samedi 29 septembre 2018

Axel en famille - chapitre 63


Le reste de la journée fut calme. Pas l’ombre d’une fessée. Tout juste en fus-je menacé par Tatie Nathalie au cours du déjeuner pour avoir montré de la mauvaise volonté à manger les champignons qu’elle avait mis dans mon assiette. La première semonce suffit, j’avalais le tout en un rien de temps. Elle ne jugea pas donc nécessaire d’aller au-delà. Dans l’après-midi, je repris ma fiche de lecture et le travail que je produisis, convint à Tatie Nathalie.
Je jouissais de l’atmosphère qui s’installait dans la maison. J’avais l’impression que nous formions une vraie famille. Je voyais un séjour reposant et sécurisant se dessiner durant ces vacances. Bien sûr, cela n’irait pas sans quelques fessées. Je n’avais pas la prétention de les éviter toutes. J’avais, par contre, bon espoir qu’elles me seraient données à main nue et dans l’intimité relative du cadre domestique.
Mes espoirs furent douchés en milieu d’après-midi.

« Maman, questionna Julie, quand Mamie sera là … tu ne … enfin tu ne me donneras pas …
– Que veux-tu dire ? Je ne comprends rien à ce que tu racontes.
– Si … enfin tu sais, … la punition … comme Axel … »
Julie tournait autour du pot. Sa mère mit les pieds dans le plat.
« Tu veux savoir si je te punirai quand Mamie sera là ?
– Oui, Maman. Pour Axel, c’est normal et il en a besoin, mais moi, je suis trop grande.
– Dos-je te rappeler, ma chérie, qu’Axel à sept ans de plus que toi et nous avons bien vu depuis hier que tu n’es pas trop grande pour avoir la fessée. Je dirais même que l’amélioration de ton comportement est spectaculaire. La fessée te fait autant de bien qu’à Axel. Je ne vois pas en quoi la présence de Mamie y changerait quelque chose. »
C’est ainsi que j’appris qu’une autre personne nous rejoignait le soir même. C’était la mère de Tatie Nathalie. Il était prévu qu’elle reste jusqu’à la fin des vacances de Noël. C’était une surprise désagréable d’apprendre qu’une autre personne partagerait notre intimité dès ce soir. Si Julie tentait de négocier les conditions dans lesquelles elle serait punie durant la présence de sa grand-mère, je ne me voyais pas en faire autant. Ma prochaine punition avait toutes les chances de se dérouler en présence de cette dame que je ne connaissais pas.
Julie revint à la charge quelques minutes plus tard.
«  Maman, je comprends que tu tiennes à me punir quand je l’aurais mérité, mais Mamie n’a pas besoin d’être mise au courant. Tu pourrais me donner la fessée dans ma chambre, ou dans la tienne.
– Comme tu te plais à tout compliquer ! L’intérêt d’une fessée, c’est qu’elle soit donnée sur le champ, dès qu’une faute aura été commise. Cela n’est pas bien compatible avec une mise en scène qui consisterait à s’en cacher quand Mamie est là et à devoir se déplacer dans une chambre. Et si c’était le cas : crois-tu que Mamie ne comprendrait pas rapidement ce qui s’y passe ? Voudrais-tu, quand elle me posera la question, que je lui mente ?
– Non Maman, mais ...
– La discussion sur ce sujet est close. Je ne changerai rien à mes habitudes sous prétexte que Mamie soit là. L’un comme l’autre, vous serez fessé en sa présence si cela se présente. »
Julie n’osa pas continuer à argumenter.
« Mamie a déjà vu des enfants recevoir la fessée, en particulier toi quand tu étais plus petite. Rappelle-toi que je t’ai souvent déculottée en sa présence. C'était il y a quelques années, mais je suis sûre qu'elle s'en souvient parfaitement Il n’y aura donc rien pour l’étonner. Je peux même vous assurer qu’elle en a administrées quelques-unes, à des filles comme à des garçons, et pas seulement quand ils étaient petits. J’en garde encore le souvenir. »
La fessée était donc une tradition bien ancrée dans la famille de Julie. Il semblait évident que Tatie Nathalie, elle-même, avait subi ce châtiment et qu’elle en gardait des souvenirs encore bien vivaces.
« Julie, je ne veux plus entendre parler de ce sujet. Ma décision est prise ! »
Julie se le tint pour dit. Cela ne semblait pas la réjouir, mais il n’y avait plus de marge de négociation possible.

