jeudi 20 février 2020

Le journal d'Olga - chapitre 8

Elle m’agace, ma sœur. Iourievna. Elle m’agace vraiment. Parce qu’elle arrête pas.

« Bon, alors, c’est quand qu’il va se la prendre, sa fessée, ton Théo ?

‒ Jamais, j’espère bien.
‒ Oh, ben, pourquoi ? Elles en ont vachement envie, les filles, t’as bien vu. D’abord Augustin elles voudraient. En premier. Et Théo ensuite. Juste après.
‒ C’est pas parce qu’elles en ont envie que ça va forcément arriver.
‒ Je sais bien, oui, mais ça se pourrait quand même. Il se passe des tas de trucs à quoi on pense pas des fois. T’aimerais pas, toi, qu’on lui fasse ?
‒ Sûrement pas, non.
‒ Ah, oui ? Oh, ben moi, j’aurais un petit ami, ça me déplairait pas du tout de le voir s’en prendre une devant mes copines. Surtout s’il était bien foutu. Te dire qu’elles bavent devant et qu’il est à toi, rien qu’à toi, qu’elles l’auront jamais. Wouah ! Quel pied ça doit être ! Et puis ce qu’il y a aussi, c’est qu’un type qui s’en est ramassé une devant sa nana, il est beaucoup plus souple avec elle, après. Beaucoup plus conciliant. Il la ramène pas. Il fait profil bas. Et c’est toi qui prends la direction des opérations. Il en passe par tout ce que tu veux.
Et elle conclut, péremptoire.
‒ De toute façon, faudra bien que ça finisse par lui tomber dessus à ton Théo. Que tu le veuilles ou non. Obligé. À Sainte-Croix tout le monde y passe. Un jour ou l’autre. Il y a pas d’exception. Alors… »
Elle en crève d’envie, ça se voit.

De toute façon, vis-à-vis de Théo, elle est très ambiguë, Iourievna. Mais ça, je m’y attendais. Je le savais. Ce n’est pas qu’elle le drague ouvertement. Oh, non ! Elle est beaucoup trop subtile pour ça. Elle flirte en permanence avec les limites. Sans jamais se mettre délibérément à la faute. Par exemple… Par exemple, quand on est tous les trois dans la chambre, qu’on bosse nos cours, de temps en temps elle propose une pause. Et elle le provoque à lutter. « Qu’est-ce tu paries qu’en moins d’une minute, je te fais toucher les deux épaules à terre ? » Et ils roulent corps à corps sur le tapis. Si, quand on se retrouve toutes les deux toutes seules, je lui fais remarquer que j’ai pas vraiment apprécié, elle prend un air excédé.
« Oh, mais on s’amuse !
Et soupire.
‒ Qu’est-ce que tu vas chercher ! Comme si j’allais m’attaquer au mec de ma sœur ! Non, mais franchement, tu me prends pour qui ? »
Il n’empêche ! Je me répète, mais elle est pas très claire, Iourievna, par rapport à lui, c’est le moins qu’on puisse dire. Parce qu’il y a ça, oui, mais il y a aussi tout le reste. Des tas de choses. Ou bien alors, c’est avec elle-même qu’elle est pas très au clair. Ce qui, au final, revient au même. En pire.

