mercredi 19 septembre 2018

Chambre chez l'habitante - chapitre 50


« Nous avons assez abusé du temps de ces dames. Il est temps de rentrer à la maison. Du travail nous y attend. »
D’un tour de main, Catherine se retrouva debout face à sa belle-mère. Elle n’eut pas le temps d’esquisser un geste avant que Maman Martha se charge de remonter sa culotte. Elle eut l’intelligence de se laisser faire. Elle fut rhabillée comme cela ne lui était plus arrivé depuis qu’elle était une petite fille. Cela augurait bien de la façon dont elle était considérée par Maman Martha.

Madame Gorevski prit le temps de moucher sa petite fille, de lui remettre en place les cheveux, puis, satisfaite de son examen, elle donna une petite claque sur les fesses de sa bru.
« Va dire bonsoir ! Un bisou à tout le monde ! »
Catherine resta interdite. Un bisou… comme une petite fille ? Cela n’était pas dans les pratiques entre les personnes de ce bureau. Elle ne savait visiblement pas comment faire. Madame Raveneau prit l’initiative. Elle attrapa Catherine par la main et elle l’entoura de ses bras. Une petite tape sur les fesses, un bisou sur le front.
« Je ne te souhaite pas une bonne soirée. La tienne risque d’être difficile. A demain et avec de meilleures dispositions. »
Elle conclut par une nouvelle tape, un peu plus appuyée sur les fesses et elle la poussa vers Madame Colas qui la serra dans ses bras et déposa un bisou sur chacune de ses joues.
« Daniel aussi, ordonna Madame Gorevski. Tu as à te faire pardonner de lui ! »
Nous étions tous les deux aussi mal à l’aise lorsque nous échangeâmes un bisou sur nos deux joues. Madame Gorevski la prit alors par la main et après avoir souhaité le bonsoir, elles nous quittèrent. Une Maman emmenant sa fille. On aurait pu le croire si ce n’était le peu de différence de taille entre les deux femmes qui dénotait dans le tableau.

Dès le lendemain, l’atmosphère du bureau changea. Les fessées se généralisèrent. Il y avait presque chaque jour l’un de nous quatre qui se trouvait en faute. Maintenant que nous étions logés tous à la même enseigne, Madame Colas n’hésitait plus à baisser la culotte au moindre prétexte.
Ce furent les gestes d’humeur de Catherine qui déclenchèrent cette épidémie. Il avait été décidé que chacun serait sanctionné par une fessée. C’est Madame Gorevski qui l’avait demandé et Catherine avait de la peine à maîtriser son caractère.
Madame Colas ne lui passait rien. Chaque remarque qu’elle devait lui faire était suivie d’une fessée. Soucieuse de fermeté, mais également de justice, Madame Colas n’administrait pas une fessée magistrale à chaque fois. Bien sûr elle baissait la culotte. La fessée n’était pas concevable autrement. Mais la plupart d’entre elles, données à main nue, se limitaient à obtenir une rougeur modérée du postérieur et un court temps au coin ce qui n’en constituait pas moins une punition qui marquait le coup.
Une réponse trop vive de Magali à sa cheffe de bureau élargit le cercle des bénéficiaires de ces sanctions limitées.
« Si cela avait été Catherine qui m’avait répondu de cette façon, elle aurait été fessée. Je ne vois pas pourquoi tu passerais à travers. Viens-ici !
– Non pardon, je ne le ferai plus. Excusez-moi !
– Trop tard, ma grande. C’est une question de justice. Si Catherine reçoit la fessée pour avoir mal répondu, il est normal que toi aussi. »
Et comme Magali faisait mine d’essayer, Madame Colas accentua la pression.
–Faut-il que j’aille te chercher ? »
Magali se rendit à la convocation de Madame Colas. Elle fut courbée sous le bras de sa correctrice, sa jupe fut remontée dans son dos et sa culotte baissée. Elle reçut une brève mais sèche fessée à main nue. Elle ne cria pas, mais les larmes qui emplissaient ses yeux quand Madame Colas la laissa se relever, étaient éloquentes.
Le lendemain, ce fut Béatrice qui fut fessée pour n’avoir pas été assez conciliante, au téléphone avec un client particulièrement acariâtre. Elle n’avait pourtant pas été trop loin, tout juste avait-elle écourté la conversation. Les jours précédents, ce genre de détails n’aurait même pas été relevé.
Deux jours plus tard j’y passais pour avoir esquissé un début de bouderie suite à une remarque anodine de Madame Colas me promettant une fessée si je n’étais pas plus attentif à mon travail. Mon visage se ferma et je baissais la tête sur mon clavier, en reprenant mollement mon travail.
« Ce n’est pas juste, pensais-je. Elle me gronde alors que j’ai bien travaillé toute la matinée. Pour trente secondes de relâchement ! »
Je n’étais pas satisfait d’avoir été repris et je voulais que Madame Colas s’en aperçoive.
« Qu’est-ce que c’est que ce garçon qui boude ? Viens-ici, je vais te faire passer cette habitude ! »
Je n’étais pas très démonstratif pour montrer que je n’étais pas content. Cela avait conduit Magali qui s’y était essayée, tout droit à la fessée. Jusqu’à maintenant, mes bouderies avaient été ignorées par Madame Colas. J’en usais et j’en abusais sans qu’elle s’en offusquât. C’était ma façon de montrer, tout en obéissant, que je n’en pensais pas moins : une petite tranche d’indépendance à peu de frais.
J’avais été surpris que mon attitude, mille fois adoptée sans conséquence, ait des suites aussi désagréables. Il fallait faire marche arrière au plus tôt.
« Non, non, je ne boude pas.
– Faut-il que je m’occupe également de ce mensonge ? »
Aller plus loin, c’était m’enfoncer inexorablement vers une mémorable correction. Il était préférable d’en rester à la première punition annoncée sans insister. Je me levais et je me rendais là où Madame Colas avait décidé de me fesser. Même si elle ne l’avait pas énoncé explicitement, je ne me faisais pas d’illusion.
« Catherine claque son tiroir quand elle n’est pas contente, Béatrice tape du pied par terre, Magali passe ses nerfs sur les clients… et toi tu boudes. Tout cela, c’est la même chose, me déclara Madame Colas tout en déboutonnant mon pantalon. Quand je fais une remarque à l’un de vous, c’est qu’elle est méritée. Je n’admets pas qu’un enfant puisse estimer qu’elle est injustifiée. »

