Les nouvelles du lundi scellèrent le sort d’Aurélie et de Philippe. Ils apprirent tous deux leur mise au chômage partiel et la diminution de leurs revenus qui allaient avec.
« Comment
allons-nous payer notre loyer et subvenir à nos besoins, se
dirent-ils ? »
Maman
Marianne avait la solution.
« Pas d’inquiétude ! Vous n’aurez pas de dépense à faire tant que vous vivrez ici. J’ai suffisamment de revenu pour subvenir à vos besoin. Il reste votre appartement à Paris. Cela, par contre, demande réflexion. »
Ni
Aurélie ni Philippe ne surent quoi répondre à cette offre qui était généreuse,
celle d’une mère pour ses enfants, mais également qui entérinait leur statut de
personnes mineures dont même la subsistance dépendait maintenant d’une autre
personne, leur mère et belle-mère. En quarante-huit heures, ils avaient perdu toute forme d’autonomie.
Philippe ne savait que penser de sa nouvelle situation. Aurélie semblait s’être coulée
dans le moule qu’avait forgé sa mère. Philippe également, mais c’était
superficiel, c’est du moins ce qu’il se disait, sans arriver à s’en convaincre
complètement.
La
veille au soir avait été paradoxale. Maman Marianne les avait mis en pyjama de
bonne heure. Puis, elle avait décrété un moment de détente qui s’était déroulé
dans le séjour. Aurélie, reproduisant ses habitudes de jeune fille, était allée
chercher un câlin sur les genoux de sa Maman, dès que celle-ci s’était assise
sur le canapé. Marianne l’avait couché sur un genoux et elle avait glissé sa
main sous la chemise de nuit, relevant le bas du vêtement et découvrant les
fesses, sans que cela ne semblât gêner Aurélie. La main de Marianne caressait
le dos et les fesses de sa fille et Aurélie se laissait faire, s’abandonnant à
la caresse.
Philippe
regardait cette scène à la fois fasciné et interdit. Il contemplait sa compagne
qui ronronnait tandis que la main de sa mère remontait le long de son dos et
descendait sur ses fesses. Son buste reposait sur les coussins et elle avait
posé sa joue contre la robe de sa mère. Il eut un pincement au cœur. Pourquoi
pas lui ? Sa belle-mère répondit à son désir.
« Veux-tu
venir, toi aussi sur mes genoux ? »
Philippe
hésita un court instant. Pour répondre à cette invitation qui correspondait à son
souhait, il fallait abandonner définitivement toute velléité d’être considéré
comme un adulte dans cette maison. C’était, en même temps attirant et
repoussant. En acceptant la proposition de sa belle-mère, en venant chercher une
consolation sur ses genoux, il reconnaissait que les fessées reçues dans la
journée lui avaient été administrées à juste titre. Il en serait de même pour
les suivantes, sans qu’il puisse rien y faire.
« Qu’est-ce
que ça changera, se dit-il ? »
Effectivement,
il ne voyait pas la moindre possibilité de faire dévier le cours des événements
qui se profilaient dans les jours à venir. A part, peut-être s’enfuir au plus
vite. Quelles en seraient les conséquences ?
« Alors,
veux-tu venir ici, à côté d’Aurélie ?
Il
n’avait plus tergiversé.
« Oui,
Maman Marianne, !
–
Alors, arrive ici ! »
Sa
belle-mère tapotait son genou encore libre. Philippe s’approcha, ne sachant pas
trop comment faire. Maman Marianne prit l’initiative. Elle prit la main de
Philippe et elle l’installa à plat ventre sur son genou, le visage dans les
coussins du canapé. Le corps du jeune homme se crispa. Les expériences, quoique
récentes, qu’il avait eues de cette position, n’étaient pas pour le rassurer.
Il serra les fesses.
« Ce
n’est pas normal. En tant qu’adulte, je ne devrais pas… »
Il
n’eut pas le temps d’aller plus loin dans ses réflexions avant qu’une main se
glissa sous l’élastique de son pantalon.
« Là,
c’en est trop ! »
Il
esquissa le geste de se relever, mais il fut arrêté par une forte claque sur
les fesses.
