Le reste de la journée fut calme.
Pas l’ombre d’une fessée. Tout juste en fus-je menacé par Tatie Nathalie au
cours du déjeuner pour avoir montré de la mauvaise volonté à manger les
champignons qu’elle avait mis dans mon assiette. La première semonce suffit,
j’avalais le tout en un rien de temps. Elle ne jugea pas donc nécessaire
d’aller au-delà. Dans l’après-midi, je repris ma fiche de lecture et le travail
que je produisis, convint à Tatie Nathalie.
Je jouissais de l’atmosphère qui s’installait
dans la maison. J’avais l’impression que nous formions une vraie famille. Je
voyais un séjour reposant et sécurisant se dessiner durant ces vacances. Bien
sûr, cela n’irait pas sans quelques fessées. Je n’avais pas la prétention de
les éviter toutes. J’avais, par contre, bon espoir qu’elles me seraient données
à main nue et dans l’intimité relative du cadre domestique.
Mes espoirs furent douchés en milieu
d’après-midi.
« Maman, questionna Julie,
quand Mamie sera là … tu ne … enfin tu ne me donneras pas …
– Que veux-tu dire ? Je ne
comprends rien à ce que tu racontes.
– Si … enfin tu sais, … la
punition … comme Axel … »
Julie tournait autour du pot. Sa
mère mit les pieds dans le plat.
« Tu veux savoir si je te
punirai quand Mamie sera là ?
– Oui, Maman. Pour Axel, c’est
normal et il en a besoin, mais moi, je suis trop grande.
– Dos-je te rappeler, ma chérie,
qu’Axel à sept ans de plus que toi et nous avons bien vu depuis hier que tu
n’es pas trop grande pour avoir la fessée. Je dirais même que l’amélioration de
ton comportement est spectaculaire. La fessée te fait autant de bien qu’à Axel.
Je ne vois pas en quoi la présence de Mamie y changerait quelque chose. »
C’est ainsi que j’appris qu’une
autre personne nous rejoignait le soir même. C’était la mère de Tatie Nathalie.
Il était prévu qu’elle reste jusqu’à la fin des vacances de Noël. C’était une
surprise désagréable d’apprendre qu’une autre personne partagerait notre
intimité dès ce soir. Si Julie tentait de négocier les conditions dans
lesquelles elle serait punie durant la présence de sa grand-mère, je ne me
voyais pas en faire autant. Ma prochaine punition avait toutes les chances de
se dérouler en présence de cette dame que je ne connaissais pas.
Julie revint à la charge quelques
minutes plus tard.
« Maman, je comprends que
tu tiennes à me punir quand je l’aurais mérité, mais Mamie n’a pas besoin
d’être mise au courant. Tu pourrais me donner la fessée dans ma chambre, ou
dans la tienne.
– Comme tu te plais à tout
compliquer ! L’intérêt d’une fessée, c’est qu’elle soit donnée sur le
champ, dès qu’une faute aura été commise. Cela n’est pas bien compatible avec
une mise en scène qui consisterait à s’en cacher quand Mamie est là et à devoir
se déplacer dans une chambre. Et si c’était le cas : crois-tu que Mamie ne
comprendrait pas rapidement ce qui s’y passe ? Voudrais-tu, quand elle me
posera la question, que je lui mente ?
– Non Maman, mais ...
– La discussion sur ce sujet est close.
Je ne changerai rien à mes habitudes sous prétexte que Mamie soit là. L’un
comme l’autre, vous serez fessé en sa présence si cela se présente. »
Julie n’osa pas continuer à
argumenter.
« Mamie a déjà vu des
enfants recevoir la fessée, en particulier toi quand tu étais plus petite.
Rappelle-toi que je t’ai souvent déculottée en sa présence. C'était il y a quelques années, mais je suis sûre qu'elle s'en souvient parfaitement Il n’y aura donc rien pour l’étonner. Je peux même vous assurer qu’elle
en a administrées quelques-unes, à des filles comme à des garçons, et pas seulement
quand ils étaient petits. J’en garde encore le souvenir. »
La fessée était donc une
tradition bien ancrée dans la famille de Julie. Il semblait évident que Tatie
Nathalie, elle-même, avait subi ce châtiment et qu’elle en gardait des
souvenirs encore bien vivaces.
