mardi 25 février 2020

Ces dames aux mains fermes - saison 3 - chapitre 21

LES BIENFAITS D'UNE STRICTE DISCIPLINE DOMESTIQUE

REGLEMENT DE COMPTES A L'OLYMPIC


Fier de la réussite de son plan, Robin une fois dans sa chambre ne résista pas à l'envie d'appeler Rodolphe. Lui qui prétendait faire toujours mieux que les autres... avoir les meilleures idées, cette fois il allait lui montrer qu'il était plus malin que lui. 
Son portable à l'oreille, il écarta le rideau de sa fenêtre pour regarder Clarisse monter dans sa voiture. La voix de Rodolphe répondit aussitôt.
– « Oui Robin... Qu'est-ce qu'il y a ? T'es chez toi là ?... Et ma mère... elle est là aussi ?
– Elle vient juste de sortir... Mais ce n’est pas pour ça que je t'appelle... parce que ça marche mon vieux, ça marche !
-- Quoi... ça marche ? Qu'est ce qui marche ?
– Le martinet Rodolphe, ! Les lanières... ! C'est bon, j'avais raison, il suffisait d'en couper deux ou trois. Ma mère ne s'est aperçu de rien... la tienne non plus ! Demain elles emmènent Douglas et Edouard chez le cordonnier pour leur en faire fabriquer un sur mesure ! »
Rodolphe eu un moment d'hésitation. S'apercevant, trop tard, qu'il avait peut-être fait une ânerie il répondit sans enthousiasme.
– « Et ben figure toi que je viens de faire presque pareil avec le martinet de la maison...J'ai coupé cinq lanières...
– Quoi ? Cinq ! Mais t'es complètement fou ! Je t'avais dit qu'il ne fallait pas les couper. Ça se verrait trop … Ta mère va forcément s'en rendre compte !  Et je ne sais pas si t'as remarqué mais en ce moment avec les maternelles, les fessées ça dégringole ! Tu vas encore dérouiller, mon vieux ! » 
Rodolphe, trop orgueilleux pour reconnaître avoir tort, se réfugiait souvent dans la mauvaise foi ou le mensonge. Ce qui lui valait le nombre incalculable de fessées que Clarisse lui mettait pour le corriger de ces défauts. 
– « Mais non ! Qu'est-ce que tu racontes! Au pire elle croira que c'est Douglas qui a fait le coup. C'est lui qui s'en prend matin et soir... pas moi ! »
– T'es vraiment borné ! En plus ça sert à rien, puisqu’elles ont déjà décidé de les emmener samedi chez le cordonnier.
– Ça ne fait rien, je te dis... Elle ne s'en apercevra pas ! »


Lorsque Clarisse, au milieu de la fessée du soir de Douglas, se retrouva avec un martinet dans la main amputée de cinq lanières, dont deux étaient passées par la fenêtre ouverte, son sang fit carrément demi-tour.
– « Douglas ! Hurla-t-elle en brandissant l'instrument de discipline un peu dégarni, C’est tout de même pas toi qui a osé faire ça !  Si c'est le cas, mon ami, c'est carrément suicidaire pour tes fesses ! »
Plié en deux, déculotté, sur le dossier plat de sa chaise à fessée, le malheureux, se préparait à recevoir sa fessée au martinet. Son derrière tendu, longuement préparé à la main, présentait une belle surface écarlate, parfaitement réceptive aux lanières de cuir. Du moins de ce qu'il en restait. Il tourna la tête vers son épouse avec un air ahuri et larmoya par-dessus son épaule.
– « Non chérie !... Non... je te jure, ce n'est pas moi ! Il était intact quand tu t'en es servi sur mes fesses ce matin... Je l'ai bien senti, et ça ne peut pas être moi... j'étais au bureau toute la journée... Je suis rentré quelques minutes après toi ! »

Clarisse, lui lança un regard noir, mais, à regret, dû se rendre à l'évidence. Il semblait sincère et, de toute manières, n'avait pas pu avoir le temps matériel de saboter son martinet. Elle se tourna lentement vers son fils, soudainement absorbé à compter des mouches imaginaires au plafond. Elle l'avait laissé assister à la correction de son beau-père au lieu qu'il regarde bêtement cacher dans l'escalier. Il y avait longtemps qu'elle avait repéré son petit manège. Comme ils n'étaient que trois dans la maison, il ne restait plus que lui.  Elle le transperça du regard en brandissant le martinet mutilé sous son nez.

