samedi 1 février 2020

Madame Caroni - chapitre 31

Madame Caroni regarda ses trois filles. Clémence et Camille étaient au coin. Elles s’y tenaient sagement, exactement comme elle le leur avait ordonné. Maïlis continuait sa punition, assise à la table. Elle était visiblement concentrée et si elle n’avançait pas vite, c’était parce qu’elle était attentive à rendre une copie parfaite. Madame Caroni avait jeté un œil par-dessus son épaule et elle était persuadée qu’il n’y aurait, cette fois, aucun souci.
Le plus grand silence régnait. Le calme de la maison et le sentiment d’obéissance que dégageait l’attitude des trois filles était à l’image de ce que souhaitait Madame Caroni. Que de changement en une journée. Les petites rebelles qui étaient entrées chez elle, étaient rentrées dans le rang. Elles avaient subi leur dernière fessée avec résignation, mais sans montrer le moindre signe de refus.
C’était bientôt l’heure de la prochaine punition. Madame Caroni décidé de les en exempter toutes les trois. Elles avaient été sages toute l’après-midi. Elles méritaient bien une petite récompense. La seule qu’il avait fallu fesser, en plus de la punition pour avoir refusé de se faire corriger, c’était Camille, mais il ne s’agissait pas d’une rébellion. Il ne fallait pas confondre. Elle avait d’ailleurs laissé Madame Caroni sévir sans protester, y compris quand la correction s’était déroulée en public. C’était une preuve d’obéissance que Madame Caroni avait notée avec approbation.
Il y aurait d’autres fessées, évidemment. Tous ses pupilles en avaient besoin pour corriger les défauts, mais aucun d’eux ne se débattrait plus pour échapper à son juste châtiment.
« Nous allons maintenant pouvoir travailler sérieusement, se dit Madame Caroni. »