Et c’est ce que j’ai encore eu l’occasion de constater tout à l’heure. Une fois de plus. Parce que… On était partis pour passer l’après-midi ensemble, tout un groupe, garçons et filles. Le cinéma ? Aucun film ne nous plaisait. Alors on a un peu traîné. De droite et de gauche. Tant et si bien qu’au bout du compte on a fini par débouler dans les rues commerçantes. Et alors là, évidemment, nous, les filles, on a commencé à reluquer les vitrines des magasins. Surtout que c’était les soldes. On regardait. On comparait. On revenait sur nos pas. On recommençait. Ce que les garçons n’ont pas trouvé vraiment passionnant.
« Bon, allez, vous venez ?
‒ Une minute ! Juste une minute !
Qui en devenaient trois, puis cinq, puis dix.
De guerre lasse, ils ont fini par partir de leur côté.
‒ Klaxonnez quand vous aurez fini.
Et on s’est retrouvées entre nous. Alexia, Camille, Morgane, Iourievna et moi. Et Théo. Qui a préféré rester en ma compagnie.
On était à notre main, du coup, maintenant. Et on a pris tout notre temps. On emmenait des sapes en cabine, on essayait, on ramenait à la caisse. On recommençait. Cinq fois, dix fois on a fait ça.
Iourievna, elle, avait décidé de se dénicher à tout prix un maillot de bain. Elle en avait accumulé un monceau sur le tabouret d’une cabine un peu à l’écart. Qu’elle enfilait et retirait à tour de bras.
‒ Vous en pensez quoi, vous, les filles ?
Ça la grossissait. Ou ça lui ternissait le teint. Ou c’était mal ajusté. Bref, ça allait pas.
Elle a fini par solliciter l’avis de Théo.
‒ Toi, qu’es un mec…
C’était un petit maillot à fleurs.
Théo lui a jeté un coup d’œil et a fait la grimace.
‒ Bon, ça va ! J’ai compris.
Et elle l’a enlevé. Sans même prendre la peine de ramener le rideau sur elle. C’est moi qui l’ai tiré. Jusqu’au bout de la tringle.
Je lui ai glissé discrètement à l’oreille.
‒ Tu pourrais quand même…
‒ Oh, mais quoi ! Tu vas pas recommencer ! C’est sans arrêt qu’il en voit des culs à Sainte-Croix, Théo, avec les fessées. Il a l’habitude. Alors un de plus, un de moins.
‒ C’est pas pareil. Ça n’a rien à voir. »
Mais il y a pas eu moyen de lui faire entendre raison.

On a fini par se décider à s’en aller, mais, quand Alexia a passé le portique, ça a sonné. Et Morgane a sifflé entre ses dents.
« Oh, c’est pas vrai ! C’est pas vrai qu’elle a encore fait sa connasse !
La caissière l’a fait repasser. Deux fois. Trois fois. A appelé la patronne. Qui l’a obligée à ouvrir son sac, l’a fouillé. Et en a extirpé un paréo dissimulé tout au fond.
‒ Et ça ?
Elle est devenue écarlate. A bredouillé.
‒ Je voulais le sortir, mais j’ai oublié.
‒ Ben, voyons ! Bon, tu me donnes ta carte d’identité. Et le numéro de téléphone de tes parents. Je verrai ça avec eux.
Elle a ouvert la bouche pour dire quelque chose. S’est finalement tue.
On lui a rendu son sac.
‒ Et maintenant, tu dégages !
Ce qu’elle s’est empressée de faire. Sauf que le portique a une nouvelle fois sonné.
La patronne a froncé les sourcils. S’est avancée vers elle.
‒ Fais voir !
Et elle lui a, d’autorité, déboutonné son corsage. Qui s’est ouvert sur un soutien-gorge de maillot de bain assorti au paréo.
Camille a explosé.
‒ Tu fais chier, Alexia ! Tu fais vraiment chier !
Et Morgane a surenchéri.
‒ Je sors plus avec toi, moi, hein, c’est fini !
La patronne a exigé.
‒ Retire-moi ça !
Alexia s’est aussitôt dirigée vers les cabines, mais elle l’a arrêtée.
‒ Tu vas où ?
‒ Ben, l’enlever.
‒ Pas besoin d’aller si loin. Tu peux très bien faire ça ici.
‒Ici !
D’un air horrifié.
‒ Ici, oui ! Les petites voleuses dans ton genre, si on leur donne pas une bonne leçon… Allez, dépêche-toi ! À moins que tu ne préfères que j’appelle les gendarmes.
Ah non, pas les gendarmes, non.
Et elle s’y est résolue, tête basse. Tout autour, des clientes s’étaient arrêtées. Regardaient. D’autres s’approchaient.
‒ Qu’est-ce qu’il se passe ?
‒ C’est une voleuse. Qu’elles ont prise sur le fait.
‒ Ah, oui ? J’espère qu’elles vont lui donner une bonne leçon.
‒ À ce qu’il paraît qu’elle va se prendre une fessée.
‒ C’est la moindre des choses.
Il y avait aussi quelques hommes. Dont les yeux brillaient. Dont la pomme d’Adam n’arrêtait pas de tressauter.
Elle a cherché des yeux un endroit où poser le soutien-gorge.
‒ Donne ! La culotte maintenant !
Elle l’a retirée, les larmes aux yeux. La lui a tendue. Et s’est cachée comme elle a pu. De ses mains et de ses bras ramenés devant elle.
Iourievna m’a lancé à mi-voix.
‒ Elle, par contre, ça te dérange pas que Théo voie son cul…
La patronne a décroché une ceinture d’un portant, l’a fait claquer en l’air et a ordonné à Alexia de se tourner.
Ce qu’elle a tout d’abord refusé.
‒ Ah, non, hein !
‒ Non ? Tu tiens décidément à ce que j’appelle les gendarmes, toi !
Et elle s’est tournée.
Iourievna a sorti son portable.
‒ Que je prévienne les garçons qu’on va être retardées.
Le premier coup a claqué. L’a surprise. L’a fait sautiller sur place.
‒ Aïe ! Mais ça fait mal.
‒ Non ! Tu crois ?
Et elle y est allée de plus belle. À grandes cinglées qui l’ont fait gambader. Qui lui ont fait sautiller les seins. Ce qui amusait follement les gens.
‒ Allez, danse ! Danse !
La patronne ne la ménageait pas. Elle cinglait. Elle cinglait à tour de bras.
Alexia s’est mise à crier comme une perdue.
‒ Oh, mais c’est qu’elle chante aussi ! »
Il y en a qui ont éclaté de rire. Et deux types, des jeunes, se sont mis à l’imiter. D’une voix haut perchée. Il y avait aussi des gens au-dehors, agglutinés à la vitrine, qui la regardaient se tortiller sous les coups et ne boudaient manifestement pas leur plaisir.

