jeudi 13 août 2020

Le journal d'Olga - chapitre 25 - scène 2

 Théo était encore au lit. Ça tombait bien. J’avais trop envie d’être dans ses bras, de me pelotonner contre lui. Je me suis débarrassée de mes vêtements, tous mes vêtements, je les ai jetés en vrac sur son bureau et je me suis glissée entre les draps à ses côtés. Il a tendu la main vers moi, poussé un petit grognement de satisfaction. Ses lèvres se sont posées sur ma nuque, s’y sont attardées, sont descendues, lentement, très lentement, tout au long de mon dos. L’ont parcouru et reparcouru. Encore plus bas. À l’orée des fesses.

« Elles sont toutes chaudes.

Il s’est redressé.

‒ Oh, toi, tu t’es pris une fessée !

Il a allumé, repoussé drap et couverture, s’est penché.

‒ Et une belle ! À la ceinture, non ?

‒ Si !

Il s’est longuement absorbé dans sa contemplation. Je l’ai laissé faire. Je me suis abandonnée à son regard.

‒ Qu’est-ce t’avais fait ?

‒ Mais rien, Théo. Rien.

‒ Menteuse !

‒ Si, c’est vrai ! Enfin, presque. C’est à cause de la fois où Clorinde C. les avait obligés à défiler tout nus dans la rue, les trois autres, tu sais bien ! Qu’on est allés les regarder passer. Elle l’a su, ma mère, et elle a pas apprécié.

Et je lui ai tout raconté. Bien en détail.

Il a doucement suivi, du bout du doigt, le liseré de l’empreinte d’un coup de ceinture.

‒ Alors comme ça, c’est Nayah qui t’a fait ça !

Il l’a parcourue tout du long du bout de la langue. Et puis dans l’autre sens. Une autre. Une autre encore.

‒ T’es sûre que tu voudrais pas ?

‒ Que je voudrais pas quoi, Théo ?

‒ Rien. Non, rien.

Mais je savais ce qu’il voulait. Que Mylène me dessine pour lui. Toute nue. Avec aussi les zébrures.

Il a répété.

‒ Non, rien. »

Et il y a eu ses lèvres sur mes fesses. Tout en douceur. Et puis son désir contre elles. Qui s’est fait impérieux. Exigeant.

Je suis restée sur le ventre. Je me suis soulevée. Je me suis tendue vers lui.

 

Quand, l’après-midi, maman est revenue du conseil des mères, elle avait les yeux qui brillaient.

« Bon, ben ça y est !

‒ Qu’est-ce qui y est ?

‒ Elles ont tout avoué, les deux filles.

J’ai retenu mon souffle.

‒ Tout quoi ?

‒ Elles étaient bien dans le coup.

Iourievna s’est lancée, la voix un peu blanche.

‒ Et elles ont dit qui il y avait avec elles ?

‒ Ça, non ! Il y a jamais eu moyen de le leur faire sortir.

J’ai poussé un profond soupir de soulagement. À l’intérieur.

‒ Elles sont entêtées comme c’est pas possible. De vraies mules. La sœur Marie-Zénaïde a eu beau leur promettre que, si elles dénonçaient leurs complices, la sanction serait réduite de moitié, elles n’ont rien voulu entendre. Et ça leur a coûté cher. Soixante coups d’un martinet comme celui-là, ça pique. D’autant qu’elle ne les a pas ménagées. Ah, non alors ! Pour brailler, elles ont braillé. Et cherché à échapper à la fin. Il a fallu qu’on se mette à cinq pour les tenir. Mais elles ont eu beau pleurnicher, supplier, se débattre tant qu’elles pouvaient, rien n’y a fait. La sœur s’est montrée inflexible. Jusqu’au bout elles y ont eu droit. Et à plein régime. Non, une leçon comme celle-là, elles sont pas près de l’oublier. D’autant que… peut-être bien qu’il y en aura d’autres.

‒ D’autres ? Comment ça ?

