samedi 25 janvier 2020

Madame Caroni - chapitre 30

La fessée se poursuivait et Camille faisait tous les efforts possibles pour assourdir ses cris afin de ne pas attirer les voisins par le tintamarre qu’elle pourrait faire sous la main de Madame Caroni. Dans l’ensemble, elle y réussissait très bien, mais de temps en temps une claque plus forte l’obligeait à laisser percer un cri sonore qui résonnait dans la salle de bain et en passait peut-être la porte pour se répandre dans le couloir.
« Oh, excusez-moi ! »
Camille dont les fesses étaient tournées vers la porte, ne pouvait pas voir de qui il s’agissait. Madame Caroni leva la tête. Un jeune homme se tenait devant elle. Son visage était tout rouge, ses yeux écarquillés et il restait là à regarder le tableau qui se déroulait devant lui. Il avait dû se persuader qu’il ne rêvait pas. C’était bien une fessée déculottée qu’il avait interrompue.
Il avait du mal à identifier la jeune fille qui la recevait et il ne connaissait pas la dame qui la donnait. La correction paraissait douloureuse et elle accaparait toute l’énergie de celle qui était punie, au point qu’elle ne se rendit compte que tardivement de sa présence. Il avait naturellement cru qu’il s’agissait d’une jeune adolescente que sa mère punissait, ce qui était déjà rare quand cela se déroulait en public, mais les contorsions de la jeune fille punie lui permirent de reconnaître l’une de ses voisines dont il ne connaissait pas le nom, mais qui avait à peu près le même âge que lui.
Son trouble augmenta et il jugea qu’il n’était pas à sa place. Il s’apprêtait à faire demi-tour quand la dame l’arrêta.
« Restez-là, jeune homme. Nous en avons fini dans une minute et nous vous laissons la place. »
Elle avait arrêté la fessée et sa main s’était posée sur les fesses copieusement rougies.
« Mais…
– Soyez un peu patient, à moins que vous ne soyez pris d’une envie pressante ?
– Non, ce n’est pas cela, je peux attendre mais…
– Alors attendez en silence. Vous ne nous gênez pas, si vous ne bougez pas et si vous faites silence. Est-ce bien compris ? »
Le ton était autoritaire et elle ne plaisantait pas. Il sentait que ce n’était pas le moment de la contrarier.
« Oui Madame. »
La fessée reprit sous ses yeux. Le spectacle aurait pu être impudique. La jeune fille montrait naturellement ses fesses puisque sa culotte était à la hauteur de ses genoux. Mais, au gré des mouvements qu’elle faisait sous l’impulsion de la main qui claquait ses fesses, elle écartait ses jambes et son vagin apparaissait sous ses yeux ébahis.
Dès qu’elle s’était rendu compte de sa présence, elle avait serré les jambes, mais peu de temps après que la fessée eut repris, elle ne contrôlait plus du tout ce qu’elle faisait et ce qu’elle laissait voir de son intimité ne semblait plus qu’une préoccupation de second ordre. C’était une sévère punition qui se tenait sous ses yeux et l’exposition de la nudité partielle de la jeune femme n’en était qu’une condition nécessaire. Il n’y avait pas de doute, à tel point que le jeune homme compatissait avec la jeune femme qui apprenait sous la main punitive.
