samedi 20 octobre 2018

Axel en famille - chapitre 66


La démonstration faite de ce qui arrivait à un jeune adulte placé sous son autorité, Tatie Nathalie ne me laissa pas longtemps au coin. Elle profita d’une pause dans la conversation pour revenir à mon cas.
« Laissez-moi quelques instants pour que je finisse de m’occuper du grand garnement qui se tient au coin. »
Le silence se fit aussitôt. Si je n’avais pas été au centre des conversations durant ces longues minutes passées au coin, je l’étais resté, dans la tête de nos visiteurs. Leur attention se focalisa de nouveau sur moi.

« Axel, je t’attends ! »
Il n’y avait pas bien loin pour me rendre à l’endroit où Tatie Nathalie m’attendait. Il n’était, bien évidemment, pas question de désobéir. Mais le chemin qui m’y menait passait entre les fauteuils dans lesquels Monsieur et Madame Moreau étaient assis. Je passais à portée de main alors que mes bras, toujours croisés dans mon dos, relevaient ma chemise au-dessus de mes reins. Lorsque j’avais fait le déplacement dans l’autre sens, j’avais d’autres préoccupations. Là je ne pouvais m’empêcher de songer au spectacle de mes fesses nues qui passaient sous leurs yeux.
Je me plaçais devant Tatie Nathalie, tout à sa disposition, pour ce qui, je l’espérais, serait le moment du pardon.
« J’espère que cette fessée t’a fait du bien.
– Oui, Tatie Nathalie.
– Es-tu décidé à faire attention à ce que tu fais ?
– Oh, oui, Tatie, je vais m’appliquer.
– Bon, viens me faire un bisou, mon grand garçon, que je te pardonne. »
Tatie Nathalie me fit asseoir à califourchon, face à elle, sur ses genoux. Elle m’entoura de ses bras et me plaqua contre elle, posant ma tête sur son épaule. Je sentais le tissu de son jean sous mes fesses nues que sa main caressait.
C’était une sensation étrange. J’étais tenté de m’abandonner à ce câlin comme je le faisais habituellement tout empli de la sécurité que représentait, pour moi, cette fugure d’autorité, mais la présence d’étrangers gâchait mon plaisir. J’arrivais à oublier la présence de Julie et de Mamie. Elles participaient elles aussi à me dispenser des câlins après m’avoir fessé.
De savoir Monsieur et Madame Moreau observant la scène derrière moi, provoquait un malaise que je n’arrivais pas à dissiper. Ce n’était pas que le moment passé sur les genoux de Tatie Nathalie confirmât sans doute possible théorie de Tatie Nathalie sur l’importance de donner la fessée, y compris à un jeune adulte comme moi. Après avoir reconnu la légitimité de la fessée qui m’avait été donnée et les biens-faits qu’elle provoquait, me faire câliner, toujours à moitié nu, sur les genoux de ma fesseuse, faisait tomber les derniers reliquats de mon statut d’adulte. Cela parachevait ma transformation en petit garçon.
Je ressentais surtout une rancœur rentrée à l’encontre de Florence et d’Antony. C’est l’injustice de la situation qui me révoltait, sans que j’osasse l’exprimer. J’avais été puni et je reconnaissais que cela avait été à bon escient. Si je regardais avec distance les événements récents, je devais admettre que j’étais responsable de la punition. Je m’étais mis tout seul dans cette situation. J’avais eu tout le temps d’arriver à cette conclusion pendant que j’étais au coin : c’était ma crainte de recevoir la fessée devant nos hôtes qui m’avait conduit à toutes ces maladresses. Chez Tatie Nathalie, leur accumulation ne pouvait se solder que par une fessée. Tout était en ordre.
Ce qui m’écœurait, ce que Florence et Antony, alors qu’ils étaient bien plus jeunes que moi, avaient fait bien pire que moi, mais ils n’avaient même pas été réprimandés. Ce n’était pas tant d’avoir reçu la fessée devant eux qui me mortifiait, mais plutôt qu’eux n’en avaient pas reçue une également alors qu’elle était amplement méritée. C’était indéfendable à mes yeux.
Tatie Nathalie, fine lectrice de mes états d’âme, sentit que je ne m’abandonnais pas totalement dans ces bras comme je le faisais habituellement après une fessée. Elle murmura à mon oreille, si bas que les autres ne pouvaient pas comprendre notre échange.
« Qu’est-ce qui ne va pas, mon grand garçon ? »
Sa main se fit plus insistante sur mes fesses.
« Rien, rien du tout ! »
Sa main tapota sèchement le globe fessier qu’elle caressait.
« Attention ! Je n’aime pas les mensonges ! Tu sais comment cela finit avec moi ! Alors ? »
Je ne savais pas qu’elle serait sa réaction si je faisais état du sentiment d’iniquité que je ressentais. Me lancer dans l’improvisation d’une raison inventée de toute pièce me sembla encore plus périlleux. Tatie Nathalie me donna une petite claque toujours sur la même fesse.
« Alors, dit-elle plus sèchement et un peu plus distinctement ? »
Ma bouche était tout près de son oreille. Je pouvais parler si bas qu’elle serait seule à entendre ce que je disais.
« C’est pas juste !
– Qu’est-ce qui n’est pas juste ? Que je t’aie donné une fessée ? Elle n’était pas méritée ?
– Si, ce n’est pas ça.
– Quoi alors ?
– Que les deux autres, n’aient pas été punis.
– Tu penses qu’eux aussi ont mérité une fessée ?
– Oui ! Si j’avais fait ce qu’ils ont fait, tu aurais été très sévère avec moi. Alors que là, rien ! »
La main de Tatie Nathalie se fit plus insistante sur mes fesses, à la limite de la fessée.
« Mais pour qui te prends-tu pour décider si quelqu’un d’autre a mérité une fessée ? Faut-il que je t’apprenne à t’occuper de tes affaires ? »
J’enfouis mon visage dans le creux de son épaule et je me serrais plus étroitement contre elle. Avais-je été trop loin ? A sa voix, je ne la sentais pas en colère, ce qui me donnait l’espoir qu’une nouvelle fessée n’était pas au programme. Elle chuchota dans mon oreille :
« Ne t’inquiète pas. Je n’ai pas dit mon dernier mot. Je ne crois pas que ces deux insolents vont quitter ma maison sans avoir des fesses correctement rougies. Il me faut juste un peu de temps, mais je crois que nous sommes bien partis. »
Tatie Nathalie me fit un bisou et je me laissais aller sans retenue dans ses bras, goûtant la caresse de sa main qui, glissée sous ma chemise, remontait dans mon dos. Elle avait raison. Ce n’était pas à moi de me préoccuper de ces questions. Je pouvais faire confiance à son sens de la justice.

