Catherine n’avait plus connu une sensation d’apaisement
aussi absolue depuis son enfance, avant qu’à l’adolescence, les relations avec
sa mère ne deviennent conflictuelles lorsqu’elle s’était rendu compte des
faiblesses de sa génitrice. Celle-ci n’avait jamais su imposer une autorité à
la jeune fille rebelle qu’elle était peu à peu devenue, gâchant un fort
potentiel comme ne cessaient de le répéter ses professeurs.
Sa colère envers les autres n’était que le reflet de celle
qu’elle ressentait vis-à-vis d’elle-même. Elle savait qu’elle avait été
profondément injuste envers sa mère, femme seule qui l’élevait comme elle le
pouvait, sans en avoir complètement les ressources, ni financières ni de
volonté. Il était facile de céder à l’adolescente colérique et c’est ce qui
arrivait à chaque fois. Cela augmentait d’autant le sentiment de culpabilité de
Catherine, mais elle ne savait pas comment sortir de ce cercle infernal.
Ce mode de relation aux autres était devenu son comportement
habituel. Elle le reproduisait partout où elle passait. Chacun devait céder à
ses caprices ou en subir les conséquences. Son mari, ses collègues, ses amis…
tous y passaient.
Dès leur première rencontre, Madame Gorevski ne s’était pas
laissée prendre au piège. Elle avait refusé de passer par les dictats de sa
belle-fille. Cela avait créé une atmosphère électrique entre les deux femmes
qui n’avait jamais tout à fait disparu. Catherine procédait par provocation. Si
son attitude n’en laissait rien paraitre, elle se sentait rassérénée quand sa
belle-mère refusait de céder. Elle avait développé une admiration pour cette
femme si sûre des repères qu’elle imposait aux autres, tout en restant
bienveillante et maternelle… entre deux moments d’autorité.
Le déménagement de Clara et de Stanislav avait exacerbé le
tiraillement qu’elle ressentait. Le frère de son mari et sa femme avaient dû
venir habiter sous le toit de Madame Gorevski, suite à un incident
professionnel dont Catherine n’avait pas saisi tous les détails. Cela ne
s’était pas fiat de gaité de cœur, mais l’autorité de Madame Gorevski et les
fessées qu’elle leur distribuait généreusement n’avaient pas laissé le choix à
ces deux adultes qui étaient tombés sous la coupe de cette forte femme.
La jalousie avait failli en étouffer Catherine. Elle avait
mis quelques jours à identifier ce qui provoquait des sentiments si forts chez
elle, refusant d’entendre ce que lui criaient tous les pores de sa peau. Madame
Gorevski n’hésitait pas à déculotter Clara et à la fesser en présence de
Catherine qui en était restée stupéfaite la première fois. Elle ne pouvait
détacher son regard des fesses de Clara qui avait été mise au coin dans la
pièce ou le dîner se poursuivait comme si de rien n’était.
Le trouble de Catherine avait encore augmenté quand, le
repas achevé, elle était venue prendre congé de sa belle-mère. Celle-ci avait
pris Clara sur ses genoux. Elle l’avait assise face à elle et elle la serrait
contre sa poitrine. Le visage de sa belle-sœur était caché dans le cou de sa
belle-mère. Sa culotte gisait sur le sol et la main de Madame Gorevski
soulevait la jupe tout en caressant les fesses nues de la jeune femme qu’elle
câlinait en lui murmurant doucement à l’oreille. Clara émettait un petit bruit
venant du fond de sa gorge, comme un ronronnement de chaton.
Catherine avait ressenti un pincement dans la poitrine.
Comment cette intrigante osait-elle prendre cette place ? Elle se
réveillait le matin avec un goût amer dans la bouche. Elle refusait d’expliquer
ses traits tirés à son mari, mais elle savait qu’ils étaient dus à un cauchemar
qui se reproduisait toutes les nuits et qui la réveillait sans lui laisser la
possibilité de se rendormir. Elle se voyait à la place de sa belle-sœur. Pas
seulement au moment où Madame Gorevski la prenait dans ses bras pour la
consoler, mais également quand elle recevait une fessée, sanction méritée pour
ses comportements habituels, ceux dont elle était coutumière.
