« Viens-ici
Julie ! »
Cette interpellation me sortit de
ma concentration sur mon travail et me fit revenir à la réalité qui
m’entourait. Je jetais un œil sur l’horloge qui trônait dans la pièce. Cela
faisait une bonne demi-heure que Julie se tenait au coin.
Elle se tenait un peu moins
immobile qu’au début de sa pénitence et elle devait, de temps en temps,
remonter ses bras dans son dos, afin que ses fesses restent bien découvertes.
C’étaient des signes de la fatigue que provoque une longue station en pénitence.
Tatie Nathalie s’en était-elle aperçu ? Etait-ce un motif suffisant pour
une nouvelle fessée ? La voix de Tatie Nathalie ne semblait pas courroucée.
Julie se
présenta devant sa mère. Elle montrait ostensiblement qu’elle se comportait en
petite fille obéissante, repentie de la bêtise qui l’avait conduite au coin.
Elle se tenait face à sa mère, les fesses nues exhibant son intimité sans
pudeur comme l’aurait fait tout enfant sortant d’une punition dont il avouait
la légitimité. Je reconnaissais mon attitude en de semblables circonstances. Je
savais que, tôt ou tard, je me retrouverai dans la même situation.
Tatie Nathalie
fit approcher Julie tout contre ses genoux, puis, glissait ses mains sous les
fesses de sa fille, elle la souleva suffisamment pour l’asseoir à califourchon
sur ses genoux. Julie eut un petit cri au contact que cela provoquait avec ses
fesses.
« Sage,
lui intima sa mère ! »
Elle pesa sur
la nuque de sa fille jusqu’à poser sa tête dans le creux de son épaule. Elle la
serra contre sa poitrine et sa main se posa sur les fesses qu’elle avait si
consciencieusement meurtries. Elle les caressait doucement. Elles restèrent
ainsi toutes les deux, silencieuses pendant de longues minutes.
« Est-ce
que je vais avoir maintenant une grande fille bien sage et bien
obéissante ?
– Oh oui,
Maman !
– Hum, hum. Je
reconnais bien là les effets d’une bonne fessée. Les enfants sont toujours
prêts à promettre tout ce qu’on veut. Le seul inconvénient, c’est que ça ne
dure pas. Il y aura donc d’autres fessées. En es-tu ben consciente ?
– Oh non
Maman, s’il te plait.
– Il n’y a pas
de « s’il te plait » qui tienne. Comme tous les enfants tu auras,
sous peu, besoin d’une autre fessée. Je n’hésiterai pas à te la donner dès que
tu en auras besoin. As-tu bien compris ? »
Julie, pour
toute réponse émit un grognement de protestation, ce qui déclencha aussitôt une
claque sur ses fesses.
« Aïe,
cria Julie.
– Qu’est-ce
que c’est que ce début de caprice ? Te faut-il une autre fessée dès
maintenant ?
– Oh non,
pardon Maman.
– La prochaine
fois demander pardon ne suffira pas. Tu vas devoir rapidement changer
d’attitude, sauf à avoir tes fesses rougies toute la journée. Si c’est ton
souhait, je me ferai un plaisir de l’exaucer.
– S’il te
plait, Maman, pas la fessée !
– Cela
dépendra de toi. Mais que les choses soient bien claires, je vais être
attentive au moindre écart, particulièrement dans les prochains jours, et à
chaque fois ce sera la fessée. Je pense que tu as pris des habitudes que je
vais faire changer sans délai. Est-ce assez clair ?
– Oui
Maman ! »
Julie se
pelotonna un peu plus étroitement dans les bras de sa mère. Chacune profita un
petit moment de ce moment de tendresse.
« J’aime
bien tenir ma petite fille dans mes bras. Cela faisait longtemps que ça n’était
plus arrivé.
– Moi aussi,
Maman, j’aime bien quand tu me tiens sur tes genoux. Avant, quand j’étais
petite, tu me faisais plein de câlins comme maintenant.