Tatie Nathalie me garda un petit moment dans ses bras, pendant que la conversation reprenait, comme si je n’étais pas là et comme si mes fesses nues n’étaient pas exposées devant tout le monde. Puis Tatie Nathalie mit fin à ce moment.
« Debout, que je te rhabille ! »
Tatie Nathalie m’avait remonté la culotte quand elle fut interrompue par Madame Moreau.
« J’ai vu que ses fesses étaient épilées. Est-ce vous qui en avez décidé ?
– Ah, l’épilation ! Oui, je trouve ça plus pratique pour faire sa toilette. Je vais vous montrer. »
Elle me prit par le coude et me conduisit devant Madame Moreau. Là, sans prévenir, elle baissa ma culotte. J’eus un mouvement de recul auquel une claque sur mes fesses mit fin.
« Relève le devant de ta chemise ! »
J’exécutais son ordre tout en rougissant. Tatie Nathalie me traitait comme un enfant, ignorant ma pudeur. Elle saisit mon sexe et le souleva pour dégager la vue sur mon entre-jambe.
« Il y a, en fait, deux raisons. La première c’est que je peux plus facilement contrôler son hygiène intime quand il n’y a plus de poils. Chaque matin, quand je lui donne sa douche, je peux vérifier qu’il est bien propre et qu’il n’y a pas de petits bobos qui apparaissent du côté de ses fesses. La deuxième, c’est que quand je le déculotte pour une fessée, avec ses fesses glabres, il ressemble bien plus à un petit garçon qu’à un adulte. C’est ce qu’il est dans la réalité, bien que son âge semble dire le contraire. Il est resté un enfant dans sa tête. L’absence des poils nous aide, lui comme moi à nous en souvenir. »
Tatie Nathalie rangeait mes parties génitales à droite, puis à gauche, en haut puis en bas pour bien montrer ma peau nue.
« Et puis, je dois avouer que quand je m’occupe de son hygiène intime, je trouve bien plus agréable le contact avec une peau toute douce qu’avec une touffe de poils hérissés. »
Tatie Nathalie glissa sa main dans mon entre-jambe, caressant l’intérieur de mes cuisses et finissant sur mes testicules.
« Tenez, dit-elle, touchez, vous verrez comme c’est doux.
– Vous croyez que je peux ?
– Si je vous le propose, c’est qu’il n’y a pas de problème ! »
Madame Moreau passa sa main entre mes jambes et Tatie Nathalie laissa mes testicules et mon pénis tomber sur son poignet.
« Les garçons, même quand ils sont grands ont toujours tendance à négliger leur propreté ou à considérer que si c’est à peu près propre, c’est suffisant. Depuis qu’Axel bénéficie d’une surveillance attentive pendant sa toilette, je suis certaine qu’il est impeccable. Vous devriez en faire autant avec votre garçon.
– Oui, sans doute, vous avez raison. »
Tatie Nathalie me reculotta. Madame Moreau semblait un peu dépassée par ce qu’elle avait découvert en venant chez Tatie Nathalie.
« Quant à votre fille, elle me semble être une petite peste qui n’a pas appris quelle était sa place. Il serait temps que vous le lui appreniez !
– Vous croyez ? »
Madame Moreau jeta un regard à ses enfants, puis à son mari.
« Qu’en penses-tu, Jean ? »
Jean était tout aussi indécis que sa femme.
« Je ne sais pas, … peut-être, …
– On pourrait essayer, non ? »
Finalement, c’était Madame Moreau qui avait pris la décision. Tatie Nathalie s’engouffra dans la brèche.
« Voici une décision que vous auriez dû prendre depuis longtemps. A la prochaine incartade, n’hésitez pas : une bonne fessée. Vous m’en direz des nouvelles ! »
L’indécision qui avait caractérisé la pensée de Madame Moreau était maintenant remplacée par un enthousiasme débordant.
« Vous avez raison. Une bonne fessée ! »
Florence et Anthony avaient écouté ce dialogue sans dire mot, marquant de plus en plus ouvertement leur désapprobation. Comme cela semblait l’habitude, c’est Florence qui prit l’initiative.
« Non mais tu es malade ? Tu crois que je vais te laisser me donner une fessée ? Même dans tes rêves, c’est inutile d’y penser !
– Non mais pour qui elle se prend la vieille, renchérit son frère ? »
Tatie Nathalie regarda Madame Moreau qui restait bouche ouverte sans réagir. Elle prit la même voix que quand elle me grondait.
« C’est le moment ! Vous ne pouvez plus reculer. Il en va de votre crédibilité.
– Mais, comment faire ?
– Et s’ils ne se laissent pas faire, rajouta son mari. »
Tatie Nathalie secoua la tête, désolé d’autant de renoncement.
« Je crois qu’il est préférable que je m’en charge ! »
Je vis un éclair de soulagement dans les yeux des deux parents. Ils s’en remettaient à l’expérience de leur voisine.
« Florence et Anthony, vous allez vous lever et venir présenter vos excuses d’abord à vos parents, puis à toutes les autres personnes qui ont été témoins de vos insolence. Puis, vous aurez une fessée chacun. »
Je les vis tous les deux hésiter. Ils se regardèrent, puis croisant les bras sur leur poitrine, ils affichèrent un air méprisant.
« Je vais compter jusqu’à trois, reprit Tatie Nathalie. Si à la fin de mon décompte, vous n’êtes pas chacun devant l’un de vos parents, vous serez punis également pour cette désobéissance. »
Florence leva les yeux au ciel.
« Un, … deux, … trois ! »
Ni l’un ni l’autre n’avait bougé.
« Maman, demanda Tatie Nathalie, il faut que nous nous en chargions. »
De concert, les deux femmes fondirent sur les jeunes gens. Mamie attrapa l’oreille d’Anthony et Tatie Nathalie celle de Florence, ce qui fut accueilli par deux cris de douleur, mais durent suivre les mains qui leur tordait l’oreille. Mamie et Tatie Nathalie prirent les deux places sur le canapé qu’ils venaient de libérer. Puis elles coincèrent les deux jeunes adultes debout entre leurs cuisses qu’elles avaient refermées sur les genoux de celui qui se tenait devant elle.
Quand elles relâchèrent le pinçon sur leurs oreilles, Florence et Anthony tentèrent de se libérer. Ils ne purent faire un seul pas tant ils étaient solidement maintenus en place. Leurs efforts leur firent presque perdre l’équilibre, que Mamie et Tatie Nathalie rétablirent en attrapant les mains qui se tendaient pour amortir une chute probable. En un geste coordonné, elles firent passer les deux bras dans le dos, immobilisant les deux chenapans.
Mamie, tenant les deux poignets d’Anthony dans son dos d’une seule main, utilisa l’autre pour déboucler sa ceinture. Le garçon tentait de libérer ses mains, mais je n’avais pas l’impression qu’il osait aller au bout de son geste. Il se tortillait devant Mamie afin de se plier en deux et rendre plus difficile l’accès aux boutons de son pantalon. Mamie releva ses poignets dans son dos et il fut obligé de suivre le mouvement. Mamie déboutonna la taille du pantalon, puis elle entreprit de faire pareil avec les boutons de la braguette.

