Je retrouvais les sensations que
j’avais éprouvées, autant que je puisse m’en souvenir, quand je vivais sous le
toit de mes parents. J’y étais très entouré, surveillé pour le moindre de mes
gestes. Les adultes prenaient les décisions et j’obéissais. Je devais demander
l’autorisation pour tout un tas de petites choses comme d’aller aux toilettes
ou de mettre un pied dehors. Quand j’en recevais la permission, cela de faisait
toujours sous le contrôle vigilant d’une des trois femmes. Il n’y avait pas un
seul instant où je n’étais pas sous le regard de l’une d’elle, sauf peut-être la
nuit durant mon sommeil, et encore, je crois bien qu’elles s’invitaient dans ma
chambre pour vérifier que je dormais.
A la différence de ce qui se
passait dans mon enfance, la moindre remarque était accompagnée d’une fessée
qui commençait toujours par un déculottage en règle. Il y avait
systématiquement une certaine théâtralisation de la correction. En général, dès
que la bêtise était constatée, la fessée m’était annoncée. Mon pantalon et ma
culotte étaient alors baissés immédiatement.
Je devais alors subir une
remontrance au cours de laquelle ma faute m’était expliquée, ainsi que ses
conséquences éventuelles. Chacune avait ses habitudes, mais elles pouvaient
varier. Parfois, je recevais cette semonce debout devant ma future correctrice,
parfois elle me plaçait d’bord en position disciplinaire. Dans l’un et l’autre
cas, l’aboutissement de cette réprimande était évident pour tout le monde. Ma
culotte baissée le claironnait sans ambiguïté.
Bien que la plupart des fessées
m’aient été administrés à main nue, je vivais chaque punition comme une
épreuve. D’avoir été déculotté contre ma volonté, y était pour beaucoup.
J’étais submergé par un sentiment mêlé de honte, de peur et de regret dès que
ma culotte glissait le long de mes cuisses.
J’avais toujours un vague espoir
que mon châtiment en resterait là, mais c’était toujours en vain. Je savais
qu’on attendait de moi une totale soumission tant qu’on ne m’avait pas avisé
que la punition était achevée, souvent uniquement après un passage au coin. La
menace de la brosse ou de la palette à fesser planait au-dessus de ma tête pour
réprimer la plus petite tentative de rébellion. Je savais, par expérience, les dégâts
qu’elles pouvaient produire sur des fesses nues quand une fesseuse déterminée
la maniait. Je n’avais aucun doute : aucune d’elles n’hésiterait à y
recourir si elle l’estimait nécessaire, ce qui n’était pas aussi rare que cela.
Quant à y mettre fin en refusant
de me soumettre, je n’y songeais même pas. Bien sûr il y avait toujours la
figure tutélaire de Sœur Gabrielle, et je savais qu’une opposition physique
avec elle ne s’achèverait pas à mon avantage. Son éloignement ne me semblait
pas suffisant pour qu’elle estimât qu’un déplacement fût impossible.
Quand j’examinais cette
hypothèse, un soir, dans mon lit, après une fessée particulièrement sévère qui m’avait
laissé des élancements qui parcouraient encore mes fesses, plusieurs heures
après avoir été puni. J’en arrivais à la conclusion que pour échapper à la
tutelle que je subissais, il me faudrait maintenant complètement changer de
vie, abandonner mon travail à l’université et déménager dans une autre ville.
Même alors, je n’étais pas totalement certain d’être totalement à l’abri d’être
retrouvé et ramené à mon point de départ, comme on le fait pour un jeune
fugueur. Pas besoin d’une imagination débordante pour savoir quelle punition me
serait alors réservée.
Lucidement, je reconnaissais que
je ne souhaitais pas arriver à une telle situation. Certes, être traité comme
un petit garçon comportait de nombreux inconvénients. Etre soumis à la fessée en
était le summum. Je supportais bien plus aisément la perte de liberté et de
libre-arbitre que cela supposait.
Je me rendais compte que, depuis
deux mois, s’était révélé mon besoin d’avoir l’approbation des personnes qui
m’entouraient et avaient autorité sur moi. Depuis qu’elles me signifiaient,
sans ambages, quand je m’étais écarté de ce qu’on attendait de moi, mais
également quand je m’étais conformé à leurs désirs, j’avais l’impression qu’un
manque important dans ma vie, était comblé.