Sa rage avait alors décuplé. Ses moqueries envers sa
belle-sœur n’étaient plus retenues, ses insolences à l’encontre de sa
belle-mère étaient devenues monnaie courante, ses proches subissaient sa
mauvaise humeur et elle avait trouvé, dans les fessées qu’elle imposait à ses
collègues, un exutoire à son impuissance à faire changer les relations avec sa
belle-mère.
C’était le week-end précédent. Il s’était déroulé en
famille. Clara avait reçu une fessée et elle était restée une bonne partie de
l’après-midi au coin, exhibant ses fesses nues. Quand Madame Gorevski l’avait
prise sur ses genoux pour le câlin signifiant son pardon, Catherine n’avait pas
pu se retenir. Ses habituelles piques en direction de sa belle-sœur étaient
devenues cruelles. Madame Gorevski avait dû y mettre le holà. Ce n’est que
quand Catherine et son mari souhaitèrent le bonsoir que Madame Gorevski proféra
une menace qui resta dans la tête de Catherine.
« Vous avez eu de la chance, ma bru, que je ne vous aie
pas fessée. Vous l’auriez amplement mérité ! Je ne serai pas aussi
clémente la prochaine fois où vous vous permettrez de telles agressions envers
Clara. »
Catherine était restée pétrifiée deux ou trois secondes,
redoutant et espérant que sa belle-mère passât à l’acte, mais il n’en n’avait
rien été. Le silence de Catherine avait laissé les spectateurs cois. Ce n’était
pas le genre de phrase qu’habituellement, Catherine laissait passer sans
répondre. Igor, son mari, l’avait regardée incrédule tandis qu’elle prenait
congé dans un silence pesant.
Une fois dans la voiture, Catherine s’était senti soulagée…
et frustrée. Elle avait oscillé entre la satisfaction de ne pas avoir poussé sa
belle-mère à bout et le regret de ne pas avoir proféré une insolence de plus ce
qui aurait obligé chacun à clarifier la situation, et en tout premier lieu
Madame Gorevski.
Quand Catherine, depuis le coin où l’avait mise Madame
Raveneau, avait reconnu la voix de sa belle-mère, elle avait su que le moment
de vérité était arrivé. Elle avait reconnu la pertinence des arguments de sa
directrice quand celle-ci lui avait donné le choix de la sanction à laquelle
elle devait être soumise. Même si elle avait protesté, elle savait, dès qu’elle
avait compris le choix qu’on mettait entre ses mains, qu’elle se soumettrait à
la fessée. Ce n’était que justice.
Avait-elle alors pris conscience que la sanction ne
resterait pas confinée dans le bureau ? L’avait-elle espéré ? Elle n’était
pas capable de le dire. Elle avait pourtant deux exemples sous les yeux de la
façon dont Madame Raveneau traitait ce genre de situation. Comment avait-elle
pu penser qu’elle aurait pu passer au travers de la fessée en public devant ses
collègues ? Comment avait-elle pu imaginer que cela n’aurait pas de
conséquences familiales ?
Il était plus que vraisemblable qu’elle en avait deviné les
conséquences depuis le début et qu’elle les avait acceptées comme la meilleure
façon de sortir de l’impasse dans laquelle elle se trouvait. Pourquoi Madame
Raveneau avait-elle été cherché sa belle-mère ? Elle n’en savait rien.
Elles devaient se connaître auparavant bien qu’elles ne semblassent pas
intimes. Avec Igor, il y aurait eu moyen de s’arranger. Avec Madame Gorevski,
c’était impossible. Elle avait mis le doigt dans l’engrenage, cela irait
maintenant jusqu’au bout, mais Catherine n’arrivait pas à le regretter, même si
la perspective des fessées à venir l’effrayait. Elle savait maintenant ce que
cela faisait d’être corrigée par sa belle-mère. Comment arriverait-elle à s’en
accommoder ?
Une claque sur les fesses la ramena à la réalité.
« File au coin, petite effrontée ! Nous ne sommes
pas encore au bout de ta punition ! »
Catherine grogna de mécontentement. Elle ne voulait pas
quitter cet endroit, sur les genoux de sa belle-mère où elle se sentait
protégée et en sécurité. Mal lui en prit.