L’arrivée de Mamie fut l’occasion d’embrassades et d’effusions dont je me sentis un peu exclus. Tatie Nathalie prit pourtant le temps de me présenter.
« Mamie … »
Apparemment, et cela me serait confirmé plus tard, tout le monde l’appelait « Mamie », y compris ceux dont elle n’était pas la grand-mère.
«  … voici Axel. Il passe les vacances de Noël chez nous. Julie a accepté d’être sa tutrice, aussi l’a-t-elle emmené avec elle. Elle s’occupe de lui et elle surveille son travail et son comportement. »
Je rougis à cette présentation qui me plaçait, à l’évidence, dans une position de dépendance vis-à-vis de ma colocataire. Mamie sembla se contenter de cette courte explication sans relever son caractère surprenant compte tenu de mon âge. Que l’on emploi à mon sujet des expressions qui décrivaient habituellement les relations entre un adulte et un enfant, ne la fit pas réagir.
« Viens me dire bonjour mon grand. Je suis contente de faire ta connaissance. »
Mamie me présenta sa joue à baiser, puis elle me prit dans ses bras et elle m’enlaça avant de me retourner le bisou et de passer sa main dans mes cheveux. Elle s’y prenait avec moi comme si je n’avais pas plus de cinq ou six ans. Cela fut fait avec un tel naturel que je ne m’en rendis compte qu’a posteriori.
Mamie s’installa dans la chambre libre, puis ce fut tout de suite l’heure du dîner. L’atmosphère y était détendue. Tatie Nathalie et sa mère s’échangeaient un flot de nouvelles sur des personnes qu’elles connaissaient en commun. Julie et moi étions exclus de cette conversation. Rien que de normal. Les enfants doivent se taire à table quand les grandes personnes parlent entre elles. Sans que cela fût explicite, je sentais bien qu’il ne serait pas pertinent, ni pour Julie ni pour moi, de s’immiscer dans cet échange.
Cela avait un avantage. Tatie Nathalie était beaucoup moins attentive à ce que nous faisions. Elle se contentait de remplir nos assiettes et comme nous étions sages, elle ne nous jetait un coup d’œil que de temps en temps, bien loin de la surveillance dont nous étions l’objet habituellement pendant les repas. J’eus cependant tout de même le droit à un « Axel, tiens-toi droit ! » alors que je m’étais un peu avachi sur ma chaise. Ma position, immédiatement rectifiée, me permit d’éviter la fessée.

