Cette fessée reçue par Alyssa, me
parut emblématique de la place que tenait cette punition à St Marie. Chacun en
était le potentiel destinataire : les bons comme les mauvais élèves, les
grands comme les petits, les élèves comme les professeurs – je me souvenais de
ce qui était arrivé à Mathilde. C’était la punition qui plaçait chacun sur un
pied d’égalité avec son voisin. En quelque sorte une mise en application d’une
partie de notre devise républicaine. Cette observation était importante dans la
perspective de mon étude. Je la pris en note afin de l’utiliser dans mon
rapport.
Je ne perdais pas de vue la
raison première de ma présence dans ce lycée, même si, depuis le début de la
semaine, je n’avais pas eu l’occasion d’avancer sur le travail de rédaction du
document que je devais rendre dans un bon mois. Je n’avais pas pu soustraire
une seule minute au temps consacré à faire les devoirs et apprendre les leçons
pour me remettre à l’écriture du rapport.
Je ne voyais pas comment il me
serait possible d’y arriver, sauf à y consacrer les week-ends. Je me
connaissais, j’aurais beau prendre toutes les plus belles résolutions du monde,
l’attrait de deux journées de fin de semaine sans la pression de St Marie me
conduirait à privilégier les temps de détente. Peu de production à attendre,
donc des samedis et des dimanches à venir.
Il restait une piste à explorer
qui me laisserait du temps : ne plus recevoir de fessée. Si je
comptabilisais le temps où je m’étais trouvé, depuis le début de la semaine, la
culotte baissée, sur les genoux de l’un ou l’autre des professeurs, en y
ajoutant celui passé au piquet ou au coin, cela constituait une réserve de
temps non négligeable que je pourrais consacrer à mon mémoire d’étude. De plus
cela supprimerait une activité qui n’avait rien d’agréable et qui était fort
embarrassante pour l’image que je me faisais de moi et que je montrais aux
autres.
Je résolus donc d’être désormais très
attentif à me conformer à ce qui était attendu d’un élève modèle. Alyssa y
avait réussi pendant un an, je n’avais que quelques semaines à tenir.
« Soyons, modeste, me dis-je. Commençons par un objectif
atteignable : éviter toute fessée jusqu’à la fin de la journée. »
Etait-ce possible de rester la
journée entière sans recevoir la fessée ? J’avais presque réussi, la
veille. Raté d’un cheveu. J’aurais pu réussir si j’avais fait plus confiance
dans le sens de la justice de Sœur Gabrielle. Je ne m’y laisserais plus
prendre. C’était donc un pari réaliste. J’étais fermement convaincu que je
pouvais y arriver.
Et si, ce jour-là, je n’avais pas
croisé Sœur Marie Joseph ? A l’époque, j’étais bien trop ignorant des
codes régissant la vie à St Marie. Les phases d’apprentissage y étaient
douloureuses. Par la suite, je m’y suis fait et si la fessée était toujours
présente, elle s’est espacée. Pourquoi revenir sur le passé ? Ce jour-là,
j’ai croisé le chemin de la directrice.
C’était pendant l’interclasse de
midi. Nous avions déjeuné et, sortant du réfectoire, je me dirigeais, au milieu
de mes camarades, vers la cour où nous avions une bonne demi-heure de
récréation.
« Axel, s’il vous plait, venez
ici. »
Sœur Marie Joseph passait de
longs moments à surveiller son troupeau d’élèves pour y déceler des
comportements répréhensibles. Elle se postait là où passaient les élèves et
rien n’échappait à son œil exercé. Etre convoqué dans ces situations était
rarement une bonne nouvelle. En trois secondes, je fis le tour de ce que
j’aurais pu faire de blâmable. Rien ne me venait à l’esprit.
« Où vous croyez-vous, jeune
homme ? »
Elle me prit par l’oreille et me
mit un peu à l’écart du flot d’élèves. Ceux qui passaient, jetaient un œil,
mais ils prenaient bien garde à ne pas marquer un intérêt particulier à mon
entretien avec Sœur Marie Joseph, afin de ne pas être englobé dans la situation
qui s’annonçait périlleuse.
« Pensez-vous que votre âge
vous permet d’exhiber un tel négligé ? »
J’eus un instant peur, malgré la
serviette que nous devions suspendre à notre cou pendant les repas, que j’aie
laissé une tâche maculer ma chemise ou mon pantalon. Du regard, je me livrais à
une brève inspection. Rien. Je relevais les yeux vers Sœur Marie Joseph qui y
lut mon incompréhension.