La fessée cessa.
« Bon, est-ce que tu penses que cette fessée est suffisante, ma chérie, pour t’apprendre à travailler plus assidûment ?
– Oh oui Madame ! »
La jeune fille ne cherchait pas à se libérer. Elle se tenait le plus sagement possible, sanglotant doucement sous le bras de sa fesseuse.
« Habitez-vous ici, jeune homme ? »
Fasciné par la rougeur des fesses, il mit plusieurs secondes à se rendre compte que c’était à lui qu’on parlait.
« Je vous parle, jeune homme ! »
La voix avait ce ton d’autorité qui faisait qu’on lui prêtait attention. Elle lui rappelait celle qu’utilisaient certaines figures d’autorité de son enfance quand il avait été en tort. De plus, la fessée à laquelle il venait d’assister ne lui donnait pas envie de la défier.
« Oui, ici.
– Oui qui ? Parlez correctement, jeune homme !
– Oh, oui Madame ! J’habite ici, dans la chambre là-bas, un peu plus loin, dit-il en faisait un vague geste du bras.
– Voilà qui est mieux. »
Le ton était donné. Elle avait instauré une relation d’autorité en deux phrases.
« Avez-vous remarqué, jeune homme, que cette salle de bain a été nettoyée ?
– Non Madame… euh si… je veux dire oui, je l’ai remarqué. C’est propre !
– Exactement c’est propre et ce n’est pas grâce à vous. Depuis combien de temps habitez-vous ici.
– Trois ans, Madame.
– Et en trois ans, combien de fois y avez-vous fait le ménage ? »
Le jeune homme rougit. Il baissa la tête. L’absence de réponse était éloquente.
« Comme Camille ! Cela fait tellement longtemps que vous ne vous en souvenez pas. C’est une honte. Camille a reçu une fessée, mais vous en mériteriez une également. »
Ennoncée dans ces conditions, cette hypothèse ne lui sembla pas totalement absurde. Il s’imagina un court instant courbé sous le bras de cette dame, son pantalon et sa culotte à la hauteur de ses genoux. Non, décidément, cela n’était pas impossible.
« Donnez-moi le numéro de votre chambre !
– La onze, Madame.
– Bien, je viendrai examiner la salle de bain après votre passage. Si j’y trouve la moindre trace de salissure dont vous pourriez être l’auteur, je viendrai vous chercher dans votre chambre et nous reparlerons de cette fessée dont vous auriez le plus grand besoin. Est-ce compris ?
– Oui Madame.
– Camille, allons-y ! »
Elle remit la culotte de Camille à sa place initiale et elle releva la jeune fille qui dut faire face à son voisin. Ils étaient rouge pivoine tous les deux et leurs regards ne se croisèrent qu’un bref instant. Camille crut qu’elle allait mourir de honte sur place. Elle eut un bref hoquet et ses yeux se remplirent de larmes, mais ce fut tout. Madame Caroni prit Camille par le haut du bras et elle la poussa vers la sortie.


