes fesses me cuisaient horriblement tellement elles avaient été meurtries tout au long de cet après-midi et pourtant la fessée que je recevais était atténuée et amortie par cette sorte d’esquive à chaque pas. Mais c’était le simple contact avec la peau de mes fesses ou de mes cuisses qui était douloureux.

– Voilà ! maintenant vous savez pourquoi vous pleurez. Vilaine !

Je sentais, tant dans ses paroles que dans ses actes, que ma belle-mère était à bout de nerfs. Je compris que, même si elle semblait maîtriser la situation, quelque chose lui échappait. En fait elle s’en voulait de ne pouvoir mettre en pratique immédiatement les injonctions faisant suite aux solutions radicales qu’elle avait prises à mon encontre. N’ayant pas le don d’ubiquité, ma belle-mère ne pouvait me garder sous sa coupe durant la soirée et être en même temps à la réunion où elle avait des engagements.

De mon côté, cette nouvelle fessée, certes plus symbolique qu’appuyée, attisa encore plus mes larmes et je me jetais en boule sur le canapé en sanglotant encore plus fort, la tête enfouie sous un gros coussin. Mais même dans mon propre appartement il ne me fut pas possible ni permis de faire le vide dans ma tête. Ma belle-mère ne me laissa pas pleurer tout mon soûl et ainsi me permettre d’évacuer toute la pression accumulée depuis quelques heures.

– Christine, dit-elle, je n’ai pas trop le temps. Aussi j’aimerais, avant de vous laisser, m’assurer que tout est en ordre pour vous. Déjà vous allez à la douche !

Fort heureusement et contrairement à la fois précédente ma belle-mère ne m’assista pas pour la douche ni ne me lava. Mais je ne pus y passer tout mon temps car elle était assez pressée et m’obligea à ne pas traîner sous l’eau rafraîchissante. La douche a tout de même une vertu, c’est qu’en toute circonstance on en sort lavée, tant physiquement que moralement, c’est du moins la première impression qu’on en a.

Je revenais dans le salon l’esprit plus serein, comme régénérée. Je ne m’étais vêtue que d’un simple T-shirt, tout contact avec un quelconque tissu ravivait le feu qui embrasait encore la peau fine de mes fesses.

– Christine ! m’apostropha ma belle-mère, venez s’il vous plaît.

« Que me voulait bien encore ma belle-mère ? ». « N’avais-je pas été assez punie comme ça ? ».

Je m’avançais vers elle comme si je me rapprochais de l’échafaud, n’ayant même plus la faculté à réfléchir ni m’opposer. Pensant à une nouvelle réprimande, j’étais résignée et sans volonté aucune. Mais ma belle-mère avait dû comprendre mon immense désarroi et tenait à me le faire savoir. Elle me prit dans ses bras et me serra contre elle dans un grand élan de réconfort.

– Dans un an vous me remercierez, Christine ! dit ma belle-mère. Tous vos efforts ne resteront pas vains.

Elle n’avait peut-être pas tort mais l’instant présent que je vivais se moquait pas mal de ces efforts tant ils étaient synonymes de moments cuisants et éprouvants.

– Bien Christine, continua ma belle-mère, je file. En attendant, faites vos devoirs, révisez vos leçons. Je repasserai  pour vous coucher et je me suis entendue avec votre voisine, elle viendra vous surveiller.

« Qu’avait encore manigancé ma belle-mère ? ».

Décidément, même si je pensais pouvoir être seule et décompresser, jamais le calme ne me serait permis. D’un autre côté, il s’agissait de Christelle ma voisine. Sans être intimes toutes les deux, nous nous connaissions pour nous rendre de petits services, papoter et nos fils, qui avaient le même âge, rapprochaient les deux femmes que nous étions. Après tout, cela partait d’un bon sentiment de ma belle-mère. Elle m’avait sentie à bout et avait demandé à la voisine de passer voir si tout allait bien.