« Maïlis, tu arrêtes ta punition pour aujourd’hui. Tu recommenceras demain matin. Venez ici ! Je vous attends ! »
Les trois filles s’alignèrent devant leur tutrice. Elles avaient toutes les trois la culotte baissée, ce qui était normal pour des punies. Clémence et Camille qui sortaient du coin tenaient encore leurs vêtements au-dessus de leur taille, dégageant bien leurs fesses nues. Maïlis qui s’aperçut qu’elle était la seule à avoir la robe qui recouvrait ses fesses, se baissa rapidement et elle souleva sa robe.
« Non, l’arrêta Madame Caroni ! Inutile de la soulever. Vous deux, laisser retomber vos vêtements. »
Elles s’empressèrent de profiter de cette autorisation inattendue. Cela donnait un air plus décent à l’alignement des trois filles, sans que le sentiment d’être punie ait totalement disparu. Leur culotte était encore à hauteur de leurs genoux et soulever le bas d’une robe ou d’une jupe ne présentait pas de difficulté. Elles en étaient conscientes.
« Il vous reste une fessée à recevoir, si je ne me trompe pas. »
Les trois filles baissèrent la tête. Il n’y avait pas de surprise. Il leur avait été annoncé une fessée toutes les heures jusqu’à la fin de l’après-midi. Madame Caroni n’avait pas précisé s’il y en avait une de prévue à dix-neuf heures, mais si elle le disait maintenant, c’est que c’était certainement vrai.
« J’ai décidé de vous faire grâce de cette dernière punition »
Elle sentit un vent de soulagement dans la ligne des filles qui se tenaient devant elle et un sourire revenir sur chacun des visages.
« Mais attention, je ne veux plus entendre la moindre protestation et encore moins constater un refus ni même une réticence quand une grande personne décidera de vous donner une fessée. Si elle prend le temps de le faire, sachez que c’est parce que vous l’avez mérité et que cela vous fera beaucoup de bien. Est-ce compris ?
– Oui Madame.
– Appelez-moi Zia Margherita, comme tous mes pupilles. Pour vous je serai une tante sévère mais attentionnée. Vous faites partie de mes filles, maintenant. Nous formons une famille. »
Clémence n’avait pas envie de discuter les décisions de Zia Margherita, mais avait bien l’impression qu’elle avait accepté que non seulement Madame Caroni puisse lui donner la fessée quand elle le voudrait, mais que cette autorisation s’étendait à d’autres personnes et en tout premier lieu à Madame Abramov. Comment était-ce possible ?
Elle se dit qu’elle ne se laisserait pas faire, si Madame Abramov essayait de la punir, mais elle y renonça aussi vite qu’elle avait pris la décision. Elle songea à la punition que cela lui vaudrait. Le menace d’une fessée était un facteur dissuasif des plus efficaces.
« Remontez vote culotte, les filles et rentrez chez vous ! »
Les trois filles obéirent aussi vite qu’elles le purent.
« Zia Margherita, demanda Camille d’une voix hésitante. Est-ce que…
– Oui, que veux-tu ?
– Est-ce que vous êtes encore fâchée avec moi ? »
Madame Caroni attrapa la main de Camille et elle l’attira sur ses genoux. Elle y assit la jeune fille, face à elle.
« Ce n’est pas parce que je te punis que je vais être durablement fâchée avec toi. Sur le moment, bien sûr il faut que je te fasse comprendre que ce que tu as fait est une grosse bêtise. Mais je sais que c’est le lot de toutes les grandes filles irréfléchies comme toi de commettre des écarts. Il faut qu’elles en soient punies, mais ce n’est pas pour cela qu’on ne les aime pas, au contraire ! Une fois la fessée donnée et un bon moment passé au coin, il n’y a plus de raison de t’en tenir rigueur.
– Alors, vous m’avez pardonné ?
– Bien sûr, ma chérie !
– Et moi aussi, demanda Maïlis ?
– Toi aussi, ma grande, viens ici ! »
Elle souleva Camille et elle la posa sur sa cuisse droite. Elle assit alors Maïlis de l’autre côté.
« Voilà !
– Mais il n’y a pas de place pour deux, se plaignit Camille !
– Une bouffée de jalousie, ironisa Zia Margherita ? Je sais comment les soigner ! »
Elle souleva d’une main l’arrière de la jupe de Camille et elle claqua les fesses sur le fond de la culotte.
« Faut-il que j’insiste plus ?
– Non Madame ! »
Une nouvelle fessée atterrit sur la culotte de Camille.
« Aïe !
– Comment m’as-tu appelée ?
– Aïe ! Zia Margherita !
– Alors ? Te faut-il une fessée plus consistante pour éradiquer cette crise de jalousie ?
– Non Zia Margherita, non ! Pardon, pardon !
– Il y a bien de la place pour deux petites filles comme vous sur mes genoux. La prochaine fois, ce sera une vraie fessée ! »
Madame Caroni amena la tête de ses deux filles sur son épaule. Sa main se glissa le long de leur cuisse et remonta jusqu’à leurs fesses qu’elle caressa à travers la culotte. Elle sentit les deux filles s’abandonner dans ses bras. Maïlis prit la main de Camille. Ce n’était pas si désagréable de partager les genoux de Zia Margherita.
Clémence regardait la scène en faisant la moue. Rien à faire, il n’y avait pas de place pour une troisième sur les genoux. Elle y aurait pourtant bien pris une place elle aussi.
« Peut-être voudrais-tu aussi un câlin ? »
C’était Lorena qui l’interpellait.
« Oui… Mademoiselle !
– Je crois qu’en cherchant bien, il doit y avoir un peu de place sur mes genoux. L’avantage, c’est que tu les auras pour toi toute seule. »
Ce n’était pas pareil que d’être sur les genoux de Zia, mais la tentation était forte. Timidement, Clémence approcha de Lorena.
« Viens ici petite fille ! »
Petite fille ? Clémence n’était pas certaine que le terme était bien adapté. Elle avait plus de quinze ans de plus que Lorena, presque le double de l’âge de la jeune fille. Elle garda sa réflexion pour elle et elle laissa Lorena l’asseoir sur ses genoux. Un bisou sur le front, une main qui lui caressait le dos et l’autre une joue… après la sévérité dont elle avait été l’objet toute l’après-midi, cela faisait du bien. Elle décida de rester là tant que Lorena voudrait bien d’elle sur ses genoux.