Camille se tenait sagement assise dans le bus à côté de Madame Caroni. A leurs pieds, il y avait deux sacs. Elles s’étaient débarrassées de celui dans lequel Madame Caroni avait entassé ce qu’elle ne voulait pas conserver. Le plus petit contenait les vêtements propres que Madame Caroni avait sélectionné. Dans le plus gros, ceux qui devaient passer par un lavage avant de trouver place chez Maïlis. Car c’était chez son amie que Madame Colas avait décidé qu’elle demeurerait désormais.
« Vous pourrez bien habiter à deux dans cet appartement. Comme cela je vous aurai toute les deux sous la main. »
C’était bien ce qui inquiétait Camille, qui l’inquiétait et qui la rassurait. Elle savait où elle allait et Madame Caroni, d’une décision, avait réalisé un rêve que Camille n’avait jamais su réalisé : vivre avec Maïlis. Bien sûr, ce n’était pas exactement dans les conditions qu’elle avait imaginées. La tutelle de Madame Caroni changeait bien des choses. Cette perspective n’arrivait pas à assombrir la fin d’après-midi de Camille, malgré la démangeaison qu’elle sentait encore sur ses fesses. Elle était contente de quitter sa chambre, surtout pour aller chez Maïlis. Le reste n’était que péripétie.
« Ah tiens, dit Madame Caroni en regardant sa montre, il est l’heure de ta fessée. »
Camille regarda furtivement autour d’elle. Personne ne semblait avoir noté la remarque de sa tutrice. Puis les implications de ce que venait de dire Madame Caroni lui sautèrent au visage. L’heure de sa fessée ? Madame Caroni n’avait tout de même pas l’intention de la lui donner ici, dans le bus ? Camille blêmit. Recevoir la fessée devant autant de gens qu’elle ne connaissait pas, elle ne s’en relèverait pas. Elle regarda sa voisine avec angoisse.
« Ne fais pas cette tête ! Je n’ai pas l’intention de te fesser ici. Je vais attendre d’être de retour à la maison. »
Camille laissa sa respiration reprendre son rythme normal. Elle avait eu peur.
« Ne te fais pas d’illusion, ma chérie, ce n’est que partie remise. Un de ces prochains jours, quand tu feras une bêtise en public, je n’attendrai pas pour te baisser la culotte et te fesser. Te voilà prévenue ! »
Une promesse que tiendrait Madame Caroni, elle n’en avait aucun doute. Cela posait un nouveau regard sur son avenir. Elle ne se sentait pas capable d’éviter durablement tous les écarts qui pourraient décider Madame Caroni à la corriger. Ils étaient bien trop nombreux et elle se doutait qu’elle ne les avait pas encore tous découvert. Une fessée en public, quelle humiliation. A son âge, ce n’était pas normal. Il n’y avait qu’à elle qu’arrivait ce genre de tuile.
« Mais je suis trop grande pour… »