Ça s’est brusquement arrêté.
Une femme a protesté.
« Oh, non ! Pas déjà !
La patronne s’est voulue rassurante.
‒ C’est loin d’être fini.
Un frémissement de satisfaction a parcouru l’assistance.
Elle lui a soulevé le menton. Du bout du doigt.
‒ Dis-moi ! C’est souvent que tu voles comme ça ?
‒ Oh, non, non !
‒ C’est pas ce qu’avaient l’air de penser tes petites camarades.
Camille et Morgane. Qui se sont tues. Et auxquelles elle a lancé un regard noir.
‒ C’est devenu une sale habitude, hein ! Dont on va te guérir, crois-moi !
Il y a eu tout un remue-ménage à l’entrée.
‒ Laissez-moi passer ! Laissez-moi passer !
C’était Thomas, le petit ami d’Alexia. Avec toute la troupe de garçons.
Il s’est avancé, furieux, vers la patronne.
‒ Vous n’avez pas le droit.
‒ Oh, vraiment ?
D’un ton ironique.
‒ Non. Et ça va pas se passer comme ça.
Alexia l’a supplié.
‒ Laisse, Thomas ! Laisse ! Tu vas faire qu’aggraver les choses.
La patronne a confirmé.
‒ Ah, ça, c’est sûr ! Tu te poses là et tu la fermes. Sinon, c’est à toi que je vais demander de la corriger, ta copine. Et si tu veux pas que ça lui retombe sur le coin de la figure, t’auras intérêt à y mettre tout ton cœur.
Ça l’a aussitôt calmé.
Elle a repris.
‒ Bien… Alors maintenant tu vas être punie pour tout ce que tu as volé, ici et là, sans te faire prendre.
Et la ceinture s’est une nouvelle fois abattue. Pour la plus grande joie des spectateurs qui encourageaient la patronne de la voix et du geste.
‒ Allez-y ! Allez-y ! Ce genre de petite péronnelle, il y a que ça que ça comprend.
‒ Plus fort ! Plus fort ! Qu’elle braille bien !
‒ Et qu’elle se trémousse ! »
Elle est tombée à genoux. A voulu se protéger les fesses de ses mains, les a prestement retirées, dans un grand cri, quand la ceinture les a, à leur tour, cinglées.