Mais même les câlins ont une fin. De quelques petites tapes sur les fesses de ses deux filles, Madame Caroni le signifia.
« Allons, les filles, ça suffira pour ce soir. Vous rentrez chez vous ! »
Elles seraient bien restées là encore un petit moment, mais si Zia Margherita le disait, il fallait obéir sans montrer son mécontentement.
« Pareil pour toi, ma chérie, dit Lorena en redressant Clémence qui avait mis son nez dans le creux du cou de Lorena. »
Les trois filles se levèrent et réajustèrent leurs vêtements.
« A la maison ! »
Maïlis et Camille filèrent, mais Clémence s’attarda.
« Zia Margherita, est-ce que je peux avoir mon téléphone ?
– Ton téléphone, il n’en est pas question. Il est posé sur le meuble dans l’entrée et il y restera une semaine. Je crois que tu as besoin d’apprendre à l’utiliser à bon escient. Je te le confisque pendant une semaine pour que tu apprennes à t’en dispenser. Ensuite nous fixerons des règles. »
Une semaine sans téléphone ? Des règles ? Cela ne sonnait pas bien dans les oreilles de Clémence, mais elle ne pouvait pas aller contre la décision de sa tutrice. Une timide tentative, peut-être ?
« Mais si on m’appelle ?
– Eh bien, les gens tomberont sur ton répondeur. S’il y a des choses urgentes, ils appelleront sur le numéro fixe. J’espère que tu as bien compris !
– Oui Zia. »
En sortant elle vit son téléphone en évidence sur le petit meuble juste à côté de la porte. En tendant la main, elle aurait pu s’en saisir. Elle frissonna rien que d’y penser. Quelle folie ! Elle s’enfuit en courant pour ne plus être tentée.


