jeudi 23 janvier 2020

Le journal d'Olga - chapitre 4

Léa a sorti un portable du tiroir de son bureau.
« Jette un coup d’œil à ça !
‒ Qu’est-ce que c’est ?
‒ Ben, regarde !
C’était moi. À poil sous la douche.
‒ Hein ! Mais…
‒ Et il y en a d’autres.
Encore de moi. Et aussi de toutes les filles de Sainte-Croix. Ou presque.
‒ Mais d’où tu sors ça ?
‒ C’est le portable de Clément. Ça fait des semaines et des semaines que ce petit salopard nous mate sous la douche.
‒ Ah, ben d’accord !
‒ Sauf qu’hier le prof de gym l’a pris sur le fait. Faut que je fasse un rapport du coup. Détaillé. Sur le contenu de son portable. Pour le conseil de discipline. Qui, sûrement, va décider de lui infliger une bonne fouettée devant tout le monde. Je ferai tout ce qu’il faut pour en tout cas. »

Iourievna était outrée.
« Quand je pense que j’étais à deux doigts de sortir avec ! Un pervers ! Ah, ben bonne pioche !
Elle s’est rincé les cheveux. S’est ébrouée.
‒ Je sais pas comment je me débrouille, mais faut toujours que je tombe sur des cas pas possibles.
‒ Ça nous arrive à toutes. À un moment ou à un autre.
‒ Et surtout à moi. Jamais je peux en avoir un de droit. Lionel, il était raide deux jours sur trois. Peter, il avait sans arrêt les flics à la maison. Une fois pour un truc, une fois pour un autre. Quant à Carlo, soi-disant que j’étais le grand amour de sa vie. Et il y en avait trois autres qui l’étaient autant que moi en même temps que moi. Et là, faut que je trouve moyen d’avoir des vues sur l’obsédé sexuel de base. J’ai un pot, mais j’ai un pot !
‒ Tu te précipites trop aussi. Dès qu’un mec te plaît, faut que tu te jettes à sa tête. Alors forcément, ils en profitent.
‒ Parce que toi, Théo, tu t’es pas jeté à sa tête peut-être.
‒ C’est pas pareil. Ça n’a rien à voir.
‒ Ben, voyons ! »
Et elle a mis le sèche-cheveux en marche.

Dans la cour, à Sainte-Croix, nous, les filles, on était toutes scandalisées et remontées comme des pendules contre ce petit vicelard de Clément.
« Quand je pense qu’on se doutait de rien…
‒ Et que ça aurait pu durer encore comme ça une éternité.
‒ Oh, mais attendez ! On va lui en faire passer l’envie…
‒ Ah, oui alors ! On va te lui coller une de ces hontes que ça va le guérir à tout jamais de recommencer.
Les garçons renchérissaient.
‒ C’est vraiment dégueulasse ce qu’il a fait.
‒ On est avec vous, hein, les filles ! Complètement avec vous.
Mais on n’y croyait qu’à moitié.
‒ T’en as les trois quarts là-dedans, s’ils avaient l’occasion, ils feraient exactement la même chose.
‒ Et l’autre quart qui l’a déjà fait. D’une façon ou d’une autre.
‒ Les types n’importe comment, dès qu’il s’agit de se rincer l’œil…
Il y en a un, derrière moi, qui a murmuré.
‒ Les nanas aussi… »
Mais j’ai pas vu qui c’était.

Le vendredi, quand on nous a donné le signal, que ça a été le moment de la punition de Clément, tout le monde s’est précipité dans la cour. Ça a été une grande bousculade. À qui aurait les meilleures places. Théo m’a prise par la main.
« Viens !
Et il a joué des coudes pour m’amener au premier rang malgré les protestations.
‒ Tu verras bien, là.
Il ne m’a pas lâché la main.
On a attendu. Dix minutes. Un quart d’heure. Et il y en a, derrière, qui se sont impatientés. Qui ont scandé.
‒ Commencez ! Commencez ! Commencez !
Quand il a enfin fait son apparition, dans l’embrasure de la porte, ça a été un grand « Aaaaah ! » de satisfaction. Et tout un tas d’applaudissements enthousiastes. Ce qui lui a fait faire un grand bond en arrière. Et il a plus voulu avancer. Mais la proviseure l’a obligé, d’un grand coup de martinet sur les cuisses, à passer au milieu de nous.
Et on s’en est donné à cœur-joie…
‒ Chacun son tour d’être à poil !
‒ Elle est décapuchonnée, ta queue. On voit le bout.
‒ En tout cas, qu’est-ce qu’elle est moche ! Non, mais qu’est-ce qu’elle est moche !
‒ J’en voudrais pas, moi, même en cas de famine. Ah, non alors ! »
Il y en avait qui le pinçaient au passage. Qui lui donnaient des petites claques un peu partout. Qui lui mettaient la main aux fesses.
Il essayait d’échapper comme il pouvait, complètement affolé.