– Tu vois la
fessée a du bon, même pour toi. Tu sais quand un enfant grandit on hésite à le câliner
comme on le faisait quand il était petit. Une fois l’habitude perdue, elle ne
revient pas. On n’ose plus vraiment toucher le corps de son enfant comme on le
faisait quand il était petit. Donner la fessée change tout cela. Il n’y a plus
d’hésitation à toucher n’importe quelle partie du corps, encore plus quand, en
plus on lui donne la douche. Tout cela créée une proximité. Les câlins y ont
leur place. Ce n’est pas comme cela que tu fais avec Axel ?
– Si maman. Je
le prends souvent sur mes genoux, il faut bien le consoler après une fessée et
le récompenser quand il a été sage. Je dois également lui montrer que si je le
fesse, c’est parce que je l’aime et que ce qu’il fait m’importe.
« Voilà,
c’est exactement cela. »
Elles
profitèrent encore un long moment de la chaleur du corps de l’autre. J’étais
presque tenté de faire volontairement une bêtise pour profiter, à mon tour,
d’un moment d’intimité. A la pensée de la fessée qui le précéderait, je
renonçais à cette idée stupide.
« J’ai
encore plein de travail qui m’attend, mais auparavant, je veux voir dans quel
état sont tes fesses. »
Tatie Nathalie
fit glisser son bras entre les jambes de sa fille pour la soulever suffisamment
pour la faire glisser sur ses genoux. Elle la replaça à plat ventre, puis elle
souleva la jupe. Elle pinça la peau entre ses deux doigts. Julie réagit à ce
contact.
« Je vois
que les fesses sont encore sensibles. L’effet de la fessée se fait encore
sentir. C’est exactement ce qu’il faut. Je vais te laisser comme cela le reste
de l’après-midi. J’utiliserai la crème miracle des Sœurs ce soir afin qu’il n’y
ait pas trop de bleus demain. Cela m’empêcherait de te punir
convenablement. »
Tatie Nathalie
fit glisser la culotte de Julie jusqu’à ses pieds, puis elle la lui ôta complètement.
« Je veux
éviter que ta culotte frotte trop sur tes fesses. En l’enlevant ce sera mieux.
La raideur de la peau de tes fesses et le courant d’air que tu sentiras te rappelleront
que la fessée est au programme à la moindre occasion. Cela suffira peut-être à
t’éviter d’en prendre une autre d’ici ce soir.
– Mais, Maman,
je ne peux pas rester sans culotte !
– Est-ce que
j’entends une petite fille qui conteste mes décisions ? »
Une sérieuse
claque au centre des fesses accompagna cette question.
« Aïe, non,
Maman, je vais obéir.
– Vraiment,
quel miracle que la fessée ! Pour obtenir la même obéissance, hier j’aurai
dû négocier interminablement. Et là en dix secondes, ça y est ! De toute
façon, tu ne porteras plus ce genre de culotte. Beaucoup trop échancrée,
presque transparente, de la dentelle partout, c’est inconvenant. »
Tatie Nathalie
agitait la petite culotte de dentelle sous le nez de Julie.
« Dans un
placard, je dois encore avoir tes culottes de grande fille. Du bon coton blanc,
c’est presqu’inusable ! C’est ce que je te mettrai désormais. Elles
devraient encore être à ta taille. Si elles sont un peu justes, nous en
rachèterons d’autres. De toute façon, je vais revisiter ta garde-robe. Une
culotte, des chaussettes, une robe ou bien une jupe et un chemisier, des
chaussures à talons plats, c’est ce que tu mettras pendant tout ton séjour ici.
Pour une petite fille, ce sera suffisant. Je n’ai jamais vraiment apprécié
quand tu as commencé à mettre des bas, des collants et des talons hauts. Nous
allons revenir sur tout cela. »
Julie avait
été remise sur ses pieds. Elle ne cessait de tirer sa jupe vers le bas.
