Mais je pense que si je n’ai pas beaucoup dormi cette nuit-là, c’est aussi parce que je n’arrêtais pas de penser à la nouvelle donne que cette correction avait créée. Comment allaient désormais se passer les repas que nous allions partager ? Je ne croyais pas une seule seconde qu’une unique fessée, aussi rigoureuse ait-elle été, me permettrait d’éradiquer cette mauvaise habitude de manger la bouche ouverte.
Si ma compagne, contrairement à ce qu’elle avait fait jusqu’à maintenant, estimait que, à l’avenir, toute mastication de ma part, la bouche pleine et ouverte, entraînerait une fessée immédiate, j’allais me retrouver bien plus souvent avec des fesses cuisantes. La situation telle qu’elle s’était présentée la veille au soir n’était pas satisfaisante. Elle ne pouvait, à chaque fois, différer aussi longtemps l’administration d’une correction. Elle en perdrait beaucoup de son efficacité.
Non, il fallait forcément que j’éprouve aussitôt sur mes fesses la sanction de mon comportement. Jusqu’alors, ma compagne n’avait pas voulu interrompre nos repas pour me punir. Pourtant, si elle voulait que j’abandonne ces agissements que, à juste titre, elle considérait comme inadmissibles, il allait falloir en passer par là. Il était possible de ne suspendre le repas que le temps de me faire venir à son côté après avoir un peu reculé sa chaise de la table pour me laisser de la place, de me baisser la culotte, de me coucher à plat ventre en travers de ses genoux, puis de me donner une bonne fessée. Reculotté, je pourrai reprendre le cours de notre repas comme avant, avec des fesses cuisantes et une attention renouvelée à fermer ma bouche durant ma mastication.
Si je ne faisais pas assez attention, il me faudrait plusieurs fessées durant un même repas. Cela pourrait faire, au bout du compte, une grosse fessée, n’ayant pas le temps de récupérer entre deux corrections. Ne fallait-il pas en passer par là pour avoir une chance de me faire passer cette habitude ? Si ma compagne le décidait, c’était qu’elle avait raison.
Mais alors, qu’en était-il de la fessée avec les orties ? Je dois avouer qu’elles avaient tenu un grand rôle dans l’importance que j’accordais à la punition. Avoir les fesses brûlantes pendant de longues heures m’avait fait prendre conscience que ce que je faisais, manger la bouche ouverte, n’était pas aussi anodin que je le croyais jusqu’alors. Il faudrait donc que les orties reprennent du service pour maintenir la pression sur mon comportement. Je craignais qu’une simple fessée, même donnée avec un instrument, n’y suffise pas.
Ma compagne ne pouvait pourtant pas me l’administrer en complément de chacune des fessées qu’elle serait contrainte de me donner. M’envoyer cueillir des orties, me donner une fessée avec prendrait bien trop de temps. Voudrait-elle reporter tout cela à la fin du repas, comme un bouquet final ? Ce serait une solution envisageable qui me permettrait de me rendre compte de l’importance et de l’urgence qu’il y avait à me débarrasser de cette mauvaise habitude.
Comme j’avais souvent fini de manger avant elle, afin de me faire comprendre que la punition n’était pas achevée, elle pourrait me mettre au coin en attendant qu’elle soit prête à me punir.
« Il est toujours utile de te mettre au coin, pour te faire comprendre que tu es encore puni, m’avait-elle souvent dit. »
Utiliserait-elle cette méthode dont je reconnaissais l’efficacité ? Devrais-je y aller habillé normalement ou me baisserait-elle auparavant le short et la culotte ?
Il avait été très efficace, la veille, de m’obliger à aller cueillir des orties alors que je ne portais qu’une culotte. La gêne que j’avais éprouvée d’être à l’extérieur dans une tenue aussi légère qui suggérait la nature de la punition à venir avait été pour beaucoup dans le sentiment d’être puni comme l’était un petit garçon. Si des personnes m’avaient vu à ce moment-là, qu’en auraient-ils déduit ? Allait-elle me mettre de nouveau dans cette situation ? En short ? En culotte ? Les fesses nues ?
