La soirée fut agitée.
Dès le repas terminé, Tatie
Nathalie nous distribua les tâches que nous devions effectuer : à l’un le
remplissage du lave-vaisselle, à l’autre le débarrassage de la table, à l’un
les poubelles ; à l’autre le nettoyage de l’évier. Elle nous envoya
ensuite nous laver les dents tout en nous donnant rendez-vous dans le séjour
dès que nous aurions fini.
« Ne traînez pas. Si je dois
venir vous chercher, vos fesses en subiront les conséquences ! »
Je me présentais le premier
devant Tatie Nathalie.
« Allons, Axel, c’est le
moment de la fessée. Viens ici que je te prépare ! »
Résigné, je m’approchais d’elle.
Elle entreprit de me déculotter aussitôt. Mon pantalon était arrivé sur mes
mollets, quand Julie se présenta.
« Il était temps, lui dit sa
mère en suspendant la fin de mon déculottage. Si j’avais eu le temps de
déculotter complètement Axel, avant que tu n’arrives, je serais allée te
chercher. Heureusement, il avait encore sa culotte, dit-elle en me la baissant.
Puisque tu es prête pour ta fessée, va chercher la palette dans la
cuisine. »
Julie revint aussitôt. Elle
tenait en main le redoutable instrument dont j’éprouverais la rigueur bien
assez tôt. Julie tendit la palette à sa mère.
« Si tu pensais passer en
dernier en arrivant en retard, c’est raté. Je commence par toi ! »
Julie se laissa positionner à
plat ventre en travers des genoux de sa mère. La soumission dont elle faisait
preuve à ce moment-là renforçait l’impression de légitimité de la punition à
venir. Julie coopérerait pour faciliter son placement en position disciplinaire
en devançant les gestes de sa mère. C’était le fruit de l’habitude dont les
automatismes, malgré les dix années d’interruption, lui étaient revenu naturellement. Tatie Nathalie retroussa la jupe, dévoilant largement les fesses
nues.
Je ne sais pas ce qui était
préférable : passer en premier pour en finir au plus vite ou entendre
l’administration de la première fessée tôt en sachant que c’était sur mes
fesses que Tatie Nathalie exercerait bientôt son droit de punition. Le nez dans
le coin, je ne pouvais plus me représenter ce qui se passait qu’à partir des
bruits que j’entendais.
Le son que faisait la palette
n’était pas impressionnant. Elle claquait sur les fesses, et cela faisait le
bruit sec d’une branche qui casse, bien moins sonore que la main de Tatie
Nathalie quand elle donnait la fessée.
J’aurais pu croire que mon
épreuve à venir serait facilement supportable, s’il n’y avait eu les réactions
de Julie. Ce furent d’abord de véritables cris d’agonie qui sortaient de sa
gorge en écho au son de la palette sur ses fesses. Ils ne furent pas longtemps
seuls. Le flot des sanglots ne tarit pas pendant toute la durée de la fessée.
Je reconnaissais là tous les signes d’une sévère correction.
Mes réflexions sur la fessée que
recevait Julie, m’avaient presque fait oublier que j’étais le prochain sur la
liste. La distance d’analyse que j’avais instaurée se réduisit à rien quand le
bruit de la fessée cessa. Ma gorge se noua. C’était mon tour.
Julie pleurait, ce qui me permit
de suivre son déplacement.
« Au coin, il en reste un de libre qui
t’attend. »
Sa mère l’avait accompagnée. Une
claque retentissante sur les fesses me confirma sa présence. Tatie Nathalie se
rapprocha alors de moi.
Tatie Nathalie me conduisit par
l’oreille auprès du canapé. Elle s’y assit et je basculais en travers de ses
genoux. Elle n’avait pas besoin de me baisser la culotte, elle l’avait fait avant
de m’envoyer au coin. Je pus entrapercevoir Julie, avant que ma vision ne soit
obstruée par les coussins sur lesquels reposait mon visage. Elle sanglotait
doucement, au coin, la culotte baissée.
En passant, malgré le pinçon sur
mon oreille qui limitait mes mouvements, j’avais pu voir la palette
négligemment posée sur la table basse, là où Tatie Nathalie pouvait s’en
emparer dès qu’elle serait prête. Ce n’était pas un instrument bien
extraordinaire. Il ne dégageait, en soi, pas de menace intrinsèque. Son bois
lisse, poli incitait plutôt à en caresser le grain. En guise de caresses,
celles qu’il imprimerait bientôt sur mes fesses, me feraient certainement
oublier son abord esthétique.