– « Rodolphe ?... C'est toi qui as fait ça ? Ne mens pas ! »

Le garçon s'était déjà tassé sur lui-même, rétrécissant instantanément de quinze centimètres. Dans une impulsion réflexe conditionné, il sentit ses fesses se serrer au fond de son slip. Il ne pouvait absolument pas nier... Coincé ! Il n'avait pas pensé que... L'imbécile... Il n'avait pensé à rien du tout. Robin avait raison... fallait pas couper !
Clarisse furieuse, bondit sur lui, en criant.
– « Espèce de petit morveux ! tu n’as pas fini de te fiche de moi ? »
Malgré l’évidence de sa culpabilité, il tenta de se disculper.
– « Oh ben non Maman, je ne me fiche pas de toi !
La colère de sa mère explosa.
– « Espèce de petit crétin ! Ne me prends pas pour une idiote !  Tu crois que je ne te vois pas depuis le début de la semaine, te régaler du haut de l'escalier quand je corrige ton beau-père ! Au lieu de rester caché comme un faux jeton je te laisse venir y assister et tu ne trouves rien de mieux que de couper les lanières du martinet ! Ça t’amuse hein ! Tu es content de l’entendre pleurer ! Eh bien ça va être ton tour ! »
-        
Douglas, pas mécontent de cette interruption de séance inattendue, suivait la scène en grimaçant malgré tout. Il résistait à la tentation de profiter de ce moment de diversion pour se frotter le derrière, en pleine cuisson, après une dure fessée d'échauffement à la main. Rodolphe était parti pour s'en prendre une sévère. Loin de calmer l'épouse en colère, ça allait lui donner un regain d'énergie, pour lui flanquer la suite de sa correction.

En moins de deux, elle avait traîné un Rodolphe pleurnichant devant la grande glace, et la fenêtre ouverte. Il se retrouva immédiatement déculotté, le slip claquant au milieu des cuisses. La rage et la vexation après le mauvais tour qu'elle venait de subir, semblaient éclater d’un coup après s’être brièvement accumulées en elle. L'occasion était trop belle de lui flanquer une magistrale fessée. Elle n'allait certainement pas s'en priver avant de revenir s'occuper du derrière de Douglas. Elle s'installa dans le fauteuil où elle officiait quand la chaise à fessée était occupée, ce qui arrivait très souvent, et retroussa sa jupe de tailleur jusqu'en haut de ses cuisses, au-dessus du revers noir de ses bas nylons.
 Machinalement, obéissant sans qu’elle le lui dise, Rodolphe s’était mis en position habituelle, le nez dans le coussin, fessier épanoui au maximum, bombé sous sa main, arrondi et développé le plus qu'il pouvait. La fessée démarra tout de suite, claquante avec un bruit d’enfer, cinglante, la cuisson gagnant rapidement tout son postérieur. Il avait eu à peine le temps de réaliser .... Il se vit dans la glace, comme un éclair, la réalité s’imposant dans sa tête, enfouie dans le fauteuil, le derrière en l'air tressautant sous les claques.