La fessée en était l’instrument
normal. Elle faisait naturellement partie de ma nouvelle situation. J’acceptais,
à mon corps défendant, qu’on puisse m’y soumettre. C’était une conséquence
évidente de l’attention qu’on me portait et de l’exigence qu’on avait vis-à-vis
de moi, exigence que je n’arrivais pas à m’imposer de moi-même. Elle
m’obligeait à une plus grande maîtrise de mes comportements, à une attention
soutenue à ce que je faisais. J’en avais la preuve tous les jours, ne serait-ce
que par la qualité de mon hygiène corporelle ou du travail que je produisais.
J’aurais bien voulu que celles
que je considérais comme les grandes personnes qui m’entouraient, cessent de
recourir à cette punition. Mais je savais qu’alors, le risque de retomber dans
mes anciens travers, serait grand. Je craignais de ne plus pouvoir bénéficier
de leur assentiment et des marques d’attention qui en découlaient.
Après chaque fessée, quand la fin
de ma punition m’était indiquée, j’attendais avec inquiétude le moment qui lui
faisait suite. Pas à chaque fois, mais souvent, celle qui m’avait fessé me
prenait dans ses bras et après avoir exigé une demande de pardon qui m’était
invariablement accordée, elle concluait la punition par quelques cajoleries.
J’étais alors soulagé, certain d’être réintégré dans la famille que nous
constituions.
C’était alors la main qui m’avait
puni qui me caressait les fesses qu’elle avait meurtries peu de temps
auparavant. Debout ou à genoux devant ma correctrice ou souvent assis à
califourchon sur ses genoux, lui faisant face, je m’abandonnais dans ses bras
dont elle m’entourait. Je lui rendais la pareille. Mon visage caché sur son
épaule ou sur sa poitrine, je laissais couler mes dernières larmes que son
vêtement absorbait.
Un dialogue à sens unique
s’engageait. On me détaillait en quoi ce que j’avais fait était inadmissible et
les menaces de futures punitions en cas de récidive, étaient courantes. Je
réitérais mes promesses d’obéissance, de bonne conduite ou de travail assidu,
selon ce qui m’était demandé. Je murmurais ces engagements sans lever la tête
du giron dans lequel je reposais.
Mes réponses étaient toujours exigées
sans délai. Rester sans réaction à une question posée, indiquait que j’étais
inattentif dans un moment où j’étais censé exprimer un sincère repentir. Cela
se terminait par une ou plusieurs claques sur les fesses pour me rappeler à
l’ordre. L’agacement de la grande personne qui me tenait dans ses bras, suite à
une distraction répétée de ma part, se traduisit plus d’une fois, par une
seconde fessée.
Je goûtais ces moments de
douceur. Je me savais protégé par des personnes qui se préoccupaient
durablement de ce que je faisais, de ce que je disais, au point de me corriger
quand j’en avais besoin. C’était un cocon affectif dans lequel je
m’épanouissais, malgré le risque de recevoir une fessée. Je m’y étais installé
et je ne me voyais pas y renoncer. Je me sentais chez moi, dans ma famille, une
famille adoptive, mais une réelle famille.
Julie recevait la fessée bien
moins souvent que moi. Quand elle eut compris qu’il n’était pas admis qu’elle
réponde à sa mère quand celle-ci lui faisait une remarque et quelle eût décidé
de participer aux tâches ménagères, il y eut bien moins de motifs pour la
punir. Potentiellement, elle restait soumise à toute punition que sa mère ou sa
grand-mère auraient décidé de lui administrer. Les vêtements d’adolescente
qu’elle portait, la toilette qu’on lui faisait le matin en même temps que moi,
les recommandations quant à son comportement, montraient qu’elle n’était pas
vraiment considérée comme une grande personne, même si son droit à me fesser ne
lui était pas contesté.
Elle semblait avoir admis bien
plus facilement que moi d’être déculottée en public et elle ne semblait pas en
faire grand cas si ce n’était la fessée qui s’en suivait. Les punitions
s’espacèrent mais ne disparurent pas. Nous en reçûmes quelques-unes de concert,
ce qui était possible depuis que Mamie assurait sa part de punition.