Quand le prof l’a attaché, ça a été un grand silence d’un seul coup. La prof principale et la prof d’anglais ont brandi les martinets. Il s’est aussitôt mis à supplier.
« Pardon ! Je le ferai plus, je vous promets. Pardon ! Mais me tapez pas ! Je vous en supplie, me tapez pas !
J’ai soufflé, écœurée.
‒ Quelle mauviette !
Derrière moi, on a approuvé.
‒ Ah, oui, alors !
Les premières cinglées lui ont strié le derrière. Il s’est contorsionné, a trépigné, rué. Et hurlé. Pour notre plus grand plaisir.
Théo, qui ne me quittait pas des yeux, m’a serré la main plus fort.
Tout autour, les filles étaient déchaînées.
Il y en avait qui encourageaient les deux profs de la voix et du geste.
‒ Allez-y ! Allez-y ! Le ménagez pas ! Tapez ! Tapez ! »
Et d’autres qui se caressaient frénétiquement à travers leurs vêtements. Ou même, comme ma sœur Iourievna, qui avaient carrément enfoui la main dans leur culotte et qui la faisaient moutonner à qui mieux mieux. Sous ma jupe, la mienne, de culotte, était trempée.
Il y avait, de tous côtés, des soupirs, de halètements. De gémissements. Une fille a joui ouvertement.
Théo s’est pressé contre moi, sa queue toute droite, toute gonflée contre mes reins.
Il m’a chuchoté à l’oreille.
‒ J’aime trop ça l’état dans lequel ça te met !
Et je me suis abandonnée contre lui.
Iourievna m’a donné un grand coup de coude dans les côtes.
‒ Regarde ! Mais regarde !
Clément était en train d’éjaculer.
Oh, non, mais c’était trop, là ! J’en pouvais plus, moi !
Et on a profité de ce que personne ne faisait attention à nous. On s’est éclipsés discrètement, Théo et moi.
Léa nous a arrêtés au passage.
‒ Oh, en voilà deux qu’ont besoin de solitude, non ? Allez dans mon bureau ! Vous serez tranquilles. »
Avec un petit clin d’œil complice.
On ne se l’est pas fait répéter deux fois. On est montés quatre à quatre à l’étage où on a croisé Mylène dans le couloir qui menait au bureau de Léa.
Qu’est-ce qu’elle faisait là, elle ? Elle était pas avec tout le monde ? Mais on n’a pas approfondi la question. On avait trop envie de n’être qu’à nous. À nous deux.
Il s’est assis dans le fauteuil de Léa. Je me suis installée sur ses genoux, j’ai passé mes bras autour de son cou. Et… Ben oui, et… Mais j’ai pas envie d’en parler. Comment ça a été trop bien, ce qu’il y a de sûr !

Après, au moment de repartir, il a voulu garder ma culotte.
« Elle est toute pleine de ta mouille. J’adore. »
Il l’a portée à ses narines, il a fermé les yeux, il l’a enfouie dans sa poche et on est allés rejoindre les autres.
Iourievna se demandait où on était passés.
« Je m’inquiétais, moi ! Enfin non ! Pas vraiment. Je me doutais bien. Mais vous avez loupé quelque chose, hein ! Parce qu’après il s’est encore pris vingt coups. Sur le dos, cette fois. Comment il a dansé ! Et chanté ! Ah, ça valait son pesant d’or ! Je te dis pas comment on s’est régalés. Et c’est pas tout ! Parce qu’il a encore fallu qu’il nous demande pardon, à nous, les filles, pour nous avoir regardées sous la douche. En pleurant comme un gamin, il l’a fait. J’ai trop aimé. Et maintenant… Mais viens ! Venez voir ! »
Il était assis, tout nu, Clément, à côté de Léa, devant la porte de la cantine. Et il y avait une bonne trentaine de filles qui avaient fait un grand demi cercle devant lui. Elles le regardaient, sans bouger, sans rien dire. Elles le regardaient, c’était tout. Quant à lui, il contemplait ses pieds.
On est restés, nous aussi. Jusqu’à ce que ça sonne.

