lundi 26 février 2018

SFID, la contravention - chapitre 10


La contravention
Un samedi j’étais seul à la maison sur le canapé du salon en train de surfer tranquillement sur internet au coin du feu. Céline était allée  faire du shopping à Orléans et j’étais donc tranquille depuis le début d’après-midi.
Vers 18 heures je l’entendis rentrer. Mais au lieu de venir me dire bonjour et me raconter son après-midi elle monta dans la chambre directement.

Un moment après elle redescendit, s’arrêta un moment dans l’entrée et passa à la cuisine. Intrigué par son silence je me levais et allais aux nouvelles. Céline s’agitait dans la cuisine pour préparer le repas mais semblait préoccupée. Je l’enlaçais tendrement et lui demandai sce qui n’allait pas.
« Georges j’ai fait une bêtise. Et comme toute bêtise je vais devoir la payer.
« Qu’as-tu donc fait, demandais-je curieux de savoir quelle bêtise avait pu faire Céline, elle si rigoureuse et sérieuse dans son comportement.
« En revenant d’Orléans je roulais sur la départementale et je ne n’ai pas fait attention à la vitesse.
Les gendarmes étaient juste après le panneau avec les jumelles. Ils m’ont arrêtée. J’étais encore à 70 km/h pour 50 autorisés. Je perds 2 points et une amende de 90 euros. C’est épouvantable. Je n’ai pas respecté les règles. C’est une femme qui a vérifié mes papiers et mon permis. Elle m’a fait honte en me disant que je risquais non seulement ma vie mais aussi celle des autres et que j’étais irresponsable. Elle a raison. Elle m’a demandé ou je travaillais. Quand je lui ai dit à la SFID, elle a m’a dit que j’avais de la chance, que c’était une très bonne société qui faisait rayonner la région dans le monde entier et qui fabriquait d’excellent produit. Que d’ailleurs mon comportement au volant mériterait une bonne fessée aux instruments. Que si cela ne tenait que d’elle, plutôt que des points ce serait des culottes qu’elle retirerait pour fesser les contrevenants.
Je lui ai dit que j’étais d’accord avec elle et que mon comportement méritait une punition exemplaire. Et je lui ai proposé d’appliquer sa solution.
Je viens de remplir le registre de punition et elle vient demain pour me corriger comme il se doit.
Abasourdi par ce que je venais d’entendre je n’en revenais pas. Une gendarmette allait venir demain ici pour fesser Céline.
Toute la soirée Céline resta silencieuse et triste. Elle était visiblement très contrariée par ce qui lui était arrivé. J’en arrivais à souhaiter que demain arrive vite afin que cette affaire se règle comme il se devait et que je retrouve ma Céline habituelle.

