samedi 8 septembre 2018

Axel en famille - chapitre 60


La soirée fut agitée.
Dès le repas terminé, Tatie Nathalie nous distribua les tâches que nous devions effectuer : à l’un le remplissage du lave-vaisselle, à l’autre le débarrassage de la table, à l’un les poubelles ; à l’autre le nettoyage de l’évier. Elle nous envoya ensuite nous laver les dents tout en nous donnant rendez-vous dans le séjour dès que nous aurions fini.
« Ne traînez pas. Si je dois venir vous chercher, vos fesses en subiront les conséquences ! »
Je me présentais le premier devant Tatie Nathalie.
« Allons, Axel, c’est le moment de la fessée. Viens ici que je te prépare ! »

Résigné, je m’approchais d’elle. Elle entreprit de me déculotter aussitôt. Mon pantalon était arrivé sur mes mollets, quand Julie se présenta.
« Il était temps, lui dit sa mère en suspendant la fin de mon déculottage. Si j’avais eu le temps de déculotter complètement Axel, avant que tu n’arrives, je serais allée te chercher. Heureusement, il avait encore sa culotte, dit-elle en me la baissant. Puisque tu es prête pour ta fessée, va chercher la palette dans la cuisine. »
Julie revint aussitôt. Elle tenait en main le redoutable instrument dont j’éprouverais la rigueur bien assez tôt. Julie tendit la palette à sa mère.
« Si tu pensais passer en dernier en arrivant en retard, c’est raté. Je commence par toi ! »
Julie se laissa positionner à plat ventre en travers des genoux de sa mère. La soumission dont elle faisait preuve à ce moment-là renforçait l’impression de légitimité de la punition à venir. Julie coopérerait pour faciliter son placement en position disciplinaire en devançant les gestes de sa mère. C’était le fruit de l’habitude dont les automatismes, malgré les dix années d’interruption, lui étaient revenu naturellement. Tatie Nathalie retroussa la jupe, dévoilant largement les fesses nues.
« Va te mettre au coin, toi, Axel, en attendant ton tour ! »


Une fessée en préparation


Je ne sais pas ce qui était préférable : passer en premier pour en finir au plus vite ou entendre l’administration de la première fessée tôt en sachant que c’était sur mes fesses que Tatie Nathalie exercerait bientôt son droit de punition. Le nez dans le coin, je ne pouvais plus me représenter ce qui se passait qu’à partir des bruits que j’entendais.
Le son que faisait la palette n’était pas impressionnant. Elle claquait sur les fesses, et cela faisait le bruit sec d’une branche qui casse, bien moins sonore que la main de Tatie Nathalie quand elle donnait la fessée.
J’aurais pu croire que mon épreuve à venir serait facilement supportable, s’il n’y avait eu les réactions de Julie. Ce furent d’abord de véritables cris d’agonie qui sortaient de sa gorge en écho au son de la palette sur ses fesses. Ils ne furent pas longtemps seuls. Le flot des sanglots ne tarit pas pendant toute la durée de la fessée. Je reconnaissais là tous les signes d’une sévère correction.
Mes réflexions sur la fessée que recevait Julie, m’avaient presque fait oublier que j’étais le prochain sur la liste. La distance d’analyse que j’avais instaurée se réduisit à rien quand le bruit de la fessée cessa. Ma gorge se noua. C’était mon tour.
Julie pleurait, ce qui me permit de suivre son déplacement.
 « Au coin, il en reste un de libre qui t’attend. »
Sa mère l’avait accompagnée. Une claque retentissante sur les fesses me confirma sa présence. Tatie Nathalie se rapprocha alors de moi.
« A nous deux, mon garçon ! »


