mercredi 26 août 2020

Chroniques de confinement - chapitre 12

 Les nouvelles du lundi scellèrent le sort d’Aurélie et de Philippe. Ils apprirent tous deux leur mise au chômage partiel et la diminution de leurs revenus qui allaient avec.

« Comment allons-nous payer notre loyer et subvenir à nos besoins, se dirent-ils ? »

Maman Marianne avait la solution.

« Pas d’inquiétude ! Vous n’aurez pas de dépense à faire tant que vous vivrez ici. J’ai suffisamment de revenu pour subvenir à vos besoin. Il reste votre appartement à Paris. Cela, par contre, demande réflexion. »

Ni Aurélie ni Philippe ne surent quoi répondre à cette offre qui était généreuse, celle d’une mère pour ses enfants, mais également qui entérinait leur statut de personnes mineures dont même la subsistance dépendait maintenant d’une autre personne, leur mère et belle-mère. En quarante-huit heures, ils avaient perdu toute forme d’autonomie.

Philippe ne savait que penser de sa nouvelle situation. Aurélie semblait s’être coulée dans le moule qu’avait forgé sa mère. Philippe également, mais c’était superficiel, c’est du moins ce qu’il se disait, sans arriver à s’en convaincre complètement.

 

La veille au soir avait été paradoxale. Maman Marianne les avait mis en pyjama de bonne heure. Puis, elle avait décrété un moment de détente qui s’était déroulé dans le séjour. Aurélie, reproduisant ses habitudes de jeune fille, était allée chercher un câlin sur les genoux de sa Maman, dès que celle-ci s’était assise sur le canapé. Marianne l’avait couché sur un genoux et elle avait glissé sa main sous la chemise de nuit, relevant le bas du vêtement et découvrant les fesses, sans que cela ne semblât gêner Aurélie. La main de Marianne caressait le dos et les fesses de sa fille et Aurélie se laissait faire, s’abandonnant à la caresse.

Philippe regardait cette scène à la fois fasciné et interdit. Il contemplait sa compagne qui ronronnait tandis que la main de sa mère remontait le long de son dos et descendait sur ses fesses. Son buste reposait sur les coussins et elle avait posé sa joue contre la robe de sa mère. Il eut un pincement au cœur. Pourquoi pas lui ? Sa belle-mère répondit à son désir.

« Veux-tu venir, toi aussi sur mes genoux ? »

Philippe hésita un court instant. Pour répondre à cette invitation qui correspondait à son souhait, il fallait abandonner définitivement toute velléité d’être considéré comme un adulte dans cette maison. C’était, en même temps attirant et repoussant. En acceptant la proposition de sa belle-mère, en venant chercher une consolation sur ses genoux, il reconnaissait que les fessées reçues dans la journée lui avaient été administrées à juste titre. Il en serait de même pour les suivantes, sans qu’il puisse rien y faire.

« Qu’est-ce que ça changera, se dit-il ? »

Effectivement, il ne voyait pas la moindre possibilité de faire dévier le cours des événements qui se profilaient dans les jours à venir. A part, peut-être s’enfuir au plus vite. Quelles en seraient les conséquences ?

« Alors, veux-tu venir ici, à côté d’Aurélie ?

Il n’avait plus tergiversé.

« Oui, Maman Marianne, !

– Alors, arrive ici ! »

Sa belle-mère tapotait son genou encore libre. Philippe s’approcha, ne sachant pas trop comment faire. Maman Marianne prit l’initiative. Elle prit la main de Philippe et elle l’installa à plat ventre sur son genou, le visage dans les coussins du canapé. Le corps du jeune homme se crispa. Les expériences, quoique récentes, qu’il avait eues de cette position, n’étaient pas pour le rassurer. Il serra les fesses.

« Ce n’est pas normal. En tant qu’adulte, je ne devrais pas… »

Il n’eut pas le temps d’aller plus loin dans ses réflexions avant qu’une main se glissa sous l’élastique de son pantalon.

« Là, c’en est trop ! »

Il esquissa le geste de se relever, mais il fut arrêté par une forte claque sur les fesses.