Camille n’eut pas le temps de finir sa phrase. L’attention de toute l’assistance fut alors attirée par une altercation dans le fond du bus. C’était une dame d’âge mûr et un garçon qui ne pouvait pas être beaucoup plus âgé que Camille.
« Lève-toi, Jérôme !
– Non, Maman, s'il te plait, je ne le ferai plus !
– Tu m’as déjà promis hier de ne plus dire de gros-mots. Je vois que tu ne sais pas tenir tes promesses. Moi, je t’en avais fait une également, au cas où tu recommencerais. Tu t’en rappelles ?
– Non, je ne sais plus…
– Jérôme, gronda sa mère !
– Oui, oui, je sais, mais j’ai compris. Je ne le ferai plus je le jure.
– C’est exactement ce que tu m’as dit hier. Et moi je vais tenir ma promesse. Debout ! C’est la dernière fois que je te le dis. Si tu n’obéis pas immédiatement, tu sais ce qui t’attend ! »
Le jeune homme se leva. Il ne le faisait pas par plaisir, mais il était apparemment contraint d’obéir. Camille se demanda à quelle menace cette dame faisait référence. Si elle n’en eut pas la réponse précise, elle en eut une idée qui lui fut apportée par la suite des événements.
Le jeune homme tournait le dos au reste des passagers. Camille ne voyait pas exactement ce que la dame faisait, mais elle avait porté ses mains à la hauteur de la ceinture de son fils.
« Maman, pardon, pas ici ! »
Il y avait du désespoir et de l’urgence dans le cri du jeune homme.
« Et pourquoi pas ici ? Tu te permets bien un langage déplacé en présence de tous ces gens. Il est normal qu’ils en voient les conséquences, non ? »
Elle baissa le pantalon, mettant au jour une culotte bleu ciel. Le garçon n’eut pas le temps de trouver une nouvelle raison qui aurait justifié un report de sa punition avant que sa culotte ne rejoignît son pantalon. Il regarda autour de lui. Il était au centre de l’attention générale. A part quelques bébés et le chauffeur, tout le monde, enfants, adolescents et grandes personnes, regardait dans sa direction.
Sa Maman l’allongea en travers de ses genoux. Si le haut de son corps était maintenant dissimulé par le dos de la banquette devant eux, ses fesses et ses jambes dépassaient dans l’allée, donnant une bonne vue sur la blancheur de sa peau nue. Elle ne resta pas longtemps blanche.
Les fesses de Jérôme rougirent en un rien de temps. Sa Maman mettait ce qu’il fallait comme force pour que la couleur de l’épiderme changeât rapidement. Sa main claquait une bonne dizaine de fois au même endroit, faisant croître les cris de Jérôme jusqu’à ce qu’ils s’étranglassent dans sa gorge. Puis, elle changeait de côté et elle recommençait.
Ce n’était pas la première fessée que le jeune homme recevait. Il en avait visiblement l’habitude. Il laissait sa Maman le punir sans gêner le déroulement de la correction, bien qu’elle fût des plus sévères et administrée en public. A vingt ans passés, cela démontrait une grande autorité de la part de sa mère, autorité que le grand garçon ne contestait pas.
Le silence le plus complet régnait dans l’autobus. Camille ne pouvait pas détourner son regard. Elle serait prochainement à la place du jeune homme, elle n’en doutait pas. Il n’y avait autour d’elle que des hochements de tête approbateurs des grandes personnes. Les autres, et ils étaient au moins trois à être plus âgés que Camille, ne disaient pas un mot. Ils restaient immobiles, fascinés par la correction à laquelle ils assistaient. Ils avaient tous pâli. Camille également.
« J’ai bien l’impression que tu hésiteras à dire des gros-mots, une prochaine fois, mais ne crois pas que ta punition est terminée. Nous la finirons avec un morceau de savon pour nettoyer cette bouche dès que nous serons à la maison. »
Le jeune homme ne protestait pas. Sa Maman l’avait mis debout dans le couloir et il avait tourné son sexe vers la banquette, n’arrivant à la dissimuler que partiellement. Il était totalement épilé, ce qui lui donnait un air de petit garçon, démenti par la taille de l’organe.
« Vois-tu, là-bas, dans le milieu du bus, il y a un endroit où tu vas pouvoir te mettre au coin. Tu vas y rester jusqu’à ce que nous soyons arrivés. »
Le jeune homme avança vers le lieu qui lui était désigné. Ses mains glissèrent insensiblement vers ses organes génitaux et elles se placèrent devant.
« Tu oublies de remonter ta chemise pour qu’on puisse voir les effets de la fessée, mon chéri ! »
Jérôme dut ramener ses mains en arrière, les croiser dans son dos pour remonter sa chemise. De ce geste également, il avait l’habitude. Il dégagea ses fesses adroitement et sans hésiter. Son pénis et ses testicules se balançaient entre ses jambes au gré de son déplacement vers le milieu du bus, qu’il accéléra autant que possible. Il cala son visage dans l’angle que formait une petite cloison de verre transparent et le flanc du bus sur lequel elle était fixée perpendiculairement. Il ferma les yeux et il s’immobilisa.
Camille reconnut la position que Madame Caroni lui faisait adopter au coin. Si elle en jugeait par les réactions des passagers, Jérôme et elle n’étaient pas les deux seules personnes à s’être retrouvés dans cette position. Elle était donc loin d’être la seule et loin d’être la plus âgée.
« Tu avais commencé à me dire quelque chose sur ton âge avant que nous soyons distraites par la fessée qu’a reçu ce jeune homme. Qu’est-ce que c’était ?
– Non, rien Madame, je me suis trompée. »