« Quand comprendras-tu que le temps des protestations
est terminé et qu’est venu celui de l’obéissance ? »
La main qui s’abattit sur ses fesses lui rappela la
situation précaire dans laquelle elle se trouvait. Ce n’était pas avec la règle
et pourtant la cuisson qui en découlait raviva la douleur à son paroxysme en
quelques dizaines de secondes. Catherine se rappela trop tard qu’il lui était
interdit de protéger ses fesses de sa main libre, mais comment faire
autrement ? Il lui était impossible de supporter plus longtemps une
nouvelle correction.
« Là ma petite, tu viens de faire une erreur que tu ne
recommenceras pas de si tôt ! »
Madame Gorevski saisit son poignet et elle replia son bras
dans son dos. La fessée reprit de plus belle. C’était surtout le haut des
cuisses que visait maintenant Madame Gorevski. Cet endroit-là avait été épargné
par la première fessée. Catherine ne chercha pas à résister. Comment avait-elle
été assez bête pour se remettre dans une telle situation. Ses belles
résolutions d’obéissance n’avaient pas suffi. A la première occasion, elle
avait repris ses réflexes de contestation. Elle en subissait les conséquences.
Pourquoi faudrait-il s’en indigner ?
La fessée n’en finissait pas. Très vite, Catherine dut
battre des jambes dans une vaine tentative pour dissiper la brûlure qui s’était
emparée de ses fesses. Elle avait compris que cela ne devait pas gêner sa
fesseuse. Elle limitait ses mouvements, inquiète de ne pas arriver à se
maîtriser tant la fessée était sévère.
Elle n’y croyait plus quand celle-ci s’arrêta. Cette
fois-ci, Madame Gorevski ne la laissa pas allongée sur ses genoux. Elle la
remit sur ses pieds immédiatement. Sans y penser, Catherine porta ses mains à
ses fesses.
« Décidément, tu les accumules ! »
Madame Gorevski écarta les mains de Catherine.
« Relève ton pull, il est descendu sur tes fesses et on
ne voit plus ton pubis ! »
Catherine prit la pose demandée. La main de sa belle-mère
vint claquer quatre fois le côté de sa cuisse.
« Je t’épargne une plus longue fessée. Mais ne crois
pas que tu y échapperas la prochaine fois ! »
Deux claques vinrent conclure ce verdict de clémence.
« Tu vas devoir apprendre vite ce qui t’est interdit,
autrement, je serai obligée de te fesser autant de fois que tu seras prise en
faute. Avec toutes les fessées que je te dois pour ce soir, nous n’en
sortirions pas. J’en ai rajouté une avec le martinet pour avoir mis ta main en
protection pendant la dernière fessée. Avec celle pour ta désobéissance et
celle que Madame Raveneau a ordonnée, je crois que tu en auras assez pour ce
soir. Cela dit, si tu insistes… »
Catherine se tenait immobile debout devant sa belle-mère.
Elle avait dégagé ses fesses en tenant bien haut le bas de son pull. Des larmes
roulaient sur ses joues.
« Dépêche-toi de retourner au coin ! »
Catherine ne se le fit pas dire deux fois. Il y avait
urgence à obéir. Elle ne marqua pas d’arrêt avant de mettre son nez dans le
coin et de croiser ses bras dans son dos.
« Bravo, s’exclama Madame Raveneau, vous avez mis les
choses au point de la plus belle des manières. Je vois que votre expérience
avec Clara vous a été bien utile.
– Vous connaissez Clara ?
– Pas exactement. En fait la directrice du supermarché et
moi sommes de vieilles amies. Nous avons été ensemble à l’école primaire et
depuis nous ne nous sommes jamais perdues de vue. Elle m’a raconté comment sa
cheffe de magasin faisait régner l’ordre. Quand elle m’a parlé de la façon dont
vous aviez repris en main sa petite vendeuse Clara, j’ai compris que Catherine
faisait également partie de votre famille.
– Vous avez fait le rapprochement ? Pourtant nous ne
nous connaissions pas.
– Vous savez, à La Villeneuve sur Horto, nous habitons une petite ville.
Tout le monde se connaît plus ou moins et vous faites partie des notabilités.
–
N’exagérons rien !