« Vas-tu te tenir tranquille ? »

Philippe se laissa retomber sur les coussins. Il savait ce que signifiait cet avertissement. La main de sa belle-mère insista. Philippe se tendit.

« Laisse-moi faire petit excité et calme-toi ! »

Passé les deux ou trois premières secondes d’affolement, Philippe sentit la main s’appesantir là où ses muscles se contractaient. Il relâcha la tension qu’il y maintenait. C’était finalement assez agréable… bien plus que ça décida-t-il au bout de quelques dizaines de secondes.

Le silence s’installa. La main de sa belle-mère parcourait toute la surface de peau allant du haut du dos jusqu’au milieu des cuisses. Philippe se détendit.

« Pourvu que cela ne s’arrête jamais, se dit-il avant de sombrer dans une semi-somnolence. »

Il ne put s’empêcher de grogner quand la caresse prit fin et quand sa belle-mère lui ordonna de se relever. Une bonne claque sur ses fesses sanctionna cette protestation.

« Continue de rouspéter si tu veux une fessée ! »

Philippe reprit conscience de la réalité. Ce qu’il venait de faire aurait pu être pris pour un caprice. Heureusement, sa belle-mère n’en tint pas compte. Dix minutes plus tard, il était au lit. Il passa son bras autour du buste de sa compagne. A sa grande surprise, il n’appréhendait pas ce qui pouvait se passer le lendemain. Il trouverait bien une solution pour sortir de cette situation.

« Mais pas ce soir, je suis trop fatigué. »

Il s’endormit aussitôt, inconscient de ce nouveau renoncement.

 

Ce ne fut pas aussi simple le lundi soir. En fin d’après-midi, Maman Marianne leur annonça qu’elle partait pour une réunion qui la tiendrait hors de la maison jusque tard dans la nuit.

« C’est Annette qui va venir vous garder. »

Aurélie ouvrit la bouche pour protester, mais elle se rappela à temps le risque qu’elle prendrait en se manifestant. Maman Marianne remarqua l’intention qu’Aurélie avait pourtant tenté de dissimuler.

« Oui, Aurélie, as-tu quelque chose à dire ?

– Non, Maman.

– J’espère bien que tu n’as pas l’intention de discuter mes décisions.

– Non, Maman.

– C’est bien mieux comme ça… pour tes fesses ! »

Aurélie n’alla pas plus loin. Sa mère avait été claire.

Maman Marianne profita de l’arrivée d’Annette pour mettre les choses au point.

« J’espère que vous allez être sages. Si ce n’est pas le cas, rappelez-vous que j’ai demandé à Annette de vous donner la fessée, n’est-ce pas Annette ?

– Oui, Madame Marianne ! Je n’hésiterai pas s’il y en a besoin, mais ce ne sera pas le cas. Je suis certaine qu’ils vont être bien sages et obéissants.

– Ne comptez pas trop là-dessus. Ils ont le diable au corps et je ne suis pas certaine qu’ils soient ravis que ce soit vous qui les gardiez.

– Dans ce cas, je préfère qu’ils sachent que je vais déculotter celui qui en aura besoin et qu’il ira se coucher les fesses rouges. »

Aurélie et Philippe se regardèrent.

« Pour qui se prend cette gamine, pensa Philippe ? »

Aurélie n’en pensait pas moins. Elle regarda Annette, jaugea Annette, sans pouvoir se départir du souvenir de la fillette qu’elle avait été. Certes, elle avait grandi, mais cela n’avait pas changé l’écart d’âge qu’il y avait entre elles. Quelques années auparavant, elle avait joué un peu le rôle d’une grande sœur, même si leurs relations avaient changé quand la fessée avait été de rigueur à chaque écart d’Aurélie. Annette était devenue plus distante. Impossible qu’Annette ait oublié !

« Avec Annette, ce sera comme avec moi ou avec Bernadette. Il va de soi que si elle rencontre une quelconque difficulté avec vous, nous en reparlerons demain. Comptez sur moi pour vous faire passer l’envie d’être désagréable avec Annette ! »

Sur ces mots, Maman Marianne les laissa sous la garde de la jeune fille.