Un enfant… les enfants ! Madame Colas utilisait maintenant régulièrement ce mot pour nous désigner. C’était nouveau. Elle ne le faisait que depuis le jour où Catherine et Béatrice avaient rejoint le club des employés fessés quand elle le jugeait nécessaire.
La nature de son attention à notre égard avait changé. Bien sûr, il y avait toujours le contrôle tatillon sur le travail que nous produisions. Celui de Catherine et de Béatrice avait été inclus dans le périmètre d’une exigence renforcée de notre cheffe de bureau. Après avoir effectué une tâche, nous devions nous rendre au bureau de Madame Colas qui en vérifiait la qualité.
Elle avait instauré un rituel qu’il ne s’agissait pas d’ignorer. Il nous en aurait coûté. Le silence était maintenant exigé de nous.
« Comme à l’école, avait-elle proclamé ! »
Il était possible de parler, mais seulement après en avoir reçu l’autorisation. Nous devions lever le doigt, tout en gardant le silence, pour la demander et attendre qu’elle nous ait donné son aval. Il en était de même pour se déplacer dans le bureau. Ce n’était possible qu’après en avoir obtenu la permission.
Celui qui avait achevé un travail levait le doigt et attendait d’avoir attiré l’attention de Madame Colas.
« Oui, que veux-tu ?
– J’ai fini, Madame.
– Viens me montrer ce que tu as fait ! »
Debout à côté de son bureau, nous attendions qu’elle ait pris connaissance de notre production. Si elle était jugée insuffisante, c’était la fessée. Les motifs en étaient divers : des erreurs, des oublis, une orthographe défaillante, une mise en forme bâclée… tout cela amenait à être déculotté, puis corrigé. La sévérité de la sanction dépendait du niveau d’approximation du travail fourni et un moment au coin suivait immanquablement. Puis le travail était à refaire, avec prière, la deuxième fois, d’arriver au nouveau temps de vérification qu’elle exigeait, avec un document sans reproche.
Elle avait également instauré les punitions à faire à la maison : lignes ou règle de grammaire à copier, travail à finir ou exercice supplémentaire à réaliser et souvent à faire signer par sa tutrice. Inutile de vous dire que Madame Tolbois, comme ses consœurs, n’appréciaient pas et qu’elles nous le firent savoir avec force de fessées.
Madame Colas étendit rapidement son champ d’investigation. Tous les moments et les aspects de notre vie au bureau firent devinrent l’objet de son attention quotidienne. Malheur à celui qui n’observait pas les règles de politesse les plus rigoureuses. Le bonjour, l’au-revoir, le s’il vous plait, le merci, l’excusez-moi et autre je vous demande pardon… ne devaient être oubliés sous aucun prétexte.
Elle portait également une attention toute particulière à notre tenue. Il ne fallut pas bien longtemps pour que les pantalons soient interdits à la gente féminine. Les jupes devaient descendre en dessous des genoux et les chemisiers boutonnés jusqu’au col. J’échappais aux plus rigoureuses consignes. Madame Tolbois avait déjà « traditionnalisé » mon habillement et je correspondais déjà aux normes exigées pour les sous-vêtements : le coton blanc et l’exclusion de toute fantaisie. Le port de la cravate me fut imposé, ce qui constitua, pour moi, le changement le plus notable.
Elle se livrait fréquemment à des inspections de propreté. Etre pris avec les mains sales, une tâche sur ses vêtements, amenait une sanction immédiate. Madame Colas nous alignait devant son bureau à plusieurs moments de la journée, le matin en arrivant, en début d’après-midi, … nous devions lui présenter nos mains, de dos puis les paumes. Elle nous faisait alors pivoter devant elle, en cherchant les éventuelles salissures sur les jupes, les pantalons ou les chemises.
Bien évidemment, les fessées étaient l’occasion de vérifier dans quel état se trouvaient nos sous-vêtements et nos fesses. Quand leur état ne lui convenait pas, une deuxième fessée se rajoutait à la première.
Nattes, queue de cheval ou couettes étaient maintenant obligatoire pour les filles qui avaient des cheveux longs, Nous ne pouvions pas nous présenter devant elle les chevaux en désordre et, d’un revers de main, elle remettait, d’autorité, les mèches rebelles en place. Un désordre capillaire persistent me valut une sérieuse fessée, ce qui m’incita à être plus attentif à l’organisation de ma chevelure.
Enfin, le comble de notre traitement enfantin, c’est quand nous étions récompensés de la qualité de notre travail ou de notre comportement. Madame Colas, depuis qu’elle nous considérait comme des enfants, avait autant la fessée que la caresse facile. Tapotement sur les fesses ou sur la joue, bisou récompensant un comportement exemplaire, elle s’adressait alors à nous comme à des enfants. Dans ces situations, je ne pouvais m’empêcher de rougir de fierté.
Sur ce sujet, mes collègues n’étaient pas en reste. Nous cherchions tous l’approbation de notre cheffe de service. Les fessées qu’elle nous donnait, étaient des moments humiliants, douloureux, vexant, mais c’était un mal que nous acceptions. C’était l’expression légitime de son autorité. Il en était de même avec les caresses qu’elle nous prodiguait. Les unes comme les autres étaient distribuées à bon escient. Je ne crois pas que l’exigence de justice que Madame Colas se donnait à elle-même, ait été pris en défaut.
Les relations entre nous étaient apaisées. Magali mit un peu plus de temps de que à abandonner sa rancœur envers Catherine. Cela donna lieu à deux mémorables disputes entre elles-deux qui commencèrent en l’absence de Madame Colas, mais qui finirent par un passage de l’une, puis de l’autre, à plat-ventre en travers des genoux de notre cheffe. Je ne sais pas si c’est la règle utilisée la deuxième fois qui eut un effet dissuasif ou bien la demi-heure passée le nez contre le mur, côté à côte, mains croisées sut la tête ou encore l’échange de bisous que Madame Colas imposa entre elles-deux. Peu importe, cette deuxième fois fut la dernière.
On ne peut pas parler de solidarité entre nous. Il n’y avait pas de coopération, pas d’entre-aide, pas de soutien réciproque face à notre hiérarchie, mais nous cohabitions paisiblement, sans le sentiment d’être mis en concurrence. Il y avait de la place pour tout le monde aussi bien à plat-ventre sur les genoux de Madame Colas que dans ses bras.