c'est la fessée déculottée


Tatie Nathalie me conduisit par l’oreille auprès du canapé. Elle s’y assit et je basculais en travers de ses genoux. Elle n’avait pas besoin de me baisser la culotte, elle l’avait fait avant de m’envoyer au coin. Je pus entrapercevoir Julie, avant que ma vision ne soit obstruée par les coussins sur lesquels reposait mon visage. Elle sanglotait doucement, au coin, la culotte baissée.
En passant, malgré le pinçon sur mon oreille qui limitait mes mouvements, j’avais pu voir la palette négligemment posée sur la table basse, là où Tatie Nathalie pouvait s’en emparer dès qu’elle serait prête. Ce n’était pas un instrument bien extraordinaire. Il ne dégageait, en soi, pas de menace intrinsèque. Son bois lisse, poli incitait plutôt à en caresser le grain. En guise de caresses, celles qu’il imprimerait bientôt sur mes fesses, me feraient certainement oublier son abord esthétique.
Je n’eus pas besoin d’attendre longtemps pour vérifier cette hypothèse. Dès le premier coup de la palette sur mes fesses, je sus que j’allais vivre un moment équivalent à celui que j’avais connu avec la lanière de Sœur Gabrielle. Je ne tentais pas de lutter. J’espérais que Tatie Nathalie se satisferait au plus tôt de mes marques de regret de mon dilettantisme qui m’avait conduit sur ses genoux.
Au début, je ne savais pas trop comment l’exprimer. Les promesses et les suppliques s’étant révélées particulièrement inefficaces, je laissais cours aux sanglots irrépressibles. Cette stratégie raisonnée ne dura pas. Je ne sais combien de temps il fallut, mais ce fut court, pour que j’oublie toute volonté de maîtriser mon comportement. Je m’abandonnais, sans le vouloir, aux réactions primaires et instinctives d’un garçon subissant une sévère fessée sur les genoux d’une grande personne.
Quand Tatie Nathalie en eut fini avec moi, je restais prostré sur ses genoux. Je ne me sentais pas capable de me tenir sur mes jambes, tant elles tremblaient du traitement que je venais de recevoir. Tatie Nathalie me laissa quelques minutes dans cette position avant de me faire glisser au sol. Je tombais à genoux à son côté.
« Puis-je compter sur un travail de meilleure qualité demain ? »
Il me fallut le temps de ravaler difficilement quelques sanglots avant de pouvoir répondre.
« Oui, Tatie !
– C’est préférable pour tes fesses. Si je ne suis pas satisfaite de ton travail demain, je serai tout aussi sévère, sans doute un peu plus. Ne t’y trompe pas, je peux te donner une fessée bien plus grosse que celle que tu viens de prendre. »
Je baissais la tête. Tatie Nathalie souleva mon menton afin que je la regarde droit dans les yeux.
 « Je vais faire de toi un grand garçon attentif à son travail. »
En finissant sa phrase, elle me donna une petite tape sur les fesses. Malgré la sensibilité de mon postérieur, elle n’était pas douloureuse, par contre, elle résonnait comme une promesse, celle des fessées à venir.
« Retourne te mettre au coin, pour réfléchir aux avantages qu’il y a, dans cette maison, à être un élève travailleur. »
Il s’agissait de montrer mon obéissance. Il n’y eut aucun doute sur le sujet.