« Arrête
de faire cela, c’est énervant ! Sauf si tu préfères que je t’enlève
également la jupe. »
Julie cessa
son geste machinal. On voyait bien que la sensation de se déplacer les fesses
nues sous sa jupe ne lui était pas familière. Cela lui donnait un petit air
gauche qui, si je l’avais osé, m’aurait fait sourire.
Mon envie de
sourire cessa bien vite.
Constatant que
je bayais aux corneilles, Tatie Nathalie vint vérifier mon travail.
« Je
suppose que tu as fini tout ce que tu avais à faire. Montre-moi ! »
Impossible de
prétendre avoir fini. Je m’étais arrêté au milieu d’un mot.
« J’ai
l’impression que tu ne prends pas très au sérieux le travail que tu as à faire.
Je vais te faire changer d’avis. »
Son pinçon sur
mon oreille m’obligea à me lever. Elle déboucla ma ceinture, déboutonna mon
pantalon, fit glisser la fermeture éclair de ma braguette. Moins de deux
secondes plus tard, je me retrouvais courbé sous son bras. Je sentis ses doigts
s’emparer du haut de mon pantalon et de le baisser. Elle dut insister pour lui
faire passer les genoux. Puis, son pouce se glissa sous l’élastique de ma
culotte. Celle-ci se retrouva rapidement à la hauteur de mes genoux.
Je ne songeais
pas un instant à l’empêcher de parvenir à ses fins. Ses intentions étaient
pourtant limpides. Il était évident qu’elle avait la légitimité pour me
déculotter et me fesser. Elle n’en doutait pas, moi non plus. Toute mon
expérience m’avait enseigné qu’il était préférable de se laisser faire. Ce qui
était arrivé à Julie ne faisait que le confirmer.
« Non,
pardon, je vais travailler, je … »
Ma supplique
fut interrompue par la première claque sur mes fesses.
Elle fit
tomber une averse de claques sur mes fesses. J’avais l’impression qu’elle ne
prenait pas le temps de prendre son élan avant, qu’une nouvelle fois, sa main
s’abatte sur mes fesses. Pourtant, l’énergie dispensée sur mon postérieur équivalait
celle que Julie savait y mettre lors des plus grosses fessées qu’elle
m’administrait. Pour cette activité, la taille et le poids supérieurs de Tatie
Nathalie lui conféraient un avantage certain.
J’avais
constaté, lors de la première fessée qu’elle avait donnée à Julie en ma
présence, qu’elle avait la capacité de transformer la peau habituellement rose
pale, en un brasier écarlate. Je ne pus juger de la couleur, mais la fournaise
que sa main faisait naître sur mes fesses était bien réelle. Je priais au dieu
auquel je ne croyais pas d’intercéder en ma faveur afin qu’elle estimât ma
punition suffisante. Celle-ci se poursuivait, interminable.
Je trépignais sur
place, je pleurais toutes les larmes de mon corps, mais mes fesses étaient
toujours là où la main de Tatie Nathalie les attendait. Ce que je n’espérais
plus finit par arriver. Elle me relâcha et me redressa aussitôt. Elle remonta
ma culotte, puis mon pantalon et elle me rassit sur ma chaise.
« Que je
te prenne encore une fois à rêvasser, ce sera la brosse. Tu as vu comment je
sais l’utiliser pour faire regretter à n’importe qui n’importe quelle bêtise.
Tu as intérêt à ce que je sois satisfaite de ce que tu auras fait. Si ce n’est
pas le cas, je te ferai t’en repentir. »
Il me fallut
quelques minutes pour retrouver ma capacité à écrire deux mots de suite de
façon cohérente. Je me jetais dans mon travail, bien décidé à ne plus me
laisser distraire quoiqu’il se passât autour de moi.