« Est-ce vous, ce matin, qui
avez noué votre cravate ?
– Non, ma Sœur, c’est Sœur
Gabrielle.
– Essayez-vous de me faire croire
que Sœur Gabrielle aurait serré votre cravate aussi négligemment en la laissant
pendre de façon aussi disgracieuse ? »
Dans une brève réminiscence, je
me vis desserrer ma cravate pour lutter contre le sentiment d’étouffement que
j’avais eu, ce matin, pendant le cours de Sœur Thérèse. Je ne l’avais pas
remise en place depuis. Sa nouvelle position était bien moins inconfortable,
mais ne correspondait pas au code vestimentaire de St Marie.
« Non, ma Sœur ce n’est pas
elle. C’est … »
Pouvais-je éviter de me dénoncer
et d’en subir les conséquences ? Raconter une histoire, mais laquelle je
n’avais rien de préparé et pas le début d’un scénario crédible.
« Continuez, jeune
homme !
– Euh, … c’est moi qui l’ai un
peu … elle était trop serrée et je …
– Sachez, mon garçon qu’ici nous
ne tolérons pas le débraillé. Remettez-là en place correctement. »
Je montrais mon empressement à
répondre à sa demande. J’eus un bref espoir que nous resterions là. Je ne
m’étais pas encore débarrassé de toute ma naïveté. Sœur Marie Joseph n’avait
pas l’intention de s’en tenir à une simple remontrance.
« Puisque vous appréciez le
négligé, jeune homme, nous allons, provisoirement, en mettre un peu dans votre
tenue. Vers le bas. Baissez votre pantalon ! »
Nous étions dans un lieu de
passage, ouvert à tous. L’intimité, pourtant toute relative, de la classe ou du
dortoir ne m’entourait plus dans un semblant d’espace privé. J’avais
l’impression que Sœur Marie Joseph me demandait de me déculotter dans la rue.
Mon hésitation fut trop longue.
« Faut-il que je vous
déculotte moi-même ? »
Cette menace était réelle. J’en
avais fait l’expérience en classe avec Sœur Thérèse, il y avait tout juste
trois jours. Je n’avais aucune envie de faire, encore une fois, face à ce qui
serait considéré comme une désobéissance flagrante. Je baissais mon pantalon
aussi vite que je le pus. Il tomba sur mes chevilles.
« Je préfère cela. Approchez ! »
Je laissais Sœur Marie Joseph me
placer dans la position disciplinaire qu’elle avait choisie. Elle avait écarté
son bras droit et je compris qu’il fallait me glisser dans l’espace qu’elle
avait ainsi créé. Les bras en avant afin qu’ils en soient plus sur le chemin de
la main de la directrice, je baissais la tête et je me plaçais contre son
flanc. Elle referma son bras sur ma taille, en me plaquant contre sa hanche.
Elle fit pression sur mon dos pour que je fléchisse un peu les genoux, mettant
ainsi mes fesses à sa hauteur. Elle me fit alors reposer mon ventre sur sa
cuisse qu’elle avait un peu avancée pour que j’y prenne place.
Elle troussa ma veste et ma
chemise qu’elle coinça sous son bras et, glissant son pouce sous l’élastique de
ma culotte, elle la fit glisser le long de mes cuisses en lui imprimant un
petit mouvement de droite à gauche pour lui faire passer l’obstacle de mon
pénis. Elle la descendit jusqu’à mes genoux.
« Voyons si j’arrive à vous
inculquer la nécessité de faire un peu plus attention à votre tenue. »
C’était la première fessée que me
donnait Sœur Marie Joseph. Je constatais tout de suite qu’elle savait s’y
prendre. Cela n’avait rien d’étonnant, compte tenu de son expérience en la
matière. Elle ne semblait pas faire d’effort particulier, mais sa main,
parfaitement ajustée à la forme de mes fesses là où elle les fessait, claquait
en un bruit retentissant. La douleur qu’elle provoquait était à la mesure de
l’impression sonore.