J’étais en train de terminer un devoir de sciences lorsqu’on sonna à la porte. C’était ma voisine Christelle et son fils Lucas qui revenaient de chez le docteur Wagner. Je compris au regard de Lucas qu’il y avait quelque chose dans mon comportement qui clochait. Un rapide coup d’œil dans le miroir de l’entrée me mit sur la piste. Seulement vêtue de mon T-shirt, mes cuisses étaient visibles ainsi que les traces, indices de mes fessées.

En plus, Lucas me voyait pour la première fois dans une tenue légère sinon négligée. D’habitude, lorsqu’il venait jouer à la maison avec Tommy, il me découvrait en femme mûre et adulte, toujours impeccable. Je vis en croisant son regard qu’il ne reconnaissait plus en moi la maman respectable de son copain d’immeuble.

– Christine, me dit Christelle, ta belle-mère m’a tout résumé tantôt chez la pédiatre. Je pose Lucas et je reviens.

Les pensées fugaces que j’avais eues en partant de chez la doctoresse s’avéraient justes. Arrivait le moment où ma voisine Christelle allait me poser des questions et où j’allais devoir lui fournir des réponses.

« Qu’avait-elle entendu de la salle d’attente ? ». « Que savait-elle vraiment ? »

– Voilà ta baby-sitter ! claironna Christelle.

D’entrée, son ton était ironique et cela me soulagea. Je ne savais pas encore ce que lui avait raconté ma belle-mère mais ma voisine semblait prendre cela à la légère puisqu’elle en plaisantait. Je me dis qu’il serait donc facile et aisé d’esquiver et de contourner la vérité.

Mais la réalité me rattrapa très vite. Je compris que le temps qui m’avait absorbée, chez la doctoresse, à défaire l’emballage de la sucette et à la déguster avait été bien plus long que je ne l’avais imaginé. J’avais été là aussi et sans m’en rendre vraiment compte en mode « déconnexion » et ma mémoire n’avait gardé aucune trace des minutes écoulées ; ce n’est qu’à l’écoute de Christelle que j’en saisis toute l’importance.

– Je n’en reviens toujours pas de ton comportement, me dit Christelle. Faut que tu m’expliques parce que je n’ai pas tout compris.

Sans être sur la défensive, je n’en étais pas moins évasive sans être pour autant agressive comme on peut l’être lorsqu’on se sent attaquée.

– Que je t’explique quoi au juste Christelle ? répondis-je.

– Tout, continua Christelle. Toute cette histoire de Ste-Marie qui t’envoie chez la pédiatre à ton âge. Ta belle-mère qui te chaperonne et qui me demande de prendre le relais.

Tout s’effondrait. Christelle me demandait, ni plus ni moins, toute la vérité. Je n’allais pas pouvoir escamoter le moindre détail au risque de fausser la compréhension de mes explications. Dans le fond, peut-être que tout ce déballage me serait salutaire. Parler de ma nouvelle vie avec une femme de mon âge ne pourrait que m’être utile et allait me permettre de mieux me construire.

– Mais je te l’ai déjà dit, répondis-je, C’est Ste-Marie qui m’envoie chez cette doctoresse…

– Non Christine, tu me mens ! coupa Christelle. De la salle d’attente, j’ai tout entendu et ce n’était pas pour une simple visite médicale que tu étais chez le docteur Wagner. Raconte-moi plutôt la vérité, ce sera plus simple.

Sans se dévoiler, Christelle venait de m’apparaître sous caractère nouveau. Jusqu’ici c’était tout simplement ma voisine avec qui je m’entendais et me le rendait bien. Mais là, d’une seule phrase, elle mettait mes paroles en doute et exigeait de moi totale loyauté. C’était peut-être bien cela dont j’avais besoin, me livrer et parler d’égal à égal avec une copine plus qu’avec une camarade plus jeune comme Magali.

– Excuse-moi Christelle, dis-je. Ça fait quelques jours que je ne sais plus où j’en suis.