« Vas-tu
te tenir tranquille ? »
Philippe
se laissa retomber sur les coussins. Il savait ce que signifiait cet
avertissement. La main de sa belle-mère insista. Philippe se tendit.
« Laisse-moi
faire petit excité et calme-toi ! »
Passé
les deux ou trois premières secondes d’affolement, Philippe sentit la main
s’appesantir là où ses muscles se contractaient. Il relâcha la tension qu’il y
maintenait. C’était finalement assez agréable… bien plus que ça décida-t-il au
bout de quelques dizaines de secondes.
Le
silence s’installa. La main de sa belle-mère parcourait toute la surface de
peau allant du haut du dos jusqu’au milieu des cuisses. Philippe se détendit.
« Pourvu
que cela ne s’arrête jamais, se dit-il avant de sombrer dans une
semi-somnolence. »
Il
ne put s’empêcher de grogner quand la caresse prit fin et quand sa belle-mère
lui ordonna de se relever. Une bonne claque sur ses fesses sanctionna cette
protestation.
« Continue
de rouspéter si tu veux une fessée ! »
Philippe
reprit conscience de la réalité. Ce qu’il venait de faire aurait pu être pris
pour un caprice. Heureusement, sa belle-mère n’en tint pas compte. Dix minutes
plus tard, il était au lit. Il passa son bras autour du buste de sa compagne. A
sa grande surprise, il n’appréhendait pas ce qui pouvait se passer le
lendemain. Il trouverait bien une solution pour sortir de cette situation.
« Mais
pas ce soir, je suis trop fatigué. »
Il
s’endormit aussitôt, inconscient de ce nouveau renoncement.
Ce
ne fut pas aussi simple le lundi soir. En fin d’après-midi, Maman Marianne leur
annonça qu’elle partait pour une réunion qui la tiendrait hors de la maison
jusque tard dans la nuit.
« C’est
Annette qui va venir vous garder. »
Aurélie
ouvrit la bouche pour protester, mais elle se rappela à temps le risque qu’elle
prendrait en se manifestant. Maman Marianne remarqua l’intention qu’Aurélie
avait pourtant tenté de dissimuler.
« Oui,
Aurélie, as-tu quelque chose à dire ?
–
Non, Maman.
–
J’espère bien que tu n’as pas l’intention de discuter mes décisions.
–
Non, Maman.
–
C’est bien mieux comme ça… pour tes fesses ! »
Aurélie
n’alla pas plus loin. Sa mère avait été claire.
Maman
Marianne profita de l’arrivée d’Annette pour mettre les choses au point.
« J’espère
que vous allez être sages. Si ce n’est pas le cas, rappelez-vous que j’ai
demandé à Annette de vous donner la fessée, n’est-ce pas Annette ?
–
Oui, Madame Marianne ! Je n’hésiterai pas s’il y en a besoin, mais ce ne
sera pas le cas. Je suis certaine qu’ils vont être bien sages et obéissants.
–
Ne comptez pas trop là-dessus. Ils ont le diable au corps et je ne suis pas
certaine qu’ils soient ravis que ce soit vous qui les gardiez.
–
Dans ce cas, je préfère qu’ils sachent que je vais déculotter celui qui en aura
besoin et qu’il ira se coucher les fesses rouges. »
Aurélie
et Philippe se regardèrent.
« Pour
qui se prend cette gamine, pensa Philippe ? »
Aurélie
n’en pensait pas moins. Elle regarda Annette, jaugea Annette, sans pouvoir se
départir du souvenir de la fillette qu’elle avait été. Certes, elle avait
grandi, mais cela n’avait pas changé l’écart d’âge qu’il y avait entre elles.
Quelques années auparavant, elle avait joué un peu le rôle d’une grande sœur,
même si leurs relations avaient changé quand la fessée avait été de rigueur à
chaque écart d’Aurélie. Annette était devenue plus distante. Impossible
qu’Annette ait oublié !
« Avec
Annette, ce sera comme avec moi ou avec Bernadette. Il va de soi que si elle
rencontre une quelconque difficulté avec vous, nous en reparlerons demain.
Comptez sur moi pour vous faire passer l’envie d’être désagréable avec Annette ! »
Sur
ces mots, Maman Marianne les laissa sous la garde de la jeune fille.