« … et les enfants qui ont des propos déplacés, dans ce bureau, ils sont fessés. »
Madame Colas baissa ma culotte. Elle regarda une à une les spectatrices, s’assurant que le message était bien passé auprès d’elles également. Le silence était total et Madame Colas avait la pleine attention de chacune.
J’étais le point de mire de toutes mes collègues. J’aurais dû m’habituer à exposer mes fesses nues et mon sexe en public, mais je n’y arrivais pas. Je m’en sentais honteux à chaque fois. Si, au travail l’audience était toujours la même et limitée à cinq personnes, elle était beaucoup moins contrôlée quand c’était Madame Tolbois qui me punissait.
Sans compter toutes les fois où j’avais été déculotté dans un cercle familial élargi, devant Maria ou en présence de Madame Mercier et de ses enfants, Madame Tolbois n’hésitait plus à baisser ma culotte et à me fesser dans des lieux publics ou devant des inconnus. Pourtant je n’arrivais pas à banaliser ces moments qui me nouaient le ventre à chaque fois.
« … jusqu’à ce qu’ils comprennent qu’il ne leur est pas permis de contester les décisions des grandes personnes. »
Madame Colas m’avait entouré la taille de son bras et, presque sans peser sur mon dos, elle m’avait courbé sous son bras. Mes fesses étaient maintenant parfaitement disposées pour la correction qu’elle m’avait annoncée.
J’étais un peu soulagé. Mon champ de vision restreint rendait la présence de mes collègues moins prégnante. En fermant les yeux, je pouvais presque oublier leur regard sur mon postérieur dénudé. Je pouvais me concentrer sur Madame Colas dont le flanc épousait le mien et dont la main s’étalait sous mon ventre, le bout de ses doigts à la limite de la zone épilée de mon pubis.
Je trouvais la situation bien moins confortable dès que la fessée commença. Je n’eus pas à attendre, cela ne souffrait pas de délai. Dès la première claque, je serrais les dents, non sans avoir laissé s’échapper une courte plainte. Je sentis la chaleur laissée par la main de Madame Colas se diffuser sur mes fesses.
Une brûlure de l’autre côté. Ce n’était pas une simple fessée d’avertissement qui ne provoquait qu’un léger échauffement. Madame Colas y mettait assez d’énergie pour que tous sache qu’elle ne traiterait plus nos marques d’exaspération avec clémence.
« Aïe ! »
Je laissais s’exprimer la douleur. Madame Colas aimait bien que nous montrions ouvertement à quel point, quand elle nous donnait la fessée, elle faisait impression. C’était de toute façon difficile d’y résister. Elle insistait, en général, jusqu’à obtenir le niveau de contrition qu’elle souhaitait.
« Aïe ! »
Elle voulait faire un exemple afin de mettre fin à toutes nos protestations, même les plus minimes.
« Aie ! »
La fessée qu’elle m’administrait m’était destinée, bien sûr, mais elle envoyait aussi un message au prochain qui oserait montrer son mécontentement.
« Aie ! »
Elle fit une pause, tout en me maintenant dans la position disciplinaire.
« Je veux des enfants qui obéissent sans discuter ! Autrement, ce sera la fessée ! »
Chacun avait compris qu’il était préférable de mettre en fin aux petits signaux que nous nous permettions pour protester contre les exigences de notre cheffe. Le sens de l’équité de Madame Colas l’obligerait alors à fesser le prochain au moins aussi sévèrement qu’elle le faisait pour moi. Il fallait donc que ma fessée fut dissuasive non seulement pour moi qui la recevais, mais aussi pour mes collègues qui y assistaient.
La correction reprit. Ce n’était pas que les claques soient plus fortes, mais elles tombaient en une averse continue qui devint vite insupportable. J’entamais alors le ballet disgracieux en piétinant sur place, levant une jambe, puis l’autre, aussi haut que me le permettait mon pantalon.
Quand mes pleurs et de mes cris, ainsi que la rougeur de mes fesses atteignirent le niveau souhaité par Madame Colas, elle stoppa ma punition. Un séjour au coin s’imposait. Je ne sais même pas si j’en reçus l’ordre, mais j’allais m’y positionner, songeant à la correction qui m’attendait désormais à la maison.