Le lendemain vers 11 heures la Maréchal des logis Véronique se présentait à la porte de la maison dans son uniforme réglementaire. C’était une petite blonde mince, avec une queue de cheval sortant de l’arrière de sa  casquette.
C’est moi qui l’accueillis à la demande de Céline qui était montée se préparer au grenier dans la salle de correction.
"Alors c’est vous le mari de la contrevenante me dit-elle d’emblée. Votre femme est un vrai danger public. Elle a choisi la fessée plutôt que les points mais il restera l’amende à payer quand même. Où est-elle que je lui administre sa correction ?"
Je lui demandais de me suivre et l’emmenais dans notre salle de correction toute neuve que j’avais eu le malheur d’inaugurer récemment.
Céline attendait sagement debout devant le banc à fessée en soutien-gorge et petite culotte, la tête basse et l’air contrit.
Véronique lui dit sur un ton sévère
« Alors vous êtes prête à payer pour votre mauvaise conduite au volant. Je vais faire en sorte que vous ne recommenciez pas de sitôt. Attachez là sur le banc me dit’elle autoritairement."
Je vois que vous êtes bien équipés dit-elle en se saisissant dans la vitrine du martinet noir à longues et fines lanières qu’elle fit glisser entre ses doigts pour jauger l’épaisseur et le toucher.
Ce martinet redoutable comportait une douzaine de lanières de section carrée très cinglantes comme je l’avais appris lors de ma formation à la SFID.
J’avais sanglé Céline silencieuse, le ventre sur le banc, les fesses bien exposées dans leur jolie shorty blanc.
Véronique qui avait ôté sa casquette et quitté sa veste, retroussait maintenant sa manche droite faisant apparaître un bras musclé revêtu d’un léger duvet blond.
Puis elle se pencha sur le banc, se saisit de l’élastique de la culotte et la descendit sur les chevilles de Céline.
J’étais là pétrifié, à la fois acteur et spectateur de cette fessée annoncée sur ma femme et mon éducatrice habituelle. Je n’avais encore jamais assisté à une fessée sur autrui hormis celle que j’avais moi-même donné à la cravache à Gisèle la petite bonne de Madame Leroy. Fessée qui m’avait par ailleurs émoustillé quelque peu.
Et là, il s’agissait de Céline, de ma femme qui me corrigeait habituellement. Les sentiments se mélangeaient en moi à cet instant, sentiment de pitié, de honte pour elle et pour moi, de curiosité, d’excitation dans l’attente de l’exécution de la peine de Céline.
Véronique annonça que Céline recevrait pour son excès de vitesse 90 coups de martinet comme les 90 euros d’amende. Et qu’heureusement que l’excès ne dépassait pas les 20km par heure au-dessus de la vitesse autorisée car sinon la peine aurait été doublée. Elle me demanda donc de compter à haute voix les coups.
Elle commença à fouetter le derrière de Céline sans aucun ménagement et avec une force insoupçonnée. Céline qui pourtant avait reçue de très nombreuses fessées dans sa vie, en particulier à St Marie, réussie à contenir ses cris jusqu’au dixième coup. Une lente mais longue plainte monta alors crescendo au fur et à mesure que les lanières s’abattaient sur ses fesses avec force. Les stries rouges des lanières recouvraient maintenant l’ensemble de son derrière.
Au trentième coup la plainte se transforma en cri et Céline commençait à remuer sérieusement sur le banc.
« J’espère que cela va vous calmer pour votre conduite indigne, dit Véronique. Mais arrêtez de crier sinon je rallongerai votre correction."
Entendant la menace Céline baissa le volume de ses cris qui se transformèrent en gros sanglots.
La fessée arrivait à mi-parcours et le bruit du claquement des lanières sur la peau de ma bien aimée emplissait mes oreilles tandis que je comptais le cinquantième coup. Je ne pouvais pas cependant  empêcher mon sexe de se tendre dans mon caleçon  me faisant rougir instantanément. Heureusement Céline ne pouvait voir la bosse de mon pantalon.
Véronique fouettait avec application, à un rythme d’environ 12 coups à la minute qui permettait à chaque cinglée d’être ressentie par la punie.
Les fesses de Céline étaient maintenant rouge vermillon avec des endroits boursouflés et carmin.
J’annonçais 90  et le bras de la gendarme  retomba le long de sa cuisse faisant traîner les lanières sur le parquet de chêne.
Céline hoquetai de souffrance et de honte après ces 8 minutes intenses de fustigation tandis que Véronique s’épongeait le front mouillé de sueur par l’effort avec un mouchoir en papier.
« Détachez là et mettez là au coin me dit-elle. Qu’elle médite sa faute pendant 15 minutes."
Céline se redressa mis ses mains derrière la tête et avança doucement vers l’angle du grenier sa culotte lui entravant les chevilles.
Véronique après avoir raccroché le martinet dans la vitrine à sa place, renfila sa veste et redescendit du grenier avec moi pour prendre congé.
« Voilà Monsieur Georges vous savez maintenant ce qu’il advient des contrevenants au code de la route dans ma brigade. Tâchez de faire attention car sinon ce pourrait être vous la prochaine fois. Quant à votre femme, avec ce que je lui ai mis, je pense qu’elle va regarder son compteur de vitesse  plus souvent qu'à son tour.
Sur ces fermes paroles elle prit congés en remettant sa casquette.

Je remontais délivrer Céline de son coin qui ne voulut pas bouger avant que le temps règlementaire ne fut écoulé. Des larmes ruisselaient sur ses joues tandis que ses fesses fumaient littéralement de la violente cinglée qu’elle venait de recevoir.
Lorsque le quart d’heure fut passé, je la pris tendrement dans mes bras pour la consoler.
« Tu sais Georges je l’ai bien méritée cette fessée et je ne suis pas prête de recommencer.
Quant à toi si jamais je te vois enfreindre le code de la route c’est moi qui te punirai aussi sévèrement que les gendarmes.
A bon entendeur salut ! Me voilà prévenu. Entre Céline et les gendarmes je n’avais plus qu’à bien conduire.