Je n’eus pas besoin d’attendre
longtemps pour vérifier cette hypothèse. Dès le premier coup de la palette sur
mes fesses, je sus que j’allais vivre un moment équivalent à celui que j’avais
connu avec la lanière de Sœur Gabrielle. Je ne tentais pas de lutter.
J’espérais que Tatie Nathalie se satisferait au plus tôt de mes marques de
regret de mon dilettantisme qui m’avait conduit sur ses genoux.
Au début, je ne savais pas trop
comment l’exprimer. Les promesses et les suppliques s’étant révélées
particulièrement inefficaces, je laissais cours aux sanglots irrépressibles.
Cette stratégie raisonnée ne dura pas. Je ne sais combien de temps il fallut,
mais ce fut court, pour que j’oublie toute volonté de maîtriser mon
comportement. Je m’abandonnais, sans le vouloir, aux réactions primaires et
instinctives d’un garçon subissant une sévère fessée sur les genoux d’une
grande personne.
Quand Tatie Nathalie en eut fini
avec moi, je restais prostré sur ses genoux. Je ne me sentais pas capable de me
tenir sur mes jambes, tant elles tremblaient du traitement que je venais de
recevoir. Tatie Nathalie me laissa quelques minutes dans cette position avant
de me faire glisser au sol. Je tombais à genoux à son côté.
« Puis-je compter sur un
travail de meilleure qualité demain ? »
Il me fallut le temps de ravaler
difficilement quelques sanglots avant de pouvoir répondre.
« Oui, Tatie !
– C’est préférable pour tes fesses.
Si je ne suis pas satisfaite de ton travail demain, je serai tout aussi sévère,
sans doute un peu plus. Ne t’y trompe pas, je peux te donner une fessée bien
plus grosse que celle que tu viens de prendre. »
Je baissais la tête. Tatie
Nathalie souleva mon menton afin que je la regarde droit dans les yeux.
« Je vais faire de toi un grand garçon
attentif à son travail. »
En finissant sa phrase, elle me
donna une petite tape sur les fesses. Malgré la sensibilité de mon postérieur,
elle n’était pas douloureuse, par contre, elle résonnait comme une promesse,
celle des fessées à venir.
« Retourne te mettre au
coin, pour réfléchir aux avantages qu’il y a, dans cette maison, à être un
élève travailleur. »
Il s’agissait de montrer mon
obéissance. Il n’y eut aucun doute sur le sujet.
Il n’y a rien de plus monotone
qu’une soirée passée au coin. Les distractions y sont rares et écouter les
bruits provoqués par les activités qui se déroulent dans notre dos, lasse
rapidement par leur manque de variété. Et pourtant, passés les premiers
instants qui apparaissent comme un havre de paix après la fessée, une fois la
douleur un peu atténuée, s’y tenir immobile demande une attention de tous les
instants dès que l’ankylose nous gagne.
J’ai souvent été tenté d’enfreindre
les règles qui s’imposaient à ceux qui avaient été placés en pénitence. J’ai
toujours reculé, au dernier moment parfois. J’en étais à me convaincre de me
tenir tranquille quand Tatie Nathalie mit fin à la punition.
« Venez me voir les
enfants ! »
Tous deux déambulant
maladroitement à cause de nos vêtements entourant nos chevilles, nous vînmes
nous placer devant Tatie Nathalie. Nous avions gardé nos mains dans le dos,
laissant découvertes nos fesses. Je ne m’étais toujours pas habitué à cette
exposition semi-publique faisant fi de ma pudeur et je voyais bien qu’il en
était de même pour Julie. Je devais me faire une raison. Il n’y avait aucun
moyen d’y échapper sauf à désobéir et ça, j’en connaissais le prix.
« Mettez-vous à genoux,
là ! »
Tatie Nathalie désignait le sol
entre ses pieds. Il y avait tout juste la place pour deux, mais cela nous
obligeait à nous serrer l’un contre l’autre. Mes fesses et ma jambe nues touchaient,
sur toute sa longueur, la peau, toute aussi nue, de Julie.
Tatie Nathalie nous entoura
chacun d’un bras et elle nous plaqua, le visage contre sa poitrine. Sa main me
caressait le dos, puis elle descendit sur mes fesses. Je me laissais aller
contre elle, goutant le plaisir de l’embrassade, malgré les frissons que
provoquait sa main quand elle insistait sur les endroits les plus douloureux.
