lundi 5 février 2018

SFID, l'inspection du travail - chapitre 7

Un matin Julie la standardiste vit arriver une dame d’une cinquantaine d’année, d’allure austère qui se présenta à elle comme Madame Pichon inspectrice du travail. Elle lui mit sous le nez sa carte officielle barrée de bleu, blanc, rouge et exigea de voir immédiatement la direction.
Julie impressionné par le caractère officiel de la visiteuse appuya immédiatement sur la touche du bureau de Madame Leroy sur son standard et lorsque celle-ci eu décroché l’informa d’une voix tremblante de la requête et de la qualité  de la personne qui l’attendait à l’accueil.

Madame Leroy, surprise car elle ne s’attendait pas à ce genre de visite de bon matin qui n’augure rien de bon pour l’employeur en général, lui répondis qu’elle allait descendre.
La visiteuse qui était restée debout et dont le regard méfiant traînait de tous les côtés commençait à s’impatienter lorsque Madame Leroy fit son apparition.
Les 2 femmes se jaugèrent rapidement quelques secondes. Il n’y avait pas photo entre les 2 pourtant. Madame Leroy altière et fière présidente de la SFID en tailleur couture, la ligne mince, le cheveu blond brillant et bien peigné, l’œil vif et dominateur et Madame Pichon, cinquantenaire rondelette, fonctionnaire en pantalon et pullover bon marché, le cheveu gras et l’air inquisiteur.
Après avoir ressorti sa carte tricolore Madame Pichon demanda à s’entretenir avec la Présidente sur des sujets importants qui la concernait.
Enervé par cet agent de l’état qui venait perturber sa journée Madame Leroy lui demanda le motif de sa visite.
Madame Pichon qui avait l’habitude de ne pas être toujours bien reçue dans les entreprises qu’elle visitait, dit alors en haussant la voix  afin que Julie puisse entendre.
« Il vaudrait mieux pour vous que ce que je vais vous dire reste confidentiel Madame Leroy »
Saisissant la situation, Madame Leroy intima presque à la visiteuse de la suivre et pris l’escalier, pressée soudain de regagner son bureau.