une double fessée déculottée


– « Ça... ça y est, c’est la fessée ! La fessée déculottée, comme d’habitude ! Et une sévère en plus... Elle ne va pas me rater, qu'est-ce qu'elle tape fort... raaaah, elle adore ça ! »
Son gros derrière tout rouge gigotait dans le miroir, il n’y avait plus que çà qui comptait : ses fesses bien exposées et la fessée. Ses pieds tapaient le sol et montaient en l’air en pédalant. Forte de la légitimité de la punition et du plaisir de claquer une nouvelle fois, le gros derrière de son fils, Clarisse distribuait les allers et retours, d'une fesse à l'autre, à toute volée.
--« Alors comme ça, non content de jouer les petits voyeurs en haut de l'escalier quand je fesse son beau-père, monsieur s'amuse à couper les lanières du martinet ! Tu croyais peut-être que je ne te voyais pas et que je ne découvrirai pas que c'est toi qui as fait ça ! Ce n'était pas bien difficile... Toi qui te prends souvent pour un petit génie... tu as été bien mauvais sur ce coup-là...Alors... C'est la fessée !
– Ouiiii maman... c'est la fessée ! Mais noooon maman, je... je ne me prends pas pour un géééénie... Ouaiiiiie ! C’est toi qui dit maman !
– C’est moi qui dit ! C’est moi qui dit ! Et ça! Et çà ! Et ça ! C’est moi qui dit ? Eh bien oui c’est moi qui fait aussi !  Tiens, tiens, tiens ! Là c'est moi qui fesse !
– Ouïe, maman, c'est toi qui fesse ! C'est toi ! Et je les mérite tes bonnes fessées ! Je les mérite !!

A ce stade de la correction Rodolphe est prêt à dire n'importe quoi pour essayer d'obtenir de sa mère un tant soit peu de clémence. Ce qui est parfaitement inutile car cela n'arrive jamais. Celle-ci, sans perdre le rythme ni la précision des claquées, continue à le sermonner tout en fessant, 

 – « Alors, tu aimes regarder quand je donne la fessée à Douglas ! Hein, …la bonne fessée sur son gros cul tout rouge, hein ? Dis-le que tu aimes ça !
– Oui, Mamaia...  J’aime quand tu donnes la fessée sur son gros cul tout rouge parce qu'il le mérite bien ....
  Petit voyou ! tu n’as pas honte de dire çà de ton beau-père ?  Eh bien moi, mon garçon, j’aime bien voir tes grosses fesses de sale garnement, bien rouges, bien fumantes, et t’entendre brailler comme tous les sales gosses …tiens, tiens, tiens …et présente ton derrière mieux que çà ! »
Clarisse en pleine euphorie, claque à tour de bras les belles fesses, maintenant flamboyantes, qui rebondissent en cadence sur ses genoux.
– « Tu la sens bien la fessée ? Ta fessée !! Parce que c'est ta fessée celle-là ! Pas celle de Douglas hein ? Tu la sens bien ? Pas assez ? Alors tiens ! tiens ! tiens ! J’ai le temps mon garçon, on a toute la soirée ! »

La fessée continua, interminable...jusqu’au moment où elle lui dit d’une voix faussement douce.
– « Et maintenant, mon petit bonhomme, tu vas sagement aller au coin, là-bas, près de l’escalier, ton petit nez bien collé au mur, à genoux, tes mains sur la tête, tes belles fesses bien tendues …. Humm elles sont bien rouges ? Elles ont l'air de bien cuire ?  Mais ce n'est pas encore suffisant, ta séance de fessée n'est pas terminée... pas encore !
– Oh maman s'il te plaît... Tu m'as déjà bien corrigé... Tu viens de me mettre une bonne fessée... Une fessée comme tu sais les donner !
– Pas la peine d'essayer de m'attendrir, hypocrite, tu sais très bien que ça ne marche Ps avec moi !   Il en faut beaucoup plus pour tes grosses fesses !  Encore quelques bonnes dizaines de claques tout de suite... et comme ça, tu vas attendre bien patiemment que maman décroche le martinet et t’ordonne d’aller te remettre en position sur la chaise pour recevoir une nouvelle fessée. Une belle grosse fessée au martinet, même avec des lanières en moins, très sévère, longue et bien cuisante... Tu vas voir comme cela sera bien efficace sur tes belles fesses déjà toutes rouges … tu verras ! »

