samedi 4 janvier 2020

Madame Caroni - chapitre 27

Madame Caroni précédait les deux filles en entrant chez elle. Lorena était dans l’entrée pour l’accueillir. Clémence était toujours au coin, comme si elle n’en avait pas bougé.
« Pas de souci avec la chipie qui se tient au coin ? »
Clémence se raidit. C’était le moment de vérité.
« Ça n’a pas été simple. J’ai dû lui donner une fessée.
– Quoi, encore une désobéissance ! Raconte-moi ce qui s’est passé. »
En quelques phrases, Lorena raconta l’incident.
« Elle va voir de quel bois je me chauffe ! »
Madame Caroni avait déjà fait un pas pour venir s’occuper des fesses de Clémence quand Lorena le retint par le bras.
« Je ne crois pas que ce soit nécessaire. »
Madame Caroni la regardait, interrogative.
« Si tu me donnes tes pupilles à garder, c’est que tu me délègues l’autorité sur eux. Si je les punis, c’est comme si c’était toi qui sévissais. Il n’y a donc pas de raison de leur redonner une fessée quand tu reviens. »
Le raisonnement de Lorena se tenait.
« Clémence a fait une bêtise, je l’en ai punie. Je crois que cela solde les comptes.
– Tu as raison. Je ne la corrigerai donc pas une nouvelle fois, mais, par contre, je prendrai en compte sa désobéissance pour savoir jusqu’à quand elle sera punie aujourd’hui. Cela commence à faire beaucoup de désobéissance. Ce qu’elle a fait en ta présence, et particulièrement de se relever alors que tu étais sur le point de la fesser, c’est comme si elle me l’avait fait à moi. Tout cela mérite punition.
« Ça me semble juste, conclut Lorena. »
C’était à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Clémence ne serait pas fessée tout de suite, mais il y avait d’autres corrections qui s’annonçaient.
« Je l’ai bien mérité, se dit Clémence. »

