La contravention
Un samedi j’étais seul à la maison sur le canapé du salon en
train de surfer tranquillement sur internet au coin du feu. Céline était allée
faire du shopping à Orléans et j’étais donc tranquille depuis le début
d’après-midi.
Vers 18 heures je l’entendis rentrer. Mais au lieu de venir
me dire bonjour et me raconter son après-midi elle monta dans la chambre
directement.
Un moment après elle redescendit, s’arrêta un moment dans
l’entrée et passa à la cuisine. Intrigué par son silence je me levais et allais aux nouvelles. Céline s’agitait dans la cuisine pour préparer le repas mais
semblait préoccupée. Je l’enlaçais tendrement et lui demandai sce qui n’allait
pas.
« Georges j’ai fait une bêtise. Et comme toute bêtise
je vais devoir la payer.
« Qu’as-tu donc fait, demandais-je curieux de savoir
quelle bêtise avait pu faire Céline, elle si rigoureuse et sérieuse dans son
comportement.
« En revenant d’Orléans je roulais sur la
départementale et je ne n’ai pas fait attention à la vitesse.
Les gendarmes étaient juste après le panneau avec les
jumelles. Ils m’ont arrêtée. J’étais encore à 70 km/h pour 50 autorisés. Je
perds 2 points et une amende de 90 euros. C’est épouvantable. Je n’ai pas
respecté les règles. C’est une femme qui a vérifié mes papiers et mon permis.
Elle m’a fait honte en me disant que je risquais non seulement ma vie mais
aussi celle des autres et que j’étais irresponsable. Elle a raison. Elle m’a
demandé ou je travaillais. Quand je lui ai dit à la SFID, elle a m’a dit que
j’avais de la chance, que c’était une très bonne société qui faisait rayonner
la région dans le monde entier et qui fabriquait d’excellent produit. Que
d’ailleurs mon comportement au volant mériterait une bonne fessée aux
instruments. Que si cela ne tenait que d’elle, plutôt que des points ce serait
des culottes qu’elle retirerait pour fesser les contrevenants.
Je lui ai dit que j’étais d’accord avec elle et que mon
comportement méritait une punition exemplaire. Et je lui ai proposé d’appliquer
sa solution.
Je viens de remplir le registre de punition et elle vient
demain pour me corriger comme il se doit.
Abasourdi par ce que je venais d’entendre je n’en revenais
pas. Une gendarmette allait venir demain ici pour fesser Céline.
Toute la soirée Céline resta silencieuse et triste. Elle
était visiblement très contrariée par ce qui lui était arrivé. J’en arrivais à
souhaiter que demain arrive vite afin que cette affaire se règle comme il se
devait et que je retrouve ma Céline habituelle.
Le lendemain vers 11 heures la Maréchal des logis Véronique
se présentait à la porte de la maison dans son uniforme réglementaire. C’était
une petite blonde mince, avec une queue de cheval sortant de l’arrière de
sa casquette.
C’est moi qui l’accueillis à la demande de Céline qui était
montée se préparer au grenier dans la salle de correction.
"Alors c’est vous le mari de la contrevenante me dit-elle d’emblée.
Votre femme est un vrai danger public. Elle a choisi la fessée plutôt que les
points mais il restera l’amende à payer quand même. Où est-elle que je lui administre sa
correction ?"
Je lui demandais de me suivre et l’emmenais dans notre salle
de correction toute neuve que j’avais eu le malheur d’inaugurer récemment.
Céline attendait sagement debout devant le banc à fessée en soutien-gorge
et petite culotte, la tête basse et l’air contrit.
Véronique lui dit sur un ton sévère
« Alors vous êtes prête à payer pour votre mauvaise
conduite au volant. Je vais faire en sorte que vous ne recommenciez pas de
sitôt. Attachez là sur le banc me dit’elle autoritairement."
Je vois que vous êtes bien équipés dit-elle en se
saisissant dans la vitrine du martinet noir à longues et fines lanières qu’elle
fit glisser entre ses doigts pour jauger l’épaisseur et le toucher.
Ce martinet redoutable comportait une douzaine de lanières
de section carrée très cinglantes comme je l’avais appris lors de ma formation à
la SFID.
J’avais sanglé Céline silencieuse, le ventre sur le banc,
les fesses bien exposées dans leur jolie shorty blanc.