La vaisselle faite, la cuisine rangée sous la houlette de Tatie Nathalie, nous nous retrouvâmes dans le séjour. Mamie et Tatie Nathalie prirent place sur le canapé.
« Les enfants, allez chercher votre pyjama que je vous prépare pour aller au lit. »
Un creux se forma dans mon estomac et je vis Julie blêmir. Tatie Nathalie projetais de nous mettre en pyjama dans le séjour, comme hier, ce qui signifiait en présence de Mamie. Julie fit une tentative.
« Maman, je vais le mettre dans ma chambre et je reviens.
– Julie, … »
La voix de Tatie Nathalie était pleine de menaces. Je sentis croître l’attention que Mamie portait à ce qui se déroulait sous ses yeux.
« … tu sais ce qui arrive, dans cette maison, aux jeunes filles qui font des caprices ? Je t’ai dit que je ne changerai pas nos habitudes au motif que Mamie soit présente. Est-ce bien compris ?
– Oui, Maman.
– Va chercher ton pyjama et tu reviens ici tout de suite. Toi aussi, Axel ! »
Ni Julie ni moi ne cherchèrent à contester cette consigne et une petite minute plus tard, chacun refit son apparition, son pyjama sous le bras.
« Donne-le-moi ! »
Julie tendit son vêtement de nuit à sa mère qui lui fit faire aussitôt un demi-tour. La fermeture éclair de sa robe était dans son dos. Tatie Nathalie la baissa, puis elle retroussa la robe au-dessus des reins de sa fille, exposant sa culotte.
« Lève les bras ! »
Résignée, Julie obéit. Sa mère passa la robe par-dessus la tête de sa fille qui se retrouva devant nous en soutien-gorge et en culotte. Mamie regardait cette scène avec un air incrédule.
« Tu vas la déshabiller ici ? Et maintenant ?
– Bien sûr, je ne vais pas lui laisser ses sous-vêtements pour la nuit. »
Tatie Nathalie confirma ce qu’elle venait de dire en baissant la culotte de Julie.
« Lève un pied, … l’autre ! »
Tatie Nathalie posa la culotte de sa fille sur le canapé, près de la robe, à côté d’elle. Julie se dandinait lentement d’une jambe sur l’autre. Elle n’osait pas cacher sa nudité de ses mains dont elle ne savait pas quoi faire.
« Et je dois faire la même chose avec Axel, dès que j’en aurais fini avec Julie. A moins que tu ne veuilles t’en charger ?
– Moi ? Tu crois que je …
– Evidemment ! Ce n’est pas bien sorcier. Ne me dis pas que tu n’as jamais déshabillé un petit garçon pour le mettre en pyjama ! »
Mamie ne prit pas plus de deux ou trois secondes pour prendre sa décision.
« Approche, Axel ! »
Elle me prit le pyjama des mains, le posa à côté d’elle et déboucla ma ceinture. Mamie baissa mon pantalon, puis elle me l’ôta sans que je n’aie eu à prendre d’autre initiative que de lever mes pieds, l’un après l’autre au moment où elle me le demandait.
Elle glissa alors ses pouces sous l’élastique de ma culotte et elle la fit glisser le long de mes cuisses. Elle arrêta son geste à mi-cuisses.
« Oh, mais il est épilé !
– Oui, répondit Tatie Nathalie, je l’ai épilé ce matin afin d’être certaine qu’il soit toujours propres autour de son zizi. C’est plus facile et plus hygiénique. Il avait un petit bouton là … »
D’une main elle souleva ma verge et mes testicules et elle passa l’autre sur mon entre-jambe.
« … je ne l’avais pas vu avec tous les poils. Maintenant plus de problème. J’en profite, quand je le déshabille, pour vérifier qu’il n’y a pas d’autres petits boutons en préparation. En passant la main sur la peau, on les sent sous les doigts. Peux-tu regarder ?
– Oui, bien sûr ! »
Les mains de Mamie prirent le relais de celles de Tatie Nathalie. Elle explora tout d’abord la peau de mes testicules. La sensation était indescriptible. Cela chatouillait légèrement. L’attouchement n’était pas imposé de force, mais il n’avait pas non plus été sollicité. Mamie entrait dans mon intimité comme on le fait pour un enfant, ce qui était la façon dont j’étais considéré depuis près de deux mois maintenant, un peu plus si je prenais en compte la mainmise de Sœur Gabrielle sur mon éducation peu de temps après mon arrivée à St Marie.