Florence luttait de toutes ses forces. Quand Tatie Nathalie lâcha une main pour pouvoir la déculotter, elle se libéra et chercha à écarter les jambes qui la maintenaient sur place. Tatie Nathalie reprit les deux mains et les plaça de nouveau dans le dos de la jeune fille. Une nouvelle fois, celle-ci se libéra. Tatie Nathalie asséna une claque monumentale sur la cuisse de Florence qui accusa le coup. Tatie Nathalie changea de tactique.
« Julie, viens m’aider à déculotter cette péronnelle ! »
Julie n’hésita pas. Je crois que nous étions tous désireux de voir cette insolente jeune fille en place pour y recevoir une des fessées dont Tatie Nathalie avait le secret. Si elle me l’avait demandé, j’y serais allé volontiers.
 « Julie, tiens-lui les mains dans le dos. »
Julie s’empara des deux poignets qu’elle remonta dans le dos, à la limite de ce que permettaient les articulations de bras.
« Aïe, vous me faites mal !
– Arrête de bouger et cela ira beaucoup mieux, répliqua Julie ! »
Tatie Nathalie avait réussi à déboutonner le pantalon. La fermeture éclair de la braguette suivit dans le même mouvement. Florence fit une nouvelle tentative pour se libérer que Julie réprima en tordant un peu plus le bras.
« Ah, cria la jeune fille ! Vous m’avez tordu le bras !
– Ne soit pas si douillette, ce n’est rien à côté de ce que vont endurer tes fesses dans quelques instants. Tu devrais garder ton souffle pour ce moment-là ! »

