mardi 21 janvier 2020

Ces dames aux mains fermes - saison 3 - chapitre 16

LES BIENFAITS D'UNE STRICTE DISCIPLINE DOMESTIQUE

LE COMPLOT DES LANIÈRES

Robin attendait son bus, debout à l'arrêt habituel. Il n'était pas question pour lui de s'asseoir. Ses fesses, serrées dans son slip lui chauffaient encore beaucoup trop pour envisager la position assise. Il n'y avait pas très loin de chez lui jusqu'à la station, mais ils les avaient bien senties, en marchant, se frotter douloureusement l'une contre l'autre. 
Sa fessée n'avait pas été très longue, mais Gladys s'ingéniait à taper toujours très fort lorsqu’elle le corrigeait avant de l'envoyer en cours. Elle tenait à ce qu'il ressente bien l'effet de cuisson longtemps après. Elle avait une nouvelle fois atteint son objectif. Pas question, donc, pour lui, d'envisager poser son derrière en feu solidement reculotté sur quoi que ce soit, même sur un coussin. 
Il ruminait en attendant son bus qui semblait avoir pris du retard. Comment avait-il pu se montrer aussi maladroit et s'emberlificoter dans ses explications, ce qui lui avait valu sa première fessée de la journée. Il la trouvait tout de même injustifiée, ou du moins disproportionnée par rapport à son soi-disant, mensonge. C'est vrai qu'il avait senti un léger mal de gorge en se réveillant la veille et qu'il en avait profité pour essayer de se faire dispenser de cours ce matin... Mais il était revenu sur ses déclarations, il s'était trompé c'est tout … Et de là à se prendre une telle fessée !

La faute à sa sœur, encore elle, qui avait poussé sa mère à le punir. Et sûrement à Edouard, l'hypocrite qui l'avait vu lui reluquer le derrière dans sa chambre après sa raclée... Il avait dû comprendre qu'il faisait semblant d'être malade.  Bien sûr que c'était lui qui l'avait dénoncé à Gladys... pour se venger de son régime de punitions. Comme si lui, Robin, y était pour quelque chose. Ah le fourbe !... délateur !... faux jeton ! Il le détestait ! Lui qui avait pris la place son père. Il ne comprenait toujours pas pourquoi Gladys s'était remariée avec lui. Si ce n’était que '' Parce qu'il avait une formidable paire de fesses à claques ! '' Comme elle disait souvent en riant, jubilant de faire admirer son volumineux derrière écarlate lorsqu'elle le corrigeait devant ses amies. Dans tous les cas elle avait bien raison de lui flanquer des dérouillées...

Robin en était là de ses petits délires victimaires et ses désirs de vengeance, lorsque son bus arriva et s'arrêta devant lui dans un bruyant crissement de freins. Il y retrouva Gérôme, debout lui aussi, accroché à une barre de maintien, comme un naufragé à une bouée de sauvetage. Sa mine déconfite, la tête un peu basse, montraient qu’il n'était, pas lui non plus, au mieux de sa forme. Quelques traces brillantes sur ses joues laissaient clairement deviner qu'il avait dû pleurer récemment. Il s'essuya machinalement d'un revers de manche, lorsque Robin lui lança un regard un peu dépité. Ils se connaissaient suffisamment bien maintenant, pour savoir, rien qu'à leur tête, quand l'un ou l'autre s'en était pris une sévère à la maison.