Je ne fis rien pour m’y opposer, ce qui confirmait mon acceptation, bon gré mal gré, de la situation. J’avais intégré que tout geste d’opposition ou toute parole de protestation serait interprétée comme un caprice qui serait motif à punition. Se retrouver alors avec des fesses rouges et brûlantes était une certitude.
Il restait cependant une part d’adulte en moi et je ne pus maîtriser la réaction involontaire qui découla des caresses de la main de Mamie sur mes organes sexuels. Je sentis mon pénis se durcir. Cela n’échappa pas à la surveillance de Tatie Nathalie.
« Axel, je t’ai déjà dit de te tenir tranquille pendant que l’on s’occupe de toi ! »
Sa main claqua mes fesses dénudées. Trois sérieuses fessées sur le côté qui était à sa portée. Cela suffit à faire disparaître mon érection.
« N’hésite pas, Maman, à le punir s’il recommence ! »
Mamie resta silencieuse, pensive un petit moment.
– La fessée ! Oui, évidemment. Tu maintiens la discipline grâce à la fessée.
– Exactement. Axel a besoin qu’une personne surveille ce qu’il fait. Il est très laxiste dans ses comportements et c’est loin d’être un bourreau de travail. »
En quelques mots elle résuma ma situation depuis que j’avais été soumis à l’autorité des Sœurs de St Marie. Sa main tapotait doucement mes fesses, pile à l’endroit où elle venait de sévir.
« Je sens bien qu’Axel préférerait être traité comme un adulte, mais ça ne dépend que de lui. Actuellement, il se comporte trop souvent comme un petit garçon, il est donc traité comme il le mérite. Cela lui fait beaucoup de bien. Une bonne fessée et la bêtise est pardonnée, mais, ce qui est important, c’est que lui ne l’oublie pas de sitôt. La cuisson sur les fesses y aide pendant quelques minutes, et le souvenir d’avoir été déculotté pour être puni fait le reste.
– Tu as raison, les méthodes traditionnelles ont montré leur pertinence depuis longtemps. »
Mamie reprit sa palpation, pendant que Tatie Nathalie continuait ses commentaires.
« Il a reçu la fessée deux fois aujourd’hui. Je lui ai donné la première à main nue, mais Julie a utilisé la brosse pour la deuxième.
– Julie lui donne la fessée !
– Bien sûr, c’est elle la tutrice. Elle le punit de cette façon depuis deux mois. Cela ne m’empêche pas de la déculotter à son tour quand je le juge nécessaire. J’ai recommencé hier à la punir d’une bonne fessée.
– Ah, Julie aussi !
– Oui, je me suis dit que si ça fonctionnait aussi bien avec Axel, il n’y avait pas de raison que Julie n’en bénéficie pas. Je dois avouer que je suis surprise du résultat. Je retrouve ma petite fille. Fini la jeune femme qui se croyait à l’hôtel quand elle venait ici, terminé les récriminations, les discussions sans fin. La fessée a résolu tout cela. C’est très agréable d’avoir sous son toit deux enfants très obéissants.
– C’est toujours comme cela que je l’ai voulu avec ton frère et toi. Vous avez filé droit tant que vous avez vécu chez moi. La fessée n’y était pas pour rien.
– Maman, c’est gênant que tu parles de cela devant Julie !
– Absolument pas, ma fille. Elle comprend ainsi que son sort n’a rien d’exceptionnel. »
Tatie Nathalie détourna la conversation.
«  Tu devrais vérifier l’état des fesses d’Axel, il doit encore avoir quelques marques légèrement rouges. La brosse laisse des traces. »
De ses deux mains posées sur mes hanches, Mamie m’obligea à lui tourner le dos pour lui présenter mes fesses qu’elle palpa sur toute leur surface.
« Je ne vois rien d’exceptionnel : pas de rougeur, pas de sensibilité au toucher. Tout semble normal. Quand a-t-il reçu cette fessée ?
– En fin de matinée.
– Alors c’est assez normal. S’il a l’habitude de recevoir la fessée, ses fesses portent moins longtemps les marques des corrections.
Mamie me replaça face à elle et elle acheva mon déshabillage. Une fois en pyjama, Julie et moi eûmes le droit de regarder un peu la télévision. A neuf heures trente, Tatie Nathalie nous mit tous les deux au lit. Une ordinaire soirée en famille.