Mamie était venue à bout du pantalon qu’elle avait baissé sur le haut des cuisses. Anthony se laissait faire, comme s’il s’y était résigné. Il répétait en boucle une litanie sans fin.
« Oh, non, pardon, je ne le ferai plus. Oh, non, pardon, pardon. Non, non, non, … »
Mamie prit l’élastique de la culotte qu’elle baissa lentement, en prenant soin de lui faire parcourir quelques centimètres à chaque fois, régulièrement tout autour des fesses, puis des jambes, comme si elle ne voulait pas froisser le sous-vêtement.
« Je vais te lâcher les mains et les jambes. Tu vas venir t’installer gentiment à plat ventre sur mon genou. »
Elle tapota sa cuisse gauche.
« Si je dois t’y mettre de force, je ne l’oublierai pas pendant ta fessée ! Elle sera bien plus sévère ! »
Anthony ne tenta pas d’autre geste que de se courber pour s’allonger là où Mamie le lui avait ordonné. Sa litanie n’avait pas cessé.
« C’est bien, mon garçon, le félicita Mamie. »
Mamie passa le bras gauche du garçon derrière son dos et elle remonta le droit dans le dos tout en relavant la chemise, dégageant largement les fesses. Elle se pencha pour baisser le pantalon d’Anthony en dessous des genoux et la culotte en bas des cuisses. Puis elle posa sa main sur les fesses qu’elle s’apprêtait à châtier.
« Nous allons attendre que ta sœur soit prête. Sois sage ! »
Elle tapotait doucement les fesses qu’elle avait sous la main. Toute la surface de peau était couverte de chair de poule.