« Dis-moi, Lorena, as-tu gardé ta jupe plissée écossaise ? 
– Je ne sais plus, Maman, il faut que je regarde. »
Lorena mit un peu de temps pour aller au fond de son placard.
« Celle-là ?
– Oui, c’est bien ça, montre voir ! »
Madame Caroni plaça la jupe devant la taille de Camille.
« Ça a l’air d’être la bonne taille. Et ton chemisier blanc avec le col Claudine ? Tant que tu y es, tu avais un petit gilet bleu marine. Je crois que tu ne le mets plus.
– Maman, je mettais cela quand j’étais petite.
– Il n’y a pas si longtemps que cela, deux ou trois ans, peut-être.
– Oui je l’ai mise la dernière fois le jour de mes seize ans, mais cela me faisait paraître gamine.
– Alors, c’est exactement ce qu’il faut à Camille. Montre-les-moi ! »
Camile se trouva affublée, peu de temps après, avec une tenue qui la faisait ressembles à une petite fille de douze ans. Son visage s’était assombri quand elle avait entendu la conversation entre Lorena et sa mère. Elle fit une moue boudeuse quand Madame Caroni lui passa le chemisier qui était tout juste à sa taille. Elle se regarda catastrophée dans un miroir, une fois que Madame Caroni eut remonté la fermeture éclair qui fermait la jupe.
« Non, fit-elle ! Je ne porterai pas cela !
– J’avais dit au premier caprice ! »
Madame Caroni attira Camille vers elle tout en s’asseyant sur le lit de Lorena. Camille savait que son impétuosité habituelle l’avait amenée à commettre l’erreur qu’il ne fallait pas, mais c’était trop tard. Madame Caroni avait refermé ses deux cuisses sur les deux jambes de Camille. Elle glissa, sans attendre ses mains sous la jupe et elle baissa la culotte. Puis, prenant Camille par le bras, elle l’amena à sa droite et elle l’obligea à se coucher en travers de ses genoux.
Cela fut fait si vite, si naturellement et sans se heurter à la moindre opposition, que personne ne sembla étonné et surtout pas Camille. Elle avait désobéi une nouvelle fois, elle en était punie, rien d’anormal. Avec Madame Caroni, c’était la norme. Elle n’était pas la seule à soumise à ce régime.
Comme d’habitude, elle sentit que sa jupe était remontée sur ses reins et un petit courant d’air frais vint caresser ses fesses nues. Cela faisait maintenant partie des sensations qui, à chaque fois, précédaient une fessée.
Elle n’avait pas oublié ce qu’avait provoqué la précédente correction qu’elle avait reçue. Elle ne datait que du matin même. Ce fut tout de même une surprise quand la main de Madame Caroni claqua les fesses pour la première fois. Cela faisait mal, bien plus que ce dont elle se rappelait. Elle avait un tel mauvais souvenir de la fessée reçue avec la règle, qu’elle ne se rappelait plus de la cuisson que savait provoquer Madame Caroni avec sa seule main. Cela lui revint rapidement à l’esprit.
Le nez dans la couette qui recouvrait le lit de Lorena, Camille sentit la première brûlure naître sur ses fesses. Trois ou quatre claques plus tard, elle savait que cette fessée laisserait des traces. Elle eut le temps de se morigéner avant de ne plus pouvoir penser à autre chose que la fournaise qui s’emparait de ses fesses.
« Quelle imbécile ! Pourquoi faire une histoire pour une jupe ! Etre habillée comme une petite fille pendant une journée, la belle affaire ! Je pourrai recommencer à me vêtir comme je le veux dès demain. J’aurai pu me tenir à carreau ! Ce n’était pas utile de risquer une fessée. J’espère que ça m’apprendra ! »
Puis, l’inflammation sur ses fesses devint difficile à supporter. Elle n’attendait plus que la fin de la fessée, priant pour que cette claque soit la dernière. Dès que les fesses eurent été bien échauffées, Madame Caroni s’estima satisfaite. Camille hésiterait la prochaine fois avant de faire un caprice. La dernière claque finit par arriver. Madame Caroni souleva Camille de ses genoux et la posa debout devant elle.
« As-tu encore quelque chose à dire sur la façon dont je t’habille ?
– Non Madame, excusez-moi. Je ne le ferai plus.
– Nous verrons ! Sache que tout caprice se finira par une fessée. Je te promets que tu vas changer d’attitude !
– Oui Madame. »
Les fesses brûlantes, la culotte baissée, l’aisance avec laquelle Madame Caroni la couchait sur ses genoux, tout incitait Camille à montrer sa soumission.
« Tu vas avoir tout le temps d’y réfléchir. Va au coin, là où tu étais tout à l’heure ! »
Camille fit demi-tour, elle sortit de la chambre et prit le couloir. Ce n’était pas si simple de marcher avec une culotte tendue entre ses genoux. Il lui fallut quelques pas pour prendre le coup. Il ne fallait jamais resserrer complètement les deux jambes, sans quoi elle tombait sur les chevilles. C’est ce qui arriva à Camille dès ses premiers pas.
« Remonte ta culotte à hauteur des genoux. Tu vas marcher dessus ! »
Camille se baissa et elle replaça sa culotte à la bonne hauteur.
« Fais un peu attention à ce qu’elle ne retombe pas. Les autres y arrivent bien, en faisant un effort tu devrais pouvoir le faire également ! »
En marchant à petits pas et en maintenant les jambes écartées, cela fonctionnait. Camille n’osait pas songer à ce que donnait sa démarche, vue par les personnes qui assistaient à son déplacement. Elle parvint dans le séjour.
Le coin où elle devait se mettre était disponible. Dans celui d’à côté, se tenait une femme plus âgée qu’elle. On voyait, aux petits mouvements qu’elle faisait, que l’entrée de Camille dans la pièce la mettait au supplice, mais elle ne quitta pas la position. Camille ne quittait pas ses fesses nues des yeux. Les siennes seraient dans la même situation dans les prochaines secondes.
Quand elle plaça son visage dans le coin, elle retrouva immédiatement la sensation d’isolement qu’elle avait appris à connaître depuis la veille. Un isolement dans un espace où il y avait plein de monde. Etrange sensation. Elle releva sa jupe et la tint en place avec ses mains croisées dans son dos. Voilà. Elle y était. Sans doute pour longtemps.