À la fin du cours de physique, qu’Isabelle C. lui a fait passer à genoux, face à nous, la queue à l’air, histoire de bien enfoncer le clou, Léa nous a demandé, à Théo et à moi, de venir la rejoindre dans son bureau.
« Je suis embêtée…
‒ Quoi ? Qu’est-ce qu’il y a ?
‒ C’est que…
‒ Bon, ben vas-y ! Dis-le !
‒ Le portable de Clément, qui était dans ce tiroir, là, il a disparu.
Hein ? Mais c’était pas possible, ça ! On avait touché à rien, nous. Rien du tout.
‒ Je vous accuse pas, mais il faut absolument qu’il se retrouve. Sinon, je vais me faire taper sur les doigts. Quelque chose de bien. Sans compter que s’il se promène dans la nature…
Ça m’est revenu d’un coup.
‒ Mylène !
‒ Quoi, Mylène ?
‒ On l’a croisée tout à l’heure dans le couloir. À tous les coups elle devait sortir d’ici. Et Mylène…
‒ A un penchant prononcé pour les nanas. C’est pas un scoop. Alors le portable de Clément, pour elle, c’est une véritable bénédiction. Toutes ses petites camarades de classe à poil !
‒ Le plus vraisemblable…
‒ C’est qu’elle a voulu prendre le temps de l’explorer bien à fond, des fois qu’il recèle d’autres trésors, d’en extirper tout ce qui l’intéresse et qu’elle avait l’intention de venir le remettre en place ce soir. Demain matin au plus tard. Et ni vu ni connu. Sauf que… Bon, mais attendez-moi là. Je reviens. »

Un quart d’heure après, elle était là. En compagnie de Mylène. Qui jouait les étonnées.
« Mais qu’est-ce qu’il y a ? Qu’est-ce qu’il se passe ?
‒ Tu peux vider tes poches ?
‒ Quoi ! Non, mais ça va pas ! T’es pas bien ? Et puis quoi encore ?
‒ Vide tes poches !
‒ Non, mais alors là, sûrement pas !
‒ Tu préfères que la directrice t’y oblige ?
‒ Mais enfin, c’est quoi, cette histoire ?
‒ Cette histoire, c’est que t’es venue subtiliser le portable de Clément dans ce tiroir, que je le sais, et que, si tu ne le restitues pas sur-le-champ, je peux t’assurer que le conseil de discipline, auquel j’assisterai, décidera de t’infliger une mémorable correction. De même nature que celle à laquelle Clément a eu droit aujourd’hui.
Ça s’est avéré redoutablement efficace. Parce qu’elle a aussitôt jeté le portable sur le bureau.
‒ Tiens, le voilà, ton truc !
Et elle s’est dirigée vers la porte.
‒ Eh, pas si vite ! On est loin d’en avoir fini toutes les deux.
Elle s’est arrêtée net.
‒ Comment ça ?
‒ Déculotte-toi, Mylène !
‒ Hein ?
‒ T’as mérité, avoue ! Alors la fessée, ou bien c’est moi qui te la donne, ici et maintenant, devant Olga et Théo, ou bien j’en réfère aux instances supérieures qui décideront, en leur âme et conscience, de la façon dont il conviendra de te punir. Et je doute qu’elles fassent preuve de beaucoup de clémence à ton égard.
‒ Mais c’est dégueulasse !
‒ Tu penses ce que tu veux, mais tu te décides.
‒ J’ai pas le choix.
‒ Pas vraiment, non ! Alors allez !
Elle lui a jeté un regard noir. Et elle a commencé à déboutonner son pantalon. Elle l’a descendu jusqu’à mi-cuisses, s’est interrompue.
‒ Léa…
D’un ton suppliant.
Mais Léa ne s’est pas laissée attendrir.
‒ Déculotte-toi, Mylène !
Elle a soupiré. Voulu nous tourner le dos.
‒ Non, non. Tu restes face à nous.
Elle a mis un temps infini pour sortir de son pantalon, une jambe après l’autre. Voulu dire quelque chose, a renoncé.
‒ Le string maintenant !
Qu’elle a accompagné jusque sur les chevilles.
C’est moi, cette fois, qui ai pris la main de Théo, qui l’ai serrée. Il avait les yeux éperdument fixés sur la petite chatte totalement glabre de Mylène. Qui s’en est aperçue. Qui a voulu la lui dérober de ses deux bras ramenés devant elle. Un grand coup d’une longue règle plate que Léa a saisie sur son bureau les lui ont fait prestement retirer.
‒ Aïe !
‒ Reluquer tes petites copines à poil, tu dis pas non, hein ! T’es même prête à tout pour ça. Mais qu’on te reluque, toi, ah, non, non, surtout pas ! Bon, ben tu sais pas pour la peine ? Tu vas aussi retirer le haut. Ça t’apprendra.
Elle ne s’y est pas résolue tout de suite et c’est un autre coup de règle, sur les cuisses cette fois, qui l’y a décidée.
J’ai chuchoté à l’oreille de Théo.
‒ Tu les aimes, ses seins ?
Deux seins lourds, imposants, veinés de bleu.
‒ Ah, oui, alors !
Le cri du cœur.
Léa a brandi sa règle.
‒ Bon, mais allez ! On passe aux choses sérieuses. Tourne-toi !
Ses fesses. Sur lesquelles elle a lancé trois ou quatre grands coups qui l’ont fait se cabrer. Qui lui ont arraché des cris déchirants.
‒ Tes mains ! Enlève tes mains !
Et la correction s’est poursuivie. La règle s’abattait, à pleine fesses, la propulsant, chaque fois, un peu plus vers l’avant. Tant et si bien qu’elle a fini par se retrouver plaquée contre le mur. Ça tombait. Ça continuait à tomber sur un derrière d’un rouge de plus en plus profond. Déterminée, le visage dur, fermé, Léa tapait, tapait sans discontinuer. Elle ne laissait aucun instant de répit à Mylène malgré ses cris, ses larmes et ses supplications.
‒ Ah, tu vas t’en souvenir ! Je peux te dire que tu vas t’en souvenir.
Il a tout de même bien fallu que ça finisse par s’arrêter.
‒ Là ! Et reviens-y pour voir !
Mylène s’est longuement frotté et massé le postérieur en nous jetant, à la dérobée, à Théo et à moi, de petits coups d’œil honteux par-dessus son épaule.
Léa l’a un peu bousculée.
‒ Bon, ben rhabille-toi maintenant ! On va pas y passer la soirée non plus. »