Toute cette
distraction de mon travail m’avait mis en retard. J’avais perdu plus d’une
demi-heure avec toutes les pauses que je m’étais accordées. J’avais à peine le
temps de finir la fiche que je Tatie Nathalie voulait que j’achève avant la fin
de l’après-midi. Il fallait que je fasse au plus vite. Je ne pouvais y arriver
qu’en écrivant sans discontinuer. Plus l’heure avançait, plus mon angoisse
montait. Je ne savais pas exactement à quelle heure elle viendrait contrôler
mon travail, mais il me fallait encore du temps, probablement plus que je n’en
disposais. Je me mis à écrire encore plus vite, conscient que mon écriture se
dégradait de plus en plus. Sans compter les fautes d’orthographe, comment
prendre le temps de relire. Il fallait maintenant choisir : corriger les
fautes ou finir le travail.
Je n’avais
fait ni l’un ni l’autre quand Tatie Nathalie arriva.
« Je t’ai
laissé largement le temps de finir la fiche. Nous mangeons dans quarante-cinq
minutes. Montre-moi ce que tu as fait. »
J’avais tout
juste commencé la conclusion. Il m’avait manqué un bon quart d’heure.
« J’ai
besoin d’un peu de temps, s’il vous plait Tatie Nathalie.
– Donne-moi ce
travail que je voie où tu en es ! »
Qu’aurais-je
pu faire ? Refuser n’était pas dans mes options. Je lui tendis les
feuilles. Tatie Nathalie s’assit sur une chaise à côté de moi pour commencer à
lire.
« Prête-moi un stylo, un
rouge ! »
Elle commença
à souligner des mots ou des expressions. Il y en avait peu dans les premières
pages. Dès le milieu du devoir, la page était couverte de traits rouges. Je
voyais les traits de Tatie Nathalie se durcirent. Ce n’était pas bon signe.
Elle posa le stylo après avoir entamé la lecture des dernières pages.
« Il y en
a trop, je renonce ! »
Elle acheva
cependant sa lecture. Puis elle posa mon écrit devant elle et elle leva les
yeux vers moi. Elle fronçait les sourcils et ses traits étaient fermés. Ses
yeux lançaient des éclairs.
« Tu oses
produire un torchon pareil ! »
Je savais
alors que mon sort était scellé.
« Premièrement,
ce n’est pas terminé, mais j’aurai pu passer là-dessus et te laisser le temps
de le faire ce soir, s’il n’y avait pas le reste. Deuxièmement, tu as écrit des
phrases qui n’ont ni queue ni tête. Troisièmement, c’est bourré de fautes
d’orthographes à tel point que je n’arrive plus à les compter alors que je
t’avais expressément dit d’y faire attention. Et enfin, quatrièmement, c’est
une écriture de cochon. La fin est à peine lisible. »
Je ne pouvais
que souscrire à ses reproches. Je savais que mon travail n’était pas à la
hauteur. Tatie Nathalie prit le paquet de feuille et elle le déchira en quatre.
« Tu vas
recommencer demain, depuis le début. Mais auparavant, tu vas être puni. Je n’ai
plus le temps de te fesser correctement avant de manger. Je le ferai donc en
soirée, ce qui te permettra de passer suffisamment de temps au coin. Tu y feras
la connaissance de la palette à fesser. »
Je m’attendais
à recevoir une bonne leçon, mais la palette à fesser … Tatie Nathalie qui l’avait
utilisée dans les années passées et Julie qui en avait bénéficiée semblaient y
voir un instrument particulièrement dissuasif.
« Il
reste assez de temps avant le dîner pour commencer ta punition ! Je ne
voudrais pas que tu t’imagines que tu t’en tires à bon compte. »
J’étais très
loin de telles pensées.
« Debout ! »
Tatie Nathalie
me prit par l’oreille. Ce n’était pas nécessaire pour m’obliger à me lever. Par
contre, tenu par l’oreille, j’avais encore plus l’impression d’être traité
comme un enfant. La suite me conforta dans cette sensation.