Il n’y a rien de plus monotone qu’une soirée passée au coin. Les distractions y sont rares et écouter les bruits provoqués par les activités qui se déroulent dans notre dos, lasse rapidement par leur manque de variété. Et pourtant, passés les premiers instants qui apparaissent comme un havre de paix après la fessée, une fois la douleur un peu atténuée, s’y tenir immobile demande une attention de tous les instants dès que l’ankylose nous gagne.
J’ai souvent été tenté d’enfreindre les règles qui s’imposaient à ceux qui avaient été placés en pénitence. J’ai toujours reculé, au dernier moment parfois. J’en étais à me convaincre de me tenir tranquille quand Tatie Nathalie mit fin à la punition.
« Venez me voir les enfants ! »
Tous deux déambulant maladroitement à cause de nos vêtements entourant nos chevilles, nous vînmes nous placer devant Tatie Nathalie. Nous avions gardé nos mains dans le dos, laissant découvertes nos fesses. Je ne m’étais toujours pas habitué à cette exposition semi-publique faisant fi de ma pudeur et je voyais bien qu’il en était de même pour Julie. Je devais me faire une raison. Il n’y avait aucun moyen d’y échapper sauf à désobéir et ça, j’en connaissais le prix.
« Mettez-vous à genoux, là ! »
Tatie Nathalie désignait le sol entre ses pieds. Il y avait tout juste la place pour deux, mais cela nous obligeait à nous serrer l’un contre l’autre. Mes fesses et ma jambe nues touchaient, sur toute sa longueur, la peau, toute aussi nue, de Julie.
Tatie Nathalie nous entoura chacun d’un bras et elle nous plaqua, le visage contre sa poitrine. Sa main me caressait le dos, puis elle descendit sur mes fesses. Je me laissais aller contre elle, goutant le plaisir de l’embrassade, malgré les frissons que provoquait sa main quand elle insistait sur les endroits les plus douloureux. J’entendis Julie soupirer tout à côté de moi. Je la sentais tout aussi relâchée que je l’étais. Tatie Nathalie nous garda ainsi pendant de longues minutes.
« Laissez-moi voir ! »
Elle me fit basculer à plat ventre sur son genou. Elle me souleva un peu pour jucher mes fesses sur sa cuisse. Elle répéta la même opération avec Julie. Nous étions placés dans une position dans laquelle j’avais bien souvent reçu la fessée. Pourtant, je n’avais aucune crainte que Tatie Nathalie reprenne la punition. C’était derrière nous, la fessée avait soldé les comptes. Tatie Nathalie n’avait plus l’attitude de la grande personne sur le point de punir un enfant, mais plutôt celle de le consoler pour le ramener du côté des enfants sages.
Elle passait sa main sur mes fesses. Je ne pouvais m’empêcher de me contracter et de grimacer à chaque fois qu’elle touchait un nœud de douleur. Je voyais Julie derrière le dos de sa mère. Elle réagissait de la même façon que moi.
« Bon, fit Tatie Nathalie, il faut prendre soin de ces fessiers. Je ne les ai pas ménagés. Je ne voudrais pas que demain ils ressemblent à un champ de bataille. Julie, va chercher la crème des Sœurs de St Marie ! »
Le nez dans les coussins, j’entendis Julie revenir.
« Remets-toi en place ! »
Je sentis Julie se réinstaller puis, un liquide frais coula sur mes fesses. La main de Tatie Nathalie l’étala puis commença un massage pour faire pénétrer le liquide dans la peau. C’était une sensation étrange, un mélange de douceur et de douleur. Comme à chaque fois, l’onguent atténuait vraiment la brûlure qui parcourait encore mes fesses. La main, par contre, en insistant là où se trouvaient les nœuds de douleur, provoquait des petits pics de souffrance, comme si une multitude de petites aiguilles piquaient ma peau sous la main de Tatie Nathalie. Après son passage, je sentais la fraîcheur de la crème apaisante. Puis, peu à peu la brûlure reprenait ses droits, un peu moins forte qu’auparavant.
Je me détendis complètement, gisant sur le genou de Tatie Nathalie. Je rapprochais ma joue à toucher sa cuisse et je fermais les yeux. J’avais l’impression de flotter dans un monde cotonneux où seul l’échauffement de mes fesses me ramenait encore à la réalité. J’émettais un petit bruit venant du fond de la gorge, comme un ronronnement. Julie, allongée sur l’autre genou de sa mère ronronnait également. Le sien était un peu plus rapide et un poil plus aigu que le mien.
« Holà, mes deux chatons, on ne s’endort pas tout de suite. Il faut d’abord se mettre en pyjama. »
Je sentis qu’elle se penchait et qu’elle m’ôtait mon pantalon, puis ma culotte.
« Je vais vous laisser les fesses nues, le temps que le produit sèche complètement. De toute façon cela vous fera pas du bien de laisser un peu vos fesses à l’air, sans être en contact avec un quelconque tissu. »
A ce moment, cette idée me parut très pertinente. Je crois que j’aurais admis toute opinion venant de Tatie Nathalie sans la discuter. Elle savait certainement mieux que moi ce qui était bien pour moi.
« Allez chercher vos pyjamas ! Ne laissez pas vos vêtements toucher vos fesses. La crème n’est pas encore sèche. Ça les tâcherait ! »