Je ne sais pas non plus combien de bouquets d’orties je devrais ramener. Un seul ? Autant que de fessées reçues pendant le repas ? La veille, ma compagne s’était contentée de me fesser avec les orties que sur le haut de mes fesses. Elle n’en resterait certainement pas là et il fallait que je m’attende, afin d’en renforcer la sévérité, à ce qu’une prochaine frottée aux orties prenne pour cible depuis le haut de mes fesses jusqu’au milieu de mes cuisses. Si une ortie effleure mes bourses au passage, je ne crois pas que cela leur fera grand mal, au-delà, bien sûr, de la brûlure immédiate que les plantes urticantes feront naître, mais il n’y a pas de raison qu’elle y soit plus durable qu’ailleurs sur mes fesses.
Je ne cessais de tourner dans ma tête les modalités de ces futures punitions, mais je savais que, quelle que soit la nature des corrections qu’elle m’administrerait, si ma compagne en avait décidé ainsi, c’était qu’elle avait ses raisons, et je ne pouvais que m’y plier. De guerre lasse et devant autant de questions qui restaient sans réponse, je finis par m’endormir.
Lorsque je me réveillais, les effets de la fessée de la veille se faisaient encore sentir. Ce n’était plus la cuisson aiguë ressentie la veille, mais la brûlure, bien qu’atténuée, était encore présente. Avant de m’envoyer faire les quelques achats nécessaires pour le petit déjeuner, ma compagne m’enfila une culotte et un short. Le frottement du tissu sur mes fesses n’était pas agréable, mais je ne me voyais pas entrer dans une boutique avec les fesses nues.
Le petit déjeuner me laissa perplexe. Au début, bien entendu, je faisais très attention à ne pas ouvrir la bouche. Le souvenir de la fessée reçue le soir d’avant était encore prégnant dans ma tête et sur la peau de mes fesses.
Puis, le temps aidant, l’atmosphère détendue me distrayant, j’oubliais peu à peu le contrôle strict que je m’étais imposé. Je me surpris à manger la bouche ouverte. Je la fermais aussitôt. Inquiet, je tournais les yeux vers ma compagne. Elle me regardait à ce moment-là. Mon cœur fit un bond dans ma poitrine. Elle avait dû voir que ma bouche était ouverte pendant que je mâchais. Ce n’était pas possible autrement. C’était donc l’heure de la première fessée de la journée. Utiliserait-elle de nouveau les orties ?
Il n’en fut rien. Ma compagne détourna les yeux, retournant, comme si de rien n’était, à son petit déjeuner. J’attendis un petit moment pour en être sûr, mais il se confirma qu’il ne se passerait rien. Comment était-ce possible ? J’en fus à la fois heureux et déçu. Heureux, bien entendu, d’échapper à une fessée que j’avais estimée certaine et que je savais méritée. Mais déçu du renoncement de ma compagne. Se pourrait-il qu’elle ait déjà décidé d’ignorer les règles qu’elle avait elle-même fixées ? Était-elle lassée de son rôle d’éducatrice à mon égard ? Était-ce de l’indifférence ? Je ne savais plus répondre à toutes ces questions. Ce sentiment mitigé me laissa un goût d’amertume dans la bouche et une frustration durable.
Cela remettait en cause tous mes repères. Au-delà de la fessée elle-même, je ne savais plus si elle souhaitait maintenir la relation filiale qui est au cœur de notre couple. S’était-elle fatiguée de me punir ? Alors que j’avais besoin de cette supervision stricte, n’en voulait-elle plus ? Je ne savais plus quoi penser.
Le midi, alors que nous déjeunions ensemble, la situation se reproduisit. Je suis intimement persuadé qu’elle s’est aperçue que j’ouvrais la bouche pour manger, malgré le contrôle que je m’imposais. Cette fessée reçue le soir d’avant était loin de suffire, d’autant plus que, face à son indifférence, je relâchais le contrôle que je m’étais imposé afin de ne pas recevoir de fessée et de ne pas goûter une nouvelle fois aux orties. Le résultat ne se fit pas attendre. Plusieurs fois durant le repas, je me surpris à manger la bouche ouverte. Puisqu’il n’y avait pas de risque de fessée, pourquoi faire attention ? Manger la bouche ouverte, ce n’était donc pas si grave que ça, mais alors pourquoi la fessée d’hier soir ?