Camille était de retour au coin dans le séjour de Madame Caroni. Elle y avait rejoint ses deux compagnes d’infortune. Ses fesses la brûlaient. Elle pleurait silencieusement. Bien qu’un peu décalée dans le temps, elle avait reçu la fessée qui lui était due. Elle considérait qu’elle s’en était bien tirée au regard de ce qui était arrivé à Jérôme.
En descendant du bus, elle était passée tout près de lui. Il avait encore les fesses rosées et il enfonçait son visage aussi profondément possible, sans doute pour ne pas voir le passage qu’il y avait autour de lui, à défaut de pouvoir être invisible.
Madame Caroni lui avait confié le sac de linge sale.
« Tu lances une machine dans cette laverie, tu la laisseras tourner et tu rentreras à la maison pour que je te donne une fessée. Tu y retourneras après avoir été au coin. Je te donne cinq minutes. Ne traîne pas ! Je serais obligée de sévir ! »
Cinq minutes, c’était juste et Camille fut obligée de monter les escaliers quatre à quatre. Pas le temps d’attendre l’ascenseur. Elle était essoufflée quand elle sonna à la porte, mais Madame Caroni n’eut rien à lui reprocher. Elle aperçut Maïlis et Clémence qui étaient chacune dans leur coin. L’arrivée de Camille ne les fit pas bouger, même si elles ne savaient pas qui venait d’entrer.
Elle enleva ses chaussures et son manteau et elle se présenta devant sa tutrice qui lisait un magazine, assise sur le canapé.
« Ah oui, la fessée, dit-elle, je n’y pensais plus. »
Elle baissa la culotte de Camille et elle l’installa en travers de ses genoux. Il n’y avait plus besoin d’exercer aucune contrainte. Cette fessée était promise à Camille, elle n’avait aucune raison de s’y opposer.
Elle savait pourquoi elle était punie. Il était normal qu’elle soit corrigée. Il n’y avait rien à dire, rien à faire, sauf accepter la punition et être plus obéissante la prochaine fois. Cela ne faisait pas vingt-quatre heures qu’elle avait reçu sa première fessée et elle considérait déjà que cela faisait partie de la normalité chez Madame Caroni. Camille se rappelait les quelques secondes passées dans les bras de sa tutrice et elle en espérait d’autres. Elle voulait la rendre fière d’elle afin qu’elle puisse être récompensée et consolée. Cela passait par une totale obéissance quand il était question de la fesser.
C’était peut-être normal, mais toujours aussi humiliant d’être déculottée et punie comme une petite fille, même si c’était de cette façon que Camille commençait à envisager les relations avec sa tutrice. Elle avait entrevu la possibilité de retrouver des sensations qu’elle n’avait pas connues depuis son enfance, avant que ses velléités d’indépendance à l’adolescence ne gâchent tout.
Etre une petite fille, sous l’attention vigilante de sa mère, n’avait alors rien de désagréable. Elle avait un peu plus d’une dizaine d’années et sa mère surveillait le moindre de ses gestes que ce soit son comportement, la façon de s’habiller dont elle décidait sans vraiment consulter Camille ou la toilette pour laquelle elle n’hésitait pas à prendre l’initiative ce qui était souvent le cas.
Sa mère n’hésitait pas à la gronder quand elle en avait besoin, ce qui remettait les choses dans l’ordre immédiatement. A cette époque, elle était très proche de sa mère et passait de longs moments sur ses genoux à se faire câliner. Ce qu’elle aimait le plus, c’était quand sa mère remontait sa main le long de ses cuisses et quand, soulevant son tee-shirt, elle lui caressait le dos.
Camille avait retrouvé beaucoup de similitude avec ce qui se passait avec Madame Caroni. Certes, Madame Caroni grondait un peu, mais surtout elle fessait beaucoup. Avec lucidité, Camille convenait que si elle n’avait risqué que de se faire gronder, elle n’aurait pas beaucoup obéi. La fessée était bien plus efficace, mais elle aboutissait au même résultat.
Elle avait retrouvé ces moments où sa mère avait accès à son intimité, ce qu’elle faisait naturellement. Elle n’hésitait jamais à baisser la culotte de sa fille pour prendre sa température ou examiner une rougeur suspecte. Aujourd’hui, quand Madame Caroni baissait la culotte c’était pour donner la fessée, mais Camille retrouvait les mêmes gestes que ceux qu’utilisait sa mère.
Il lui manquait les moments passés sur les genoux. Les quelques instants où sa tutrice l’avait serrée dans ses bras lui en avait donné un avant-goût, mais c’était insuffisant. Arriverait-elle à ce que Madame Caroni la réconforte comme sa mère savait si bien le faire ? Peut-être même à passer du temps sur ses genoux ? C’était une récompense. Pour cela il fallait être bien obéissante, surtout quand sa tutrice avait décidé de lui donner une fessée.