Le déculottage de Florence ne prit plus beaucoup de temps. Tatie Nathalie pouvait maintenant utiliser ses deux mains. Je ne sais pas si Florence avait renoncé à lutter ou si la prise de Julie dans son dos la contraignait à l’immobilité. Elle ne fit plus une tentative pour s’opposer à son déculottage. Tatie Nathalie baissa le pantalon, puis la culotte suivit le même chemin.
« Vous n’avez pas le droit de me déculotter. Vous m’obligez à m’exhiber en public. C’est un abus sexuel. Je porterai plainte !
– Je te vois tout à fait expliquer devant un tribunal que tu as reçu une fessée déculottée pour avoir été insolente. Je pense que cela te fera une excellente réputation. A ta place, je me ferais discrète sur la question, mais c’est toi qui vois. »
Florence resta silencieuse. Elle méditait les paroles de Tatie Nathalie, jaugeant la possibilité de rendre public la fessée que manifestement elle allait recevoir.
« Aide-moi à la mettre en place ! »
Florence pesait peu face à ces deux personnes résolues, plus grandes et plus costaudes qu’elle. Julie poussa sur le dos de la jeune fille qui dut se courber jusqu’à se retrouver allongée sur la cuisse de Tatie Nathalie. Celle-ci prit le relais de Julie, en maintenant le bras droit plié dans le dos.
« Passe son bras gauche dans mon dos, je n’aurai plus à m’en occuper. »
Julie y arriva sans effort. Tatie Nathalie resserra son étreinte sur le buste de Florence, la plaquant étroitement contre son flanc. La jeune femme tenta de glisser son bras dans un interstice, ce qui se révéla vain, puis elle essaya de se redresser en prenant appui sur les coussins. Ce n’était pas un levier assez solide. Une petite poussée de Tatie Nathalie sur son dos la remit en place.
« Baisse le pantalon et la culotte un peu plus bas ! »
Julie dut forcer un peu, car Tatie Nathalie ne relâchait pas la pression sur les cuisses de la jeune fille. Inéluctablement, le déculottage arriva à terme. Florence fit deux ruades de suite. En vain.

La main de Tatie Nathalie se leva, prit de la vitesse et atterrit sur les fesses de Florence en faisant un bruit assourdissant. Presqu’aussitôt, la main de Mamie sur les fesses d’Anthony lui répondit. Les deux femmes fessèrent en rythme un bon moment. Aux claques de Tatie Nathalie, succédaient celles de Mamie, comme un écho.
Puis, Tatie Nathalie ayant fait une pause pour replacer Florence correctement sur son genou, la belle harmonie du début se désagrégea. Tatie Nathalie, comme pour rattraper le retard pris, tenait un rythme un peu plus rapide.
Anthony avait réagi à la fessée, presque depuis le début, par des cris qui se transformèrent rapidement en pleurs. Il ne cherchait pas à les contrôler. Florence resta muette un bon moment. Elle ne laissait échapper qu’un petit grognement qu’elle parvenait à contenir en serrant les dents. Elle avait compris que les cris et les pleurs marqueraient sa défaite totale. Elle luttait pour ne pas en arriver là.
Malheureusement, Tatie Nathalie était arrivée à la même conclusion. Face au peu de réaction que provoquait la punition qu’elle administrait, je la vis appuyer bien plus fortement, les claques qu’elle donnait. Si les fesses du garçon étaient indéniablement rougies, celles de Florence étaient déjà écarlates.
Elle consacrait une bonne partie de son énergie à laisser ses jambes serrées l’une contre l’autre afin de dissimuler, autant qu’elle le pouvait, ses parties intimes. Elle avait encore des exigences de pudeur que je savais qu’elle ne tiendrait plus bien longtemps.
Florence avait résisté bien au-delà de ce qui était raisonnable. Comme un barrage qui cède, ses pleurs éclatèrent soudainement pour ne plus cesser. C’était de gros sanglots bruyants qui sortaient du plus profond de sa gorge. Battant des pieds, écartant les jambes de façon incontrôlée, pleurant comme elle ne l’avait sans doute plus fait depuis de nombreuses années, mais sans chercher à se libérer, elle avait tout d’une petite fille recevant une bonne fessée méritée.
Tatie Nathalie sourit. Elle était arrivée à ses fins. La double punition continua encore un bon moment, puis Tatie Nathalie cessa la fessée. Mamie l’imita. Bien que libérés des mains qui les maintenaient en place, aucun des deux ne chercha à se lever. Ils étaient accaparés par la douleur qui provenait de leur postérieur.
Je connaissais bien ce sentiment à la fin d’une fessée quand la gratitude d’avoir mis fin à la punition se mêle aux élancements brûlants émanant de son postérieur. Nul n’a alors envie de défier celui sur les genoux duquel on repose encore.
« Qu’en penses-tu Maman, pour une première fois, c’est assez représentatif de ce que peut donner une fessée, non ?
– Oui, je pense que ces deux insolents s’en souviendront. »
Pour faire bonne mesure, Mamie rajouta une claque sonore qu’Anthony souligna d’un cri désespéré.
« Je propose que, pour le moment, tu en restes là avec le garçon allongé sur tes genoux. Garde-le dans cette position pendant que j’en finis avec la chipie que je tiens sur mes genoux. »

Peter Pan continue sa pause cette semaine encore. Toujours pas de dessin


Pour suivre le fil de cette histoire :

Comprendre le contexte : l'introduction

Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 65
Le prochain épisode : chapitre 67.

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