« Julie, je ne veux plus
entendre parler de ce sujet. Ma décision est prise ! »
Julie se le tint pour dit. Cela
ne semblait pas la réjouir, mais il n’y avait plus de marge de négociation
possible.
L’arrivée de Mamie fut l’occasion
d’embrassades et d’effusions dont je me sentis un peu exclus. Tatie Nathalie
prit pourtant le temps de me présenter.
« Mamie … »
Apparemment, et cela me serait
confirmé plus tard, tout le monde l’appelait « Mamie », y compris
ceux dont elle n’était pas la grand-mère.
« … voici Axel. Il passe
les vacances de Noël chez nous. Julie a accepté d’être sa tutrice, aussi
l’a-t-elle emmené avec elle. Elle s’occupe de lui et elle surveille son travail
et son comportement. »
Je rougis à cette présentation
qui me plaçait, à l’évidence, dans une position de dépendance vis-à-vis de ma colocataire.
Mamie sembla se contenter de cette courte explication sans relever son
caractère surprenant compte tenu de mon âge. Que l’on emploi à mon sujet des
expressions qui décrivaient habituellement les relations entre un adulte et un
enfant, ne la fit pas réagir.
« Viens me dire bonjour mon
grand. Je suis contente de faire ta connaissance. »
Mamie me présenta sa joue à
baiser, puis elle me prit dans ses bras et elle m’enlaça avant de me retourner
le bisou et de passer sa main dans mes cheveux. Elle s’y prenait avec moi comme
si je n’avais pas plus de cinq ou six ans. Cela fut fait avec un tel naturel
que je ne m’en rendis compte qu’a posteriori.
Mamie s’installa dans la chambre
libre, puis ce fut tout de suite l’heure du dîner. L’atmosphère y était
détendue. Tatie Nathalie et sa mère s’échangeaient un flot de nouvelles sur des
personnes qu’elles connaissaient en commun. Julie et moi étions exclus de cette
conversation. Rien que de normal. Les enfants doivent se taire à table quand
les grandes personnes parlent entre elles. Sans que cela fût explicite, je
sentais bien qu’il ne serait pas pertinent, ni pour Julie ni pour moi, de
s’immiscer dans cet échange.
Cela avait un avantage. Tatie
Nathalie était beaucoup moins attentive à ce que nous faisions. Elle se
contentait de remplir nos assiettes et comme nous étions sages, elle ne nous
jetait un coup d’œil que de temps en temps, bien loin de la surveillance dont
nous étions l’objet habituellement pendant les repas. J’eus cependant tout de
même le droit à un « Axel, tiens-toi droit ! » alors que je
m’étais un peu avachi sur ma chaise. Ma position, immédiatement rectifiée, me
permit d’éviter la fessée.
La vaisselle faite, la cuisine
rangée sous la houlette de Tatie Nathalie, nous nous retrouvâmes dans le
séjour. Mamie et Tatie Nathalie prirent place sur le canapé.
« Les enfants, allez
chercher votre pyjama que je vous prépare pour aller au lit. »
Un creux se forma dans mon
estomac et je vis Julie blêmir. Tatie Nathalie projetais de nous mettre en
pyjama dans le séjour, comme hier, ce qui signifiait en présence de Mamie.
Julie fit une tentative.
« Maman, je vais le mettre
dans ma chambre et je reviens.
– Julie, … »
La voix de Tatie Nathalie était
pleine de menaces. Je sentis croître l’attention que Mamie portait à ce qui se
déroulait sous ses yeux.
« … tu sais ce qui arrive,
dans cette maison, aux jeunes filles qui font des caprices ? Je t’ai dit
que je ne changerai pas nos habitudes au motif que Mamie soit présente. Est-ce
bien compris ?
– Oui, Maman.
