vendredi 28 août 2020

De nouvelles règles de cohabitation

Ce n'est pas exactement comme ça que j'avais imaginé notre co-habitation, mais je crois qu'il n'y a pas d'autre solution. Vois-tu, j'ai rêvé depuis longtemps de prendre un appartement avec toi, ma meilleure copine depuis la maternelle. Je pensais que nous partagerions tout, que ce serait cool, qu'il n'y aurait pas le moindre nuage entre nous.

C'est surprenant comment tu es très différente de celle que je connaissais à l'école. Pourtant je te connais depuis plus de quinze ans ! Je ne m'attendais pas à ce que cet appartement devienne un vrai capharnaüm en moins de deux mois. Je suis tombée des nues quand j'ai compris que tu n'avais pas du tout l'intention de prendre ta part de l'entretien de notre logement commun et que tu comptais sur moi pour tout faire.

Je découvre, avec effarement, que jamais tes parents ne t'ont demandé de faire ta part, ne serait-ce que ranger ta chambre. En fait, ils ne t'ont jamais rien imposé. Le ménage, les courses, les repas, le rangement... tout t'est toujours tombé tout cuit dans ton bec sans que tu aies à faire le moindre effort, ni même à t'en préoccuper.

Une petite fille gâtée, au sens pourri du terme, par ses parents qui les a toujours eu à sa disposition, voire à son service, pour exaucer le moindre de ses souhaits. Et tu pensais que cela allait fonctionner de la même façon avec moi ? Que j'allais être la bonne copine à ton service qui s'occuperait de faire tourner la maison pendant que tu écoutes de la musique affalée sur ton lit ?


Et là, c'est le bouquet ! Tu oses me dire que je dois payer ta part de loyer ce mois-ci parce que tu as dépensé tout ton argent ! Comment cela se fait-il ? Tu as pourtant, comme moi, un salaire qui tombe à la fin du mois ! Certes, ni toi ni moi nous roulons sur l'or, mais cela suffit si on fait un peu attention.

C'est sans doute là que le bât blesse ! J'ai l'impression que ton salaire est passé dans tes nombreuses sorties nocturnes. Comme si tu avais les moyens d'aller en discothèque trois fois par semaine. Et dans que état tu en reviens ! Je crois bien qu'en plus de l'alcool, tu dois consommer d'autres substances. Et plus moyen de se lever le matin ! Combien de temps crois-tu que ta cheffe va accepter tes retards avant de te mettre à la porte ?

A moins que ce ne soient les fringues dispendieuses que tu t'achètes par douzaine ? Il y en a tellement que la penderie déborde ! Enfin, elle déborderait si tu y rangeais tes affaires. C'est bien plus facile de les laisser en tas dans un coin de ta chambre ! C'est sans doute à moi de les ranger ? Je crois que tu ne les mets jamais plus d'une ou deux fois. "Mais je n'ai plus rien de mettable !" as-tu eu l'effronterie de me dire hier. Nous allons voir cela et je vais trouver, dans tout ce fatras, de quoi t'habiller. Fais-moi confiance !


Bref, nous sommes arrivées au bout de ce que je peux endurer ! J'en ai parlé à ma mère ce week-end. Comme d'habitude, elle a été de très bon conseil. Elle n'a pas été du tout surprise par ce que je lui ai raconté. Elle m'a dit qu'elle avait remarqué depuis longtemps que tu étais une petite fille coléreuse à qui on a toujours passé tous ses caprices. "Ma fille, m'a-t-elle dit, tu as deux solutions : soit tu t'en va de cet appartement et tu laisses ta copine se débrouiller toute seule, en sachant qu'elle est incapable de le faire, soit tu prends en mains la situation."

Elle m'a fait remarquer que depuis le jour, tu avais quoi, six ou sept ans, où elle s'était très sérieusement fâchée avec toi, elle n'avait plus jamais eu de difficulté à te faire obéir quand tu passais du temps chez nous. "Tu dois utiliser la même méthode si tu veux continuer à co-habiter avec elle !"