Maïlis avait été renvoyée chez elle avec consigne de commencer à remettre son appartement en état. Elle avait passé une heure à travailler assidûment, mais sans repère clair du niveau qu’attendait Madame Caroni. Lorena vint la rechercher.
« Maman t’attend pour la suite de ta punition. »
Maïlis grimaça. Est-ce que cela signifiait une nouvelle fessée ? Cela ne l’aurait pas étonnée. Il n’y aurait rien eu d’étonnant. Elle suivit cependant Lorena. Il fallait faire face. Ce n’était, cependant, pas une fessée qui l’attendait.
Sur la table du séjour, il y avait deux stylos et deux petits tas de feuilles blanches.
« Assieds-toi là, ordonna Madame Caroni. »
Maïlis était trop contente de poser ses fesses sur une chaise. Là, elles étaient à l’abri d’une fessée immédiate.
« Camille, viens t’asseoir également ! »
Camille prit place, les fesses nues sur la chaise, sans prendre le temps de remonter sa culotte. Madame Caroni la releva et elle la reculotta.
« Ne crois pas que ta punition soit finie. Si c’est nécessaire je peux te déculotter à n’importe quel moment. Rassois-toi ! »
Les consignes de Madame Caroni étaient maintenant exécutées avec célérité.
« Prenez votre crayon et écrivez : je promets… d’être sage et obéissante… surtout quand… il sera décidé… de me donner une fessée. »
Les deux filles regardèrent Madame Caroni quand elles eurent fini.
« Vous allez me copier cette phrase cinq cents fois. Attention, je la veux sans faute et parfaitement bien écrite. Est-ce bien entendu ?
– Oui Madame, répondirent-elles dans un bel ensemble ! »
Elles plongèrent le nez sur leur papier et elles commencèrent à noircir la feuille. Au bout de dix minutes, Maïlis compta le nombre de fois où elle avait écrit la phrase. Trente-et-une fois. Le travail à faire était considérable. Elle décida d’accélérer un peu le rythme.
« Cette punition est idiote. Je ne vais pas y passer la matinée ! »

Maïlis posa son stylo. Elle avait compté large, mais elle était arrivée aux cinq cents lignes. Son poignet lui faisait mal. Presque trois heures ! Elle avait mis presque trois heures pour faire sa punition. Elle se massait le poignet qui était tout raide. Camille, à côté d’elle n’avait pas fini.
« As-tu fini, demanda Madame Caroni ?
– Oui Madame !
– Je suis étonnée, tu as fait très vite. Va te mettre au coin. Je vérifierai ce que tu as fait dans quelques minutes. »
Au coin, chez Madame Caroni c’était normal, même pour une jeune fille de vingt-deux ans. Dans le doute, Maïlis remonta sa jupe, laissant apparaître sa culotte. Camille continuait à écrire. Elle n’était pas au bout de la punition.
Maïlis eut à peine le temps de s’installer au coin.
« Maïlis, viens voir ici ! »
Le ton de voix de Madame Caroni n’incitait pas à l’optimisme. Elle indiquait à Maïlis de venir se mettre debout à sa droite.
« Qu’est-ce que c’est que cette écriture de cochon ? »
La plupart des lettres qu’avait écrites la jeune fille étaient mal formées. On devait deviner la présence de certaines autres, et bon nombre des « e » pouvaient être pris pour des « i ». Madame Caroni prit la punition et elle la déchira en quatre morceaux.
« Va mettre ce torchon à la poubelle et reviens ici ! »
Quand Maïlis revint, elle se doutait de ce qui l’attendait.
« Cet après-midi, tu vas recommencer cette punition, avec cent lignes de plus et cette fois-ci, ce sera avec une écriture parfaitement lisible ! »
Cela ne pouvait pas en rester là. Madame Caroni passa ses mains sous le bas de la robe de Maïlis. Elle abaissa la culotte, puis elle prit le bras de Maïlis et elle la guida vers ses genoux. Maïlis s’allongea à plat ventre, là où Madame Caroni le lui indiquait. Elle ne réagit pas quand le bas de sa robe fut relevé dans son dos. Elle avait mérité cette fessée. Il n’y avait rien à dire. Elle avait voulu aller trop vite. Elle aurait dû réfléchir avant de se lancer dans la course à la fin de la punition.
Chaque claque sur ses fesses lui faisait mal. Madame Caroni y veillait. L’échauffement du début se transforma en brûlure. Maïlis se mit à crier et à sangloter. Elle espérait que cette correction lui servirait de leçon et qu’elle lui donnerait la patience d’écrire correctement, aussi longue que soit la punition. Avec six cents lignes à copier, elle allait y passer une bonne partie de l’après-midi.