Brusquement, reprenant une voix autoritaire et coupante.
« Aller, maintenant assez discuté, file ! au piquet ! et je ne veux plus t’entendre ! »
 Sans demander son reste, il court aussi vite qu'il put se mettre au coin, à l’endroit et dans la position indiquée, en pleurant à chaudes larmes. Son slip tendu entre ses cuisses, ne lui facilita pas son déplacement. Il faillit même tomber en se prenant les pieds dans son pantalon baissé. Ses fesses lui cuisaient intensément et il se retint pour ne pas les frictionner et garder ses mains sur la tête. Il réalisa que lorsque sa mère, s’était précipitée sur lui, elle était en train de s’enduire la main droite de Dolic, avec l'intention de compenser la défaillance du martinet pour finir de corriger Douglas. Evidemment sa paume était sans doute encore couverte de cette crème quand elle avait commencé à lui claquer les fesses. D’une certaine manière, elle s’était essuyé les mains sur ses fesses pendant qu'elle lui flanquait sa fessée, et maintenant il bénéficiait de son fameux Dolic ! Mais, il était hors de question d’oser la moindre remarque. Il se contenta, donc, de continuer à pleurer, essayant en remuant un peu les fesses, de diminuer cette terrible chaleur qui lui mettait le derrière en feu ...et qui était faite pour durer. C'était tellement douloureux, qu'il en était presque à souhaiter que le martinet, ou ce qu'il en restait, arrive le plus vite possible.

Douglas, à genoux déculotté, sur sa chaise, le derrière rouge toujours tendu en bonne position, avait plus ou moins suivi la scène en jetant, de temps en temps, quelques coups d'œil furtifs par-dessus son épaule. Trop heureux de bénéficier de cette pause inattendue par la détérioration du martinet, il savait cependant qu'il avait tout intérêt à se tenir à carreau. Dans l'état de fureur où était Clarisse, vexée de s'être faite abusée, sa main bien chauffée par la fessée qu'elle venait d'administrer à son fils, n'allait pas tarder à revenir avec autant d'efficacité sur ses propres fesses. Le claquement de ses talons aiguille résonnant dans son dos lui annonça d'ailleurs que la suite de sa fessée du soir était en route.  

– « Prêt Douglas ? dit-elle en se positionnant derrière lui. Elle lui tapota le derrière du plat de la main pour lui signifier son retour et la reprise de sa correction.  Tu pensais sans doute que ta punition était terminée. Ce n'est pas parce qu'il manque trois lanières au martinet qu'il est hors d'usage mon ami. Tends tes fesses ! Mieux que ça !
– Ah mais, je te jure Clarisse que je ne pensais pas du tout à ça ! »
Mentit le puni en creusant les reins pour présenter ses fesses parfaitement déployées, aussi tendues qu'il le pouvait. Il avait tout intérêt à se montrer docile et obéissant.

Trois lanières vous manquent et tout est remis en cause... La bande de cuir qui les rattachait au manche étant complètement détendue, l'énergique épouse, qui n'y allait pas de main morte, dû mettre fin à la fessée lorsque le martinet commença à perdre ses lanières les unes après les autres. Ça voltigeait dans tous les sens, lorsqu'elle décida de finir la correction avec sa propre ceinture. Rodolphe en expérimenta, lui aussi, les deux faces qui achevèrent de lui enluminer les fesses d'un rouge resplendissant de toute beauté.
– « Mon pauvre ami... Tu croyais peut- être que ton petit bricolage allait vous permettre d'échapper à vos punitions ? » S'exclama joyeusement Clarisse en réajustant autour de sa taille, la ceinture brûlante qu'elle venait de faire claquer sans pitié sur leurs fesses. Ça ne risque pas d'arriver.  A ça sous la main, j'ai toujours de quoi vous corriger ! »
Elle sorti du salon en tortillant joyeusement du derrière, laissant les deux hommes, chacun dans son coin, cuver leur fessée en pleurnichant.