D'abord, j'ai été sceptique. Je ne pouvais pas m'y prendre avec toi, à vingt-huit ans, comme Maman avait fait avec toi quand tu étais petite. Mais depuis le début de la semaine tes frasques prennent une ampleur nouvelle. Je me suis donc résolue à t'administrer la fessée déculottée dont tu as besoin.



Je crois que je vais devenir beaucoup plus stricte avec toi. Je vais contrôler ce que tu fais puisque tu ne sembles pas capable de la faire toi-même. Pour commencer, je te corrigerai à chaque fois que j'estimerai que c'est nécessaire, c'est-à-dire à chaque fois que j'aurai à redire sur ton comportement. Au rythme où tu vas, tu vas te retrouver très souvent allongée en travers de mes genoux avec la culotte baissée !

Tes sorties, les horaires de lever et de coucher, tes dépenses, les tâches ménagères que tu auras à faire, la qualité de ton travail au bureau, ton hygiène, ce que tu mets pour t'habiller... tout cela est maintenant sous ma responsabilité. Et tu vas avoir intérêt à m'écouter et à obéir, sinon ce sera la fessée !

Je vais également aller parler à ta cheffe de bureau. Je vais lui expliquer les nouvelles dispositions que j'ai prises et la nature des punitions que tu recevra maintenant. Je vais lui demander de me faire part de tous tes écarts et l'inciter à te punir, elle-même de la même façon que je le ferai désormais.


Tu es privée de sortie pendant un mois. Après, je verrai si je t'en autorise quelques unes de temps en temps. Tu rentreras donc dès ta sortie du boulot. J'aurai du travail à te donner à faire. Ce n'est pas ce qui manque, à commencer par le rangement de ta chambre et le ménage qu'il y a à y faire.

Fais bien attention ! Si je dois aller te chercher un soir après le travail parce que tu n'es pas rentrée à l'heure, tu auras la fessée là où je te récupérerai, même si c'est en présence de collègues ou des copains ou des copines avec qui tu passes tes soirées. Et ce n'est pas ce qui m'empêchera de te baisser la culotte.


Dès que j'en ai fini avec tes fesses, tu iras au coin. C'est un lieu que tu vas apprendre à découvrir. Je te promets que tu vas y passer de longs moments et en général, ce sera avec la culotte baissée, même s'il y a des amis communs présents à ce moment-là.

Tu vas pouvoir y réfléchir sur les nouvelles règles que j'ai instaurées et sur ta nouvelle condition dans cette maison. Tu vas voir comme les fessées vont te remettre sur le droit chemin en peu de temps !



Merci à ...

... Léonardo pour l'utilisation de son dessin. Vous trouverez d'autres de ses œuvres  en suivant ce lien

La cohabitation n'est pas toujours de tout repos. Il faut parfois utiliser les grands moyens

  Fessé par sa colocataire          allongée sur les genoux


Laisser un commentaire, un témoignage ? C'est ci-dessous !

N'hésitez pas à en faire un usage immodéré. Le commentaire ne s'use pas quand on s'en sert.

4 commentaires:

  1. Il était temps que la coloc réagisse ! Rien de mieux qu'une bonne fessée déculottée pour mettre de l'ordre. Mais qu'en dit la principale intéressée ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Caroline,
      Croyez-vous, Caroline, que l'avis de l'intéressée ait une quelconque importance ? C'est pour son bien que sa colocataire la fesse, en espérant que cela lui permettra de devenir plus responsable.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

      Supprimer
  2. On a toujours le choix...si elle accepte c'est qu'elle le souhaite aussi.non?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Caroline,
      Oui, évidemment. On a toujours le choix... mais parfois on ne peut pas, non plus, refuser une option qui nous est imposée par quelqu'un d'autre ou dont les deux alternatives sont autant problématiques l'une que l'autre. Est-ce encore alors un choix ?
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

      Supprimer

Un commentaire, une réaction, une proposition ? C'est ici. Une fois validé, le commentaire sera visible par tous les lecteurs du blog.
Si vous le souhaitez et pour des raisons de confidentialité, nous pouvons échanger par courriel. Seuls Huguette et moi verrons le message. Il vous suffit de cliquer dans le champ "pour nous contacter" en haut à droite de cette page.