–
Si, si, je vous assure. La façon dont vous avez repris la société de votre mari
suite à son décès, a été admirée par beaucoup de monde. Je vous ai regardé
faire, de loin, avec respect. Quand mon amie m’en a parlé j’ai tout de suite su
de qui elle parlait et j’avais déjà fait le lien avec votre bru auparavant.
–
Je suis confuse et ravie que nous ayons pu faire plus ample connaissance.
–
C’est un plaisir partagé. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’avais
embauchée Catherine. J’avais oui dire que vous ne vouliez pas avoir l’air de
faire du favoritisme en la prenant dans votre société. La proposition que je
lui ai faite, à l’époque, résolvait le dilemme.
–
Rétrospectivement, je vous en remercie. Cela m’a tiré une épine du pied.
–
C’est pour cela que quand il a fallu trouver une tutrice pour Catherine, je
n’ai pas hésité à vous contacter. Son mari, votre fils aîné, n’a pas la
réputation d’une fermeté suffisante pour assumer ce genre de rôle.
–
Vous avez bien fait. Cela faisait quelques temps que je pensais recourir à la
fessée avec ma bru. Vous m’en avez donné l’occasion. »
Cet
échange de politesses et de satisfécits réciproques dura un petit moment. Sans
se connaître vraiment, elles avaient eu des parcours parallèles. Elles avaient
beaucoup de choses en commun. Catherine et le régime disciplinaire auquel il
fallait la soumettre en constituait maintenant un de plus.
Catherine,
dans son coin, restait parfaitement immobile et silencieuse. Elle devait
entendre comme moi ce qui était dit à son sujet. C’était une conversation entre
grandes personnes, même hors du coin, il n’aurait pas été souhaitable qu’elle
s’en mêle.
« Puis-je
encore un peu abuser de votre patience, demanda Madame Gorevski ?
–
Je vous en prie. Nous ne sommes pas à quelques minutes près et Daniel n’a pas
fini sa retenue.
–
J’ai encore une petite chose à voir avec Catherine. »
Madame
Gorevski se tourna vers le coin où patientait Catherine.
« Viens-ici,
Catherine ! »
La
jeune femme interpellée se mit en marche avec diligence, autant que son
pantalon le lui permettait. Je voyais la peur dans ses yeux. Sa lèvre
inférieure tremblait, mais elle se rendait à l’invite de sa belle-mère sans
hésiter, ignorant pourtant le sort qui lui serait réservé. Elle se planta
devant Madame Gorevski, et attendit de connaître son futur proche.
De
ses mains posées sur chaque fesse de sa bru, elle la rapprocha jusqu’à ce que
touche ses genoux. Alors elle glissa ses mains sur l’arrière des cuisses, tout
en les écartant. Elle poursuivit son geste et Catherine, pour garder son
équilibre, du s’asseoir sur les genoux auxquels elle faisait face. Sa poitrine
vint se poser contre celle de sa belle-mère qui lui entoura les épaules d’un
bras.
La
douleur de sa peau nue au contact du tissu de la robe de sa belle-mère lui
rappela l’état dans lequel devaient être ses fesses. Elle ne put retenir un
petit cri.
« Chut,
là, ça va aller ! »
D’une
main sous les fesses, Madame Gorevski rapprocha Catherine de son sein et elle
posa sa tête dans le creux de son cou. Sa main massait tout doucement les
fesses endolories.
« Reste-là,
ma petite chérie, reste-là. »
C’était
une sensation étrange pour Catherine. La douleur sur ses fesses était revenue à
un niveau presque insupportable, que la main accentuait là où elle passait. Et
pourtant, pour rien au monde, Catherine n’aurait voulu que Madame Gorevski y
mette fin. Elle se pelotonna plus serrée dans les bras qui l’accueillaient et
elle se mit à sangloter doucement.
C’était
un torrent d’émotions trop fortes. Elle nageait dans le bonheur d’être dans les
bras si bienveillants de sa belle-mère qui représentait dorénavant une autorité
qu’elle n’avait plus connue depuis longtemps et qu’elle espérait sans y croire
vraiment. Tout cela était imprégné de la douleur qui embrasait ses fesses, lui
rappelant comment elle serait ramenée dans le droit chemin dès qu’il serait
nécessaire. Si on lui avait offert de revenir en arrière et de reprendre un
autre chemin cet après-midi, elle aurait décliné la proposition. Elle était là
où elle avait besoin d’être, elle ne voulait pas en partir.