Dès la première fessée que Sœur
Gabrielle m’avait administrée, j’avais abandonné mes tentatives de sauvegarder
un brin de fierté en subissant stoïquement les punitions. Pourtant, dans ce
lieu qui me semblait public, j’eus un instant la tentation de montrer que je
savais me comporter en adulte. Idée déraisonnable que Sœur Marie Joseph
s’employa à chasser au plus vite. Comment conserver une once d’amour-propre
quand, devant une centaine de témoins, on vient de se faire déculotter pour
recevoir une fessée ? Je n’étais pas dans les meilleures conditions psychologiques
pour afficher un peu de dignité. La main de la directrice acheva de mettre fin
à mes prétentions.
Il ne fallut pas plus de trois ou
quatre claques sur chacun de mes hémisphères fessiers pour que mes cris
concurrencent l’écho de la fessée. Quelques secondes de plus et mes battements
de pieds incontrôlés démontraient l’effectivité de la punition.
Sœur Marie Joseph insista, encore
et encore jusqu’à ce que je laisse reposer mon poids sur sa cuisse, renonçant à
mes soubresauts, ne réagissant plus que par des tressaillements qui
m’interrompaient plus mes sanglots continus. Sœur Marie Joseph m’ordonna alors
de me relever.
« Reculottez-vous
correctement ! »
Je m’empressais de recouvrir mes
fesses bien que cela ait augmenté la cuisson de mes fesses.
« Une seconde, Axel.
Pensez-vous que je vais vous laisser partir avec une chemise qui baille d’un
côté et une culotte qui dépasse de l’autre ? Ne vous rappelez-vous pas que
si vous avez été puni, c’est pour avoir eu une tenue débraillée ? Vous
faut-il une autre fessée pour que vous vous recomposiez une tenue
correcte ?
– Non, ma Sœur, pardon.
– Baissez votre pantalon et
rhabillez-vous correctement ! »
Je recommençais le rhabillage,
plaçant mon tee-shirt dans ma culotte, régulièrement réparti afin qu’il ne
fasse pas de pli. Puis, je recouvris le tout de ma chemise et seulement alors
je remontais mon pantalon et prenant garde à y positionner correctement ma
chemise. La ceinture bouclée, il ne restait plus qu’à réajuster ma veste.
Je relevais mes yeux, cherchant l’approbation
de Sœur Marie Joseph.
« Cherchez-vous à me défier,
jeune homme ? Je pourrai prendre le parti de relever votre bravade et d’en
tirer les conclusions. »
Je sentis un vague de terreur me
submerger. Les yeux de Sœur Marie Joseph flamboyaient de colère.
« Non, ma Sœur, je vous
demande pardon. Je ne sais pas ce qui …
Dans ma hâte de montrer ma bonne
volonté, j’avais oublié l’accessoire qui avait été à l’origine de toute cette
histoire. Je réajustais ma cravate et la serrant au plus près de mon cou.
Satisfaite de ma soumission, je sentis Sœur Marie Joseph se détendre.
« J’espère que cette fessée
vous a servi de leçon. Sachez que je n’hésiterai pas à recommencer au moindre
relâchement de votre tenue et je vais demander à vos professeurs d’y être
particulièrement attentifs. Est-ce bien compris ?
– Oui, ma Sœur.
– Donnez-moi votre carnet que j’y
fasse mention de cette punition afin que Sœur Gabrielle, dès ce soir, renforce
le message que je viens de vous faire passer.
– Je ne l’ai pas sur moi, ma
Sœur. Je l’ai laissé dans mon cartable, dans notre salle de cours et je vais
aller le chercher.
– Etes-vous en train de me dire
que vous n’êtes pas en mesure de me présenter votre carnet de
correspondance ?
– Je vais le chercher tout de
suite. »
Ma proposition n’alla pas plus
loin. Je n’eus pas le temps de la formuler plus avant. Sœur Marie Joseph
m’avait attrapé par le bras et ramené devant elle. Elle ne perdit pas de temps
en explication et me baissa le pantalon avant que j’aie complètement intégré
que j’étais bon pour une deuxième fessée. Le pantalon tombé sur les chevilles,
elle me repositionna sous son coude et, presque dans le même mouvement, elle
baissa ma culotte.
Sans que j’en comprenne la
raison, je reçus une longue série de fessées qu’elle répartit équitablement sur
la surface de mon postérieur. Alors seulement, elle marqua une pause.