‒ Il y a beaucoup de mères, dont je suis, qui pensent qu’on aurait tort de s’en tenir là. Et que, tant qu’elles n’auront pas dévoilé le nom de leurs complices, il ne faut pas les lâcher. Et leur en remettre une couche. Aussi longtemps que nécessaire. Et peut-être bien que c’est ce qui va être décidé. Parce qu’on doit se revoir samedi prochain. Toutes les mères. »

On a profité de ce qu’elle nous a tourné un court instant le dos pour échanger, Iourievna et moi, un regard épouvanté. On était loin d’être sorties d’affaire.

 

Mylène l’avait bien compris que c’était un cadeau pour Théo.

« Ça fait dix fois que tu me le répètes…

Mais ce qu’elle voulait savoir c’était ce que je souhaitais exactement comme type de dessin. Quel format ? Au fusain ? En couleur ? À l’encre de Chine ?

Oh, alors ça, je n’en avais pas la moindre idée.

‒ Fais au mieux ! Fais comme tu le sens.

Par contre, il allait peut-être bien falloir qu’elle en fasse deux.

‒ Parce que ce que je voudrais, c’est qu’il m’ait de face, oui, bien sûr, mais aussi de dos. Qu’on voie les coups de ceinture.

‒ Oh, alors ça ! Viens ! Viens avec moi !

Elle m’a entraînée dans la salle de bains, m’a placée devant un grand miroir en pied, fait légèrement pivoter.

‒ Et v’là l’affaire ! J’ai tes deux côtés dans le même coup d’œil. Il y a plus qu’à s’y jeter. Tu veux qu’on commence quand ?

‒ Quand tu pourras.

‒ Elle date de quand, ta fessée ?

‒ Ce matin.

‒ Génial ! Alors le mieux, ce serait d’attaquer maintenant.

‒ Là ? Tout de suite ?

‒ Ben oui ! Quand c’est encore tout frais. Avant que ça commence à s’estomper. Allez, vas-y ! Faut battre le fer tant qu’il est chaud. Déshabille-toi ! Mets-toi en place. Je vais chercher ce qu’il me faut.

Et elle m’a plantée là.

Je savais pas si c’était une si bonne idée que ça finalement ! C’était sur un coup de tête que j’étais venue. Pour faire une surprise à Théo. Pour lui faire plaisir. Mais maintenant que j’étais au pied du mur…

‒ Là ! Je suis opérationnelle.

Elle a froncé les sourcils, est venue rectifier ma position.

‒ Tu regardes là-bas. Vers la fenêtre. Un peu plus à droite. Parfait. Parfait. Tu bouges plus.

Et elle s’est mise au travail. De moi à sa feuille. Et de sa feuille à moi.

‒ En attendant, n’empêche que ça, c’était de la fessée, dis donc ! Tu dois le sentir passer. C’était quoi, le motif ?

Elle ne m’a pas laissé le temps de répondre.

‒ Oui, oh, de toute façon, on n’arrête pas de s’en prendre. Toutes autant qu’on est. Pour tout un tas de raisons. Qui sont, il faut bien le reconnaître, le plus souvent justifiées. Non, je m’en fiche de pourquoi on te l’a donnée. L’essentiel, c’est que tu sois là. Avec moi. Rien que pour moi. Tu sais que c’est la première fois qu’on est toutes les deux toutes seules ? Si tu savais ce que j’ai pu en rêver de ce moment-là !

Elle m’a souri.

‒ T’es toute gênée que je te dise ça. J’adore… Ça te donne une de ces expressions… Si j’arrive à la capter… Alors là si j’arrive à la capter !

Elle a fait courir un long moment en silence le crayon sur le papier.

‒ Qu’est-ce t’es bien foutue, n’empêche ! Encore mieux que ta sœur. Ça peut paraître idiot de dire ça, je sais, oui, vu que vous êtes jumelles. N’empêche que c’est vrai. Il y a tout un tas de détails, quand on observe bien, qui font que vous n’êtes pas vraiment pareilles. Pas du tout même.

Elle s’est arrêtée. Reculée.

‒ Fais-les pointer ! Tes tétons. Fais-les pointer !

‒ Que je…

‒ Ben oui ! Je peux venir t’aider à les mettre en forme, si tu veux…

Oh, non, c’était pas la peine, non.