– Va chercher ton pyjama et tu
reviens ici tout de suite. Toi aussi, Axel ! »
Ni Julie ni moi ne cherchèrent à
contester cette consigne et une petite minute plus tard, chacun refit son
apparition, son pyjama sous le bras.
« Donne-le-moi ! »
Julie tendit son vêtement de nuit
à sa mère qui lui fit faire aussitôt un demi-tour. La fermeture éclair de sa
robe était dans son dos. Tatie Nathalie la baissa, puis elle retroussa la robe
au-dessus des reins de sa fille, exposant sa culotte.
« Lève les
bras ! »
Résignée, Julie obéit. Sa mère
passa la robe par-dessus la tête de sa fille qui se retrouva devant nous en
soutien-gorge et en culotte. Mamie regardait cette scène avec un air incrédule.
« Tu vas la déshabiller
ici ? Et maintenant ?
– Bien sûr, je ne vais pas lui
laisser ses sous-vêtements pour la nuit. »
Tatie Nathalie confirma ce
qu’elle venait de dire en baissant la culotte de Julie.
« Lève un pied, …
l’autre ! »
Tatie Nathalie posa la culotte de
sa fille sur le canapé, près de la robe, à côté d’elle. Julie se dandinait
lentement d’une jambe sur l’autre. Elle n’osait pas cacher sa nudité de ses
mains dont elle ne savait pas quoi faire.
« Et je dois faire la même
chose avec Axel, dès que j’en aurais fini avec Julie. A moins que tu ne
veuilles t’en charger ?
– Moi ? Tu crois que je …
– Evidemment ! Ce n’est pas
bien sorcier. Ne me dis pas que tu n’as jamais déshabillé un petit garçon pour
le mettre en pyjama ! »
Mamie ne prit pas plus de deux ou
trois secondes pour prendre sa décision.
« Approche,
Axel ! »
Elle me prit le pyjama des mains,
le posa à côté d’elle et déboucla ma ceinture. Mamie baissa mon pantalon, puis
elle me l’ôta sans que je n’aie eu à prendre d’autre initiative que de lever
mes pieds, l’un après l’autre au moment où elle me le demandait.
Elle glissa alors ses pouces sous
l’élastique de ma culotte et elle la fit glisser le long de mes cuisses. Elle
arrêta son geste à mi-cuisses.
« Oh, mais il est
épilé !
– Oui, répondit Tatie Nathalie,
je l’ai épilé ce matin afin d’être certaine qu’il soit toujours propres autour
de son zizi. C’est plus facile et plus hygiénique. Il avait un petit bouton là
… »
D’une main elle souleva ma verge
et mes testicules et elle passa l’autre sur mon entre-jambe.
« … je ne l’avais pas vu
avec tous les poils. Maintenant plus de problème. J’en profite, quand je le
déshabille, pour vérifier qu’il n’y a pas d’autres petits boutons en
préparation. En passant la main sur la peau, on les sent sous les doigts.
Peux-tu regarder ?
– Oui, bien sûr ! »
Les mains de Mamie prirent le
relais de celles de Tatie Nathalie. Elle explora tout d’abord la peau de mes
testicules. La sensation était indescriptible. Cela chatouillait légèrement.
L’attouchement n’était pas imposé de force, mais il n’avait pas non plus été
sollicité. Mamie entrait dans mon intimité comme on le fait pour un enfant, ce
qui était la façon dont j’étais considéré depuis près de deux mois maintenant,
un peu plus si je prenais en compte la mainmise de Sœur Gabrielle sur mon
éducation peu de temps après mon arrivée à St Marie.
Je ne fis rien pour m’y opposer,
ce qui confirmait mon acceptation, bon gré mal gré, de la situation. J’avais
intégré que tout geste d’opposition ou toute parole de protestation serait
interprétée comme un caprice qui serait motif à punition. Se retrouver alors
avec des fesses rouges et brûlantes était une certitude.
Il restait cependant une part
d’adulte en moi et je ne pus maîtriser la réaction involontaire qui découla des
caresses de la main de Mamie sur mes organes sexuels. Je sentis mon pénis se
durcir. Cela n’échappa pas à la surveillance de Tatie Nathalie.