« Ici, mon garçon, tout
élève qui n’est pas en mesure de présenter son carnet sur le champ quand il lui
est demandé, est immédiatement fessé. »
La correction reprit, sèche,
douloureuse, prolongée. Elle ajouta de la cuisson à celle que la précédente
fessée avait initiée. J’en soulignais l’ardeur en extériorisant ma douleur sans
aucune retenue, me dandinant d’un pied sur l’autre tout en laissant mes fesses
à portée de la main de Sœur Marie Joseph. Comme souvent, je n’espérais plus la
fin de la correction quand elle cessa, me prenant presque par surprise.
« A la prochaine récréation,
vous viendrez apporter, à mon bureau, votre carnet afin que j’y mentionne, non
pas une, mais les deux fessées que vous avez reçues. Je vous conseille de ne
pas oublier. »
Je n’avais pas retrouvé une
respiration normale qui m’eut permis de signifier ma compréhension de la
demande de Sœur Marie Joseph. En d’autres circonstances, elle aurait pu en
prendre ombrage. Fort heureusement, ce ne fut pas le cas.
« Laissez donc votre
pantalon et votre culotte là où ils sont. Allez vous mettre au piquet sous le
préau pour attendre la reprise des cours ! »
Le lieu que Sœur Marie Joseph
venait de désigner comme étant ma prochaine destination se trouvait à une bonne
cinquantaine de mètres. Il fallait suivre un long couloir, passer par la cour
et enfin traverser le préau pour rejoindre le piquet. L’ordre de Sœur Marie Joseph
ne me laissait pas le choix. J’entamais mon périple.
« Mettez donc les mains sur
la tête dès maintenant ! »
Ma chemise et ma veste, revenues
à leur place, dissimulaient mes fesses. Elles arrivaient au raz de mon
postérieur, ce qui ne me laissait aucun doute sur ce qui m’était arrivé
quelques minutes plus tôt. S’il en était besoin, mon pantalon chiffonné sur mes
chevilles et ma culotte à hauteur de mes genoux confirmaient la situation.
Dans cet appareil, le chemin fut
long, d’autant plus que ma tenue m’obligeait à une démarche maladroite entravée
par le pantalon. Je croisais un nombre conséquent d’élèves de tous les âges qui
prenaient le temps de m’examiner mais sans montrer d’étonnement excessif. Ce
n’était, après tout, qu’une punition courante. Que je ne sois pas un élève
était oublié de tous, sans doute de moi également. Mon âge n’entrait donc plus
en ligne de compte.
J’arrivais avec soulagement au
piquet où deux autres élèves, une fille de première et un garçon des petites
classes, attendaient la fin de l’interclasse. Je posais mon nez le long du mur
et … j’attendis.
La cloche annonçant le moment de
se mettre en rang dans la cour retentit. Je ne savais que faire. Je jetais un
œil en coin à mes voisins de piquet et comme ils ne bougeaient pas, je résolus
de faire comme eux.
Ce fut l’enseignante de la jeune
fille qui arriva en premier pour s’occuper de son élève.
« Qu’avez-vous fait pour
être là ?
– J’ai parlé trop fort au
réfectoire, ma Sœur.
– Si je m’en souviens bien, c’est
la deuxième fois que cela vous arrive cette semaine et une autre fois la
semaine dernière.
– Oui, ma Sœur.
– C’est donc pour cela que vous
avez été envoyée au piquet. Avez-vous eu une fessée ? Il n’en reste pas de
trace.
– Oui, ma Sœur.
– Je crois qu’une piqure de
rappel sera la bienvenue. »
J’entendis une main claquer sur
les fesses de ma voisine une bonne dizaine de fois.
« Reculottez-vous, jeune
fille, et mettez-vous en rang. »
C’est au bord des larmes,
reniflant tout au long du chemin que ma compagne de piquet alla reprendre sa
place parmi ses camarades.
Mademoiselle Wilson, notre
professeur d’anglais avec laquelle j’avais cours, arriva alors.
« Que faites-vous au piquet,
Axel ?
– J’ai été puni, Mademoiselle.
– Et pour quelle raison ?
– Ma cravate était mal mise,
Mademoiselle.
– Vous n’avez pas été envoyé au
piquet seulement pour une cravate mal nouée. Une fessée cela va de soi, mais
pas le piquet.
– Non, Mademoiselle. C’est à
cause du carnet.
– Votre carnet de
correspondance ?
– Oui, Mademoiselle, je ne
l’avais pas avec moi.
– Alors, je comprends mieux.
Voyons cela. »
Mademoiselle Wilson souleva ma
veste et ma chemise et passa sa main sur mes fesses.