Elle a éclaté de rire.

‒ Tu verrais ta tête !

Elle m’a regardée faire.

‒ Encore un peu ! Un peu plus ! Là ! Super. Il va être content, Théo.

Elle aussi, elle l’était. Ça se voyait.

Elle s’est remise au travail. A encore souri.

‒ Je vais pas te sauter dessus, tu sais ! Que j’aie envie de toi, ça, c’est sûr. Et pas qu’un peu. Mais bon, si t’es pas tentée, t’es pas tentée.

Si c’était pas un appel du pied, ça !

Je l’ai ignoré.

Elle a soupiré.

‒ Bon, mais on va s’en tenir là pour aujourd’hui. Je commence à fatiguer. Et puis j’ai envie d’aller rêver un peu de toi en secret.

 

Iourievna trouvait ça insupportable, cette attente.

‒ On est là à tourner en rond. Parleront, les deux autres ? Parleront pas ? Le mieux, ce serait peut-être encore d’aller les trouver.

‒ Et ça va nous servir à quoi ?

‒ À savoir dans quel état d’esprit elles sont. Décidées à résister, à ne pas vendre la mèche. Ou bien, au contraire, prêtes à flancher. Non, faut qu’on y aille. Faut vraiment qu’on y aille.

Leur mère nous a considérées d’un œil soupçonneux.

Elles étaient là, oui ! Et on pouvait monter les voir. Oui aussi.

Elles étaient couchées sur le ventre. Côte à côte. Toutes nues.

‒ Il y a que comme ça qu’on se supporte. Sans rien dessus. Mais ça fait quand même un mal de chien.

On s’est apitoyées.

‒ Vous avez les fesses dans un état !

‒ Ah, ça ! Mais on l’a bien cherché aussi.

Moana a abondé dans son sens.

‒ Oui. On s’est vraiment comportées comme des idiotes.

Je leur ai voulu des excuses.

‒ On avait bu.

‒ Et alors ! C’est pas une raison. Au contraire même. C’est encore pire. Elle nous l’a bien expliqué, la sœur. De tas de choses on a pris conscience avec elle. On a parlé, mais parlé ! Et prié. Et regretté. Parce que c’était hyper dangereux ce qu’on a fait. On aurait pu blesser quelqu’un. Ou même pire. On l’a reconnu. Et on a reconnu qu’on avait amplement mérité notre punition. Que c’était pour notre bien.

Moana partageait complètement son point de vue.

‒ Sauf qu’on n’a vraiment pas été à la hauteur quand elle nous a fouettées. On avait mérité, oui ! Et pourtant on a crié. On s’est débattues. On a été lamentables. Non, elle a été gentille, la sœur. Parce qu’elle aurait pu nous en coller une autre pour la peine.

‒ Ce qui va peut-être bien vous arriver.

Elles ont levé sur nous, toutes les deux ensemble un long regard interrogateur.

‒ Oui. Parce qu’elles veulent absolument vous faire dire, les mères, qui il y avait avec vous.

Lyana s’est faite péremptoire.

‒ Oui, ben alors ça, elles peuvent bien faire tout ce qu’elles veulent, elles le sauront pas.

Mais Moana s’est montrée beaucoup moins affirmative.

‒ Je sais pas, moi. Je sais pas si je tiendrai le coup. Je ferai tout ce que je peux pour, oui. Mais je suis pas sûre d’y arriver.

En bas, sur le trottoir, Iourievna a soupiré.

‒ Un coup d’épée dans l’eau. On n’est pas plus avancées. Oui, ben on a pas fini d’angoisser. »

 

Je suis retournée voir Théo. Fallait qu’on en profite tant qu’on était en vacances parce qu’après on aurait beaucoup moins de temps.

Ça criait. Dès le portail du jardin, je l’ai entendue, sa mère.

« Manquait plus que ça ! Alors j’en ai un, c’est un pervers qui passe son temps à aller voler des petites culottes sur les cordes à linge et l’autre qui trouve rien de mieux à faire que de foutre le feu à tout le pays. Non, mais qu’est-ce que vous avez dans la tête tous les deux, tu peux me dire ? Qu’est-ce que vous avez dans la tête ?