« Axel, je t’ai déjà dit de
te tenir tranquille pendant que l’on s’occupe de toi ! »
Sa main claqua mes fesses
dénudées. Trois sérieuses fessées sur le côté qui était à sa portée. Cela
suffit à faire disparaître mon érection.
« N’hésite pas, Maman, à le
punir s’il recommence ! »
Mamie resta silencieuse, pensive
un petit moment.
– La fessée ! Oui,
évidemment. Tu maintiens la discipline grâce à la fessée.
– Exactement. Axel a besoin
qu’une personne surveille ce qu’il fait. Il est très laxiste dans ses
comportements et c’est loin d’être un bourreau de travail. »
En quelques mots elle résuma ma
situation depuis que j’avais été soumis à l’autorité des Sœurs de St Marie. Sa
main tapotait doucement mes fesses, pile à l’endroit où elle venait de sévir.
« Je sens bien qu’Axel préférerait être traité comme un adulte, mais ça ne dépend que de lui. Actuellement, il se
comporte trop souvent comme un petit garçon, il est donc traité comme il le
mérite. Cela lui fait beaucoup de bien. Une bonne fessée et la bêtise est
pardonnée, mais, ce qui est important, c’est que lui ne l’oublie pas de sitôt.
La cuisson sur les fesses y aide pendant quelques minutes, et le souvenir
d’avoir été déculotté pour être puni fait le reste.
– Tu as raison, les méthodes
traditionnelles ont montré leur pertinence depuis longtemps. »
Mamie reprit sa palpation,
pendant que Tatie Nathalie continuait ses commentaires.
« Il a reçu la fessée deux
fois aujourd’hui. Je lui ai donné la première à main nue, mais Julie a utilisé
la brosse pour la deuxième.
– Julie lui donne la
fessée !
– Bien sûr, c’est elle la
tutrice. Elle le punit de cette façon depuis deux mois. Cela ne m’empêche pas
de la déculotter à son tour quand je le juge nécessaire. J’ai recommencé hier à
la punir d’une bonne fessée.
– Ah, Julie aussi !
– Oui, je me suis dit que si ça
fonctionnait aussi bien avec Axel, il n’y avait pas de raison que Julie n’en
bénéficie pas. Je dois avouer que je suis surprise du résultat. Je retrouve ma
petite fille. Fini la jeune femme qui se croyait à l’hôtel quand elle venait
ici, terminé les récriminations, les discussions sans fin. La fessée a résolu
tout cela. C’est très agréable d’avoir sous son toit deux enfants très
obéissants.
– C’est toujours comme cela que
je l’ai voulu avec ton frère et toi. Vous avez filé droit tant que vous avez
vécu chez moi. La fessée n’y était pas pour rien.
– Maman, c’est gênant que tu
parles de cela devant Julie !
– Absolument pas, ma fille. Elle comprend
ainsi que son sort n’a rien d’exceptionnel. »
Tatie Nathalie détourna la
conversation.
« Tu devrais vérifier
l’état des fesses d’Axel, il doit encore avoir quelques marques légèrement
rouges. La brosse laisse des traces. »
De ses deux mains posées sur mes
hanches, Mamie m’obligea à lui tourner le dos pour lui présenter mes fesses
qu’elle palpa sur toute leur surface.
« Je ne vois rien
d’exceptionnel : pas de rougeur, pas de sensibilité au toucher. Tout
semble normal. Quand a-t-il reçu cette fessée ?
– En fin de matinée.
– Alors c’est assez normal. S’il
a l’habitude de recevoir la fessée, ses fesses portent moins longtemps les
marques des corrections.
Mamie me replaça face à elle et
elle acheva mon déshabillage. Une fois en pyjama, Julie et moi eûmes le droit
de regarder un peu la télévision. A neuf heures trente, Tatie Nathalie nous mit
tous les deux au lit. Une ordinaire soirée en famille.