J’entendis Julie soupirer tout à côté de moi. Je la sentais tout aussi relâchée
que je l’étais. Tatie Nathalie nous garda ainsi pendant de longues minutes.
« Laissez-moi
voir ! »
Elle me fit basculer à plat
ventre sur son genou. Elle me souleva un peu pour jucher mes fesses sur sa
cuisse. Elle répéta la même opération avec Julie. Nous étions placés dans une
position dans laquelle j’avais bien souvent reçu la fessée. Pourtant, je
n’avais aucune crainte que Tatie Nathalie reprenne la punition. C’était
derrière nous, la fessée avait soldé les comptes. Tatie Nathalie n’avait plus
l’attitude de la grande personne sur le point de punir un enfant, mais plutôt
celle de le consoler pour le ramener du côté des enfants sages.
Elle passait sa main sur mes
fesses. Je ne pouvais m’empêcher de me contracter et de grimacer à chaque fois
qu’elle touchait un nœud de douleur. Je voyais Julie derrière le dos de sa
mère. Elle réagissait de la même façon que moi.
« Bon, fit Tatie Nathalie, il
faut prendre soin de ces fessiers. Je ne les ai pas ménagés. Je ne voudrais pas
que demain ils ressemblent à un champ de bataille. Julie, va chercher la crème
des Sœurs de St Marie ! »
Le nez dans les coussins,
j’entendis Julie revenir.
« Remets-toi en
place ! »
Je sentis Julie se réinstaller
puis, un liquide frais coula sur mes fesses. La main de Tatie Nathalie l’étala
puis commença un massage pour faire pénétrer le liquide dans la peau. C’était
une sensation étrange, un mélange de douceur et de douleur. Comme à chaque
fois, l’onguent atténuait vraiment la brûlure qui parcourait encore mes fesses.
La main, par contre, en insistant là où se trouvaient les nœuds de douleur,
provoquait des petits pics de souffrance, comme si une multitude de petites
aiguilles piquaient ma peau sous la main de Tatie Nathalie. Après son passage,
je sentais la fraîcheur de la crème apaisante. Puis, peu à peu la brûlure
reprenait ses droits, un peu moins forte qu’auparavant.
Je me détendis complètement, gisant
sur le genou de Tatie Nathalie. Je rapprochais ma joue à toucher sa cuisse et
je fermais les yeux. J’avais l’impression de flotter dans un monde cotonneux où
seul l’échauffement de mes fesses me ramenait encore à la réalité. J’émettais
un petit bruit venant du fond de la gorge, comme un ronronnement. Julie,
allongée sur l’autre genou de sa mère ronronnait également. Le sien était un
peu plus rapide et un poil plus aigu que le mien.
« Holà, mes deux chatons, on
ne s’endort pas tout de suite. Il faut d’abord se mettre en pyjama. »
Je sentis qu’elle se penchait et
qu’elle m’ôtait mon pantalon, puis ma culotte.
« Je vais vous laisser les
fesses nues, le temps que le produit sèche complètement. De toute façon cela
vous fera pas du bien de laisser un peu vos fesses à l’air, sans être en
contact avec un quelconque tissu. »
A ce moment, cette idée me parut
très pertinente. Je crois que j’aurais admis toute opinion venant de Tatie
Nathalie sans la discuter. Elle savait certainement mieux que moi ce qui était
bien pour moi.
« Allez chercher vos
pyjamas ! Ne laissez pas vos vêtements toucher vos fesses. La crème n’est
pas encore sèche. Ça les tâcherait ! »
Une personne qui serait entrée
dans la pièce à cet instant aurait sans doute trouvé que la scène qui se déroulait
sous ses yeux, sortait de tous les standards de normalité : les deux
jeunes adultes que nous étions, tenant à deux mains nos vêtements haut
au-dessus de notre taille, nu en-dessous jusqu’aux chaussettes, se déplaçant en
exhibant leurs fesses sans aucune pudeur.
Quand je revins, dans le même
appareil, tenant mon pyjama sous le bras, Julie était déjà là. Tatie Nathalie
tenait devant elle ce qui était le vêtement de nuit de Julie.
« Une nuisette
transparente ! Approche-toi que je regarde. »
Tatie Nathalie déboutonna le
chemisier de Julie puis elle le fit passer par-dessus sa tête. Elle alla
chercher l’agrafe du soutien-gorge qu’elle enleva également. Puis, elle posa la
nuisette sur la poitrine de sa fille.