Je reçus ma première fessée de la main de Mamie dès le lendemain. Il était évident, dès le matin, qu’elle entendait partager l’autorité que Tatie Nathalie avait sur nous. Elle avait participé à notre toilette en faisant prendre sa douche à Julie. C’est Tatie Nathalie qui s’était occupé de moi. Julie, comme moi avions été sages et obéissants. La matinée s’était passée sans que ni l’un ni l’autre n’ayons été fessés. Cela ne pouvait pas durer.
Pendant que je planchais sur mes fiches de lecture, Julie fut convoquée pour prendre sa part de la préparation du repas. Chacun savait qu’elle avait un autre plan pour occuper la fin de sa matinée. Elle avait un roman policier en cours et si j’en juge à son marque-page, elle ne devait pas être très loin du moment où le récit s’accélère vers le dénouement. Elle eut un geste d’agacement que je fus seul à remarquer, puisque j’étais le seul présent dans la pièce à ce moment-là. Elle n’avait pourtant pas d’autre choix que d’obéir. Elle s’y rendit de mauvaise grâce.
Depuis le séjour sur la table duquel je travaillais, j’entendis sa mère la reprendre une première fois. Quelques minutes plus tard, ce fut sa grand-mère qui dut élever la voix.
« Veux-tu une fessée pour t’apprendre à éplucher ces pommes de terre sans en enlever la moitié avec les épluchures ? »
Julie était sur une pente dangereuse qui aurait dû l’inciter à la prudence. C’est sans doute ce qu’elle fit pendant quelques minutes avant d’être rattrapée par le suspens en attente dans la pièce d’à côté. J’avais rejoint le trio et il nous fut ordonné, à Julie et à moi, de dresser la table.
« Julie, fais attention, gronda sa mère, tu as failli cogner les assiettes. Si tu casses quelque chose … »
La fin de la phrase n’avait pas besoin d’être prononcée pour que nous en sachions le contenu. Julie ralentit le rythme. Elle savait qu’il n’y aurait pas d’autre avertissement. Elle joua probablement de malchance. L’un des verres dont elle s’emparait, rangé dans un placard un peu en hauteur, lui glissa des mains. Il s’éparpilla sur le sol de la cuisine.
Sa mère ne perdit pas de temps. Elle la prit par le bras et l’approcha d’elle d’un mouvement ferme. Julie se retrouva ployée sous le bras maternel qui la maintenait plaquée contre son flanc. La jupe plissée est un vêtement qu’il est aisé de retrousser. Rien n’y fait obstacle. La culotte de coton blanc, comme toutes celles que porterait Julie désormais, ne constituait pas un obstacle bien difficile à écarter.
Après l’éclat sonore du verre explosant à la fin de sa chute, le silence qui accompagna le déculottage de Julie faisait un contraste saisissant. Protagonistes comme spectateurs restaient silencieux et ce n’était pas le bruit de la culotte glissant le long des cuisses de Julie qui rompit le mutisme qui régnait subitement dans la pièce.
La première claque que Tatie Nathalie asséna sur les fesses de sa fille, annonça un tout autre volume sonore. Julie réagit par un cri qu’elle laissa remplir tout le volume de la pièce. Il n’avait pas eu le temps de s’éteindre qu’une deuxième fessée lui redonna de l’élan. Rapidement, détonation sur les fesses nues et hurlement de souffrance se mêlèrent jusqu’à ne plus faire qu’un ensemble cacophonique continu.
Quand Tatie Nathalie la libéra, Julie effectua sur place un trépignement censé avoir des vertus apaisantes. Pour l’avoir essayé à maintes reprises, je doutais de son efficacité. Tatie Nathalie y mit fin.
 « Va chercher le balai et la pelle pour ramasser le verre que tu as cassé ! »
N’ayant pas eu l’autorisation de se reculotter, c’est la culotte baissée, apparaissant juste en dessous de sa jupe, que Julie balaya le sol de la cuisine, poursuivant les éclats de verre sous le moindre meuble et dans le moindre recoin. Ce n’est qu’après qu’elle eut remis le balai à sa place, que sa mère la prit dans ses bras.
« Je suis certaine que tu seras désormais plus attentive à ce que tu fais. »
Julie, le visage niché dans le cou de sa mère étouffa un sanglot. Elle acquiesça d’un hochement de tête.
« C’est une manie que tu as de casser de la vaisselle. Je vais te la faire passer en mettant tes fesses à contribution à chaque nouvelle maladresse. »
Tatie Nathalie releva l’arrière de la jupe de sa fille et elle caressa les fesses qu’elle venait d’échauffer si douloureusement.
« Si tu avais voulu montrer à Mamie comment il faut s’y prendre pour punir un enfant dans cette maison, tu ne t’y serais pas pris autrement. C’était inutile, je pense que Mamie sait parfaitement s’y prendre. La dernière fessée que tu as reçue d’elle date un peu mais tu dois encore t’en souvenir. »
Julie se serra encore plus étroitement dans les bras de sa mère, ce qui pouvait passer pour une confirmation.