Véronique qui avait ôté sa casquette et quitté sa veste,
retroussait maintenant sa manche droite faisant apparaître un bras musclé
revêtu d’un léger duvet blond.
Puis elle se pencha sur le banc, se saisit de l’élastique de
la culotte et la descendit sur les chevilles de Céline.
J’étais là pétrifié, à la fois acteur et spectateur de cette
fessée annoncée sur ma femme et mon éducatrice habituelle. Je n’avais encore
jamais assisté à une fessée sur autrui hormis celle que j’avais moi-même donné
à la cravache à Gisèle la petite bonne de Madame Leroy. Fessée qui m’avait par
ailleurs émoustillé quelque peu.
Et là, il s’agissait de Céline, de ma femme qui me corrigeait
habituellement. Les sentiments se mélangeaient en moi à cet instant, sentiment de
pitié, de honte pour elle et pour moi, de curiosité, d’excitation dans
l’attente de l’exécution de la peine de Céline.
Véronique annonça que Céline recevrait pour son excès de
vitesse 90 coups de martinet comme les 90 euros d’amende. Et qu’heureusement que
l’excès ne dépassait pas les 20km par heure au-dessus de la vitesse autorisée car sinon la peine aurait été doublée. Elle me demanda donc de compter à haute
voix les coups.
Elle commença à fouetter le derrière de Céline sans aucun
ménagement et avec une force insoupçonnée. Céline qui pourtant avait reçue de
très nombreuses fessées dans sa vie, en particulier à St Marie, réussie à
contenir ses cris jusqu’au dixième coup. Une lente mais longue plainte monta
alors crescendo au fur et à mesure que les lanières s’abattaient sur ses fesses
avec force. Les stries rouges des lanières recouvraient maintenant l’ensemble
de son derrière.
Au trentième coup la plainte se transforma en cri et Céline
commençait à remuer sérieusement sur le banc.
« J’espère que cela va vous calmer pour votre conduite
indigne, dit Véronique. Mais arrêtez de crier sinon je rallongerai votre
correction."
Entendant la menace Céline baissa le volume de ses cris qui
se transformèrent en gros sanglots.
La fessée arrivait à mi-parcours et le bruit du claquement
des lanières sur la peau de ma bien aimée emplissait mes oreilles tandis que je
comptais le cinquantième coup. Je ne pouvais pas cependant empêcher mon sexe de se tendre dans mon
caleçon me faisant rougir
instantanément. Heureusement Céline ne pouvait voir la bosse de mon pantalon.
Véronique fouettait avec application, à un rythme d’environ
12 coups à la minute qui permettait à chaque cinglée d’être ressentie par la
punie.
Les fesses de Céline étaient maintenant rouge vermillon avec
des endroits boursouflés et carmin.
J’annonçais 90 et le
bras de la gendarme retomba le long de
sa cuisse faisant traîner les lanières sur le parquet de chêne.
Céline hoquetai de souffrance et de honte après ces 8
minutes intenses de fustigation tandis que Véronique s’épongeait le front
mouillé de sueur par l’effort avec un mouchoir en papier.
« Détachez là et mettez là au coin me dit-elle.
Qu’elle médite sa faute pendant 15 minutes."
Céline se redressa mis ses mains derrière la tête et avança
doucement vers l’angle du grenier sa culotte lui entravant les chevilles.
Véronique après avoir raccroché le martinet dans la vitrine
à sa place, renfila sa veste et redescendit du grenier avec moi pour prendre
congé.
« Voilà Monsieur Georges vous savez maintenant ce qu’il
advient des contrevenants au code de la route dans ma brigade. Tâchez de faire
attention car sinon ce pourrait être vous la prochaine fois. Quant à votre
femme, avec ce que je lui ai mis, je pense qu’elle va regarder son compteur de
vitesse plus souvent qu'à son tour.
Sur ces fermes paroles elle prit congés en remettant sa
casquette.
Je remontais délivrer Céline de son coin qui ne voulut pas
bouger avant que le temps règlementaire ne fut écoulé. Des larmes ruisselaient
sur ses joues tandis que ses fesses fumaient littéralement de la violente
cinglée qu’elle venait de recevoir.
Lorsque le quart d’heure fut passé, je la pris tendrement
dans mes bras pour la consoler.
« Tu sais Georges je l’ai bien méritée cette fessée et
je ne suis pas prête de recommencer.