Quand
son flot de larmes fut tari, Catherine voulut se redresser.
« Sage,
lui intima Madame Gorevski ! Nous n’en avons pas fini ! »
On
ne peut pas dire que la toute petite claque sur le haut des fesses pouvait être
prise pour une fessée. Elle n’en constituait pas moins un avertissement qu’il
fallait prendre en compte.
« A
partir de maintenant, tu seras ma petite fille bien obéissante. Comme Clara
l’est déjà. Je te câlinerai et je te fesserai selon ce que tu as mérité. Sois
bien certaine que je ne serai avare ni de bisous, ni de fessées. Est-ce bien
compris ?
–
Oui Madame.
–
Cela aussi doit changer. Tu ne peux pas être ma petite fille et m’appeler
« Madame ». Tu vas faire comme Clara. Pour toi je serai désormais
« Maman Martha ». Je ne veux plus t’entendre m’appeler
autrement. »
Catherine
hocha la tête sans la lever de l’épaule de sa nouvelle Maman.
« Encore
une chose, Igor et toi, vous allez venir habiter chez moi. Je vous aurai ainsi
sous la main et je pourrai bien mieux vous surveiller.
–
Oh non ! »
Madame
Gorevski entoura le buste de Catherine de son bras gauche. Elle l’obligea à se
courber tandis qu’elle glissait sa main droite entre les cuisses de sa
belle-fille pour la plaquer sur le bas-ventre. Elle souleva alors Catherine
suffisamment pour la faire glisser sur ses genoux jusqu’à ce qu’elle se
retrouve de nouveau à plat-ventre. La fessée commença aussitôt.
« Qu’as-tu
dit ? »
Elle
détachait les claques l’une de l’autre pour accompagner la fin de chaque mot.
« Aïe,
pardon, je n’ai rien dit, aie… !
–
Et menteuse avec cela ! »
Elle
continua la fessée un petit moment avant de reprendre son interrogatoire.
« T’ai-je
demandé ton assentiment ?
–
Non, Madame.
–
Non qui ? »
Les
claques sur les fesses se firent plus appuyées.
–
Non Maman Martha !
–
Alors comment se fait-il que tu le donnes ?
–
Aïe, aïe, pardon !
–
Depuis quand les enfants donnent-ils leur avis alors qu’on ne le leur a pas
demandé ? Depuis quand ?
–
Aïe, pardon, aie, je ne le ferai plus, aïe, promis, aie …
–
J’y compte bien. Tu sais maintenant ce que tu risques ! »
Madame
Gorevski fit refaire le chemin inverse à Catherine. Celle-ci pleurait de
nouveau, mais elle retrouva avec bonheur sa place, nichée entre les bras de
Maman Martha.
« Je
disais donc, reprit Madame Gorevski, qu’Igor et toi allez venir habiter chez
moi. Dès ce soir. Ça tombe bien car nous avons quelques fessées sur la planche.
J’ai bien peur qu’Igor soit également redevable de quelques-unes. Il n’a
toujours pas répondu au message que je lui ai laissé il y a plus d’une heure.
Le diable sait où il est encore allé. »
Catherine
se fit toute petite. Se pourrait-il que la négligence de son mari ravivât la
colère de Maman Martha et qu’elle doive en subir les conséquences ? De ce
côté-là, elle ne risquait rien. Elle ne connaissait pas encore le sens rigoureux
de la justice qui animait sa Maman de substitution.
Que s'est-il passé dans les épisodes précédents ?
Pour tout comprendre, il faut lire ce qui a précédé :
- Le premier épisode : chapitre 1 et les vingt-huit qui ont suivi dans la saison une. Pour avoir accès à un épisode particulier, voir la page mes récits
- L'épisode précédent : chapitre 48
- Le premier épisode : chapitre 1 et les vingt-huit qui ont suivi dans la saison une. Pour avoir accès à un épisode particulier, voir la page mes récits
- L'épisode précédent : chapitre 48
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