Madame Caroni repéra Maïlis parmi les personnes qui sortaient de l’usine où elle travaillait. Quand la jeune femme croisa le regard de sa tutrice, elle quitta rapidement ses amis pour se rendre là où Madame Caroni l’attendait.
Maïlis n’était pas très contente de voir sa voisine s’immiscer dans un espace où elle pensait avoir encore un peu d’autonomie. La présence de Madame Caroni lui faisait courir le risque d’une claque sur les fesses en public ou de se faire gronder sans qu’elle puisse répondre. Elle ne voulait pas imaginer les conséquences que pourrait avoir une réelle fessée.
Elle évita les regards interrogateurs de plusieurs de ses collègues : qui était cette dame qui attendait Maïlis et qui semblait avoir une grande influence sur elle ? Maïlis obéissait, mais le plus discrètement possible, se pressant de répondre aux demandes de Madame Caroni sans avoir l’air de se presser.
« As-tu été sage ?
– Oui Zia Margherita !
– C’est bien ! Allons chercher Camille. »
Madame Caroni conclut son ordre par une petite claque sur les fesses, rien de douloureux. Maïlis vérifia que personne n’avait ni vu le geste, ni entendu ce bout de conversation. Cela suffirait pour qu’on se pose des questions. Madame Caroni lui prit la main et, à son grand soulagement, elle prit une direction qui l’éloignait du plus gros de ses collègues. Elle ne respira complètement qu’après avoir tourné dans la rue perpendiculaire, elle n’aperçut plus aucun collègue. Sauraient-ils tirer des conclusions des quelques moments auxquels ils avaient assisté ? Maïlis le saurait dès le lendemain.
Il n’y avait qu’une dizaine de minutes de marche pour arriver devant la librairie papeterie où travaillait Camille. Une dame se tenait derrière un petit comptoir. Elle devait avoir une petite cinquantaine d’années et elle se tenait droite dans une jupe noire et un chemisier blanc boutonné jusqu’au col. Elle avait relevé ses cheveux en un chignon d’où ne s’échappait pas un cheveu, ce qui lui tirait un peu les traits en arrière en lui donnant un air sévère. La seule fantaisie dans sa tenue consistait en une broche piquée sur sa poitrine qui représentait une fleur stylisée. Elle sourit en voyant entrer ces nouveaux clients.
« Bonjour, puis-je vous aider ?
– Bonjour Madame, lui répondit Madame Caroni. »
Comme Maïlis restait silencieuse, d’une claque sur les fesses, une vraie cette fois-ci, Madame Caroni reprit Maïlis.
« Veux-tu dire bonjour ! Faut-il que je te montre ce qui arrive aux petites filles impolies ?
– Bonjour Madame, s’empressa de répondre Maïlis. »
La dame derrière le comptoir ouvrit de grands yeux marquant sa stupéfaction. Maïlis ne savait plus dans quel trou de souris elle aurait pu se glisser s’il y en avait eu un d’assez petit. Elle rougit et baissa les yeux. Cette attitude d’une petite fille prise en faute, confirma à la dame qu’il s’était bien agi d’une réprimande soulignée par une fessée. La hâte avec laquelle Maïlis avait répondu au souhait de Madame Caroni et son absence de protestation suite à la claque sur les fesses, créaient un décalage par rapport à ce qu’auraient dû être les relations entre ces deux adultes. La curiosité de la dame pour ces deux clientes s’éveilla.
« Je suis la tutrice de Camille qui doit travailler chez vous. »
Maïlis pensa en tremblant à l’effet que pourrait avoir une telle entrée en matière de Madame Caroni auprès de sa directrice ou de sa cheffe d’équipe.
« Je souhaiterais savoir s’il serait possible qu’elle finisse un peu plus tôt. Nous avons quelques achats à faire pour renouveler sa garde-robe. En fait, j’ai bien peur que si je ne m’en occupe pas rapidement, Camille n’ait rapidement plus rien à se mettre.
– Ah, la garde-robe de Camille ! Quel changement ce matin ! C’est la première fois, en presque quatre ans, qu’elle vient avec une tenue convenable pour travailler. Est-ce à vous que je dois ce miracle dans lequel je ne croyais plus ?
– J’ai, en effet, considéré qu’il n’était pas question qu’elle mette ses anciennes tenues. Absolument pas convenable pour la jeune fille que j’ai l’intention qu’elle devienne ! J’ai d’ailleurs jeté tous ces vêtements, mais il faut les remplacer par d’autres plus adaptés.
– Je suis bien d’accord avec vous et je vous félicite d’avoir pris cette initiative. J’ai en fait la remarque à Camille bien souvent, mais elle ignorait mes remontrances.
– Ne vous inquiétez pas, ce temps-là est révolu.
– S’il n’y avait que cela à changer dans l’attitude de cette jeune femme ! Mais je vous l’appelle. »
Elle passa sa tête par une porte qui ouvrait sur une pièce derrière elle.
« Camille ! On vous demande ! »
On entendit une voix lointaine.
« Oui, quoi encore ? »
La dame écarta es bras en un geste d’impuissance. Les yeux de Madame Caroni se fermèrent ne laissant qu’une petite fente tandis que son visage s’assombrissait. Ce n’était de bon augure. Camille fit son apparition. Elle s’immobilisa dès qu’elle vit Madame Caroni.
« Oh, fit-elle, Zia Margherita !