La première fois que cela nous
arriva, ce fut une mémorable fessée. Julie n’avait pas encore pris totalement
l’habitude de demander la permission avant de sortir. Cet après-midi-là, elle
avait décidé que nous irions faire le tour du lac qui était situé à quelques
dizaines de minutes de la maison de Tatie Nathalie. Les mises en garde de sa
grand-mère n’y firent rien.
« Julie, tu ne devrais pas
sortir, il va pleuvoir. Des pluies continues sont annoncées en milieu
d’après-midi. »
Tatie Nathalie s’était absentée.
Elle aurait certainement interdit cette escapade.
« Nous serons de retour
avant qu’elles arrivent. »
Julie n’entraîna avant que Mamie
puisse réitérer ses mises en garde.
Nous avions fait un tiers du tour
du lac quand les premières gouttes tombèrent. Au début ce fut un crachin, assez
fort, mais juste un crachin.
« Finissons le tour, puis
nous rentrerons, décida Julie. »
Nous étions complètement de
l’autre côté du lac quand le crachin devint une pluie battante et froide. Julie
et moi accélérâmes le pas, mais que ce soit revenir sur nos pas ou continuer,
le chemin était à peu près aussi long.
Nous étions de retour à notre
point de départ quand je sentis l’eau transpercer mon manteau. Il nous restait
à parcourir tout le trajet pour revenir à la maison sous des trombes d’eau. Mon
manteau n’absorbait plus rien et l’eau glacée imprégnait maintenant tous mes
vêtements. Je la sentais couler dans mon dos et mes sous-vêtements collaient à
ma peau.
Julie n’était pas en meilleur
état. Ses cheveux étaient trempés, plaqués sur son crâne. Je pouvais voir,
comme elle marchait devant moi, que son pantalon dégoulinait. Son blouson ne
valait pas mieux.
C’est dans cet état que nous
arrivâmes à la maison. C’est Tatie Nathalie qui nous accueillit. Je vis tout de
suite, à son air catastrophé, que nous étions en mauvaise posture.
« Ne bougez pas de
là ! »
Nous étions confinés dans
l’entrée. Tatie Nathalie revint avec deux serpillères qu’elle posa sur le sol.
« Enlevez vos chaussures et vos
chaussettes et chacun se met sur une toile. »
Claquant des dents, j’étais
impatient d’enfiler des vêtements secs. J’ôtais mes chaussures et mes chaussettes
et je me plaçais sur la serpillère comme j’en avais reçu l’ordre. Tatie
Nathalie revint, suivie de Mamie. Elles tenaient chacune une serviette de
toilette sur l’épaule.
« Occupe-toi d’Axel, je
prends Julie ! »
Mamie s’approcha de moi. Elle
m’enleva mon manteau et le laissa tomber sur celui de Julie qui était dans une
panière à linge que Tatie Nathalie avait disposée entre nous deux. Ma chemise,
puis mon pantalon suivirent le même chemin. Mamie baissa ma culotte, puis d’une
sérieuse claque sur la cuisse elle m’intima l’ordre de laver un pied, puis
l’autre suite à une nouvelle claque. Mon tee-shirt passant par-dessus ma tête
qui paracheva mon déshabillage. Julie était maintenant dans la même tenue que
moi : nue des pieds à la tête. Nos tremblions deux les deux de froid.
« Emmenons-les dans le
séjour, il y fait plus chaud. »
Mamie me saisit l’oreille, mais
elle n’eut pas besoin d’insister pour que je la suive. Les plaintes de Julie,
derrière moi, me laissèrent supposer qu’elle subissait le même sort. Après le
froid du carrelage de l’entrée, la douceur de la moquette sous mes pieds me
réchauffa un petit peu.
Mamie me plaça devant elle et elle
posa la serviette de toilette sur mes épaules et elle la referma sur ma
poitrine. Elle plaça sa main dans mon dos et, à travers la serviette, elle me
frotta vigoureusement la peau. Je sentis rapidement la chaleur revenir là où sa
main passait. Elle me fit faire un demi-tour et elle entreprit de sécher mon
buste puis mon ventre avec la même méthode, tout aussi énergiquement. Mes
cheveux suivirent et je me retrouvais bientôt tout ébouriffé.