Quand nous passâmes à table, l’atmosphère détendue me surprit. Julie qui avait été reculottée par sa mère, se mêla à la conversation. Elle ne lui gardait pas rancune de la fessé, qu’elle avait reçue en présence de sa grand-mère. Elle s’était adaptée à son nouveau statut bien plus vite que je ne l’avais fait. Elle avait fait une bêtise, elle en avait été punie, puis pardonnée. Tout était donc normal. Pour ma part, je ne pouvais me résoudre à accepter de recevoir la fessée. Bien que je me laissasse faire, j’éprouvais une telle honte que j’étais, à chaque fois, marqué durablement. Julie ne montrait aucun ressentiment de ce genre.
Mamie prit très vite sa part de surveillance attentive de nos comportements. Elle intervenait souvent bien plus vite que Tatie Nathalie et son exigence était bien plus grande, ce qui se traduisait par une intransigeance sur des broutilles.
« Axel, mange plus doucement, me dit-elle à deux reprises. »
C’était un travers qu’on m’avait déjà fait remarquer à plusieurs reprises.
« Mets moins de nourriture dans ta fourchette, tu vas renverser ! »
Son œil inquisiteur ne laissait rien passer. Ma précipitation et mon inattention provoquèrent l’incident. Avec ma fourchette, j’avais piqué dans un morceau de pomme de terre recouvert de beurre fondu. Je le portais à ma bouche en un geste brusque, comme à mon habitude. La pomme de terre fut déséquilibrée et elle glissa, abandonnant la fourchette en une belle courbe qui s’acheva sur ma chemise avant de rebondir et de tomber sur le sol.
« Regarde-moi l’état de ta chemise, gronda Mamie. »
Une tâche de forme indéterminée s’étalait sur le devant de ma chemise.
 « Je t’avais pourtant prévenu d’être plus mesuré ! »
Mamie se leva et elle me prit par le bras, m’obligeant à me lever de ma chaise. Elle me posta devant l’évier et enduisit une feuille de papier essuie-tout de liquide vaisselle. Elle frotta énergiquement la tâche qui s’estompa assez vite.
« C’est un moindre mal. Une bonne lessive et elle devrait avoir disparu. »
Elle me saisit de nouveau le bras et je n’eus pas d’autre choix que de la suivre vers sa chaise sur laquelle elle s’assit avant de me faire basculer et travers de ses genoux. Bien qu’ayant toujours mon pantalon et ma culotte pour recouvrir mes fesses, je sentais les claques sur mes fesses. Elles ne me faisaient pas aussi mal que lorsque mon postérieur était nu, loin de là, mais c’était tout de même une fessée qu’il ne fallait pas négliger. Tatie Nathalie n’était pas de cet avis.
« Maman, ce n’est pas sérieux ! Tu pourrais le fesser ainsi aussi longtemps que tu le veux sans être certaine qu’il a bien compris la leçon. Une fessée doit se donner déculottée ! »
Mamie s’arrêta pour considérer la situation. Tatie Nathalie en rajouta.
« Regarde, il ne réagit pratiquement pas quand ta main entre en contact avec le fond de son pantalon. Ce n’est pas une fessée, c’est un simulacre.
– Tu as raison, concéda Mamie. Allons jusqu’au bout des choses. Mets-toi debout, Axel. »
Je me relevais et Mamie s’attela à mon déculottage. J’avais honte de faciliter clairement la tâche de la personne qui s’attachait à me mettre dans une situation aussi embarrassante. Mais que pouvais-je faire d’autre ? J’aurais pu essayer de m’y opposer physiquement, mais je ne me voyais pas résister à ces trois femmes aussi sûres d’elles, décidées à me faire obéir. Les conséquences d’un tel acte m’effrayaient rien que d’y penser.
C’est sans difficulté que Mamie me baissa le pantalon, puis la culotte.
« Je suis bien contente. Je n’ai pas perdu la main. Cela fait pourtant longtemps que je n’ai pas déculotté un grand jeune homme comme Axel. Il y a quelques années, j’étais amené à la faire régulièrement. Heureusement que je n’en ai pas perdu l’habitude ! »
En me tirant par le bras, elle me repositionna à plat-ventre sur ses genoux.
« Voyons si je sais toujours aussi bien donner la fessée. J’avais une technique irréprochable. Seuls ceux que je fessais trouvaient à y redire. J’espère que je n’en ai rien perdu. »
J’aurais pu la rassurer dès le premier assaut qu’elle porta sur mes fesses. Son manque de pratique ne se sentait pas du tout. Hélas, j’étais trop occupé à absorber la correction qu’elle m’administrait pour pouvoir me livrer à des analyses savantes sur sa capacité à donner une fessée efficace.
« J’ai l’impression que j’ai un peu perdu de ma percussion, mais pas de ma technique. Je retrouve toutes mes sensations. »
Je ne sais pas comment était une fessée donnée par Mamie il y a quelques années, mais elle avait toute sa place parmi les fesseuses émérites. La cuisson qu’elle avait réussi à provoquer sur mes fesses en aussi peu de temps, en témoignait. Ce dut être une satisfaction, pour elle, de m’entendre accuser le coup bien avant qu’elle ne décidât que la leçon avait été suffisante. Sans perdre de temps, elle me fit glisser à ses pieds.
« Es-tu décidé à manger proprement ?
– Oui, Mamie !
– Faudra-t-il que je recommence à te fesser pour cette même raison ?
– Non, Mamie !
– Je le prends comme un engagement que, je l’espère, tu tiendras. Si ce n’est pas le cas, je saurai te le faire regretter. »
Mamie, d’un geste, m’ordonna de me lever. Elle me reculotta sans que je puisse y prendre la moindre part puis elle me renvoya à ma place.