Une personne qui serait entrée dans la pièce à cet instant aurait sans doute trouvé que la scène qui se déroulait sous ses yeux, sortait de tous les standards de normalité : les deux jeunes adultes que nous étions, tenant à deux mains nos vêtements haut au-dessus de notre taille, nu en-dessous jusqu’aux chaussettes, se déplaçant en exhibant leurs fesses sans aucune pudeur.
Quand je revins, dans le même appareil, tenant mon pyjama sous le bras, Julie était déjà là. Tatie Nathalie tenait devant elle ce qui était le vêtement de nuit de Julie.
« Une nuisette transparente ! Approche-toi que je regarde. »
Tatie Nathalie déboutonna le chemisier de Julie puis elle le fit passer par-dessus sa tête. Elle alla chercher l’agrafe du soutien-gorge qu’elle enleva également. Puis, elle posa la nuisette sur la poitrine de sa fille.
« Regarde, elle ne t’arrive qu’à la moitié des fesses. Comme je ne veux pas qu’on porte sa culotte la nuit, ça veut dire que quand tu devras te promener en vêtement de nuit, tu montras tes fesses à tout le monde. »
Sur le moment, je ne réagis pas. Ce n’est que bien plus tard que je me fis la réflexion de l’incongruité de la remarque. Se promener tout nu, n’était-ce pas ce que nous faisions depuis le début de la soirée ? La pudeur régnait dans cette maison, sauf quand il s’agissait de nous donner la fessée. En m’y penchant un peu, j’arrivais à la conclusion que cela se défendait.
« Il n’est pas question que ma grande fille porte ce genre de chose. Je vais te chercher un pyjama. »
Elle revint tenant un pyjama. Elle en passa le haut à Julie. Sur le devant, on pouvait voir en grandes lettres « I’m a big girl ». On pouvait en douter. La coupe du vêtement, très ample à l’origine, permettait de contenir ses seins qui remplissaient l’espace disponible.
« Je te mettrai le bas plus tard. Tes fesses ne sont pas sèches. A ton tour Axel ! »
Je pris la place de Julie entre les jambes de Tatie Nathalie. Elle me déshabilla entièrement, puis elle me passa le haut de pyjama.
« Comme pour Julie, je vais attendre que la crème ait été absorbée pour te mettre le bas. »
Je regardais Julie qui me contemplait également. Le contraste était saisissant entre son corps développé de jeune femme et sa tenue. Son haut du pyjama tombait à mi fesses ne cachant que partiellement sa touffe pubienne. Ses mains, de chaque côté de ses hanches, tortillaient le bas de son vêtement. Je percevais, presque physiquement la gêne qu’elle éprouvait. Les mouvements mécaniques de ses mains ne servaient qu’à les occuper pour les empêcher de venir couvrir son vagin exposé à l’air libre.
De mon côté, je tirais machinalement sur le bas de ma veste de pyjama. C’était le même geste que Julie, pour la même raison. Le malaise que je discernais chez Julie n’était que le reflet de celui je ressentais moi-même. Avec mes parties génitales épilées, je me sentais encore plus nu qu’habituellement.
« Vous m’avez l’air empruntés tous les deux. Nous sommes en famille, il n’y a aucune honte à montrer ses fesses. Je compte que vous appreniez également des fessées que l’autre recevra, il faut donc que les punitions de l’un soient administrées devant l’autre. Puisque, dans ces circonstances, vous voyez les fesses de l’autre, il n’y a plus de raison de les dissimuler à tout prix. C’est de la pudeur déplacée. Ce n’est pas comme si je vous avais déculottés devant des étrangers. Il faudra bien vous y habituer. Cela vous arrivera régulièrement. Je n’ai pas l’intention de devoir vous emmener en privé à chaque fois que je devrais vous baisser la culotte. »
Je comprenais la logique de Tatie Nathalie. Des enfants pouvaient, sans dommage se tenir demi-nus dans d’autres membres de la famille, a fortiori si ceux-ci étaient habillés de la même façon. La présence de Tatie Nathalie ne saurait constituer un obstacle en tant que figure tutélaire. Elle cherchait la praticité.
« Venez-ici ! »
Tatie Nathalie désignait ses deux genoux écartés.
« Un câlin vous fera du bien. »
Elle nous guida, l’un après l’autre, pour nous allonger comme nous l’étions quand elle avait appliqué l’onguent sur nos fesses. Elle posa sa main sur le sommet de mes fesses. Son pouce caressait doucement ma peau en un petit geste répétitif. Elle alluma la télévision. Je me détendis dans cette position où le confort affectif était certain. Je sombrais dans un demi-sommeil. A côté de moi, j’entendais Julie qui avait repris son ronronnement discret.
Tatie Nathalie nous mit au lit sans tarder, avant que nous ne sombrions dans un sommeil profond. J’étais encore à moitié endormi sur son genou quand elle m’enfila ma culotte de pyjama.
Le bisou sur le front avant d’éteindre la lumière dans ma chambre, fut le bienvenu. J’étais ainsi certain qu’elle m’avait pardonné ma paresse de l’après-midi. Le tiraillement que je ressentais encore sur les fesses me rappelait, par contre, que je serai de nouveau puni si je recommençais. Je n’y trouvais rien à redire.