À l’évidence, comme dans tout processus d’éducation et plus particulièrement quand il s’agit d’adultes, il était nécessaire, si elle voulait obtenir le résultat qu’elle s’était fixé, de me déculotter et de me fesser aussi souvent et aussi longtemps que je persévérerai dans mes mauvaises habitudes. Je ne savais pas faire autrement. Il était nécessaire que la certitude de recevoir une fessée à chaque fois que je ne ferai pas attention me fasse changer de comportement. Mais ma compagne y était-elle prête ? Une phrase qu’elle prononça une fois le déjeuner fini m’en fit encore plus douter.
« Tu vois, tu n’as pas mangé en ouvrant la bouche. Quand tu fais attention, tu y arrives ! »
Je bredouillais un accord avec cette affirmation, tout en sachant, et sans doute elle aussi, qu’elle ne résisterait pas à l’examen des faits. À ce rythme-là, je n’étais pas près de me débarrasser de cette fâcheuse habitude. Les repères que je croyais qu’elle voulait m’inculquer venaient de tomber. Cela me laissait désorienté, soucieux et inquiet.
Après le petit déjeuner, je ne savais plus trop comment faire. Je résolus de tenter d’ignorer la situation. Il restait que ma culotte ne cessait d’irriter mes fesses. Si j’avais été seul à la maison, il aurait suffit d’ôter tous les vêtements qui recouvraient ma peau, mais je ne pouvais pas le faire sans l’assentiment de ma compagne.
« Maman, est-ce que je peux enlever ma culotte ? » Elle frotte sur mes fesses et cela fait mal. Je n’irai pas dehors ! »
Elle était sur son ordinateur et sans doute avait-elle mal entendu. J’ai l’habitude, surtout quand elle consulte certains sites, qu’elle ne soit pas très attentive à ce que je lui dis. Elle mit quelques secondes à répondre.
« Oui, si tu veux ! »
J’étais stupéfait. Je ne m’attendais pas à cette réponse. Qu’elle m’autorise à enlever mon short, c’était possible, mais m’autoriser sans restriction à me promener les fesses nues, même si ce n’était que dans la maison, était pour le moins inattendu. Je ne faisais cette demande que pour qu’il m’autorise à enlever mon short et qu’elle m’oblige à garder ma culotte. Elle aurait ainsi l’impression que c’était elle qui avait décidé.
Elle se retourna vers son écran, oubliant, j’en eus l’impression, jusqu’à ma présence. J’hésitais un peu, mais pouvais-je faire autrement maintenant que j’en avais reçu la permission ? J’ôtais donc mon short et ma culotte. La tension sur la peau de mes fesses diminua. C’était bien agréable. J’eus à peine le temps d’en profiter.
« Mais qu’est-ce que c’est que cette tenue ? »
Ma compagne fondit sur moi. Je reçus une claque sur les fesses que mon polo, trop court, ne cachait pas.
« Depuis quand t’autorises-tu à te promener dans cette tenue ? »
Elle me tirait derrière elle vers une chaise. J’avais compris quelles étaient ses intentions. Elle me coucha à plat ventre en travers de ses genoux.
« Jamais les fesses nues, sauf quand je t’habille et te déshabille et quand je te lave. Ou alors, c’est que tu es puni et qu’une bonne fessée t’attend. Je crois que c’est cette dernière situation qui est la bonne en ce moment !
– Mais, Maman, c’est toi qui… aïe ! »
La fessée avait commencé et mes explications n’avaient pas été entendues.
« C’est toi qui m’as donné… aïe !
– Jamais, tu entends bien ? Jamais »
Elle appuya sa phrase par une série de fortes claques. Évidemment, montrer mes fesses comme ça, cela valait bien une fessée. J’aurais dû m’en douter. Ce n’était pas la première fois que ma compagne me punissait pour cette raison.
Ce ne fut pas une grosse fessée, mais les claques sur les fesses qu’elle me donnait étaient suffisamment fortes pour que je retienne la leçon. Quand elle me relâcha, ce fut pour m’ordonner.
« Au coin ! »
J’y pris la position, attendant qu'elle m'autorisât à en sortir.
D'autres articles qui permettent de comprendre la situation décrite ci-dessus
La première fessée du journal relatée ici
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