Pour suivre le fil de ce récit

Le premier de la série :  chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 8
La suite au prochain ... et bien non, il n'y a pas de suite. Au prochain récit de Georges T. Espérons que ce ne sera pas trop long !
Il est enfin arrivé : chapitre 11

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7 commentaires:

  1. Et bien décidément notre ami Georges ne manque pas d'imagination! Il nous avait déjà gratifié de situations originales à chaque épisode mais ce dernier conclut le récit en fanfare! Une fessée au martinet pour excès de vitesse en guise de sanction , administrée par une gendarmette au bras musclé... Avec le nombre de cinglées correspondant à la vitesse constatée!!! Sévèrement drôle!
    Réjouissante histoire, très documentée et bien écrit, qui aborde, entre autre, le thème pas encore très exploité de la discipline conjugale. A quand, par exemple, un récit : Père et fils, soumis à l'autorité de la mère (épouse) et sa fille, élargi au reste d'une famille de femmes naturellement sévères... Je crois en avoir déjà exprimé l'idée sur ce BLog. Donc je me répète. Bis répetita... tant pis!
    Cordialement à tous les auteurs,lecteurs et surtout à l'initiateur de ce qui constituent cette charmante petite "communauté " de passionnés du sujet. Nous trouvons là un espace de lecture et d'expression d'excellente tenue.

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    1. Merci beaucoup Ramina pour tous ces compliments, toujours aussi distanciés.
      J'apprécie beaucoup vos suggestions que vous distillez de commentaire en commentaire. Certainement la répétition a valeur pédagogique. Pour ma part, j'attends le moment où vous oserez vous lancer dans la mise en oeuvre de vos recommandations. Fabricando faber fit. J'ai également l'impression d'en être à bis repetita placent.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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  2. "Sed perseverare diabolicum"... Bonjour JLG.
    Je me rends bien compte moi même que je suggère sans faire. Fais comme je demande, mais pas comme je ne fais pas!... L'aventure de l'écriture est tentante mais, il faut une maitrise de la forme et du contenu longue distance sur une dizaine de chapitres. C'est bien autre chose qu'un petit commentaire bien troussé dans le courrier des lecteurs. Et, honnêtement, je me demande aussi si je n'ai pas envie de voir traité par quelqu'un d'autre ce fantasme de discipline domestique et conjugale. Ou comment enrichir son imaginaire par l'inspiration d'une autre source? Mais c'est vrai que je ne suis pas encore à l'"Alea jacta est".je ne désespère pas.

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    1. Ramina,
      Fabricando faber fit.
      Vous ne me ferez pas croire qu'avec la maîtrise de la chose écrite dont vous faites preuve dans vos commentaires, la rédaction de quelques chapitres vous semble un obstacle infranchissable.
      Il reste à trouver le scénario, mais cela se travaille. Comment croyez-vous que font les autres ?
      Vous pourrez ainsi non seulement continuer à profiter de l'imaginaire des autres, mais également d'enrichir le leur. Juste retour des choses, non ? Labor omnia vincit improbus.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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  3. Bien, bien , cher JLG.
    Je constate que nous partageons quelque université. A mon tour de vous remercier de vote compliment qui résonne comme une habile incitation. J'ai la nette impression de m'être mis mis le dos au mur tout seul et va bien falloir que je relève le défit de l'écriture. Les sirènes de nos fortes femmes sévères résonnent de de plus en plus persuasives. je finirai bien par y céder, et vous n'y serez pas pour rien. Et tant pis s'il me faudra un peu de temps.
    Cent fois sur le fessier remettez votre ouvrage!..Polissez le sans cesses. etc... (Rires!) Comme dit en clin d'oeil et entre parenthèse, notre ami Peter Pan.
    Cordialement.

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  4. Mince pas mal de fautes de frappe dans ce dernier commentaire!

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    1. Errare humanum est, du moment où vous ne persévérez pas.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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