C'était samedi midi à l'Olympic. Un de ces bistrots de quartier populaire qui faisaient tout... PMU-Tabac-Journaux et qui disparaissaient les uns après les autres, faute de repreneur à cause de chiffres d'affaires insuffisants. Si le prix des cigarettes et l'interdiction de fumer dans les bars soulageaient les poumons des fumeurs, il allégeait aussi les tiroir- caisse, des débits de boisson. Contents d'être en Geek - End les gens venaient y prendre l'apéro, et se défouler un peu, collés autour des pompes à bières, à tempêter contre la société qui ne prenait pas assez soin d'eux. Georgette, la patronne, une forte femme à la poitrine opulente et au rouge à lèvres un peu bavant sur les côtés, trônait à la caisse en veillant sur la clientèle comme le phare de l'occident sur les rescapés du radeau de la Méduse.
C'était vivant, bruyant, joyeux, empli de grosses rigolades et d'éclats de voix qui se mêlaient au bruit des verres et des petites cuillères tintant sur les soucoupes des tasses à café. De temps en temps on entendait claquer la balle du baby-foot au fond d'un but, et les cris d'enthousiasme de l'équipe qui venait de marquer. Le bruit sec de la bille heurtant les autres sur la barre métallique ponctuait le score. C'était moins bruyant aux fléchettes mais aussi tendu et concentré. 
 C'était là que Douglas et Edouard ne venait plus jouer aux courses après l'intervention musclée de leur épouse respective qui leur en avait fait passer l'envie au cours d'une magistrale et très dissuasive séance de fessées.  

Norbert, le tôlier, fit glisser trois sous-bock sur le comptoir et posa dessus avec précaution les pressions sans faux col qui allaient avec. Il les poussa de quelques centimètres vers Robin, Gérôme et Rodolphe qui venaient de commander.
– «   Voilà messieurs... trois Seize soixante-quatre ! Il s'accouda au zinc devant eux, et, d'un mouvement de menton, leur montra le fond de la salle. Si vous voulez vous asseoir, il y a une table qui vient de se libérer là-bas. »
. Rodolphe et Gérôme firent une grimace, alors que Robin, son verre à la main, se dirigeait déjà vers une chaise. Voyant que ses copains ne le suivaient pas, il se retourna.
– « Ben alors les gars... vous venez ? On sera mieux assis non ?
– Euh pas vraiment … dit Gérôme avec une moue peu engageante.  
Rodolphe pas plus enthousiaste, accroché à la barre du zinc comme à une bouée de sauvetage, ne semblait pas avoir envie de bouger non plus.
– « Ouais... il n'y a rien de moins sûr... pas du tout envie de m'asseoir là-bas. Il but une gorgée de bière et reposa son verre. Je préfère rester debout ...Je suis très bien ici moi. »

En voyant la tête déconfite des deux garçons et leur air gêné, Robin ne mit pas longtemps à comprendre. Il revint vers le bar avec un petit sourire goguenard.
– « Je vois, les gars... Je vois...Pas la peine de me faire un dessin... vous avez le feu aux fesses …c'est ça ? »
Gérôme ne put s'empêcher d'esquisser, vers ses fesses, un geste de la main qu'il retira aussitôt. Il n'avait pas envie que ça se remarque dans le bar. 