Une fois dans le bureau, installée face à Madame Leroy Madame Pichon sortit un dossier de son cartable avec écrit en gros caractère noir « SFID ».
« Madame Leroy si je suis ici aujourd’hui ce n’est pas vous embêter inutilement. Votre entreprise est reconnue comme sérieuse et j’ai d’ailleurs déjà eu l’occasion de venir contrôler vos atelier ou la sécurité est respectée. Vos ouvriers sont bien disciplinés et utilisent tous les dispositifs sécuritaires que vous avez mis à leurs dispositions.
« Il ne manquerait plus que cela s’exclama Madame Leroy rassurée par ce préambule pacificateur.
– Toutefois nous avons eu un signalement comme quoi des châtiments corporels auraient été distribués abusivement dans votre entreprise. C’est ce que je suis venu vérifier. Je veux donc voir le registre de punitions, le dossier des derniers punis, les rapports de punition avec les photos des punis et leurs signatures ainsi que celles des correcteurs. Je veux également voir la salle de correction et vérifier les  instruments employés. »
Comprenant qu’elle ne pouvait pas se soustraire à la demande de l’inspectrice, Madame Leroy décrocha son téléphone et appela Céline. Après lui avoir expliqué la situation Céline monta dans le bureau de Madame Leroy avec un gros registre et une pile de dossiers de tous les derniers punis.
Elle s’installa à la petite table ronde à côté du bureau de la Présidente ou il était plus facile de regarder des dossiers à plusieurs. Elle ouvrit le registre ou était consigné les punitions. Une page par semaine.
« Céline, expliquez à Madame Pichon que nos châtiments corporels sont complètement légaux et non abusifs. Nous avons ici toutes les preuves pour vous démonter notre bonne foi. »
Céline ouvrit alors les dossiers les uns après les autres. Elle commença par montrer à Madame Pichon les contrats de travail ou il était bien spécifié dans les obligations du salarié :
-          A se soumettre dans les conditions fixées par le règlement intérieur à toutes punitions demandées par son supérieur hiérarchique direct ou par un membre de la direction, selon le barème en vigueur (en annexe).
Elle lui montra ensuite que tous les contrats étaient bien signés avec la mention « lu et approuvé ».
Puis, elle passa les dossiers un à un avec le rapport de punition relatant le motif, la gravité de la faute, le nombre de coups appliqués et les instruments employés. L’heure de début et de fin de la punition était également indiqué et la signature du correcteur, du puni et de la DRH clôturait le rapport.
La photo du postérieur rougi était agrafée au rapport.
« Je dois dire que vos dossiers sont remarquablement tenus Madame Leroy. C’est rare de voir autant de rigueur.
– C’est grâce à Céline notre DRH, lui répondit-elle. Elle a été bien formée par moi-même à une certaine rigueur et sait ce qu’il en coute de l’enfreindre. »
Un dossier retint particulièrement l’attention de Madame Pichon. C’était celui de Julie la standardiste. Car plusieurs rapports de fessée s’accumulaient à la suite. Elle les vérifia tous un par un.
« Julie est très indisciplinée dit Madame Leroy pour justifier le nombre de rapports. Madame Agnès, sa chef est obligée de la punir fréquemment  pour les motifs que vous pouvez lire vous-même.
– En effet, je vois qu’elle a grand besoin d’être disciplinée, cette Julie !
– Et concernant les cadres dit Madame Pichon ayant épuisé la pile, je ne vois rien.
– Pour les cadres les dossiers sont ici, chez moi, car c’est moi qui administre les punitions. »
Ouvrant une armoire à dossiers suspendus elle en extrait 2 chemises cartonnées.
« Voici les 2 derniers punis. »
Céline piqua un fard et son visage devint presque aussi rouge qu’une paire de fesse après la correction. Elle venait de reconnaître son dossier parmi les deux sortis du placard.
« Voyons cela dit Madame Pichon. »
Et elle ouvrit le dossier de Céline, vérifia son contrat de travail et prit le dernier rapport de punition.
«  Vous avez commis une faute lourde Céline. Vous avez de la chance que le règlement prévoit de sanctionner de telles fautes par un châtiment corporel. Dans d’autres sociétés vous auriez perdu votre emploi. J’espère que vous avez été bien corrigée. 200 coups tout de même, vous avez du vous en souvenir. »
Elle regarda la photo du postérieur de Céline juste après la mémorable correction qu’elle avait reçue des mains de Madame Leroy et elle dut juger que le résultat était conforme à ses attentes car elle referma le dossier sans autres commentaires.
« Et bien il ne me reste plus qu’à visiter la salle de correction pour voir si elle est conforme.
– Vous allez même pouvoir la voir en fonctionnement dit Céline dont la rougeur du visage s’était estompée avec le dossier refermé. Je dois assister à une punition dans 5 minutes. »