– Oui, c’est moi. Et je dois avouer que je suis assez surprise par ce que je constate ici. »
Puis se tournant vers la dame.
« Se comporte-elle toujours comme cela ?
– Non ce n’est pas, commença Camille, vite interrompue par Madame Caroni.
– Depuis quand te permets-tu d’interrompre la conversation entre deux grandes personnes ? Viens ici ! »
Camille se mit en route aussitôt, mais elle s’arrêta à deux mètres de Madame Caroni, hors de sa portée. En deux pas, celle-ci la rejoignit, la prit par la main et l’amena dans le milieu de la boutique. Une claque sur le fond de la jupe conclut cette demi-désobéissance.
« Est-ce à toi que j’ai posé la question ?
– Non, Zia.
– Alors je ne veux plus t’entendre ! »
Une nouvelle claque confirma, s’il en était besoin, le caractère définitif de la position de Madame Caroni. La dame du magasin montrait un air de plus en plus intéressé.
« Vous disiez ?
– C’est sans arrêt ! Tenez, aujourd’hui j’ai dû l’envoyer travailler dans la réserve tellement elle était désagréable avec les clients.
– Désagréable avec les clients ?
– Oui, c’est cela ! Quand elle commence une journée comme cela, impossible de la faire changer d’attitude ! Heureusement que ce n’est pas tous les jours !
– Excusez ma curiosité, mais j’ai l’impression qu’elle n’est pas une employée modèle. Pourquoi l gardez-vous ?
– S’il n’y avait pas ces tenues déplacées et ces sautes d’humeur ! Elle fait plutôt bien son travail, et puis je me suis attachée à elle, à sa présence. Je sais que si je la mets à la porte, elle sera dans de grosses difficultés.
– Vous avez raison ! Si vous la renvoyez, je ne sais pas ce qu’elle deviendrait, et votre compassion vous honore, mais cela ne justifie pas son attitude. Nous allons la changer au plus vite.
– Je ne vous en remercierais jamais assez si vous y arrivez.
– Je vous assure que cela ne va poser aucun problème, mais je vais avoir besoin de votre participation. Commençons par ceci. »
Elle se tourna vers Camille qui avait l’air affolé d’un animal pris au piège.
« Mauvaise humeur qu’on fait subir à son entourage, refus d’obéir, impolitesses que j’ai pu constater moi-même… Tout cela mérite une punition, tu ne crois pas ?
– Oh non, s'il vous plait !
– Serais-tu en train de me dire que tu n’as pas mérité de punition ?
– Si Zia Margherita, mais pas ici ! Ce soir, à la maison.
– Je crois, au contraire, que c’est ici et devant ta patronne que tu en as besoin d’une ! »
Tout alla alors très vite. Madame Caroni prit Camille par le bras et elle l’amena sous son coude. Elle releva la jupe dans le dos de Camille, puis elle baissa la culotte. La dame eut un petit cri d’étonnement à l’apparition des fesses de Camille dont la défense ne consista qu’en quelques pauvres supplications.
« Non, Zia Margherita, non ! Pas ici ! Pardon, pardon ! Je ne le ferai plus ! »
La fessée transforma rapidement ces prières en cris de douleur. La gesticulation des jambes que Camille entama, n’avait pas pour but de faire cesser la correction. Il ne s’agissait visiblement que d’une réaction à la fournaise que Madame Caroni entretenait sur ses fesses. Sa main libre restait soigneusement en dehors du trajet de celle qui embrasait les fesses. Tout indiquait la légitimité de Madame Caroni à corriger la jeune femme qu’elle avait courbée sous son bras.
La dame du magasin se surpris elle-même en constatant qu’elle ne voyait rien d’indécent à la scène qui se déroulait sous ses yeux, malgré les fesses nues d’une jeune femme, exposées devant elle et à la vue de tous ceux qui pouvaient entrer dans la librairie à n’importe quel moment. Il était évident que Madame Caroni exerçait fort pertinemment son droit de correction envers une jeune femme qui avait mérité cette fessée déculottée.
Quand la fessée cessa, Camille pleurait autant à cause de la douleur qui emportait ses fesses, que de la honte d’avoir eu la culotte baissée devant sa patronne, mais également de la perte de son statut de petite rebelle insolente. Elle savait qu’elle ne pourrait plus jouer ce rôle sans en subir les conséquences. Madame Caroni le confirma.
« Va te mettre au coin ! »
Elle désignait un angle de murs, derrière le comptoir, le long de la vitrine. Sans demander plus d’explication, Camille contourna sa patronne et elle s’y plaça. Elle releva sa jupe et croisa ses mains dans son dos pour la tenir. Elle plaça son visage dans le coin.
Il commençait à faire nuit, le magasin était éclairé. Là où elle avait dû se placer, il était clair que toutes les personnes qui passaient sur le trottoir voyaient Camille et ses fesses nues colorées par la fessée qu’elle venait de prendre.


Vous avez loupé le début de l'histoire ?

Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
 ... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 30
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"

Il y aura une suite, bien sûr !

C'est le chapitre 32.

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