Annette,
vu son métier, savait s’y prendre avec les enfants. Après en avoir discuté avec
Madame Marianne, elle en était arrivée à la conclusion qu’elle devait s’y
prendre de la même façon avec Aurélie et Philippe, bien qu’ils soient plus âgés
que ceux dont elle avait l’habitude.
Elle
savait que les premiers instants étaient fondamentaux. Elle devait installer
son autorité sans attendre, quitte à être très sévère dans les premières
heures. C’était ainsi qu’elle s’y prenait avec les enfants de sa classe et elle
en avait obtenu d’excellents résultats. Pas de raison que cela ne fonctionnât
pas de la même façon avec ces deux-là ! Mais elle devait se saisir de la
première occasion pour mettre les choses au point.
C’est
Aurélie qui la lui fournit. Elle posa son livre et se dirigea vers la porte du
séjour dans lequel ils se tenaient tous les trois.
« Où
vas-tu, Aurélie ?
–
Je ne vais pas loin, je reviens tout de suite ! »
Elle
continua son chemin.
« Aurélie,
tu viens ici tout de suite !
–
Mais j’ai envie d’aller aux toilettes !
–
As-tu demandé la permission ?
–
La permission ? Mais tu n’es pas bien ! J’ai le droit d’aller aux
toilettes quand je veux !
–
Et en plus tu élèves la voix ! »
Il
n’y avait pas de doute, Annette prenait son rôle au sérieux. Aurélie se
retourna et elle souffla pour marquer son agacement.
« Bon,
ça va ! Est-ce que je peux aller aux toilette ? C’est
pressé ! »
Aurélie
ne pouvait laisser passer une insolence aussi caractérisée.
« Aux
toilettes, dis-tu. Nous allons y aller ! »
Elle
prit Aurélie par le bras et elle lui fit passer la porte. Une claque sur les
fesses lui indiqua qu’elle était allée un peu trop loin et qu’Annette le lui
signifiait. Pour Aurélie également, cette fessée, aussi légère et peu
douloureuse qu’elle ait été, était de trop.
« Bon,
j’ai compris ! Ça va ! Pas la peine de s’énerver !
–
Mais, je n’ai pas l’intention de m’énerver, juste de t’administrer une fessée
dès que je t’aurai conduite aux toilettes. »
Aurélie
résista quand Annette la poussa vers les toilettes.
« Mais
je peux y aller toute seule !
–
Tu avances, à moins que tu ne veuilles une première fessée tout de
suite ! »
A
l’évidence, Annette avait bien l’intention de mettre sa menace à exécution.
« Oui,
j’y vais ! »
Une
autre claque qui atterrit sous la jupe, sur le bas de la cuisse. Celle-là fit
nettement plus mal que la première.
« Et
sans répondre, s'il te plait ! »
Aurélie
grommela jusqu’aux toilettes, mais suffisamment doucement pour qu’Annette puisse
l’ignorer. Annette ouvrit la porte, alluma la lumière et elle planta Aurélie
devant la cuvette. Alors elle glissa ses deux mains sous la jupe. Aurélie
plaqua son vêtement de ses deux mains, contrecarrant le geste de la jeune
fille.
Annette
réagit aussitôt. Elle passa son bras autour de la taille d’Aurélie et elle la
courba en deux. Sans doute, Aurélie aurait-elle pu l’empêcher d’être placée
dans cette position qui ne laissait que peu de doute sur la suite des
événements, mais elle fut surprise par la vivacité de la réaction d’Annette.
Quand elle s’aperçut de ce qui se préparait, elle tenta de se relever.
« Tu
restes en place ! Si tu bouges encore une fois de là, je vais chercher la
règle ! »
Annette
mit à profit l’hésitation d’Aurélie. Elle releva la jupe et baissa la culotte. Un
cri d’Aurélie accompagna ce dernier geste, mais ne tenta plus de se dégager.
Cette situation ressemblait bien trop à celles qu’elle vivait depuis deux jours
et qui lui rappelaient les punitions auxquelles elle était habituée depuis sa
majorité. Et puis… elle n’était pas certaine de ne pas avoir mérité la punition
qui se préparait.