Maïlis était de retour au coin depuis un bon moment. La cuisson de ses fesses avait diminué. Ce n’était, après tout, qu’une fessée donnée avec la main et si ce n’avait été l’accumulation de corrections, elle n’en aurait plus de traces physiques. Psychologiquement, il en était tout autrement. Être au coin ne lui permettait pas de mettre de côté sa condition de punie. Avec l’angle du mur à quelques centimètres de son nez, son champ de vision était on ne peut plus limité. Impossible de penser à autre chose que ce qui l’attendait cet après-midi.
Camille l’avait rejointe, occupant le dernier coin disponible. Madame Caroni lui avait fait quelques remarques sur la qualité de son travail, mais elle avait échappé à la fessée et à l’obligation de recommencer la punition. En tant que punie, elle avait été priée de rejoindre le coin, ce qu’elle avait fait sans discuter.
Maïlis estimait que l’heure du déjeuner n’était plus très loin. Elle espérait avoir le droit de quitter le coin, au moins pour quelques instants. Aurait-elle le droit de se restaurer ?
« Venez ici, mes trois chipies désobéissantes ! »
Elles se regardèrent toutes les trois. La façon dont Madame Caroni s’adressait à elles était très infantilisant, mais il n’y avait aucune connotation de sévérité dans sa voix. Rien n’annonçait une prochaine correction.
« Voici comment va se dérouler votre après-midi. Toutes les trois, vous avez besoin d’apprendre à obéir sans discuter. Vous allez donc être punie une après-midi entière. Il y aura une fessée à chaque heure qui commencera. La première à quatorze heures, la dernière à dix-neuf. Cela fera six fessées chacune. »
Les trois filles se regardèrent. Chacune avait envie que ce soit l’autre qui proteste, mais aucune d’entre elles n’en aurait pris l’initiative.
« Clémence, entre deux fessées tu resteras au coin. Maïlis, tu as ta punition à recommencer et que je n’ai plus rien à dire sur l’attention que tu y mettras. Quant à toi, Camille, nous irons chez toi pour récupérer de quoi t’habiller.
Il n’y eut pas vraiment de surprise pour aucune d’entre elles. C’était plutôt une confirmation que leur après-midi serait bien occupée.
« Pour l’instant, chacun rentre chez soi pour déjeuner. Je vous attends ici à quatorze heures pour votre première fessée de l’après-midi. Clémence tu t’habilleras correctement mais sans fioriture. C’est pour passer un long moment au coin, pas besoin de se mettre en valeur. Il vaut mieux s’afficher modeste.
– Oui Madame, confirmèrent-elles l’une après l’autre.