On est redescendus tous les trois. Mylène s’est arrêtée en bas de l’escalier, nous a jeté un regard suppliant.
« Vous direz rien ?
Il y avait pas de raison qu’on dise quoi que ce soit. À qui que ce soit.
‒ Mais… Mais il y a plein de monde qui passe dans le couloir là-haut et vu la façon dont t’as bramé, probable qu’il y en a qu’auront entendu.
Théo a hoché la tête.
‒ C’est même sûr.


Et Iourievna ? On la connait

Je crois, Elena nous l'a longuement présentée mais si vous êtes passés à côté,  voici le premier épisode de la série : le chapitre 1

Il y a un début à cette série

Le chapitre 1
et l'épisode précedent : chapitre 3
Mais si vous voulez lire ce récit d'un autre point de vue : les rebelles chapitre 4

Et la suite ?

Chapitre 5

N'hésitez pas pour les commentaires

Tout le monde les attend : que pensez-vous de cette série croisant l'imaginaire d'Elena et celui de François.

12 commentaires:

  1. Bonjour François,
    Merci pour ce spin off. Une vision en parallèle de mon texte agrémenté d'une bonne fessée sur Mylène.
    Superbe à lire.
    Amitiés.
    Elena.

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    1. Bonjour, Elena. Et bonjour à tous.
      Je prends toujours autant de plaisir à me faufiler dans vos personnages et à renouveler le plaisir que j'ai pris à lire chacun des épisodes de ces rebelles en m'attardant longuement avec eux.
      Amicalement.
      François

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  2. Bonjour à vous,

    Pour répondre à la question posée par notre cher éditeur en remarque du récit, l'interactivité entre les récits est une bonne chose. Il y un enrichissement mutuel et une sorte de continuité dans l'histoire du départ. Chaque auteur du Blog peut y apporter sa vision tout en gardant les personnages principaux. Excellent. A suivre.
    Je fais la même chose pour mes saynètes en m'inspirant des récits de notre ami Ramina. Et ma foi, ça fonctionne bien.
    Amicalement. Peter.