– « C'est le moins qu'on puisse dire... je me suis pris deux fessées ce matin au petit déjeuner... Il lança un regard furibond en direction de son cousin qui fit semblant de regarder ailleurs. C'est de sa faute à lui ! Toujours ses plaisanteries au con !
– Moi ? C'est de ma faute à moi, si tu t'es pris une raclée ce matin ? Proteste Rodolphe, la main sur le cœur... Un ange, chargé de mauvaise foi, passa entre les deux cousins. Plaisanterie...Plaisanterie...Quelle plaisanterie ?
– Bien sûr que c'est de ta faute ! C'est toi qui as mis une petite culotte de ma cousine Anna dans mon cartable hier dans le bus, pendant que je discutais avec Robin ! Hein c'est toi ! 
– Comment ça... qu'est-ce que tu racontes ? Mais pas du tout !
  Si !...  Je t'ai vu... je t'ai vu...te pencher sur mon cartable. Sur le coup j'ai cru que tu ramassais quelque chose par terre ! 
–  C'est vrai ! Confirme Robin à moitié Hilare. Je t'ai vu aussi, mais j'ai pensé comme Gérôme, que tu avais fait tomber un truc... ta carte de bus... »
– Et en plus c'est toi qui lui as envoyé un SMS pour prévenir Anna ! »

Rodolphe repris une gorgée de bière et, devant l'insistance de ses deux compères finit par reconnaître son canular de mauvais goût. Comme d'habitude, il essaye de s'en sortir par une pirouette.
– « Ouais bon... D'accord... C'est vrai... Mais je pensais que tu t'en apercevrais avant ta cousine et que tu lui remettrais sa culotte dans son tiroir ... C'était pour rigoler quoi !
– Ah c'est sûr... qu'est-ce que j'ai rigolé ! Anna m'a flanqué une fessée ce matin, et a demandé à ma grand-mère de m'en mettre une deuxième pendant qu'elle repassait ses affaires !! Pour la distraire qu'elle a dit ! Elle s'ennuie quand elle repasse son linge !! … Et tout ça dans le garage ! Parce qu'en plus, elle repasse dans le garage... c'est près du sèche-linge !  ''
– Et ben tu t'es fait sécher le derrière aussi ! » Dit Robin qui avait du mal à s'empêcher de rigoler tant la situation était drôle et les précisions de Gérôme carrément désopilantes.

Rodolphe pas si fier que ça, ne la ramenait pas trop. Les trois garçons essayaient de ne pas parler fort pour éviter qu'on puisse entendre leur conversation. Heureusement pour eux, le patron était reparti servir à l'autre bout du bar et il n'y avait pas de client à proximité. D'autres s'engueulaient à propos du réchauffement climatique. Certains commençaient à rentrer chez eux pour déjeuner.
 Ils étaient tous les trois au comptoir en train de s'énerver. Surtout Gérôme, de plus en plus en colère contre son cousin. Il avait du mal à se retenir et le sermonnait en essayant de ne pas trop hausser le ton. Ce qui le faisait parler en poussant anormalement sa voix dans les aigus. Il faillit poser son verre à côté en voulant le remettre sur le bar sans regarder où il le mettait.
                                                                                   
– « C'est ça ! foutez vous de moi en plus ! Quand Ma'am Thereza va apprendre ça, je vais m'en reprendre une... c'est sûr... avant ce soir... Et tout ça à cause de tes conneries !! »
Rodolphe sur la défensive, parade encore un peu, même s'il se rend compte qu'il a quand même exagéré.
– « Ah ben oui... mais c'est bon ! Moi aussi j'ai mal aux fesses ! Moi aussi je me suis pris une dérouillée par ma mère, hier soir... et pas une petite !  Je n'en fais pas toute une histoire ! ».  
Robin, qui, jusque-là, passait à travers tout, blanc comme neige malgré ses petites manœuvres hypocrites, se mit à faire l'arbitrage. Il commanda une autre tournée avant de faire remarquer, la mine sérieuse.
– « Oui, mais, Rodolphe... franchement... ça ne te serait pas arrivé si tu n'avais pas fait l'imbécile en coupant les lanières de ton martinet.
– Pas, LES lanières... DES lanières... Je n'ai pas tout coupé !
– Ouais, c'est ça, pas la peine de jouer sur les mots. Ça revient au même. Sur ce coup-là, c'est vraiment de ta faute ! T'as pas voulu m'écouter et tu as fait n''importe quoi. »
Gérôme, profitant du retournement de situation et pas mécontent de mettre la honte à son   cousin.
– « Du coup, ta mère t'a fini le derrière avec une fessée à la ceinture...Paraît qu'elle en a une bien large qui fait très mal.
­-- Ouais ! Dit Robin, avec un coté mat qui cuit et l'autre côté en cuir vernis qui claque sec sur les fesses ! J'ai entendu Gladys en parler avec elle au téléphone... Elle veut acheter la même... Pour compenser les lanières coupées... ».  