Madame Simone était en train d’installer son puni sur le banc à fessée quand l’inspectrice suivi de Madame Leroy et de Céline pénétrèrent dans la salle de correction.
Madame Pichon déploya un mètre ruban qu’elle avait dans sa sacoche et prit les mesures de la pièce en largeur, hauteur et profondeur, les nota puis sortit un document qu’elle compara à ses notes. « Votre salle de correction à l’air conforme à la norme. Elle est même un plus grande. Vos salariés doivent se sentir à l’aise pour être corrigés.
Le malheureux puni attaché les fesses dénudées sur son banc n’avait pourtant pas l’air très à l’aise, lui. Céline avait à la main le rapport prêt à être compléter.
« Ce monsieur a été pris en train de fumer une cigarette dans les toilettes de l’atelier bois. Outre que c’est formellement interdit de fumer dans l’entreprise, il a enfreint les consignes de sécurité dans cet atelier ou la moindre flamme peut entraîner un incendie.
– En effet dit Madame Pichon. C’est une faute grave et il doit être sévèrement puni pour cela selon votre règlement.
– Il va recevoir 30 coups de paddle, 20 coups de martinets et 6 coups de canne anglaise qu’il devra compter ; énuméra Céline.
– D’ailleurs si vous voulez commencer proposa Madame Leroy à Madame Pichon en lui tendant le paddle qu’elle venait de décrocher du porte instrument.
– Et bien pourquoi pas dit enthousiaste Madame Pichon. Comme cela je vérifierai en même temps vos instruments. »
Et elle se mit à battre copieusement le derrière du puni qui commença rapidement à pleurer et crier stop. Elle alla jusqu’au bout des 30 coups sans faiblir. Puis rendit le paddle à Madame Leroy en disant.
« C’est fatiguant dîtes moi. Vos instruments sont diablement efficaces. J’en utilise d’ailleurs à la maison sur mon grand ado et bien sûr avec mon mari qui en aurait besoin de plus  tellement il manque de rigueur. Je vous laisse terminer. Je vais faire mon rapport qui ne signalera rien d’anormal. Vous appliquez votre règlement dans les normes ni plus ni moins. Quoi de plus normal. »
Madame Leroy raccompagna Madame Pichon jusqu’à la porte de l’entreprise et la salua cordialement sous le regard de Julie à l’accueil. En passant devant Julie, après avoir pris congés de Madame Pichon, Madame Leroy la regarda droit dans les yeux et Julie piqua un fard immédiatement en baissant le regard.
Madame Leroy remonta prestement les escaliers et passant devant la salle de correction ou la punition se terminait sous les cris du puni, elle demanda à Céline de la rejoindre dans son bureau.
Peu après Céline après avoir complété son rapport de punition, libérée de son rôle de témoin rejoignit Madame Leroy.
« Tout d’abord Céline je voulais vous féliciter pour votre travail de DRH. Les dossiers sont parfaitement à jour et Madame Pichon n’a rien trouvé à nous reprocher. Je saurai m’en souvenir lors de la prochaine révision salariale. »
Céline sentit une onde de bonheur traverser son corps depuis ses oreilles ou était entré le compliment de Madame Leroy, puis son cerveau et jusqu’à ses fesses et son intimité dont le taux d’humidité augmenta brusquement. Elle venait de remonter grandement dans l’estime de sa patronne et l’épisode de sa « trahison » semblait oublié.
« Mais Madame Pichon n’est pas venu chez nous par hasard. Quelqu’un a fait une dénonciation c’est certain. Vous avez vu le temps qu’elle a passée sur le dossier de Julie. Je suis sûr que c’est elle cette petite garce. Ou plutôt non ce ne doit pas être elle directement, elle n’est pas assez maligne pour cela sinon cela se saurait  mais plutôt son petit copain. Il est employé municipal, cantonnier et il est syndiqué à la CGT. C’est sûr maintenant, j’y vois clair, c’est lui qui est allé nous dénoncer suite aux corrections de Julie. Et bien elle va s’en prendre une belle celle-là. Et c’est moi qui vais la lui donner. Et elle va la sentir croyez-moi ! »
Elle prit son téléphone et appela le standard.
« Julie ! Montez immédiatement dans mon bureau. Faîtes vous remplacer au standard. »
Quelques minutes après des coups timides à la porte indiquèrent que Julie était là.
Une fois qu’elle fut dans le bureau Céline lui laissa la place en face de Madame Leroy. Julie était terrorisée et baissait la tête. Madame Leroy l’attaqua bille en tête.
« Julie je sais que c’est vous qui êtes à l’origine de la visite impromptue de Madame Pichon. Avouez tout de suite ou les conséquences pour vous seront terribles. »
La petite Julie ne faisait pas le poids face à la Présidente de la SFID et le fait de se trouver seule, enfermée dans ce bureau impressionnant en présence de Madame Leroy et de la DRH, la fit craquer rapidement. Elle éclata en sanglot et se mit à dire
«  Ce n’est pas moi Madame, je vous jure. C’est Roger mon copain. Quand il a vu les traces de ma dernière punition il a téléphoné à un collègue à Orléans pour lui dire que j’étais maltraitée à la SFID.
– Si ce n’est pas vous directement ma fille vous en êtes l’origine. Ceci ne peut rester impuni. Déshabillez-vous ! Nous allons régler cela tout de suite. Votre Roger pourra constater dès ce soir que son intervention aura été contreproductive et  néfaste à votre postérieur. »
Julie quitta son jean, fit passer son pull par-dessus sa tête et apparut avec un charmant soutien-gorge bien rempli. Elle le retira puis se contorsionna pour quitter son petit string blanc qui laissa apparaître un charmant ticket de métro surplombant une petite fente bien visible car imberbe et alla se courber sur le pupitre de cuir soumise et terrorisée par sa patronne. C’est la première fois qu’elle était punie dans le bureau de direction. Céline attacha les courroies, pendant que Madame Leroy préparait ses instruments. Les petites fesses bien blanches de Julie ne tardèrent pas à se trier de rouge sous l’effet conjugué des différents martinets.
Quant à la canne anglaise elle laissa 6 belles lignes rouges alignées les unes à côté des autres sur les fesses martyrisées de Julie qui pleurait à gros sanglots.
« Que cela vous mette du plomb dans la tête et vous apprenne à mieux choisir vos fréquentations conclue Madame Leroy. Allez vous faire photographier et demandez à Delphine un exemplaire de la photo que vous remettrez à Roger ce soir de ma part. Et si jamais vous ou votre Roger avez encore l’idée de vous plaindre ce sera le fouet devant tout  le personnel. »