Je n’en voulais pas à mes correctrices. Elles ne faisaient que tenir les engagements qu’elles avaient pris vis-à-vis de moi. J’en voyais les effets. Je m’améliorais sur tous les points : obéissance, concentration, qualité du travail, politesse, respect montré aux grandes personnes, comportement à table, et j’en oublie. En ce qui concerne mon hygiène corporelle, c’était difficile à dire car Madame Tolbois la prenant en charge, elle était irréprochable depuis qu’elle avait autorité sur moi.
Cela n’en diminuait pas pour autant le rythme auquel je recevais la fessée. L’exigence à laquelle j’étais soumis augmentait au fur et à mesure que je faisais des progrès. J’étais cependant félicité de plus en plus souvent pour mes réussites. Un long câlin sur les genoux de Madame Tolbois valait bien toutes les fessées du monde. Ce n’est pas tout à fait ce que je me disais quand il fallait se mette en position pour recevoir l’une d’elles.

Que s'est-il passé dans les épisodes précédents ?

Pour tout comprendre, il faut lire ce qui a précédé :

  • Le premier épisode : chapitre 1 et les vingt-huit qui ont suivi dans la saison une. Pour avoir accès à un épisode particulier, voir la page mes récits
  • L'épisode précédent : chapitre 49
Il y a une suite ... c'est le chapitre 51.

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1 commentaire:

  1. Bonjour, JLG.
    Et ça continue ... ces femmes sont décidément d'une bienfaisante sévèrité et toutes plus impitoyables les unes que les autres. Les fessées claquent (avec quelques câlins) au plus petit manque de discipline, de politesse, au moindre écart de comportement. Des dames déculottent et fessent avec un naturel impressionnant.
    Et qu'en est il des retours de fessées chez madame Tolbois ?... ( mon héroïne préférée ( rires) ! Quand même personnage culte et à l'origine de ce long et réjouissant récit.
    Cordialement
    Ramina.

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