La
main d’Annette tomba sur ses fesses d’Aurélie. Une fois… deux fois… trois fois…
Le cris d’Aurélie n’avait plus rien d’une protestation. C’était le résultat de
la cuisson qui s’installait sur ses fesses. Et cela allait en s’empirant.
Aurélie laissa échapper un petit jet d’urine qui tomba sur sa culotte, puis
coula sur le sol, entre ses deux pieds.
« Je
ne peux plus me retenir ! Je ne peux plus me retenir ! »
Annette
suspendit la fessée. Elle examina la situation.
« C’est
le pompon ! Tu mouilles ta culotte et tu fais pipi par terre ! De ça
aussi nous allons reparler ! »
Sans
ménagement, elle assit Aurélie sur le siège des toilettes.
« Tu
fais pipi ! »
Malgré
la présence de la jeune fille, Aurélie s’exécuta. Elle ne savait plus très bien
où elle en était. La mauvaise volonté qu’elle volait montrer pour tester la
résolution d’Annette, l’avait menée bien plus loin qu’elle l’avait voulu. Une
désobéissance, une réponse insolente, un pipi à la culotte… cela faisait
beaucoup et elle savait ce qui se serait passé si cela avait été en présence de
sa mère ou de Madame Bernadette.
Dès
que le jet d’urine s’arrêta, Annette prit les choses en main. Elle détacha deux
feuilles de papier toilette et elle mit Aurélie debout.
« Relève
ta jupe, que je puisse t’essuyer ! »
Aurélie
ouvrit la bouche pour s’insurger contre ce traitement qui n’était décidément
pas de son âge, mais elle n’alla pas plus loin. Elle s’était déjà mise dans un
bien mauvais cas. Elle releva l’avant de sa jupe, dégageant sa fente. Annette
posant une main à plat sur son dos l’obligea à s’approcher, puis elle essuya
les quelques gouttes d’urine qui suintaient entre ses jambes.
Le
toucher se fit en douceur, mais Aurélie eut du mal à trouver cela agréable. Ce
n’était non plus déplaisant, non plutôt dérangeant que celle qu’elle
considérait comme une gamine, ait aussi facilement accès à son intimité, comme
si sa pudeur n’avait plus court. Il lui suffit d’un petit moment de réflexion
pour conclure que c’était ce qu’elle vivait depuis deux jours avec sa mère et
Madame Bernadette. Nul doute qu’il en irait de même avec Annette.
« Finissons
cette première fessée ! »
Annette
la replaça sous son coude. Elle releva l’arrière de la jupe et la fessée
reprit. Annette avait-elle eu l’occasion de s’exercer ? Était-ce la
première fois qu’elle donnait la fessée ? Impossible ! Elle savait
trop bien s’y prendre.
Ces
questionnements laissèrent très vite la place à des plaintes et des cris. Oui,
Annette savait donner la fessée, ce ne serait pas une formalité quand elle
déciderait de sévir. Les cris d’Aurélie, amplifiés par l’écho de la pièce dans
laquelle se déroulait cette correction, s’entendirent jusqu’au séjour. Ce
n’était pas le souci du moment pour Aurélie.
C’est
une Aurélie larmoyante qu’Annette laissa se relever. La fessée avait fait son
effet, Annette en était persuadée. L’opération « mise en place de son
autorité » était en bonne voie. Elle doutait qu’Aurélie prît de nouveau le
risque de la défier. Toutefois, la punition n’était pas finie. Elle devait
aller au bout de ce qu’elle avait entrepris.
« Allez !
Ouste ! Dans la salle de bains ! Il faut nettoyer tes fesses, puisque
tu as fait pipi dans ta culotte. Tu viens avec moi !Ne marche pas dans le
pipi ! »
Tenus
par le bras, Aurélie fut sortie des toilettes. Elle se prit les pieds dans sa
culotte.
« Attends
une seconde, je vais te l’enlever ! »
Annette
se baissa.
« Lève
un pied ! »
Elle
fit passer le pied gauche à la culotte.
« L’autre
pied ! »
Aurélie
n’avait plus qu’une idée en tête : obéir pour éviter une prochaine fessée.
Quoi ? Il y en a encore qui n'ont pas lu les chapitres précédents !
Et le précédent : le chapitre 11
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