Je reçus ma première fessée de la
main de Mamie dès le lendemain. Il était évident, dès le matin, qu’elle
entendait partager l’autorité que Tatie Nathalie avait sur nous. Elle avait
participé à notre toilette en faisant prendre sa douche à Julie. C’est Tatie
Nathalie qui s’était occupé de moi. Julie, comme moi avions été sages et
obéissants. La matinée s’était passée sans que ni l’un ni l’autre n’ayons été fessés.
Cela ne pouvait pas durer.
Pendant que je planchais sur mes
fiches de lecture, Julie fut convoquée pour prendre sa part de la préparation
du repas. Chacun savait qu’elle avait un autre plan pour occuper la fin de sa
matinée. Elle avait un roman policier en cours et si j’en juge à son
marque-page, elle ne devait pas être très loin du moment où le récit s’accélère
vers le dénouement. Elle eut un geste d’agacement que je fus seul à remarquer,
puisque j’étais le seul présent dans la pièce à ce moment-là. Elle n’avait
pourtant pas d’autre choix que d’obéir. Elle s’y rendit de mauvaise grâce.
Depuis le séjour sur la table
duquel je travaillais, j’entendis sa mère la reprendre une première fois.
Quelques minutes plus tard, ce fut sa grand-mère qui dut élever la voix.
« Veux-tu une fessée pour
t’apprendre à éplucher ces pommes de terre sans en enlever la moitié avec les
épluchures ? »
Julie était sur une pente
dangereuse qui aurait dû l’inciter à la prudence. C’est sans doute ce qu’elle
fit pendant quelques minutes avant d’être rattrapée par le suspens en attente
dans la pièce d’à côté. J’avais rejoint le trio et il nous fut ordonné, à Julie
et à moi, de dresser la table.
« Julie, fais attention,
gronda sa mère, tu as failli cogner les assiettes. Si tu casses quelque chose
… »
La fin de la phrase n’avait pas
besoin d’être prononcée pour que nous en sachions le contenu. Julie ralentit le
rythme. Elle savait qu’il n’y aurait pas d’autre avertissement. Elle joua
probablement de malchance. L’un des verres dont elle s’emparait, rangé dans un
placard un peu en hauteur, lui glissa des mains. Il s’éparpilla sur le sol de
la cuisine.
Sa mère ne perdit pas de temps.
Elle la prit par le bras et l’approcha d’elle d’un mouvement ferme. Julie se
retrouva ployée sous le bras maternel qui la maintenait plaquée contre son
flanc. La jupe plissée est un vêtement qu’il est aisé de retrousser. Rien n’y
fait obstacle. La culotte de coton blanc, comme toutes celles que porterait
Julie désormais, ne constituait pas un obstacle bien difficile à écarter.
Après l’éclat sonore du verre
explosant à la fin de sa chute, le silence qui accompagna le déculottage de
Julie faisait un contraste saisissant. Protagonistes comme spectateurs
restaient silencieux et ce n’était pas le bruit de la culotte glissant le long
des cuisses de Julie qui rompit le mutisme qui régnait subitement dans la
pièce.
La première claque que Tatie
Nathalie asséna sur les fesses de sa fille, annonça un tout autre volume
sonore. Julie réagit par un cri qu’elle laissa remplir tout le volume de la
pièce. Il n’avait pas eu le temps de s’éteindre qu’une deuxième fessée lui redonna
de l’élan. Rapidement, détonation sur les fesses nues et hurlement de
souffrance se mêlèrent jusqu’à ne plus faire qu’un ensemble cacophonique
continu.
Quand Tatie Nathalie la libéra,
Julie effectua sur place un trépignement censé avoir des vertus apaisantes.
Pour l’avoir essayé à maintes reprises, je doutais de son efficacité. Tatie
Nathalie y mit fin.
« Va chercher le balai et la pelle pour
ramasser le verre que tu as cassé ! »
N’ayant pas eu l’autorisation de
se reculotter, c’est la culotte baissée, apparaissant juste en dessous de sa
jupe, que Julie balaya le sol de la cuisine, poursuivant les éclats de verre
sous le moindre meuble et dans le moindre recoin. Ce n’est qu’après qu’elle eut
remis le balai à sa place, que sa mère la prit dans ses bras.