Julie, entre les mains de sa mère
subissait le même sort. Comme la mienne, sa peau devait avoir viré au rouge
écarlate, tant Tatie Nathalie et Mamie insistaient au même endroit jusqu’à ce
que la chaleur due au frottement soit perceptible au travers de la serviette.
Si elles avaient entrepris de nous transformer en écrevisses, elles ne s’y
seraient pas prises autrement.
Avec un coin de la serviette,
Mamie me sécha l’entrejambe, sans prendre plus de précaution qu’elle en avait
usé auparavant. Une plainte de ma part, alors qu’elle essuyait mes testicules,
fut réprimée par une claque sur ma cuisse après qu’elle eut pris la précaution
de soulever la serviette.
« Ce n’est pas le moment de
te plaindre. Ce qui vous arrive est de votre faute. Si vous m’aviez écouté,
cela ne serait pas arrivé ! »
Mamie passa rapidement la serviette
sur mes fesses.
« Celles-là,
commenta-t-elle, j’ai une autre méthode pour les faire rougir. Nous verrons
cela tout à l’heure. »
Quand elle eut séché mes jambes
et mes pieds, je ne ressentais plus du tout le froid qui m’avait saisi sur le
chemin du retour. Mamie ôta la serviette qui m’entourait. Julie et moi étions nus
comme des vers au milieu du séjour.
« Mettons-les en pyjama,
suggéra Tatie Nathalie. Ce n’est pas utile de les rhabiller d’ici ce
soir. »
Une bonne claque sur les fesses
et Mamie m’ordonna :
« Dans ta chambre, tout de
suite. »
Elle me talonnait alors que je
marchais aussi vite que je le pouvais, tentant de mettre un peu de distance
entre la main de Mamie et mes fesses. Julie et Tatie Nathalie nous suivaient de
peu.
C’est Mamie qui me passa mon
pyjama sans que j’y trouve à redire. Je me doutais que mes fesses étaient en
sursis et je me tenais pas à provoquer par avance la fessée que Mamie m’avait
promise à mots couverts. Je devançais ses ordres, lui facilitant ma mise en
pyjama.
« Retourne dans le séjour,
c’est l’heure de la fessée. »
Bien que donnée sur mon pantalon
de pyjama, je sentis la claque qui soulignait la consigne. A part ma pudeur, il
ne protégeait pas grand-chose.
Julie et sa mère nous
attendaient. La scène qui se composait sous mes yeux avait le mérite de la
clarté : deux enfants mis en pyjama au milieu de l’après-midi, faisant
face à deux adultes, visiblement irrités. Cette impression était renforcée par
l’attitude de Mamie et de Tatie Nathalie. Elles se tenaient de la même
façon : les mains sur les hanches, les sourcils froncés, le visage sévère.
Cela ne pouvait en rester là.
« Quelle gaminerie !
Alors qu’on vous avait averti qu’il allait pleuvoir, il a tout de même fallu
que vous sortiez et bien entendu pas équipé pour la pluie ! »
Julie et moi baissions la tête.
J’aurais bien argumenté pour me dédouaner de toute responsabilité. Après tout
c’était Julie qui avait décidé de cette promenade. Mon habitude de lui obéir
avait fait le reste. Tatie Nathalie qui nous grondait, ne cherchait pas
d’explication. Je n’avais donc pas la place pour présenter ma défense.
« Vous avez désobéi à Mamie.
Je tiens à ce qu’il soir clair qu’elle a toute légitimité pour vous punir, l’un
et l’autre. Vous allez donc être punis pour cette désobéissance. »
Ce ne fut pas une surprise. Le
contraire m’aurait déçu.
« Si nous n’étions pas
intervenu, je prends le pari que vous seriez tombés malades ou au minimum, cela
aurait fini avec un rhume carabiné. Tout cela mérite une sérieuse fessée. Qu’en
penses-tu, Mamie ?
– Il ne peut en être autrement.