En moins d’une journée, Tatie Nathalie avait établi les règles de vie que nous devions, tous deux, respecter dans sa maison.
En ce qui me concerne, cela avait changé peu de choses. Elle avait démontré que j’étais inclus dans son périmètre d’autorité, ce qui n’avait rien d’étonnant, alors que j’étais arrivé soumis à celle de sa fille.
Etait-elle plus sévère que Julie ? Je ne pouvais pas encore le dire définitivement. La dernière correction qu’elle m’avait donnée, avec la palette à fessée, faisait partie de celles dont on se souvenait. J’espérais justement la garder en mémoire, ce qui m’aiderait certainement à monter mon niveau d’exigence vis-à-vis de moi-même, en particulier pour faire le travail dont je ne raffolais pas. J’escomptais bien qu’elle n’en ferait pas un usage systématique, mais seulement quand j’aurais mérité un châtiment exemplaire, c'est-à-dire le plus rarement possible.
Elle semblait faire un large usage de la brosse, mais cela ne me changeait guère des pratiques de Julie ou des Sœurs, même si, avec elles, il s’agissait d’utiliser la règle plate, le résultat était comparable. Tatie Nathalie, quand elle utilisait sa main nue, montrait une efficacité qui révélait une longue pratique, celle des femmes qui ont utilisé cette méthode depuis le plus jeune âge de leurs enfants. Bien que Julie ait appris très vite, sa mère possédait une technique supérieure qui lui permettait de mieux maîtriser la rigueur du châtiment, ce qui en faisait une punition plus éducative. En effet, je pouvais mieux doser l’importance de ma faute qui était directement proportionnelle à la sévérité de la fessée que je recevais par la suite.
Je me sentais plus en sécurité sous l’autorité de Tatie Nathalie. Je lui faisais confiance pour utiliser son droit à me corriger à bon escient et
Pour Julie, le changement de situation avait été plus brutal. Elle était passée en une journée de celle qui donnait la fessée à celle qui la recevait. Cela la ramenait dix ans en arrière. Elle n’avait pas la même habitude que moi de se retrouver les fesses nues contre sa volonté en présence d’autres personnes habillées. C’était une situation qu’elle avait apparemment du mal à admettre, même si les témoins étaient en nombre limité, sa mère et moi.
A la réflexion, je remarquais qu’elle avait, malgré tout, peu protesté contre ce traitement enfantin qui lui avait été appliqué. Elle avait réagi, la première fois, à la surprise d’une situation inattendue, s’indignant plus de ma présence que de la punition elle-même, comme si elle reconnaissait toujours la pertinence du jugement de sa mère en terme de punition et son droit discrétionnaire à l’appliquer. Dès la deuxième fois, elle avait laissé sa mère sévir à sa guise, acceptant l’autorité maternelle comme une évidence.
Elle avait renoué sans difficulté avec les bienfaits des fessées de son enfance et des câlins sur les genoux de sa Maman qui instituaient le pardon de la faute commise. Elle s’était fondue dans le costume de la petite fille que sa maman punissait et consolait quand elle l’avait mérité.

Je ne savais plus si j’étais encore soumis à l’autorité de Julie. Sa mère lui avait-elle ôté cette possibilité en reprenant les punitions de sa fille ? Cette idée tourna dans ma tête un petit moment, et puis je m’en désintéressais. Quelle importance ? Il ne m’était pas possible d’influer sur la situation. L’avenir répondrait à mes questions.

Et avec les dessins originaux de Peter Pan.

Grand merci pour ce travail qui se poursuit.


Pour suivre le fil de cette histoire :

Comprendre le contexte : l'introduction

Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 59
Le prochain épisode ... c'est le chapitre 61.


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1 commentaire:

  1. ah ah ah !!! Julie ne serait-elle pas entrain de réapprendre de la main maternelle que pour savoir bien donner il faut aussi avant toute chose savoir bien recevoir ???!!!...

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