« Je suis certaine que tu
seras désormais plus attentive à ce que tu fais. »
Julie, le visage niché dans le
cou de sa mère étouffa un sanglot. Elle acquiesça d’un hochement de tête.
« C’est une manie que tu as
de casser de la vaisselle. Je vais te la faire passer en mettant tes fesses à
contribution à chaque nouvelle maladresse. »
Tatie Nathalie releva l’arrière
de la jupe de sa fille et elle caressa les fesses qu’elle venait d’échauffer si
douloureusement.
« Si tu avais voulu montrer
à Mamie comment il faut s’y prendre pour punir un enfant dans cette maison, tu
ne t’y serais pas pris autrement. C’était inutile, je pense que Mamie sait parfaitement
s’y prendre. La dernière fessée que tu as reçue d’elle date un peu mais tu dois
encore t’en souvenir. »
Julie se serra encore plus
étroitement dans les bras de sa mère, ce qui pouvait passer pour une
confirmation.
Quand nous passâmes à table,
l’atmosphère détendue me surprit. Julie qui avait été reculottée par sa mère,
se mêla à la conversation. Elle ne lui gardait pas rancune de la fessé, qu’elle
avait reçue en présence de sa grand-mère. Elle s’était adaptée à son nouveau
statut bien plus vite que je ne l’avais fait. Elle avait fait une bêtise, elle
en avait été punie, puis pardonnée. Tout était donc normal. Pour ma part, je ne
pouvais me résoudre à accepter de recevoir la fessée. Bien que je me laissasse
faire, j’éprouvais une telle honte que j’étais, à chaque fois, marqué
durablement. Julie ne montrait aucun ressentiment de ce genre.
Mamie prit très vite sa part de
surveillance attentive de nos comportements. Elle intervenait souvent bien plus
vite que Tatie Nathalie et son exigence était bien plus grande, ce qui se
traduisait par une intransigeance sur des broutilles.
« Axel, mange plus
doucement, me dit-elle à deux reprises. »
C’était un travers qu’on m’avait
déjà fait remarquer à plusieurs reprises.
« Mets moins de nourriture
dans ta fourchette, tu vas renverser ! »
Son œil inquisiteur ne laissait
rien passer. Ma précipitation et mon inattention provoquèrent l’incident. Avec
ma fourchette, j’avais piqué dans un morceau de pomme de terre recouvert de
beurre fondu. Je le portais à ma bouche en un geste brusque, comme à mon
habitude. La pomme de terre fut déséquilibrée et elle glissa, abandonnant la
fourchette en une belle courbe qui s’acheva sur ma chemise avant de rebondir et
de tomber sur le sol.
« Regarde-moi l’état de ta
chemise, gronda Mamie. »
Une tâche de forme indéterminée
s’étalait sur le devant de ma chemise.
« Je t’avais pourtant prévenu d’être plus
mesuré ! »
Mamie se leva et elle me prit par
le bras, m’obligeant à me lever de ma chaise. Elle me posta devant l’évier et
enduisit une feuille de papier essuie-tout de liquide vaisselle. Elle frotta
énergiquement la tâche qui s’estompa assez vite.
« C’est un moindre mal. Une
bonne lessive et elle devrait avoir disparu. »
Elle me saisit de nouveau le bras
et je n’eus pas d’autre choix que de la suivre vers sa chaise sur laquelle elle
s’assit avant de me faire basculer et travers de ses genoux. Bien qu’ayant
toujours mon pantalon et ma culotte pour recouvrir mes fesses, je sentais les
claques sur mes fesses. Elles ne me faisaient pas aussi mal que lorsque mon
postérieur était nu, loin de là, mais c’était tout de même une fessée qu’il ne
fallait pas négliger. Tatie Nathalie n’était pas de cet avis.
« Maman, ce n’est pas
sérieux ! Tu pourrais le fesser ainsi aussi longtemps que tu le veux sans
être certaine qu’il a bien compris la leçon. Une fessée doit se donner
déculottée ! »
Mamie s’arrêta pour considérer la
situation. Tatie Nathalie en rajouta.