« Une jolie fessée !
Vos fesses sont encore légèrement rouges et un peu chaudes. Qui s’est donné la peine de vous punir ?
– C’est Sœur Marie Joseph,
Mademoiselle.
– Vous avez eu la chance de
tomber sur une experte. Je reconnais là l’expérience de notre directrice. Elle
sait rougir durablement des fesses. Je fais le pari que vous serez dorénavant
irréprochable sur votre tenue plutôt que d’être corrigé une nouvelle fois par
Sœur Marie Joseph. N’est-ce pas ?
– Oui, ma Sœur.
– Vous êtes au courant, mon
garçon, qu’il est de tradition qu’un professeur qui trouve un élève au piquet
quand il vient prendre sa classe, lui administre une petite fessée. Je ne
voudrais pas déroger à une coutume aussi profitable pour tout le monde. »
Mademoiselle Wilson qui tenait
toujours mes vêtements relevés au-dessus de ma taille, m’asséna une dizaine de
claques sur les fesses.
« Reculottez-vous, jeune
homme. Et rejoignez vos camarades dans le rang ! »
Cette fessée n’avait pas été
suffisamment sévère pour me causer de grands dommages. Elle avait cependant
ranimé le feu des deux fessées précédentes. C’était, de plus, une nouvelle
fessée dans un lieu public ce qui rajoutait à mon humiliation. Sous la
supervision de Mademoiselle Wilson, je me recomposais une tenue décente, les
yeux remplis de larmes, mais en étant très attentif à ce que le résultat
produit soit exempt de reproches. Je n’avais pas eu le temps de rejoindre ma
classe quand la professeure du jeune garçon fit son apparition.
« Bastien, encore
vous ! »
Sans autre forme d’explication,
elle le plaqua contre son flanc, elle dégagea les fesses et elle lui administra
une vigoureuse fessée qui n’était pas encore terminée lorsque je pris ma place
dans la file de mes camarades de classe. Je m’en étais finalement sorti à bon
compte.
Dès que notre professeur nous eut
libérés pour la récréation de l’après-midi, je me dirigeais vers le bureau de
la directrice, mon carnet à la main. Je me préparais ainsi deux belles fessées
dans la soirée, mais c’était préférable à la punition que je risquais si je
n’obtempérais pas à la demande de Sœur Marie Joseph.
Pour avoir accès au bureau de la
directrice, il fallait passer d’abord par Sœur Marie Madeleine, sa secrétaire.
C’est donc à elle que je m’adressais.
« Bonjour, ma Sœur. Je dois
apporter mon carnet de correspondance à Sœur Marie Joseph.
– Ah, Axel, effectivement elle
m’a parlé de cela. Donnez-le-moi »
Sœur Marie Madeleine posa le
carnet sur son bureau.
« Faites le tour du bureau,
mon garçon, venez ici. »
Elle désignait le sol à sa
droite. Je n’aimais pas la tournure que prenait la situation. Elle me demandait
de me placer là où il était d’usage de positionner un élève pour le préparer à
une fessée. Je tentais de faire appel à la raison.
« Mais, ma Sœur, j’ai déjà
une la fessée pour le carnet.
– Je vous ai dit de venir vous
placer là. Tenez-vous à me faire répéter ce que je vous ai dit ? »
Je contournais le bureau et je me
retrouvais debout tout à côté d’elle.
« Baissez votre
pantalon ! »
Si jusqu’alors il restait un
petit doute, il était maintenant levé.
« Mais, Sœur Marie Joseph
m’a déjà donné une fessée pour le carnet.
– C’est la dernière fois que je vous
le dis. Encore un seul mot avant d’exécuter ce que je vous ai ordonné de faire
et je considère cela comme une désobéissance délibérée. Voulez-vous en
connaître le prix ?
– Non, ma Sœur, dis-je en
baissant mon pantalon. »
Sœur Marie Madeleine acheva de me
déculotter, puis elle me coucha en travers de ses genoux.
« J’ai pour consigne stricte
de fesser sérieusement les élèves à qui Sœur Marie Joseph a demandé de passer
au bureau suite à une fessée qu’elle leur a donnée. Je ne vois pas ce qui
justifierait de faire une exception pour vous. »
Sœur Marie Madeleine retroussa ma
veste et ma chemise au-dessus de ma taille. Elle les maintenait de sa main
posée sur mon dos.