Je ne sais pas ce que tu en penses, mais la main ne sera pas suffisante. Je
crois qu’il faudra finir la fessée par quelque chose de plus sérieux.
– Tu as raison ! Il y a deux
bêtises à expier.
– Toutefois, il me semble qu’il
faut différencier les cas de nos deux garnements. C’est Julie qui a été à
l’initiative. Elle mérite la fessée la plus sévère. Axel n’a fait que suivre.
C’est son manque de jugeote qui l’a poussé à se ranger à cette mauvaise idée.
Il n’est pas question de l’épargner, mais il faut faire une différence.
–Que dirais-tu de commencer par
une bonne fessée avec la main, puis de finir avec la brosse pour Axel et la
palette à fesser pour Julie ?
– Cela me semble juste.
Allons-y !
– Allez chercher l’instrument
dont nous avons besoin pour vous punir. Chacun le sien ! »
Quand nous revînmes dans le
séjour, elles avaient pris place chacune sur une chaise, se faisant face. Mamie
tendit la main dans ma direction. Je me rendis à son côté et je lui remis la
brosse. Julie donna la palette à sa mère. Nos culottes de pyjama furent
baissées en même temps. Mamie tapota ses genoux, m’invitant à m’y allonger
tandis que Tatie Nathalie ordonnait à Julie :
« En place ! »
Julie et moi étions tête bêche.
Je voyais ses fesses nues tressauter sous les claques que lui donnait sa mère
et elle devait voir les miennes dans la même situation. Très vite, je me
désintéressais de ce spectacle pour me concentrer sur la cuisson qui
envahissait mes fesses. Mamie était une fesseuse compétente, à moins que ce
soit qu’il n’y ait pas vraiment besoin de compétence particulière pour
administrer une fessée cuisante à la personne qui se tient à plat ventre en
travers de ses genoux.
Comme à chaque fois, la douleur
provoquée par la main de Mamie n’avait pas le temps de se dissiper avant que la
claque suivante ne rajoute un nouvel élancement qui déplaçait de quelques
centimètres le siège de la souffrance aigue que je ressentais. Tout cela
finissait par se confondre en une fournaise uniforme, parcourue de bouffées encore
plus brûlantes à chaque fois que la main frappait un nouvel endroit de mon
postérieur.
Le bruit de la double fessée
était impressionnant. Le claquement de la main de Mamie répondait en écho à
celui de la main Tatie Nathalie sur les fesses de Julie. Elles ne coordonnaient
pas leur tempo, ce qui construisait un univers sonore chaotique. La cacophonie
qui en résultait était amplifiée par les cris que Julie et moi poussions sans
retenue après avoir reçu chacun une dizaine de claque. Nous étions en hiver. Les
fenêtres étaient hermétiquement closes, confinant les éclats de nos fessées
dans la pièce où nous nous tenions.
Je ne sais pas si Mamie accrut la
sévérité de la fessée ou si c’est l’accumulation des claques qui me fit
franchir une nouvelle étape. Je fus le premier à fondre en sanglots. A partir
de ce moment, je me refermais dans une bulle dans laquelle il n’y avait plus de
place que pour ma fesseuse et moi. Tout mon entourage avait disparu. Je n’avais
plus conscience de la présence de Julie et de Tatie Nathalie à mes côtés. Je ne
ressentais plus que ce qui avait trait à la fessée que je recevais : les
genoux de Mamie sur lesquels je me tortillais au rythme des claques qu’elle
m’assénait ; son bras posé sur mon dos qui me maintenait en place tout en
retroussant ma chemise ; la main qui frappait méthodiquement mon
arrière-train ; et par-dessus tout, la fournaise qui embrasait mes fesses.
Il y eut une courte pause et
j’eus le fol espoir que j’en avais fini avec cette épreuve. J’entendis Julie
crier :
« Non, Maman ! »
Cette supplique fut immédiatement
suivie de la détonation occasionnée par la palette à fessée sur des fesses
nues, puis par un cri d’agonie de Julie. Je n’eus pas le temps de compatir plus
longuement. Un éclair de feu embrasa ma fesse droite. Mon cri s’étouffa dans ma
gorge et tous mes muscles se tétanisèrent. Une deuxième fois la brosse
s’abattit sur mes fesses. Un long cri sortit de ma gorge. La fessée avec la
brosse avait commencé.