Elle devait
avoir souvent déculotté des garçons, à moins que ce ne soit des filles portant
des pantalons. Elle en avait gardé une dextérité certaine. Comme elle l’avait
fait plus tôt, elle se contenta de me défaire le pantalon avant de me ceinturer
et de me ployer sous son bras. Elle acheva alors de me déculotter, puis, posant
un pied sur la chaise, et passant son bras entre mes jambes, elle me hissa sur
son genou.
J’avais déjà
connu cette position. Sœur Gabrielle l’avait utilisée la première fois qu’elle
m’avait fessé. C’était inconfortable et j’avais l’impression, plié en deux sur
sa cuisse, d’être en équilibre très instable. Tatie Nathalie plaça sa main le
long de mon flanc et elle me serra contre son ventre.
Je m’attendais
à une fessée semblable à celle que j’avais reçue dans l’après-midi. Tatie
Nathalie s’y prit différemment. Elle me fessait lentement, interrompant
brièvement sa remontrance continue pour appliquer douloureusement sa main sur
mes fesses.
« Je te
promets … que désormais … tu vas me rendre … à chaque fois … un travail … de
bien … meilleure … qualité … sans faute … bien écrit … tu vas … apprendre … à
faire attention … à faire … tes devoirs … en t’y appliquant … complètement … tu
seras fessé … aussi souvent … que je jugerai … que tu n’auras … pas fait … les
efforts nécessaires … pour travailler … correctement … »
Je ne voyais
pas le bout de cette réprimande que j’accompagnais d’un cri à chaque fessée. Je
mettais toute mon énergie à me tenir tranquille. Je craignais, en me livrant à
mes gesticulations habituelles de déséquilibrer ce fragile édifice sur lequel
Tatie Nathalie m’avait juché. Je réussissais tout juste à réprimer mes
contractions, limitant au maximum leur ampleur.
Puis, cessant
de me gronder, Tatie Nathalie prit un rythme plus habituel. Elle accéléra le
tempo sans que la force des claques n’ait diminué. Je me tenais immobile un
petit moment, puis, n’y tenant plus, je laissais mes pieds battre dans le vide.
Rapidement, ce furent la totalité de mes jambes qui se livrèrent à leurs
contorsions coutumières.
Mes cris
n’étaient plus retenus. C’était une litanie de sanglots, de supplications, de
cris et de promesses qui n’avait aucun sens, si ce n’est de constituer un exutoire
à la fournaise qui s’était emparée de mon postérieur.
Tatie Nathalie
résistait à toute l’énergie que je mettais, involontairement, pour nous déstabiliser.
Elle ne semblait pas avoir de difficulté à tenir sa position et à me maintenir
sur son genou. Quand la fessée cessa, Tatie Nathalie dut me venir en aide pour que
je puisse me remettre sur mes pieds. Mes fesses brûlaient.
« Va te
mettre au coin ! »
Un tel ordre
ne se discutait pas. Je préférai grandement me trouver en pénitence, malgré
l’inconfort physique dû à l’immobilité prolongée et moral en raison de la honte
que j’éprouvais à me tenir dans une position et une tenue aussi enfantine,
plutôt que de devoir mettre mes fesses à disposition d’une punition de Tatie
Nathalie.
Comme annoncé,
je ne reçus l’autorisation de me reculotter que pour venir me mettre à table
pour le dîner. Dès que je m’installais, je fus averti :
« Attention,
je n’aime pas les enfants qui boudent à table. Je sais soigner cela avec une
bonne fessée. »
Qu’il était
difficile de savoir comment se comporter. Je ne pouvais pas être enjoué avec
une fessée mémorable qui m’attendait après le repas. Il fallait cependant que
je fasse bonne figure pour ne pas risquer d’en recevoir une autre dès
maintenant. L’équilibre était précaire et j’avais naturellement tendance à
tomber dans la morosité. Heureusement, Tatie Nathalie me laissa plutôt
tranquille durant ce repas, jugeant sans doute que la fessée à venir suffisait
comme punition pour la soirée.