Je m’étais réveillé sachant que je pourrais recevoir la fessée de Tatie Nathalie. Je savais maintenant que c’était trois personnes qui me surveilleraient et qui n’hésiteraient pas à me déculotter pour me fesser.
La vie de famille qui s’annonçait ne serait pas de tout repos pour moi.


Peter Pan fait une pause cette semaine. Pas de dessin donc


Pour suivre le fil de cette histoire :

Comprendre le contexte : l'introduction


Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 62
Le prochain épisode ... c'est le chapitre 64.

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4 commentaires:

  1. La question que je me pose est ce que Mamie va fesser sa fille?????

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    Réponses
    1. Vous n'êtes pas la seule à l'avoir pensé ;-)
      Mais qui fessera Mamie ensuite ?

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  2. Je ne peux pas répondre à la place de l'auteur, mais à mon avis ça ne serait pas étonnant pas. Mamie n'a pas perdu de sa technique à fesser mais un peu de percussion. Elle devrait vite en retrouver avec de la pratique sur les fesses de sa fille, par exemple. Allez savoir !
    Ramina

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    Réponses
    1. Bonjour,
      C'est une piste intéressante. Comme les prochains épisodes sont déjà écrits, je ne peux pas la reprendre à mon compte. A moins que ce soit déjà compris dans le récit ?
      A voir, à voir,
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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