Je ne contrôlais plus mes
mouvements et Mamie dut raffermir sa prise sur ma taille pour les contenir afin
que je ne glisse pas de ses genoux. Dans un premier temps, elle alternait ses
coups sur une fesse, puis sur l’autre. Quand elle eut ainsi couvert toute la
surface de mon postérieur qui était à sa disposition, elle changea de méthode.
Elle concentrait l’application de la brosse au même endroit, cinq, six, dix
fois de suite, jusqu’à ce que mes cris montent dans l’aigu et finissent par
s’abîmer dans des sanglots. Alors, elle recommençait à un autre endroit, plus
bas ou plus haut du même côté et, de temps en temps, elle changeait de globe
fessier.
Lorsque je recevais une fessée,
dès son début, j’attendais qu’elle finisse au plus tôt. Dans un deuxième temps,
quand la correction se prolongeait, je me faisais à l’idée que la punition
n’aurait pas de fin. J’en étais là quand Mamie posa la brosse sur la table
basse qui était à sa droite. C’est le silence qui m’informa que ma fessée était
achevée. Le silence n’était pas total. Les gémissements, les pleurs et les reniflements
de Julie et moi perdurèrent encore de longues minutes. Nous étions tous les
deux le nez dans notre coin quand je réussis à contenir la plupart des signes
de douleur, ne laissant qu’un sanglot déborder de temps en temps. Julie me
suivit peu de temps après.
Je n’avais aucune envie de me
faire remarquer. Le risque d’une deuxième correction était trop présent à mon
esprit. Je voulais me faire oublier jusqu’à ce que je reçoive l’autorisation de
bouger. Sans indication de temps, je ne sais pas combien de temps Julie et moi
y sommes restés. La fessée m’avait fait perdre toute notion de temps et les
bruits résultant de l’activité de Mamie et de Tatie Nathalie ne me donnaient
pas d’indication assez précise pour estimer quelle heure il pouvait être.
L’engourdissement qui gagna mes bras et mes jambes ne
représentait pas une raison suffisante pour changer de position. Il me fallut
faire un effort de volonté pour rester immobile. Enfin, notre pénitence prit
fin. Nous reçûmes alors le droit de remonter notre pyjama.
Peter Pan fait une pause cette semaine. Toujours pas de dessin
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Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 63
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De l'usage des commentaires
N'hésitez pas à donner votre avis. Les retours des lecteurs sont un encouragement précieux pour les auteurs, si vous voulez que ça dure. Faites-en un usage immodéré.
Bonjour JLG.
RépondreSupprimerOu la la, ça chauffe dur dans le salon! Voilà deux superbes fessées rondement menées! Joli concert ! Et comme la main pourtant sévère ne suffit pas, brosse et palette à fessée prennent le relai pour finir de faire reluire les deux paire de fesses parfaitement sêchées!
Auparavant, intéressante analyse, détaillée, du processus de soumission mis en place et entretenu par l'utilisation systématique de la fessée.
Cordialement.
Ramina.
Bonjour Ramina,
SupprimerMerci pour ce concert de louanges. La soumission étant en place nous allons bientôt pouvoir passer à la suite... avec de nouveaux personnages.
Vous me dires ce que vous en pensez.
Au plaisir de vous lire,
JLG.
Bonjour JlG,
RépondreSupprimerNon, ce n'est pas un concert de louanges complaisant ou inconditionnel. Juste un regard objectif sur la manière dont vous décrivez avec justesse le mécanisme d'une situation de soumission.
Je trouve que c'est bien observé, clairement décrit avec simplicité et efficacité. Ce qui caractérise votre style d'écriture à l'inverse du mien parfois un peu plus compliqué.
Voilà, voilà, c'est tout !
Cordialement.
Ramina
Ramina,
SupprimerJe ne l'avais pas pris pour de la complaisance, mais une appréciation d'auteur à auteur.
J'essaye de visualiser les situation avant de les écrire, à défaut de pouvoir les éprouver réellement. C'est donc une question d'imagination.
Au plaisir de vous lire,
JLG.