« Regarde, elle ne t’arrive
qu’à la moitié des fesses. Comme je ne veux pas qu’on porte sa culotte la nuit,
ça veut dire que quand tu devras te promener en vêtement de nuit, tu montras
tes fesses à tout le monde. »
Sur le moment, je ne réagis pas.
Ce n’est que bien plus tard que je me fis la réflexion de l’incongruité de la
remarque. Se promener tout nu, n’était-ce pas ce que nous faisions depuis le
début de la soirée ? La pudeur régnait dans cette maison, sauf quand il
s’agissait de nous donner la fessée. En m’y penchant un peu, j’arrivais à la
conclusion que cela se défendait.
« Il n’est pas question que
ma grande fille porte ce genre de chose. Je vais te chercher un pyjama. »
Elle revint tenant un pyjama.
Elle en passa le haut à Julie. Sur le devant, on pouvait voir en grandes
lettres « I’m a big girl ». On pouvait en douter. La coupe du
vêtement, très ample à l’origine, permettait de contenir ses seins qui
remplissaient l’espace disponible.
« Je te mettrai le bas plus
tard. Tes fesses ne sont pas sèches. A ton tour Axel ! »
Je pris la place de Julie entre
les jambes de Tatie Nathalie. Elle me déshabilla entièrement, puis elle me
passa le haut de pyjama.
« Comme pour Julie, je vais
attendre que la crème ait été absorbée pour te mettre le bas. »
Je regardais Julie qui me
contemplait également. Le contraste était saisissant entre son corps développé
de jeune femme et sa tenue. Son haut du pyjama tombait à mi fesses ne cachant
que partiellement sa touffe pubienne. Ses mains, de chaque côté de ses hanches,
tortillaient le bas de son vêtement. Je percevais, presque physiquement la gêne
qu’elle éprouvait. Les mouvements mécaniques de ses mains ne servaient qu’à les
occuper pour les empêcher de venir couvrir son vagin exposé à l’air libre.
De mon côté, je tirais
machinalement sur le bas de ma veste de pyjama. C’était le même geste que
Julie, pour la même raison. Le malaise que je discernais chez Julie n’était que
le reflet de celui je ressentais moi-même. Avec mes parties génitales épilées,
je me sentais encore plus nu qu’habituellement.
« Vous m’avez l’air empruntés
tous les deux. Nous sommes en famille, il n’y a aucune honte à montrer ses
fesses. Je compte que vous appreniez également des fessées que l’autre recevra,
il faut donc que les punitions de l’un soient administrées devant l’autre.
Puisque, dans ces circonstances, vous voyez les fesses de l’autre, il n’y a
plus de raison de les dissimuler à tout prix. C’est de la pudeur déplacée. Ce
n’est pas comme si je vous avais déculottés devant des étrangers. Il faudra
bien vous y habituer. Cela vous arrivera régulièrement. Je n’ai pas l’intention
de devoir vous emmener en privé à chaque fois que je devrais vous baisser la
culotte. »
Je comprenais la logique de Tatie
Nathalie. Des enfants pouvaient, sans dommage se tenir demi-nus dans d’autres
membres de la famille, a fortiori si ceux-ci étaient habillés de la même façon.
La présence de Tatie Nathalie ne saurait constituer un obstacle en tant que
figure tutélaire. Elle cherchait la praticité.
« Venez-ici ! »
Tatie Nathalie désignait ses deux
genoux écartés.
« Un câlin vous fera du
bien. »
Elle nous guida, l’un après
l’autre, pour nous allonger comme nous l’étions quand elle avait appliqué
l’onguent sur nos fesses. Elle posa sa main sur le sommet de mes fesses. Son
pouce caressait doucement ma peau en un petit geste répétitif. Elle alluma la
télévision. Je me détendis dans cette position où le confort affectif était
certain. Je sombrais dans un demi-sommeil. A côté de moi, j’entendais Julie qui
avait repris son ronronnement discret.
Tatie Nathalie nous mit au lit
sans tarder, avant que nous ne sombrions dans un sommeil profond. J’étais
encore à moitié endormi sur son genou quand elle m’enfila ma culotte de pyjama.