Les trois garçons se regardent, soudain, un peu dépités. Ils finissent leur bière en silence. Le bistrot s'est vidé de la moitié de ses clients. C'est l'heure du déjeuner. Robin fait claquer son verre vide sur le comptoir.
– « Finalement on a déconné les gars... Il se tourne vers Rodolphe qui l'interroge du regard. Ta mère et la mienne emmènent cet après-midi les deux beau-père pour leur acheter un martinet sur mesure... »
Rodolphe qui vient de comprendre.
– « Ben oui, forcément ça va nous retomber dessus... elles ne vont pas se gêner pour s’en servir aussi sur nos fesses ! 
– Ouais... Sauf qu'ils ne seront pas leurs dimensions...
– Tu rigoles toi ! Elles tapent tellement fort... ça m'étonnerait qu'on fasse la différence.

Gérôme qui ne se sent pas trop concerné par l'achat des martinets, Ma'amThérez a tout ce qu'il faut à la maison, tente une diversion pour détendre l'atmosphère.
– « Une partie de fléchettes les gars ?
– Ah t'es bon toi ! Dit Robin avec un sourire navré. Tu crois qu'on a envie de jouer aux fléchettes, là... tout de suite ?
– C'est bon les gars... On s'en va... Décide Rodolphe pour clore la discussion. Il met la main à la poche intérieure de sa veste et, royal au bar, comme s'il avait besoin de se faire pardonner quelque chose, jette un billet de vingt sur le comptoir.
– « Les deux tournées... c'est pour moi ! ».


Et hop, une nouvelle saison ! C'est déjà la troisième !

Nous retrouvons des protagonistes dont nous avons déjà fait la connaissance précédemment, mais nous allons également découvrir de nouveaux personnages pour lesquels la fessée est à l'ordre du jour.
Que s'est-il passé dans le dernier épisode ? Un trou de mémoire ? Ce n'est pas grave voici là où a commencé la saison, le chapitre 1, et le précédent, c'est le chapitre 20
Pour ceux qui n'auraient pas lu le tout début de la série, la voici : le chapitre 1 de la saison 1
Il y a une suite, oui, c'est le chapitre 22.

Ramina est l'auteur de nombreux récits et commentaires sur ce blog.

Juste retour des choses il attend les vôtres. Ecrivez vos appréciations, vos retours, vos questions ... dans le cadre ci-dessous. Ramina vous répondra.


Si vous voulez un échange plus privé voici un courriel pour le joindre :  Ramina

1 commentaire:

  1. Bonjour Ramina,

    Ha ha ha ! Excellente reprise. J'ai bien ri pour l'épisode de la petite culotte de la cousine Anna ! Bien trouvé, Je n'aurais pas fait mieux. Gonflé, le cousin Rodolphe !!!! Il essaie d'amadouer son cousin et son pote Rob' en payant une tournée à l'Olymp... hic !! Patron, trois blondes, s'il vous plait !
    Pour les époux, en revanche, leurs douces moitiés vont leur tourner le couteau dans la plaie et les martinets n'ont pas fini de danser.
    Ca va chauffeeeeeer ! Suivons l'affaire...
    Amicalement. Peter.

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