Elle m’a aperçue.

‒ Tiens, v’là l’autre petite pisseuse ! Tu tombes bien, toi ! T’en étais aussi, j’imagine, de l’expédition puisque vous êtes sans arrêt collés l’un à l’autre.

Théo a pris ma défense.

‒ Pas du tout, non. Elle était chez elle. Elle n’en a pas bougé.

‒ Mouais… Bon, mais en attendant, je sais ce qu’il me reste à faire. Je vais aller porter tous ces pétards à la gendarmerie et leur expliquer que mon fils est un délinquant. Ils en tireront les conclusions qu’ils voudront.

‒ Tu vas pas faire ça !

‒ Tu vois une autre solution ? Mais non, je vais pas y aller, imbécile ! Je suis pas complètement idiote. Non. On va régler ça entre nous. Comme au bon vieux temps.

Elle s’est tournée vers moi.

‒ Va me chercher le martinet, toi ! Que tu serves au moins à quelque chose…

Théo a protesté.

‒ Ah, non, hein ! Tu vas pas…

‒ Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ? T’es trop grand, c’est ça ? Oui, ben quand on se comporte comme un gamin, on doit s’attendre à être considéré comme un gamin. Et puni comme tel. T’as entendu ce que je t’ai dit, toi ? Va me chercher le martinet. Il est pendu dans la cuisine.

Quand je suis revenue, il était encore en train d’essayer d’y échapper. Mais elle s’est agacée. Ça suffisait comme ça la comédie. Il avait intérêt à se dépêcher de se déshabiller.

‒ Parce que sinon, si tu me laisses pas d’autre choix, ce sera les gendarmes. Et tu me connais. Tu sais que je le ferai.

Il a enlevé le haut. Et puis il a continué. Son pantalon. Son boxer. Sans jamais, à aucun moment, lever les yeux sur moi. Et il est resté là, à attendre son bon vouloir.

‒ Eh bien voilà ! Tu vois quand tu veux. Ne reste plus maintenant qu’à déterminer le nombre de coups de martinet que je vais te donner. C’est pas à toi que je vais demander ça. Tu es à la fois juge et partie. Ni à ta petite copine. Non. On va plutôt interroger le hasard. Lui, au moins, il ne se laisse pas influencer par quelque a priori que ce soit. Tiens, Olga… C’est bien Olga que tu t’appelles ?

‒ Oui.

‒ Dans la petite panière, sous la télé, il y a un dé à jouer. Apporte-le ! Tu vas le lancer. Si c’est le un qui sort, ce sera dix coups, deux, vingt coups, etc. Allez, vas-y ! Six ! Elle a fait six ! T’as vraiment pas de chance, mon pauvre Théo ! Surtout que, quand on a fait six, on relance le dé. C’est la règle. Trois ! Elle a fait trois ce coup-ci ! Soixante et trente, quatre-vingt-dix ! Quatre-vingt-dix coups. Ah, ben t’as gagné le gros lot, mon pauvre chéri. Bon, mais on va scinder ça en deux. Quarante-cinq aujourd’hui. Et quarante-cinq à une date qui reste à déterminer. Allez, action ! Assez perdu de temps !

Et elle a cinglé. Un grand coup. À pleines cuisses. Il a hurlé.

‒ Tu devrais te retourner, tu sais ! Ce serait mieux. Un accident est si vite arrivé.

Il l’a fait. Il lui a présenté son derrière. Sur lequel elle a lancé une douzaine de coups, à toute volée. Qui s’y sont inscrits en longues boursouflures rougeâtres. Il a crié, il a trépigné, il a gambadé d’une jambe sur l’autre. De plus en plus haut. Tout en avançant vers le mur contre lequel il a fini par se trouver plaqué. Elle a encore accentué la force des coups. Il est tombé à genoux. Et les huit derniers coups, ça a été sur son dos.

Elle a jeté le martinet.

‒ La suite bientôt. Très bientôt.

Et elle nous a laissés.