La main de Madame Caroni frappa les fesses trois fois au même endroit. Camille se mit à pleurer. Encore une fessée. Elle n’en pouvait plus, mais il fallait attendre que Madame Caroni ait estimé que la leçon avait porté. Ce n’était pas pour tout de suite.


Vous avez loupé le début de l'histoire ?

Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
 ... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 29
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"

Il y aura une suite, bien sûr !


Les commentaires...

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5 commentaires:

  1. Amis de la poésie et de la fessée dans les transports en commun... Bonjour !
    Camille se résout à l'obéissance... la méthode d'éducation par la fessée chère à Madame Caroni fait ses preuves. Tout le monde doit pouvoir en profiter. Au train d'enfer où elle distribue les fessées, il n'est pas interdit de penser que le garçon, témoin accidentel dans les toilettes d'un numéro de claquettes sur les fesses de Camille, puisse aussi passer un moment sur les genoux de la maitresse femme. A voir dans un prochain épisode...(?)

    Emporté par sa féconde imagination, JLG, inarrêtable, s'amuse à multiplier les lieux de prestation ! Rien ne peut faire obstacle à la mission éducative de l'intransigeante éducatrice. Une fessée doit pouvoir claquer n'importe où, du moment qu'il y a assez d'espace pour prendre de l'élan.
    Non contente de sonoriser un immeuble entier au rythme des concerts de percussions sur les fesses des locataires, la "pasionaria" de la déculottée, projette d'élargir son public à celui des transports en commun.
    La fessée dans le bus est d'autant plus probable, qu'une sévère maman inconnue, ne se gène pas pour en faire la démonstration en flanquant une déculottée à son fils entre les banquettes. Aux gros mots, les grosses fessées!
    Mais jusqu'où le narrateur, va -t-il continuer à ne pas s'arrêter de nous étonner ?
    Amicalement.
    Ramina

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    1. Ramina,
      Je suis étonné que cela vous ait échappé, vous qui êtes un lecteur assidu du blog. Jérôme et sa Maman ne sont pas des inconnus. Même s'il ne s'agit pas du personnage en kilt que nous présente Peter Pan tous les dimanches, nous les avons déjà rencontrés.
      Relisez donc le chapitre 101 d'"Axel au supermarché", je pense que cela rafraîchira votre mémoire. Je pense qu'en étant attentif, vous devriez croiser de temps en temps, des personnages que nous connaissons déjà.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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  2. Bonjour Ramina,

    Votre remarque est fort juste. Elle me rappelle l'épisode de la fessée dans l'immeuble illustrée par mes soins. Rires.
    Mais surtout la rencontre inopinée de Robin et de Gérome dans le bus et la narration à mi-voix de leurs mésaventures fessières. Sur un ton qui fit bondir les "Dames aux mains fermes" présentes sur ce trajet ! (voir saisons précédentes de CDAMF"....
    Ah elle en fait couler de l'encre (et des couleurs !) ces fessées !!!
    Amicalement. Peter.

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  3. Hello, pit!
    Exact... Episode tragi-comique dans l'immeuble, source d'inspiration immobilière !
    Et je revois d'ici l'image de l'inénarrable Gérôme... En kilt, à genoux mains jointes au milieu du Bus, suppliant une de ces dames de ne pas lui flanquer de fessée pendant que Robin s'en prend une carabinée sur la banquette! D'une saison à l'autre on est déjà dans les souvenirs!
    Il en coule de l'encre sous les ponts... ( citation à vérifier !)
    Amicalement
    Ramina

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  4. Bonjour JLG,
    Et voila , une faute d'inattention et la foudre de Jupiter vous tombe dessus sans sommation!
    Bon Dieu, mais c'est bien sûr...maintenant que vous le dites... Le prénom de Jérôme ( avec un "j")aurait dû me mettre le prépuce à l'orteil ! Circonstance exténuante, étant donné le nombre de personnages qui, à longueurs d'épisodes, se multiplient comme les petits pains, marchent sur l'eau, et redonnent la vue aux paralytiques... J'ai fini par rater un croisement! je bas ma croupe...
    Promis , juré, je ralentis au prochain carrefour.
    Amicalement
    Ramina

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