« Debout ! Allez, debout !
Elle l’a prise par le bras.
‒ Je te ramène chez toi.
Elle s’est affolée.
‒ Comme ça ? Sans… Je peux pas me ?
‒ Te rhabiller ? Il n’en est pas question.
Les gens, tout autour, ont bruyamment approuvé.
‒ Mais oui ! Elle a raison. Faut qu’elle ait honte ! Le plus honte possible. La leçon n’en portera que mieux.
Elle l’a entraînée sur le trottoir. Et elles se sont mises en route. Le magasin s’est brusquement vidé. Tout le monde a voulu suivre. Les gens qui s’étaient agglutinés devant la vitrine aussi. Théo m’a pris la main. Ça a fait tout un cortège qui a déambulé par les rues. Les passants s’arrêtaient, se retournaient, le sourire aux lèvres. Certains nous emboîtaient le pas, voulaient qu’on leur raconte. Et se lamentaient.
‒ Dire qu’on a loupé ça !
Alexia pressait le pas. Plus vite elle serait chez elle…
Mais la patronne l’obligeait à ralentir. Presque à s’arrêter par moments.
‒ Te précipite pas ! On a tout notre temps. Qu’on en profite !
On a quand même fini par arriver devant sa porte. Ce sont ses parents, attirés par le tumulte, qui sont venus ouvrir.
La commerçante leur a expliqué de quoi il retournait.
‒ Tout un ensemble, oui ! Paréo et maillot de bain.
La mère l’a giflée.
‒ Oui, ben alors là, ma petite, t’as pas fait le plus dur… Rentre !
Et, furieuse, elle l’a tirée à l’intérieur. Où la patronne l’a suivie.
La porte a claqué.
Théo l’a longuement fixée, songeur…
‒ À mon avis, là-dedans, elle va s’en prendre une autre.
Oh, ça, il y avait toutes les chances, oui.
La foule a mis un temps fou à se disperser. À l’évidence, personne n’avait vraiment envie de s’en aller. Les yeux obstinément fixés sur la façade, ça discutait, ça commentait, ça attendait on ne savait pas trop quoi.

Ce que j’apprécie, entre autres chez Théo, c’est qu’il n’y a jamais la moindre hypocrisie. Il dit les choses, il les exprime telles qu’il les ressent. La nudité d’Alexia, les coups de ceinture qui lui mordaient les chairs, les postures ridicules qu’elle était, bien malgré elle, amenée à adopter sous les cinglées, ses plaintes, ses cris, les moqueries dont elle était l’objet, tout cela l’avait profondément troublé.
« Pas toi ?
Moi aussi, si ! Bien sûr !
‒ Même si moi…
‒ Si toi, quoi ?
‒ Ben, quand c’est une fille qui est soumise à ce genre de traitement, ça m’émeut beaucoup moins que quand c’est un garçon.
‒ Oui, ça, j’avais remarqué…
On s’est souri. Serré la main plus fort.
‒ Encore que…
J’ai marqué un long temps d’arrêt, essayé d’y voir un peu plus clair en moi.
Il ne m’a pas brusquée.
‒ Encore que c’est un peu en train de changer, je crois. Parce que, si j’aime toujours autant voir punir des garçons, si j’adore qu’ils aient honte d’être nus et fessés devant moi, j’apprécie de plus en plus que ce soit à des filles que ça arrive. À cause de toi. De l’état dans lequel ça te met. Comment ça me remue à l’intérieur de te voir comme ça !
Encore un petit temps d’arrêt.
‒ Et pas qu’à l’intérieur… »

Une fois chez lui, on s’est déshabillés. Aussitôt arrivés. On s’est jetés sur le lit. On s’est passionnément enlacés. J’ai été ouverte. Offerte. Il a été en moi. Et j’ai feulé mon plaisir, mes jambes nouées aux siennes. Sans pudeur ni retenue. Et lui aussi. Lui aussi, il l’a grondé son bonheur, d’une voix rauque, les yeux clos, les mains glissées sous mes fesses.
On est resté enlacés longtemps.





Et Iourievna ? On la connait

Je crois, Elena nous l'a longuement présentée mais si vous êtes passés à côté,  voici le premier épisode de la série : le chapitre 1

Il y a un début à cette série

Le chapitre 1
et l'épisode précédent : chapitre 7
Mais si vous voulez lire ce récit d'un autre point de vue : les rebelles chapitre 8

Et la suite ?

François nous a écrit le chapitre 9

N'hésitez pas pour les commentaires

Tout le monde les attend : que pensez-vous de cette série croisant l'imaginaire d'Elena et celui de François ?

8 commentaires:

  1. Amis de la poésie et de la fessée solde de tout compte...Bonjour;

    En fait c'est une bande de jeunes qui s'ennuient de temps en temps et qui forcément finissent par faire des bêtises, comme beaucoup de bande de jeunes qui ne savent pas quoi faire et font des bêtises! Il y en a qui mettent le feu aux poubelles,font des grafitis sur les abris bus, d'autres, profitent des périodes de soldes pour mettre la pagaille dans les cabines d'essayage ou piquer des fringues dans les magasins... et se faire piquer à la sortie.
    Alors, la patronne de la boutique pas moins vicieuse que les autres, tous voyeurs un peu sadiques, joue de la ceinture sur les fesses de la voleuse qui l'a bien mérité! Tous le monde se régale et mouille sa culotte.
    Dans cette histoire , les filles sont largement plus délurées que les garçons qui la plupart du temps font plutôt pâle figure, surtout quand ça leur pendouille entre les jambes pendant une déculottée...
    Lourievna, un peu pétasse sur les borde, se désape dans les cabines d'essayage sans tirer les rideaux... la coquine... et Alexia tente de sortir de la boutique avec les tenues de plage dans son sac!
    Comment voulez vous transmettre des valeurs morales à une telle engeance... Ben avec la fessée pardi!