« Il est important, Axel,
que vous appreniez à respecter les règles communes. Ici, vous n’avez aucun
privilège. Il faudra vous y faire. »
Sa main s’abattit sur mes fesses.
Le bruit en fut dupliqué par un court écho suivi de près par le cri que je
poussais. Elle me fessa ainsi, lentement, détachant bien chaque claque l’une de
l’autre. Je ne pouvais empêcher mes jambes de réagir à chaque fois que la
brûlure sur mes fesses s’amplifiait.
« Je pense que, désormais,
vous n’oublierez plus d’avoir votre carnet en permanence avec vous. »
Sœur Marie Madeleine appuya un
peu plus fort de sa main qu’elle avait placée sur mon dos et elle recommença à
me fesser.
Lorsqu’elle cessa, elle m’ordonna
de me reculotter, puis de retourner en cours. J’avais presque franchi la porte
de son bureau quand elle me rappela.
« Dans votre veste, du côté
droit, il y a une poche qui est prévue spécialement pour y mettre le carnet.
Comme vous ne vous déplacerez pas à St Marie sans votre veste, sauf si vous
souhaitez de nouveau être puni pour votre tenue, vous aurez le carnet en
permanence avec vous. Cela vous évitera d’autres mésaventures comme celle
d’aujourd’hui. »
Je vérifiais qu’elle n’avait
mentionné que deux fessées sur le carnet. La troisième n’y figurait pas. Cela
ferait ça de moins auquel il faudrait faire face à l’internat. Je rangeais le
carnet à sa nouvelle place : dans la poche intérieure droite de ma veste.
Il fallait apprendre les règles
de St Marie. Cela prenait du temps et c’était plutôt cuisant.
Merci à Peter Pan pour ses illustrations.
Pour suivre le fil de cette histoire :
Pour comprendre le contexte : introduction
alors, elle se monte quand sur un we cette école ? :)
RépondreSupprimerCher Marc,
SupprimerElle se montera quand quelqu'un s'occuper de la monter. Il faut trouver un lieu et quelques religieuses.
Peut-être pensez-vous vous en occuper ?
En ce qui concerne les participants, je pense que sur ce blog nous trouverons les candidats.
Au plaisir de vous lier,
JLG.
Bravo JLG pour la diversité des situations, les dialogues vivants, réalistes et votre style d'écriture descriptif et précis.
RépondreSupprimerMerci à Peter Pan pour ses illustrations pittoresques, bien adaptées au récits. Les petites fesses d'Axel sont un tout petit peu plus rebondies,juste un peu... Je ne suis pas certain de l'utilité du feutre rouge qui amène un contraste assez disgracieux et trop marqué sur une image en noir et blanc. Un dégradé de gris plus ou moins foncé serait tout aussi évocateur de la rougeur des fesses et plus en accord avec le reste de l'image que cette vilaine tache rouge vermillon.Non ? C'est vrai, je "pinaille" Mais au delà des compliments, critiques constructives je l'espère. Et comme dit l'auteur: On progresse... on progresse!
Bonsoir Ramina,
RépondreSupprimerMerci pour vos remarques.
En fait j'utilise du crayon de couleur sur le dessin original mais le résultat scannéne me satisfait qu'à moitié. Toute remarque juste est toujours constructive.
En ce moment, je recherche dans mon stock des saynètes des cousines en action pour illustrer au mieux le dessin du Mercredi.
Entre les belles professeures et leurs grandes cousines, les deux garnements ne savent plus comment se comporter... Et le retour à la maison promet d'être cuisant. Mais ils peuvent compter sur la protection de la Matriarche. Qui oserait la contredire. Rires.
Bonne soirée. Peter Pan.
Bonjour Peter Pan,
RépondreSupprimerSi cela peut vous aider. Je pense que le problème du scan est logique. Votre dessin est en noir et blanc avec juste un indication de couleur sur les fesses du puni. Si vous scannez en N &B la couleur risque de saturer,d'où l'effet "tache" pas très joli. Si vous scannez en couleur tout le reste en N&B ne sera pas forcément net. Essayez le tout en N&B... avec un petit dégradé foncé sur les fesses. C'est juste un conseil... cordialement.
Bonsoir Ramina,
RépondreSupprimerEn effet, obtenir la juste teinte sans foncer le reste du dessin est une gageure. Je vais essayer votre conseil. Bonne soirée.
Peter Pan.