 

Annette, vu son métier, savait s’y prendre avec les enfants. Après en avoir discuté avec Madame Marianne, elle en était arrivée à la conclusion qu’elle devait s’y prendre de la même façon avec Aurélie et Philippe, bien qu’ils soient plus âgés que ceux dont elle avait l’habitude.

Elle savait que les premiers instants étaient fondamentaux. Elle devait installer son autorité sans attendre, quitte à être très sévère dans les premières heures. C’était ainsi qu’elle s’y prenait avec les enfants de sa classe et elle en avait obtenu d’excellents résultats. Pas de raison que cela ne fonctionnât pas de la même façon avec ces deux-là ! Mais elle devait se saisir de la première occasion pour mettre les choses au point.

C’est Aurélie qui la lui fournit. Elle posa son livre et se dirigea vers la porte du séjour dans lequel ils se tenaient tous les trois.

« Où vas-tu, Aurélie ?

– Je ne vais pas loin, je reviens tout de suite ! »

Elle continua son chemin.

« Aurélie, tu viens ici tout de suite !

– Mais j’ai envie d’aller aux toilettes !

– As-tu demandé la permission ?

– La permission ? Mais tu n’es pas bien ! J’ai le droit d’aller aux toilettes quand je veux !

– Et en plus tu élèves la voix ! »

Il n’y avait pas de doute, Annette prenait son rôle au sérieux. Aurélie se retourna et elle souffla pour marquer son agacement.

« Bon, ça va ! Est-ce que je peux aller aux toilette ? C’est pressé ! »

Aurélie ne pouvait laisser passer une insolence aussi caractérisée.

« Aux toilettes, dis-tu. Nous allons y aller ! »

Elle prit Aurélie par le bras et elle lui fit passer la porte. Une claque sur les fesses lui indiqua qu’elle était allée un peu trop loin et qu’Annette le lui signifiait. Pour Aurélie également, cette fessée, aussi légère et peu douloureuse qu’elle ait été, était de trop.

« Bon, j’ai compris ! Ça va ! Pas la peine de s’énerver !

– Mais, je n’ai pas l’intention de m’énerver, juste de t’administrer une fessée dès que je t’aurai conduite aux toilettes. »

Aurélie résista quand Annette la poussa vers les toilettes.

« Mais je peux y aller toute seule !

– Tu avances, à moins que tu ne veuilles une première fessée tout de suite ! »

A l’évidence, Annette avait bien l’intention de mettre sa menace à exécution.

« Oui, j’y vais ! »

Une autre claque qui atterrit sous la jupe, sur le bas de la cuisse. Celle-là fit nettement plus mal que la première.

« Et sans répondre, s'il te plait ! »

Aurélie grommela jusqu’aux toilettes, mais suffisamment doucement pour qu’Annette puisse l’ignorer. Annette ouvrit la porte, alluma la lumière et elle planta Aurélie devant la cuvette. Alors elle glissa ses deux mains sous la jupe. Aurélie plaqua son vêtement de ses deux mains, contrecarrant le geste de la jeune fille.

Annette réagit aussitôt. Elle passa son bras autour de la taille d’Aurélie et elle la courba en deux. Sans doute, Aurélie aurait-elle pu l’empêcher d’être placée dans cette position qui ne laissait que peu de doute sur la suite des événements, mais elle fut surprise par la vivacité de la réaction d’Annette. Quand elle s’aperçut de ce qui se préparait, elle tenta de se relever.

« Tu restes en place ! Si tu bouges encore une fois de là, je vais chercher la règle ! »

Annette mit à profit l’hésitation d’Aurélie. Elle releva la jupe et baissa la culotte. Un cri d’Aurélie accompagna ce dernier geste, mais ne tenta plus de se dégager. Cette situation ressemblait bien trop à celles qu’elle vivait depuis deux jours et qui lui rappelaient les punitions auxquelles elle était habituée depuis sa majorité. Et puis… elle n’était pas certaine de ne pas avoir mérité la punition qui se préparait.

La main d’Annette tomba sur ses fesses d’Aurélie. Une fois… deux fois… trois fois… Le cris d’Aurélie n’avait plus rien d’une protestation. C’était le résultat de la cuisson qui s’installait sur ses fesses. Et cela allait en s’empirant. Aurélie laissa échapper un petit jet d’urine qui tomba sur sa culotte, puis coula sur le sol, entre ses deux pieds.