Quant à toi si jamais je te vois enfreindre le code de la
route c’est moi qui te punirai aussi sévèrement que les gendarmes.
A bon entendeur salut ! Me voilà prévenu. Entre Céline
et les gendarmes je n’avais plus qu’à bien conduire.
Pour suivre le fil de ce récit
Le premier de la série : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 8
La suite au prochain ... et bien non, il n'y a pas de suite. Au prochain récit de Georges T. Espérons que ce ne sera pas trop long !
Il est enfin arrivé : chapitre 11
L'épisode précédent : chapitre 8
La suite au prochain ... et bien non, il n'y a pas de suite. Au prochain récit de Georges T. Espérons que ce ne sera pas trop long !
Il est enfin arrivé : chapitre 11
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Et bien décidément notre ami Georges ne manque pas d'imagination! Il nous avait déjà gratifié de situations originales à chaque épisode mais ce dernier conclut le récit en fanfare! Une fessée au martinet pour excès de vitesse en guise de sanction , administrée par une gendarmette au bras musclé... Avec le nombre de cinglées correspondant à la vitesse constatée!!! Sévèrement drôle!
RépondreSupprimerRéjouissante histoire, très documentée et bien écrit, qui aborde, entre autre, le thème pas encore très exploité de la discipline conjugale. A quand, par exemple, un récit : Père et fils, soumis à l'autorité de la mère (épouse) et sa fille, élargi au reste d'une famille de femmes naturellement sévères... Je crois en avoir déjà exprimé l'idée sur ce BLog. Donc je me répète. Bis répetita... tant pis!
Cordialement à tous les auteurs,lecteurs et surtout à l'initiateur de ce qui constituent cette charmante petite "communauté " de passionnés du sujet. Nous trouvons là un espace de lecture et d'expression d'excellente tenue.
Merci beaucoup Ramina pour tous ces compliments, toujours aussi distanciés.
SupprimerJ'apprécie beaucoup vos suggestions que vous distillez de commentaire en commentaire. Certainement la répétition a valeur pédagogique. Pour ma part, j'attends le moment où vous oserez vous lancer dans la mise en oeuvre de vos recommandations. Fabricando faber fit. J'ai également l'impression d'en être à bis repetita placent.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
"Sed perseverare diabolicum"... Bonjour JLG.
RépondreSupprimerJe me rends bien compte moi même que je suggère sans faire. Fais comme je demande, mais pas comme je ne fais pas!... L'aventure de l'écriture est tentante mais, il faut une maitrise de la forme et du contenu longue distance sur une dizaine de chapitres. C'est bien autre chose qu'un petit commentaire bien troussé dans le courrier des lecteurs. Et, honnêtement, je me demande aussi si je n'ai pas envie de voir traité par quelqu'un d'autre ce fantasme de discipline domestique et conjugale. Ou comment enrichir son imaginaire par l'inspiration d'une autre source? Mais c'est vrai que je ne suis pas encore à l'"Alea jacta est".je ne désespère pas.
Ramina,
SupprimerFabricando faber fit.
Vous ne me ferez pas croire qu'avec la maîtrise de la chose écrite dont vous faites preuve dans vos commentaires, la rédaction de quelques chapitres vous semble un obstacle infranchissable.
Il reste à trouver le scénario, mais cela se travaille. Comment croyez-vous que font les autres ?
Vous pourrez ainsi non seulement continuer à profiter de l'imaginaire des autres, mais également d'enrichir le leur. Juste retour des choses, non ? Labor omnia vincit improbus.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bien, bien , cher JLG.
RépondreSupprimerJe constate que nous partageons quelque université. A mon tour de vous remercier de vote compliment qui résonne comme une habile incitation. J'ai la nette impression de m'être mis mis le dos au mur tout seul et va bien falloir que je relève le défit de l'écriture. Les sirènes de nos fortes femmes sévères résonnent de de plus en plus persuasives. je finirai bien par y céder, et vous n'y serez pas pour rien. Et tant pis s'il me faudra un peu de temps.
Cent fois sur le fessier remettez votre ouvrage!..Polissez le sans cesses. etc... (Rires!) Comme dit en clin d'oeil et entre parenthèse, notre ami Peter Pan.
Cordialement.
Mince pas mal de fautes de frappe dans ce dernier commentaire!
RépondreSupprimerErrare humanum est, du moment où vous ne persévérez pas.
SupprimerAu plaisir de vous lire,
JLG.