Clémence sonna à la porte cinq minutes avant l’heure dite. Elle avait un air hésitant.
« Si je suis trop en avance, je peux aller au coin en attendant l’heure de… de la fessée.
– Je préfère que tu sois un peu en avance plutôt qu’en retard. »
Clémence grimaça, mais elle n’eut pas plus d’une seconde d’hésitation quand Madame Caroni écarta son bras. Elle grimaça, mais elle courba le buste pour passer sa tête sous le bras de sa voisine. Elle était crispée, tous les muscles tétanisés.
« Sois plus détendue, Clémence, j’ai l’impression que tu montes à l’échafaud. Il n’y a rien d’aussi définitif. Certes, je te promets que cette fessée ne va pas être une partie de plaisir, fais-moi confiance. »
Clémence avait appris qu’on pouvait compter sur Madame Caroni dans ce domaine.
« Si je te punis aussi sévèrement, c’est pour que tu apprennes à obéir. C’est nécessaire pour que je puisse t’aider à éradiquer certains gros défauts, tu ne crois pas ?
– Si Madame. »
Que répondre d’autre quand on est courbé sous le bras de sa tutrice, en position pour recevoir une imminente fessée et que dans le même temps, le bas de sa robe est ramené sur ses reins, laissant apparaître une culotte qui ne couvrait les fesses que pour quelques secondes encore.
Clémence avait descendu à contrecœur les trois étages qui la menait chez sa tutrice. Elle ne voyait pas d’autre issue. Elle avait bien songé à s’enfuir, mais pour aller où ? Personne n’était susceptible de lui apporter de l’aide et elle ne se voyait pas aller raconter son histoire à une quelconque autorité ni à aucun proche. Il aurait fallu raconter ce qui c’était passé le matin et en en refaisant le film dans sa tête, Clémence voyait se dérouler une séance de discipline domestique qu’une grande personne infligeait à une petite fille, pour de justes raisons et pour son bien. Rien de plus.
Le nœud du problème était là. Clémence n’était pas du tout certaine que la correction magistrale qu’elle avait reçue, n’était pas ce qui lui était arrivé de mieux depuis plusieurs mois. C’était douloureux et humiliant, de ce côté-là, il n’y avait rien à dire. Si seulement cela ne c’était pas passé au vu et au su de tout le monde ! Clémence craignait, qu’en ce domaine, elle n’ait pas encore bu le calice jusqu’à la lie tellement Madame Caroni déculottait et fessait sans accorder d’importance à qui était présent. Clémence voyait, en elle, la seule personne capable de lui imposer sa volonté en toutes choses et, en particulier, en ce qui concernait les difficultés qu’elle rencontrait et qu’elle n’arrivait pas à résoudre seule. La main était secourable, mais qu’est-ce qu’elle faisait mal quand elle tombait sur les fesses !
En confirmant les propos de sa voisine, Clémence avait le sentiment de se condamner elle-même, tout en faisant naître un vague espoir en prenant un chemin difficile mais qui pourrait, peut-être, l’amener vers un avenir plus désirable. Cette route était semée d’épreuves dont la première ne tarderait pas. Ses pensées furent confirmées quand elle eut la brève sensation de froid sur ses fesses, après que Madame Caroni a baissé sa culotte.
Le froid n’était pas destiné à durer. La main de Madame Caroni réchauffa les fesses. Trois ou quatre claques sur chaque fesse et cette brève sensation initiale fut oubliée. La brûlure naissante sur son postérieur obligeait Clémence à des contorsions. Elle ne pouvait s’empêcher de chercher à ôter, de la supposée trajectoire de la main, la zone de ses fesses qu’elle pensait être la prochaine cible de Madame Caroni et sa jambe, du côté qui venait de prendre une claque, se relevait automatiquement, sans que Clémence ne l’ait ni décidé, ni qu’elle puisse le contrôler.
Elle refrénait l’ampleur de ses mouvements afin de bien rester en place. Il n’aurait pas fallu que Madame Caroni ait l’impression qu’elle fît obstacle à la fessée. Elle avait une envie irrépressible de protéger ses fesses avec sa main libre, mais elle savait que ça lui était strictement interdit. Heureusement, il n’y avait qu’un bras à contrôler, l’autre, coincé dans le dos de Madame Caroni, étant mis hors-jeu.
Clémence ne supplia pas. La fessée était un mal nécessaire par lequel il fallait passer. Elle se mit à pleurer, autant à cause de la douleur sur ses fesses que des regrets qu’elle avait suite à son comportement du matin. Entre deux cris, elle se promettait de devenir très sage et obéissante.
« Bon, pour cette fois ça ira comme cela. Va te mettre au coin en attendant ta prochaine fessée. »
Après une bonne fessée, obéir est vécu comme une urgence. Clémence se précipita au coin et il n’y eut pas besoin de lui faire de remarque sur la façon de s’y tenir.


Vous avez loupé le début de l'histoire ?

Pas de problème, voici comment tout cela a commencé : le chapitre 1
 ... et ce qui s'est passé juste avant : le chapitre 26
On peut tous les retrouver sur la page "mes récits"

Il y aura une suite, bien sûr !

C'est le chapitre 28.

Les commentaires...

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4 commentaires:

  1. Une remarque qui n'est pas liée à ce récit particulier. Dans l'en-tête du site, il faut écrire "On n'est jamais trop âgé" et pas "On est jamais trop âgé". Une faute d'orthographe qui mérite sans doute une bonne fessée...

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    1. Merci,
      C'est exact. On a beau lire et relire tous les textes, il reste toujours des fautes d'orthographe ou des coquilles.
      Celle-là, n'est pas mal. A un endroit qu'on ne relit jamais.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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  2. Bien placé pour le savoir...
    J'en fait régulièrement, malgré re-re-relectures.

    En attendant, et non pas "en n'attendant", JLG rétablit les cadences infernales. L'implacable Madame Caroni invente la journée de la jupe et de la culotte baissée... pour un joli festival de six fessées pour la journée. On en attendait pas moins d'elle. Euuuh, non, ... On n'en attendait pas moins d'elle... pas sûr... Bon, on dit merci qui? Non... merci, à qui ? Ah oui, ben merci Anomyme!
    Cordialement
    Ramina

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    1. Bonjour,
      Eh oui, les fautes d'orthographe, c'est une vrais difficulté? Il faudrait tout relire en mode "relecture orthographique" mais hélas, la temps manque.
      Celle de l'entête est rectifiée, c'est déjà cela. N'hésitez pas à me signaler celles que vous trouvez, je les corrigerai. L'action collective, il n'y a que ça.
      Au plaisir de vous lire,
      JLG.

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