Je me mis alors à raconter dans le détail à ma voisine tout ce que je traversais depuis que l’intention s’était forgée en moi de m’inscrire à Ste-Marie. Il me paraissait plus simple de commencer par la genèse de toute cette histoire. Bien m’en prit car Christelle ne connaissait pas trop la réputation ni les usages en vigueur à Ste-Marie et les découvrir l’aida à mieux comprendre le cheminement qui m’avait amenée chez le docteur Wagner ainsi que mon comportement assez surprenant.

– Je comprends mieux à présent, me dit Christelle. Ta belle-mère a eu raison de me demander de passer te voir.

La remarque de ma voisine était juste. Me déverser en elle de tout ce poids, c’était comme partager un secret trop lourd à porter ; ça en divisait même en deux son effet sur moi. C’est ainsi que je pus lui avouer certains détails que d’ordinaire j’aurais passés sous silence. Et puis, Christelle n’était pas sourde ni aveugle. Elle m’avait entendue refuser le thermomètre chez la pédiatre, y pleurer et avait également constaté les effets sur mes cuisses dont elle pouvait aisément imaginer la similarité sur mes fesses.

– Comme toi, je suis une femme et une maman, me dit Christelle. Je ne te juge pas. Tu as choisi un certain mode de vie durant une année scolaire et c’est tout à ton honneur.

Ces mots de ma voisine me réconfortaient. Je venais de lui livrer tout ce qu’il y avait de plus intime à mon sujet et elle m’assurait sa totale discrétion. C’est à peine si elle s’était offusquée en apprenant que la fessée était la norme des réprimandes, autant à Ste-Marie qu’à la maison par ma belle-mère.

– Maintenant que j’ai tout bien compris, continua Christelle, je vais pouvoir respecter mes engagements et faire ce que ta belle-mère m’a recommandé.

C’est comme une copine et avec une bienveillance toute maternelle que Christelle voulait m’aider et s’occuper de moi.

– J’ai aussi compris pourquoi, avec tous tes problèmes urinaires, ta belle-mère m’a demandé de te faire faire pipi. Au début, j’avoue que je n’avais pas tout saisi et ça m’embêtait. Mais ça va, je vais le faire comme tu le ferais pour moi.

Christelle me suivit jusqu’aux toilettes et exigea que la porte restât ouverte car elle voulait respecter les souhaits de ma belle-mère. Relevant à peine mon T-shirt, je m’assis sur la cuvette mais Christelle ne l’entendit pas de cette manière. Me prenant le bras, elle me fit relever et m’ôta mon seul vêtement.

– Retire tout ! m’ordonna-t-elle. Sinon, tu risques d’en mettre de partout.

Me montrer une nouvelle fois complètement nue n’était qu’une fois de plus dans cette journée mais Christelle n’était que ma voisine et jamais auparavant elle ne m’avait vue aussi intimement dévêtue. Ce n’est pas tant la gêne procurée que la répétition de ma nudité qui m’embarrassait. Et puis, cette nudité se déroulait dans un contexte de grande intimité, aux toilettes.

De bien mauvaise grâce je me laissais faire. Christelle, en me découvrant nue, posa son regard curieux sur les parties de mon corps qui lui étaient alors totalement inconnues. Heureusement sa critique fut positive et même encourageante, elle eut un petit mot de complicité féminine.

– Tu as de beaux seins Christine, me félicita Christelle. D’ordinaire, je suis plutôt contre l’épilation intégrale mais je reconnais que ta chatte toute lisse est un vrai petit bijou. Par contre tes fesses sont un véritable chantier !

Christelle avait raison. En voyant l’état de mes fesses elle compatissait, ce qui me provoqua de manière automatique une montée de larmes aux yeux.

– Il m’avait bien semblé chez la pédiatre, poursuivit-elle, mais je n’en étais pas sûre. Ma pauvre, ça doit te faire horriblement mal, non ?