« Regarde, il ne réagit
pratiquement pas quand ta main entre en contact avec le fond de son pantalon.
Ce n’est pas une fessée, c’est un simulacre.
– Tu as raison, concéda Mamie.
Allons jusqu’au bout des choses. Mets-toi debout, Axel. »
Je me relevais et Mamie s’attela
à mon déculottage. J’avais honte de faciliter clairement la tâche de la
personne qui s’attachait à me mettre dans une situation aussi embarrassante.
Mais que pouvais-je faire d’autre ? J’aurais pu essayer de m’y opposer
physiquement, mais je ne me voyais pas résister à ces trois femmes aussi sûres
d’elles, décidées à me faire obéir. Les conséquences d’un tel acte
m’effrayaient rien que d’y penser.
C’est sans difficulté que Mamie
me baissa le pantalon, puis la culotte.
« Je suis bien contente. Je
n’ai pas perdu la main. Cela fait pourtant longtemps que je n’ai pas déculotté
un grand jeune homme comme Axel. Il y a quelques années, j’étais amené à la
faire régulièrement. Heureusement que je n’en ai pas perdu l’habitude ! »
En me tirant par le bras, elle me
repositionna à plat-ventre sur ses genoux.
« Voyons si je sais toujours
aussi bien donner la fessée. J’avais une technique irréprochable. Seuls ceux
que je fessais trouvaient à y redire. J’espère que je n’en ai rien
perdu. »
J’aurais pu la rassurer dès le
premier assaut qu’elle porta sur mes fesses. Son manque de pratique ne se
sentait pas du tout. Hélas, j’étais trop occupé à absorber la correction
qu’elle m’administrait pour pouvoir me livrer à des analyses savantes sur sa
capacité à donner une fessée efficace.
« J’ai l’impression que j’ai
un peu perdu de ma percussion, mais pas de ma technique. Je retrouve toutes mes
sensations. »
Je ne sais pas comment était une
fessée donnée par Mamie il y a quelques années, mais elle avait toute sa place
parmi les fesseuses émérites. La cuisson qu’elle avait réussi à provoquer sur
mes fesses en aussi peu de temps, en témoignait. Ce dut être une satisfaction,
pour elle, de m’entendre accuser le coup bien avant qu’elle ne décidât que la
leçon avait été suffisante. Sans perdre de temps, elle me fit glisser à ses
pieds.
« Es-tu décidé à manger
proprement ?
– Oui, Mamie !
– Faudra-t-il que je recommence à
te fesser pour cette même raison ?
– Non, Mamie !
– Je le prends comme un
engagement que, je l’espère, tu tiendras. Si ce n’est pas le cas, je saurai te
le faire regretter. »
Mamie, d’un geste, m’ordonna de
me lever. Elle me reculotta sans que je puisse y prendre la moindre part puis
elle me renvoya à ma place.
Je m’étais réveillé sachant que
je pourrais recevoir la fessée de Tatie Nathalie. Je savais maintenant que
c’était trois personnes qui me surveilleraient et qui n’hésiteraient pas à me
déculotter pour me fesser.
La vie de famille qui s’annonçait
ne serait pas de tout repos pour moi.
Peter Pan fait une pause cette semaine. Pas de dessin donc
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La question que je me pose est ce que Mamie va fesser sa fille?????
RépondreSupprimerVous n'êtes pas la seule à l'avoir pensé ;-)
SupprimerMais qui fessera Mamie ensuite ?
Je ne peux pas répondre à la place de l'auteur, mais à mon avis ça ne serait pas étonnant pas. Mamie n'a pas perdu de sa technique à fesser mais un peu de percussion. Elle devrait vite en retrouver avec de la pratique sur les fesses de sa fille, par exemple. Allez savoir !
RépondreSupprimerRamina
Bonjour,
SupprimerC'est une piste intéressante. Comme les prochains épisodes sont déjà écrits, je ne peux pas la reprendre à mon compte. A moins que ce soit déjà compris dans le récit ?
A voir, à voir,
Au plaisir de vous lire,
JLG.