« Je ne peux plus me retenir ! Je ne peux plus me retenir ! »

Annette suspendit la fessée. Elle examina la situation.

« C’est le pompon ! Tu mouilles ta culotte et tu fais pipi par terre ! De ça aussi nous allons reparler ! »

Sans ménagement, elle assit Aurélie sur le siège des toilettes.

« Tu fais pipi ! »

Malgré la présence de la jeune fille, Aurélie s’exécuta. Elle ne savait plus très bien où elle en était. La mauvaise volonté qu’elle volait montrer pour tester la résolution d’Annette, l’avait menée bien plus loin qu’elle l’avait voulu. Une désobéissance, une réponse insolente, un pipi à la culotte… cela faisait beaucoup et elle savait ce qui se serait passé si cela avait été en présence de sa mère ou de Madame Bernadette.

Dès que le jet d’urine s’arrêta, Annette prit les choses en main. Elle détacha deux feuilles de papier toilette et elle mit Aurélie debout.

« Relève ta jupe, que je puisse t’essuyer ! »

Aurélie ouvrit la bouche pour s’insurger contre ce traitement qui n’était décidément pas de son âge, mais elle n’alla pas plus loin. Elle s’était déjà mise dans un bien mauvais cas. Elle releva l’avant de sa jupe, dégageant sa fente. Annette posant une main à plat sur son dos l’obligea à s’approcher, puis elle essuya les quelques gouttes d’urine qui suintaient entre ses jambes.

Le toucher se fit en douceur, mais Aurélie eut du mal à trouver cela agréable. Ce n’était non plus déplaisant, non plutôt dérangeant que celle qu’elle considérait comme une gamine, ait aussi facilement accès à son intimité, comme si sa pudeur n’avait plus court. Il lui suffit d’un petit moment de réflexion pour conclure que c’était ce qu’elle vivait depuis deux jours avec sa mère et Madame Bernadette. Nul doute qu’il en irait de même avec Annette.

« Finissons cette première fessée ! »

Annette la replaça sous son coude. Elle releva l’arrière de la jupe et la fessée reprit. Annette avait-elle eu l’occasion de s’exercer ? Était-ce la première fois qu’elle donnait la fessée ? Impossible ! Elle savait trop bien s’y prendre.

Ces questionnements laissèrent très vite la place à des plaintes et des cris. Oui, Annette savait donner la fessée, ce ne serait pas une formalité quand elle déciderait de sévir. Les cris d’Aurélie, amplifiés par l’écho de la pièce dans laquelle se déroulait cette correction, s’entendirent jusqu’au séjour. Ce n’était pas le souci du moment pour Aurélie.

C’est une Aurélie larmoyante qu’Annette laissa se relever. La fessée avait fait son effet, Annette en était persuadée. L’opération « mise en place de son autorité » était en bonne voie. Elle doutait qu’Aurélie prît de nouveau le risque de la défier. Toutefois, la punition n’était pas finie. Elle devait aller au bout de ce qu’elle avait entrepris.

« Allez ! Ouste ! Dans la salle de bains ! Il faut nettoyer tes fesses, puisque tu as fait pipi dans ta culotte. Tu viens avec moi !Ne marche pas dans le pipi ! »

Tenus par le bras, Aurélie fut sortie des toilettes. Elle se prit les pieds dans sa culotte.

« Attends une seconde, je vais te l’enlever ! »

Annette se baissa.

« Lève un pied ! »

Elle fit passer le pied gauche à la culotte.

« L’autre pied ! »

Aurélie n’avait plus qu’une idée en tête : obéir pour éviter une prochaine fessée.



Quoi ? Il y en a encore qui n'ont pas lu les chapitres précédents !

Ah, là, là, là, là, là, là ! Bon,  voici début : le chapitre 1
Et le précédent : le chapitre 11


Oui, mais est-ce qu'il y a une suite ?

Voyons, voyons eh ben ce sera le chapitre 13 par exemple !

Allez, un commentaire !

Alors ? Qu'en dites-vous ? Abondance de commentaire ne nuit point.

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