Je ne pus répondre qu’un tout petit « oui » tellement j’avais la gorge serrée. Ma voisine Christelle venait de prendre toute la mesure de ce que j’endurais depuis mon inscription à Ste-Marie et plus précisément depuis ma rentrée en cours de vacances. Les marques encore bien visibles sur mes fesses et mes cuisses lui prouvaient que les bruits qu’elle avait entendus chez la doctoresse étaient bien du domaine du réel.

– Jamais je ne me serais imaginé en entendant des claques et des pleurs, dit Christelle, que tu prenais réellement une fessée aussi sévère.

Christelle était en train de transposer et de faire le parallèle avec elle. Elle se voyait à travers moi, une femme du même âge, et n’arrivait pas à s’imaginer qu’on pût ainsi traiter, punir et même fesser une femme adulte et mère de famille.

Ayant assimilé tout cela, c’est avec une grande tendresse et une énorme complicité que Christelle s’attacha à me rendre cette fin de journée paisible. Si elle observa pour moi les recommandations de ma belle-mère, elle s’en acquitta de la plus simple des façons, un peu comme si elle se mettait à ma place.


C’est ainsi qu’après le dîner, Christelle vint à nouveau me rejoindre pour passer la soirée et papoter entre filles. J’utilisais même son portable pour joindre mon mari et les enfants, mon smartphone étant confisqué par ma belle-mère. Il était 22h passée lorsqu’on sonna à la porte. C’était ma belle-mère qui faisait son retour. 

Pour suivre le fil de ce récit

Lire ou relire le premier épisode : introduction
et l'épisode précédent : chapitre 15
La suite, c'est le chapitre 17

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4 commentaires:

  1. Merci pour cette suite .... toujours aussi bien écrite
    Que se passera-t-il quand le petit bijou commencera à se regarnir de son duvet naturel? Que fera la belle-mère pour éviter que Christelle ne profite de sa voisine docile et soumise?
    Christine n’eprouve-t-elle aucun plaisir lors de ses punitions? Vous ne parlez jamais de masturbation, y a-t-elle recours ou la peur d’être fessée l’a bloque?

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    1. Merci pour vos encouragements, cela fait toujours plaisir.
      Beaucoup de questions, beaucoup de souhaits à votre actif... et vous extrapolez énormément !
      Je vais faire la même réponse dans ce cas-là, l'avenir nous le dira.
      Jeancla

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  2. Bonsoir,
    J'apprécie ce récit mais ses méandres me paraissent partir loin (je ne suis pas fan du côté médical du récit ...).
    Des questions sont en suspens :
    - La mère de Magali a-t-elle découverte l'importance de la réplique de la fessée scolaire ? La belle-mère a-t-elle contacté la mère de Magali comme annoncé ? Des échanges sur ces points auront-ils lieu entre les deux femmes ?
    - La voisine pratique-t-elle la fessée chez elle sur son/ses enfant(s) ?

    Une perspective en plus m'interroge : quelle future relation entre Christine et sa fille ? Christine est toujours tutrice de son aînée, cela va-t-il durer ? Si oui est-ce que les fessées vont se durcir du fait de l'expérience nouvelle de Christine ? Ou des échanges de solidarité vont-ils avoir lieu entre les deux ?

    Mes questions sont précises, j'espère des réponses, merci d'avance et au plaisir de vous lire !

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    Réponses
    1. Bonjour.
      Merci pour vos encouragements et l'intérêt que vous portez à ce récit.
      Beaucoup de questions qui appellent une seule et même réponse: l'avenir vous le dira.
      C'est là le principe d'un feuilleton à épisodes que de découvrir les chapitres à parution.
      Quant aux méandres empruntés, il en faut pour tous les goûts... mes excuses aux puristes.
      Jeancla
      PS. La pertinence de certaines de vos questions prouve que vous suivez l'histoire en retenant tous les détails, merci encore!

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