Avec cette dernière et terrible menace Julie allait se tenir à carreau et peut être même changer de petit copain.

Pour suivre le fil de ce récit

Le premier de la série :  chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 6
La suite au chapitre 8

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5 commentaires:

  1. Impayable!!! Maintenant une inspectrice du travail, qui fesse son fils et son mari ( A quand une histoire sur ce sujet de discipline conjugale ?) en tournée d'inspection dans une entreprise fabricant des instrument de correction! Vérification de la conformité des dimensions de la salle de correction et du banc à fessée! et, en prime... la CGT!!! fait fort le narrateur!
    Par contre, peu de fessées dans ce chapitre au demeurant plutôt désopilant.

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    1. Bonsoir Ramina,

      Ca me rappelle une mini-série de dessins dans le même style que j'avais fait pour un récit fictif de Isabelle183 (la DD en couple). Imaginons une fessée pour insubordination, ou dépassement de budget ou excès de notes de frais... Ce serait assez drôle, comme situation.
      Peter Pan.

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  2. Effectivement. J'avais émis cette idée d'un récit mettant en scène une famille : la mère et la fille soumettant le mari et le fils à une "fessante" discipline domestique pour éduquer ces messieurs à respecter les règles de fonctionnement de la maison . Désobéissances multiples, tâches ménagère, mauvaise gestion du budget etc... De quoi effectivement multiplier des situations "pleines d'humour et de bandes dessinées" propices à de belles séances de fessées.

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  3. "le fouet devant tout le personnel" hum! pourvu que la petite Julie fasse un erreur !!

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  4. J'aime beaucoup ce récit que je suis depuis le début.
    Après une phase de test et une vie très interne de l'entreprise, j'espère que nous aurons le plaisir de passer de la phase de test à la commercialisation et au rapport aux clients, qui ont l'air nombreux, de cette entreprise. En effet, il n'existe pas de bonnes politiques commerciales sans retour client, donc vivement !
    Merci et au plaisir du prochain épisode.

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