« Julie,
peux-tu prendre la manique épaisse pour sortir le plat du four. Elle est dans
le tiroir du bas. »
Julie
collaborait sans rechigner aux tâches matérielles. De ce point de vue, son
attitude avait changé du tout au tout depuis la veille. La potentialité de
recevoir une fessée faisait son effet. Elle se leva promptement et alla
chercher l’objet demandé. Elle se courba, dévoilant ses cuisses maintenant
nues. Tatie Nathalie fronça les sourcils.
Jule tira le
plat du four et le posa sur la table.
« Viens un peu ici Julie ! »
Julie
s’approcha prudemment de sa mère. Dès que celle-ci put la prendre par la main,
le mouvement s’accéléra. Tatie Nathalie souleva la jupe de sa fille. Elle fit
apparaître une culotte bleu ciel toute en dentelle.
« Qu’est-ce
que c’est que cette culotte ?
– Je, … je …
c’est la mienne, je n’ai pas encore de blanche pour m’habiller alors j’ai pensé
que …
– Il me
semblait pourtant t’avoir dit que tu resterais les fesses nues jusqu’à ce soir.
– J’ai cru que
je pouvais …
– M’en as-tu
demandé l’autorisation ?
– Non Maman,
mais je …
– Tu as donc
décidé, de ton propre chef, de remettre une culotte en contradiction avec ce
que j’avais dit. »
Julie baissa
la tête. Elle voyait bien où son initiative la menait.
« Je
croyais, après la fessée de cet après-midi, que tu avais repris tes bonnes
habitudes d’obéissance. Je suis au regret de constater qu’il n’en est rien. La
punition n’était pas assez convaincante. Je vais devoir insister un peu.
– Pardon,
Maman, je ne le referai plus !
– J’en suis
absolument certaine après que, comme Axel, j’aurai utilisé la palette à fesser
sur ton derrière. Je m’en occuperais dès le dîner terminé. Mais je ne voudrais
pas que tu attendes trop longtemps pour que je t’explique en quoi ce genre de
désobéissance n’est pas admis sous mon toit. »
Tatie Nathalie
prit sa fille par le bras et lui fit contourner sa chaise pour la placer à son
bon côté. Elle la coucha en travers de ses cuisses. L’attitude de Julie était
sans commune mesure avec celle qu’elle avait adoptée le midi. Elle laissait sa
mère l’apprêter pour la fessée sans résister ni protester. Tout juste si elle
émettait un petit gémissement à peine audible.
Sa mère
retroussa sa jupe au-dessus de sa taille, puis elle prit la culotte, la baissa
et l’ôta complètement. Elle la posa sur le dos de sa fille.
« Je
pense que tu n’en auras plus besoin d’ici ce soir et que tu n’auras plus usage
d’un si petit bout de tissu pour cacher tes fesses tant que tu seras chez moi.
Elle est encore plus indécente que la première. »
Sans autre
commentaire, Tatie Nathalie claqua les fesses offertes devant elle. Cette
fois-ci, j’étais tout proche et la fessée était donnée sous mon nez. Je vis nettement
la peau des fesses passer au rosé de plus en plus foncé. Elle se colora de
rouge, pour adopter finalement une teinte uniforme, rouge soutenu.
Il n’y avait,
effectivement aucune pudeur qui tenait dans ces moments. Julie écartait ses
jambes puis elle les resserrait, elle effectuait alors un ou deux battements
dans l’air avant de lancer ses deux jambes vers le ciel lorsque la main de sa
mère atteignait un endroit un peu plus sensible. Ses gestes désordonnés
rendaient visible la raie de ses fesses et, la plupart du temps, son anus.
Entre ses jambes, au milieu de sa touffe sombre de poils pubiens, apparaissait
son vagin qu’elle ne songeait pas à dissimuler. Elle avait bien d’autres
préoccupations.