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    1. Bonjour, Peter Pan. Et Bonjour à tous.
      L'interactivité est en effet, à mon avis, quelque chose d'extrêmement jubilatoire. Rien n'empêche d'imaginer que d'autres intervenants auront l'envie, à leur tour, de s'immiscer dans ces rebelles ou qu'Elena elle-même sera tentée de reprendre à son compte l'un ou l'autre des personnages qui seront venus se greffer sur son texte. À l'infini.
      Quant à l'interactivité entre vos saynètes et les textes de Ramina, j'avoue que, ce blog étant si foisonnant, je n'ai pas encore pris la peine de me pencher sérieusement sur cette collaboration. Je le ferai.
      Amicalement.
      François

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    2. Bonsoir François-Fabien,

      Merci pour ces mots d'encouragement.
      Je vous invite à vous pencher (gare à ne pas tomber ! Rires) sur tous ses personnages et leurs facéties. C'est toujours très intéressant pour un "auteur" de connaître le ressenti de ces récits auprès du public. C'est l'essence même de l'interactivité
      Et pourquoi pas re-imaginer une version personnelle autour de ces personnages.
      Amicalement. Peter.

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    3. Rebonjour, Peter,
      J'y compte bien. Quant à venir me greffer à mon tour sur votre collaboration, pourquoi pas? Mais pas dans l'immédiat-immédiat. Le journal d'Olga plus mes blogs à mettre régulièrement à jour, c'est très chronophage. Mais je vais y songer.
      Amicalement.
      François

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    4. Bonsoir François-Fabien,

      Comme je le dis parfois, l'art de l'écriture est comme l'art culinaire, une fois les ingrédients réunis, il manque le tour de main du chef. Ca doit mijoter à feux doux pour mélanger les saveurs. Prenez donc votre temps. Rien ne presse.
      Quant au temps dépensé, toute activité artistique est très chronophage comme vous dites. Pour exemple, mes petites saynètes me prennent facilement deux heures chacune, depuis l'ébauche au crayon de bois jusqu'à la rédaction des dialogues à l'écran en passant par l'encrage et la couleur. Mais au final, on s'amuse bien. Et c'est le but également : distraire les lectrices et lecteurs qui nous font l'honneur de visiter le Blog. Que tous soient remerciés.
      Amicalement. Peter.

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  3. Amis de la poésie et de la fessée inter-active... Bonjour.

    Les ''imaginaires'' d'Elena et François se croisent avec autant d'efficacité que les traces de coups de règle sur une paire de fesses. Les dialogues, répliques et expressions sont toujours aussi vivants et d'un réalisme qui rendrait la fiction presque crédible.

    Si l'on avait encore des doutes, l'auteur lève le voile, souvent pudiquement posé, sur les réactions physiques débordantes d'humidité en dessous de la ceinture, devant le spectacle recto verso d'une bonne correction. Idem de celui d'une derrière sévèrement fustigé. Nous avons ainsi confirmation que, à l'inverse du tabac, la fessée peut provoquer une excitation qui ne nuit en rien à la santé sexuelle de l'entourage. Masculin comme féminin. Oui, un peu raide comme formule!? (rires)
    Dans cet épisode, les prestations disciplinaires devant le public jubilatoire d'une foule en délire,( pour ne pas dire en rut, mais je l'ai dit quand même! ) rappellent un peu les jeux du cirque romain... sans les lions, mais tout de même, le pouce tourné vers le sol...

    Pour abonder dans le sens de notre avisé Peter Pan, l'interactivité entre les récits, réhabilite la notion de collaboration, fort justement mise à l'index depuis le régime de Vichy pendant la seconde guerre mondiale! Bon ben voilà... C'est dit.
    Amicalement
    Ramina

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    Réponses
    1. Bonjour, Ramina. Et bonjour à tous.
      Les situations créées par Elena, et la façon dont elle les traite, me parlent d'autant plus qu'elles ne s'encombrent ni de faux-fuyants ni de faux-semblants. L'occasion pour moi, en marchant sur ses traces, d'aborder les choses sous un angle vers lequel je n'aurais pas été spontanément porté.
      Amicalement.
      François

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  4. Bonjour Ramina,
    Toujours vos remarquables commentaires, qui nous ravissent à chaque fois.
    Amitiés.
    Elena.

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  5. Bonsoir Elena,
    Grand merci chère amie... Vous m'en voyez tout aussi ravi...
    Amicalement
    Ramina

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  6. Re-re- bonjour,
    Pour corroborer les propos de Peter sur l'interactivité, les personnages de Ma'am Thérez, Gérôme et de son affreux cousin, le dénommé Rodolphe, qui évoluent dans "Ces Dames Aux Mains fermes" viennent directement de l'univers de ses saynètes : "Mémoires d'un garnement de jadis"... ça fonctionne pas... ça carbure!
    C'est tout aussi amusant de voir les personnages d'Elena évoluer sous la plume ( le clavier plutôt) de François...
    On ne s'ennuie pas une seconde... Mais qu'en pensent mesdames et messieurs lectrices zé lecteurs ?
    Amicalement
    Ramina

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