Le bisou sur le front avant
d’éteindre la lumière dans ma chambre, fut le bienvenu. J’étais ainsi certain
qu’elle m’avait pardonné ma paresse de l’après-midi. Le tiraillement que je
ressentais encore sur les fesses me rappelait, par contre, que je serai de
nouveau puni si je recommençais. Je n’y trouvais rien à redire.
En moins d’une journée, Tatie
Nathalie avait établi les règles de vie que nous devions, tous deux, respecter
dans sa maison.
En ce qui me concerne, cela avait
changé peu de choses. Elle avait démontré que j’étais inclus dans son périmètre
d’autorité, ce qui n’avait rien d’étonnant, alors que j’étais arrivé soumis à
celle de sa fille.
Etait-elle plus sévère que
Julie ? Je ne pouvais pas encore le dire définitivement. La dernière
correction qu’elle m’avait donnée, avec la palette à fessée, faisait partie de
celles dont on se souvenait. J’espérais justement la garder en mémoire, ce qui
m’aiderait certainement à monter mon niveau d’exigence vis-à-vis de moi-même,
en particulier pour faire le travail dont je ne raffolais pas. J’escomptais
bien qu’elle n’en ferait pas un usage systématique, mais seulement quand
j’aurais mérité un châtiment exemplaire, c'est-à-dire le plus rarement
possible.
Elle semblait faire un large usage
de la brosse, mais cela ne me changeait guère des pratiques de Julie ou des
Sœurs, même si, avec elles, il s’agissait d’utiliser la règle plate, le
résultat était comparable. Tatie Nathalie, quand elle utilisait sa main nue,
montrait une efficacité qui révélait une longue pratique, celle des femmes qui
ont utilisé cette méthode depuis le plus jeune âge de leurs enfants. Bien que
Julie ait appris très vite, sa mère possédait une technique supérieure qui lui
permettait de mieux maîtriser la rigueur du châtiment, ce qui en faisait une
punition plus éducative. En effet, je pouvais mieux doser l’importance de ma
faute qui était directement proportionnelle à la sévérité de la fessée que je
recevais par la suite.
Je me sentais plus en sécurité
sous l’autorité de Tatie Nathalie. Je lui faisais confiance pour utiliser son
droit à me corriger à bon escient et
Pour Julie, le changement de
situation avait été plus brutal. Elle était passée en une journée de celle qui
donnait la fessée à celle qui la recevait. Cela la ramenait dix ans en arrière.
Elle n’avait pas la même habitude que moi de se retrouver les fesses nues
contre sa volonté en présence d’autres personnes habillées. C’était une
situation qu’elle avait apparemment du mal à admettre, même si les témoins
étaient en nombre limité, sa mère et moi.
A la réflexion, je remarquais
qu’elle avait, malgré tout, peu protesté contre ce traitement enfantin qui lui
avait été appliqué. Elle avait réagi, la première fois, à la surprise d’une
situation inattendue, s’indignant plus de ma présence que de la punition
elle-même, comme si elle reconnaissait toujours la pertinence du jugement de sa
mère en terme de punition et son droit discrétionnaire à l’appliquer. Dès la
deuxième fois, elle avait laissé sa mère sévir à sa guise, acceptant l’autorité
maternelle comme une évidence.
Elle avait renoué sans difficulté
avec les bienfaits des fessées de son enfance et des câlins sur les genoux de
sa Maman qui instituaient le pardon de la faute commise. Elle s’était fondue
dans le costume de la petite fille que sa maman punissait et consolait quand
elle l’avait mérité.
Je ne savais plus si j’étais
encore soumis à l’autorité de Julie. Sa mère lui avait-elle ôté cette
possibilité en reprenant les punitions de sa fille ? Cette idée tourna
dans ma tête un petit moment, et puis je m’en désintéressais. Quelle
importance ? Il ne m’était pas possible d’influer sur la situation.
L’avenir répondrait à mes questions.
Et avec les dessins originaux de Peter Pan.
Grand merci pour ce travail qui se poursuit.Pour suivre le fil de cette histoire :
Comprendre le contexte : l'introduction
Le premier épisode : chapitre 1
L'épisode précédent : chapitre 59
De l'usage des commentaires
N'hésitez pas à donner votre avis. Les retours des lecteurs sont un encouragement précieux pour les auteurs, si vous voulez que ça dure.
ah ah ah !!! Julie ne serait-elle pas entrain de réapprendre de la main maternelle que pour savoir bien donner il faut aussi avant toute chose savoir bien recevoir ???!!!...
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