    Je ne sais pas pourquoi, cela fait penser à certains romans et films "nouvelle vague" des années soixante dans lesquelles une certaine jeunesse blasée, plus ou moins étudiante, un peu oisive, traînait ses airs désabusés en ville, ou dans des "boums" organisées dans des maisons bourgeoises quand les parents étaient partis en Week End.
    On y buvait du Whisky et ça flirtait dans les coins en se tripotant gentiment...
    Chez Olga, et son journal c'est une toute autre paire de ... fesses.
    Les délurés (ées) ont fière allure, mais quand les fessées arrivent chacun porte sa sainte croix!
    Amicalement
    Ramina

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonsoir Elena, bonsoir Ramina,

      Ha ha ha ha !! Jeunesse oisive, années soixante (la belle époque!), ça me rappelle un certain classique du cinéma d'Audiard... les... euh... les tontons fesseurs... non c'est pas ça! J'y suis : "les tontons flingueurs". "Mademoiselle Patricia donne une fête ce soir ! "... Rires. Souvenirs quant tu nous tiens.
      Amicalement. Peter.

      Supprimer
  2. Bonjour Ramina,
    Tout à fait exact, l'analyse. Mais il faut bien que jeunesse se passe. Nous avons toutes fait des bêtises, plus ou moins importantes et lorsqu'on se fait prendre, il faut savoir payer l'addition. Alexia l'apprend à ses dépends.
    Le problème de notre temps, c'est que les jeunes souhaitent avoir l'air hipster, mais sans en avoir les moyens. Tout est cher et sortir sans payer est plus pratique.
    Vous remarquerez que dans les textes, qu'il y a toujours une la morale. C'est ce qu'il faut retenir.
    J'ai adoré la fin. Il faudra que je m'en inspire.
    Amitiés.
    Elena

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonsoir Elena,

      Il ne faut pas perdre de vue le sens moral du récit.
      Montrer ce qu'il ne faut pas faire et en montrer les douloureuses conséquences.
      Au 17è. siècle, ce bon monsieur de La Fontaine croqua la vie de ses contemporains fussent-ils manant, savetier ou courtisans.
      "On a toujours besoin d'un plus petit que soit" (Le Lion et le Rat, in: Fables, livre IV).
      Amicalement. Peter.

      Supprimer
    2. Bonjour Peter,
      N'allez pas vous imaginez que je me compare à J.de la FONTAINE . . . J'en suis loin. Mais j'aime bien que tout finisse bien.
      Amitiés.
      Elena.

      Supprimer
    3. Bonsoir Elena,

      N'ayez crainte. Je voulais seulement souligner que toute histoire comporte une morale même s'il faut parfois en trouver le sens.
      Amicalement. Peter.

      Supprimer
  3. Bonjour Elena. Et bonjour Ramina.

    Il y a, je crois, tout un "jeu" en rapport avec l'adrénaline. Un bonheur de la prise de risque. Une jubilation à se dire ensuite qu'on a réussi. Dans le cas présent, si l'opération avait réussi, l'objet volé aurait toujours rappelé ce moment bienheureux où il l'avait été. La poussée d'adrénaline est d'autant plus forte qu'on connaît la nature de la sanction à laquelle on s'expose au cas où on serai découvert. Elle a joué. Elle a perdu.
    Amicalement.
    François

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Une fort belle analyse, François. Le jeu du "gendarme et du voleur", avec l'immense joie de déjouer les plans. Mais comme vous le dites si bien, lorsque l'on joue il y a une probabilité non négligeable que l'on perde !
      Amitiés.
      Elena.

      Supprimer

Un commentaire, une réaction, une proposition ? C'est ici. Une fois validé, le commentaire sera visible par tous les lecteurs du blog.
Si vous le souhaitez et pour des raisons de confidentialité, nous pouvons échanger par courriel. Seuls Huguette et moi verrons le message. Il vous suffit de cliquer dans le champ "pour nous contacter" en haut à droite de cette page.