Je suis allée le prendre dans mes bras. Il s’est réfugié en larmes contre ma poitrine.



Et Iourievna ? On la connait

Je veux ! Elena nous l'a longuement présentée mais si vous êtes passés à côté,  voici le premier épisode de la série : le chapitre 1

Il y a un début à cette série

Le chapitre 1
et l'épisode précédent : chapitre 25 scène 1
Mais si vous voulez lire ce récit d'un autre point de vue : les rebelles chapitre 25

Et la suite ?

François nous a écrit le chapitre 26

N'hésitez pas pour les commentaires

Tout le monde les attend : que pensez-vous de cette série croisant l'imaginaire d'Elena et celui de François ?

7 commentaires:

  1. Bonjour François,
    J'adore le coup du dé. C'est une très bonne idée que de laisser le hasard décider. Souvent, il fait bien les choses.
    Les dessins de nus vont tapisser les murs, maintenant. Assez intéressant et très ludique, cette activité.
    Je vois que nos personnages sont entre vos bonnes mains !
    Amitiés.
    Elena.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour, Elena. Et bonjour à tous.
      Un peu pervers aussi, que de jouer le nombre de coups de martinet aux dés. Il fallait bien que Théo finisse, lui aussi, par y attraper. Et ce, devant Olga qui plus est. Mais, étant donné la relation sans fard qui est la leur, cela ne peut que les rapprocher un peu plus encore. Ce n'est pas Mylène qui va répugner à dessiner ses petites camarades toutes nues. Bien au contraire. La mère des jumelles ne s'est pas encore rendu compte que le dessin qu'elle avait fait de sa fille trônait fièrement au mur. Je me demande quelle va être sa réaction. Quant à Théo va-t-il afficher celui d'Olga au mur de sa chambre ou préférer le conserver précieusement pour lui-même?
      Amicalement.
      François

      Supprimer
    2. Quel suspens ! Nous sommes accrochées à vos récits, François !
      Amitiés.
      Elena.

      Supprimer
  2. Bonjour Elena, bonjour François,

    Toujours captivant, ces récits. Une vrai saga familiale. Bravo.
    C'est toujours intéressant de voir les versions différentes de chaque épisodes car l'interprétation personnelle redonne de l'intérêt pour l'histoire. Nous avons tous une approche de l'histoire de base.
    Oui, l'interactivité a du bon. Mes saynètes reprennent une bribe des récits de Ramina ou d'un autre auteur du Blog. Cela permet d'orienter le sens de mes saynètes et de ne pas tourner en rond. Et je m'amuse bien. D'ailleurs, j'ai un autre jeu en préparation mais chuut ! C'est un secret. Rires.
    Bon WE à vous. Peter.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour Peter,
      En effet, François ne se contente pas de présenter mes textes, il les embellit et les complète par des touches personnelles, ce qui donne un relief particulier à ses textes.
      Amitiés.
      Elena.

      Supprimer
  3. Bonjour, Elena. Bonjour Peter Pan. Et bonjour à tous.

    2500 mots par semaine, cela implique qu'on reste pratiquement branché en permanence sur le texte qu'on rédige. Tant et si bien qu'à force d'être en prise directe constante avec Olga, de m'immiscer dans sa vie et dans ses réflexions, je finis, d'une certaine façon, par avoir le sentiment d'être réellement elle. De côtoyer sa soeur et les personnes qu'elle fréquente, de faire ma scolarité à Sainte-Croix, etc. Magie de l'écriture.
    Amicalement.
    François

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour François,
      Pour moi, c'est un peu pareil, sauf que je suis avec mon personne avec un rapport femme-femme vis-à-vis d'Elena, ce qui est plus simple, car ses travers sont les miens et sa façon de penser, également.
      Amitiés.
      Elena.

      Supprimer

Un commentaire, une réaction, une proposition ? C'est ici. Une fois validé, le commentaire sera visible par tous les lecteurs du blog.
Si vous le souhaitez et pour des raisons de confidentialité, nous pouvons échanger par courriel. Seuls Huguette et moi verrons le message. Il vous suffit de cliquer dans le champ "pour nous contacter" en haut à droite de cette page.