Cette
situation n’avait pourtant aucune connotation sexuelle tant son caractère
punitif était évident. Julie en confirmait l’attribut disciplinaire par ses
cris devenus rapidement continus et ses tortillements sur les genoux de sa mère.
Je me rendais maintenant compte, de prêt, de ce à quoi je devais ressembler
quand je me trouvais dans une situation analogue.
Julie avait
montré tous les signes du repentir quand la fessée s’arrêta. Sa mère ne lui
laissa pas beaucoup de temps pour se recomposer une attitude sociale qui lui
permettrait de revenir à table sans trop de honte.
« Le plat
va refroidir, retourne à ta place ! »
Julie fut
priée de se lever immédiatement.
« Pendant
que tu y es, suspends donc cette culotte au crochet à côté de la brosse. Nous
allons l’y laisser quelques temps afin que tu te souviennes bien que je ne veux
plus voir des morceaux de tissu de cette sorte sur tes fesses ! »
La fin du
repas s’effectua dans une atmosphère plutôt sombre.
Et avec les dessins originaux de Peter Pan.
Grand merci pour ce travail qui se poursuit.
Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 58
De l'usage des commentaires
N'hésitez pas à donner votre avis. Les retours des lecteurs sont un encouragement précieux pour les auteurs, si vous voulez que ça dure.
Bonjour JLG,
RépondreSupprimerLa rentrée s'annonce cuisante... "Tatie" Nath' n'a pas l'intention de ménager sa peine. C'est une experte en maniement de la brosse ! Et le retour des deux protégés à la maison va permettre de renouer avec les bonnes habitudes.
Mais j'y pense, c'et Septembre donc la rentrée des classes est proche. Hum... Retour ou pas retour ?
Peter'.
Peter Pan,
SupprimerJe ne sais pas si, quand vous évoquez la rentrée de septembre, vous parlez de la vie réelle ou du récit. Dans le récit, nous sommes pendant les vacances de Noël, si j'ai bien suivi de début des aventures d'Axel.
Retour ou pas retour ? Cette partie-là de l'histoire n'est pas encore écrite.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonjour,
RépondreSupprimerQuel dîner mouvementé ! La rentrée s'annonce peut être cuisante, mais "Tatie" Nathalie ne perd pas de temps. Elle à déjà commencé la pré-rentrée, ça claque sec et ça chauffe dur. Les fessées s'enchaînent sur un bon rythme et on se demande comment Axel et Julie parviennent à se tenir correctement assis à table.
Très drôle les histoires de petites culottes de Julie qui passent plus de temps sur ses chevilles que sur son derrière! Et maman sait ce qu'elle fait : le coton blanc infantilise davantage que le nylon transparent... tant pis pour les amateurs de dessous affriolants. (sourires)
Ramina
Ramina,
SupprimerFessée et infantilisation, pour moi le lien est évident. Je parie, avec toutes les chances de gagner, que l'emprise de Tatie Nathalie sur ses "enfants" va encore se renforcer.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
dommage aussi que Julie soit une adepte des collants et non des bas nylon avec porte-jarretelles !!!
SupprimerJuves Fandor,
SupprimerJe vous laisse les bas nylon avec des porte-jarretelles. Vous en ferez bon usage dans vos récits.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Chers amis,
RépondreSupprimerTrès drôle l'impression de confusion à ne plus savoir si nous sommes dans la réalité ou la fiction!. Il faut reconnaître qu'entre la rentrée, réelle ou fictive, les vacances de Noël et les Week End de recadrage, on a tendance à ne plus trop savoir à quel moment ça fesse !!! ( rires)!
Notion de temps que nos amis Axel, Julie, Gérôme, Robin, Edouard et compagnie ne risquent pas d'oublier tant paraît long celui passé sous les fessées sur les genoux de leurs correctrices... (Re-rires!)
Ramina