– « Toi aussi tu t'en es ramassé une avant de partir ? Dit-il d'un ton très sérieux. Les deux garçons se regardent, l'œil brillant, esquissant un sourire qui s'épanouit progressivement sur leur visage. Gérôme regarde ses pieds en essayant de se contenir de rire.
– « Je ne te raconte pas...Ma'am Thérez a encore frappé... j'ai les fesses en feu ! Une seconde de silence et cette fois, ils éclatent de rire au milieu du bus comme s'ils se racontaient une histoire drôle. Robin, reprenant sa respiration.
– « Moi... c'est Gladys...Qu'est-ce qu'elle tape fort...  J'ai l'impression que mon slip va me fondre sur le derrière ! »

Récit d'une fessée déculottée


Ils repartent de plus belle en éclats de rires sonores. Quelques passagers se retournent sourcils froncés. Ils baissent la voix en pouffant de rire, la main sur la bouche.
– « Ces foutus slips à fessées, grogne Gérôme. Elles nous les font porter exprès trop petits. Qu'est-ce que ça serre, et ça cuit ! Ça me donne l'impression que la fessée n'est pas terminée.
– « C'est les élastiques, quand tu as le derrière qui gonfle, elles rentrent dans la raie... ! »

Ils ne peuvent s'empêcher de se lâcher de plus belle et rient de bon cœur en oubliant, du coup, la cuisson de leurs fesses. Un peu par bravade et pour se vanter de savoir bien les encaisser, ils font semblant de s'amuser de leurs propres fessées.
– « Faut qu'on arrête, murmure Robin entre ses dents serrées pour qu'on l'entende le moins possible. On va finir par se faire remarquer... C'est pas le moment...
Gérôme s'esclaffe.
– « Tu rigoles... C'est fait depuis longtemps... Et au fait...Pourquoi t'as pris une fessée toi ?
–  J'ai fait semblant d’être presque malade pour ne pas aller en cours aujourd'hui...
– Presque semblant, ou presque malade ?
– Oui enfin...  je l'étais un peu... Mais presque pas complètement... Tu vois ce que je veux dire ?
– Ah oui...Je vois très bien ! Répond Gérôme goguenard, ça ne m'étonne pas que ta mère t'en a collé une bonne !
– Ouais ça va, toi t'es pas mieux... qu'est-ce que tu as fait, d'abord, pour en mériter une?
– Mon café au lait... dit le garçon avec un mouvement du bras vers le sol pour mimer la scène...  Renversé sur la jupe de ma mère en voulant reprendre le pot de confiture... Elle était tellement en colère qu'elle m'a collé le derrière sur la table et flanqué une déculottée au milieu des couverts du petit déjeuner. … Tu rigoles ? C'est pas drôle !
– Ah si ! J'aurais voulu voir ça... le cul déculotté, tout rouge, en train de sauter sur la table dans les miettes de pains !
– Marres toi !... Tu ne sais pas la dernière ? Nos mères sont à moitié folles ; Elles ont décidé de nous corriger mutuellement. La tienne doit venir chez moi pour me flanquer des dérouillées...
– Non !... J'y crois pas !... Du coup... ta mère à toi, elle va...
Robin, s'interrompe soudain en regardant par la vitre. Le bus vient de stopper à un arrêt qui n'est pas celui de leur destination habituelle. Il se frotte machinalement les fesses toujours douloureuses en fixant, l'air inquiet, le numéro de l'abri bus. 
– « Eh... Gérôme !... Gérôme... On a raté notre arrêt... On vient de le dépasser de trois stations !!
– C'est pas vrai ! … Mince, on n'a rien vu !
– Forcément à rigoler comme des malades à se raconter les fessées qu'on a prises !
– Qu'est-ce qu'on va faire ? On est à l'autre bout de la ville, carrément à l'opposé de Ste Marie »

Gérôme pose son cartable au sol et réfléchit, pas très longtemps. Robin fait pareil de son côté, puis les deux garçons se regardent avec un air de conspirateurs, remplit d'inquiétude mais flairant le risque de la belle aubaine. Gérôme réagit le premier tandis que le bus continue sa route.
– « On va être tellement en retard qu'on va se faire renvoyer chez nos parents... Et là je ne te raconte pas...
  Qu'est-ce qu'on va prendre...
– Oh... Une de plus ou une de moins...
– Autant ne pas aller en cours du tout... ça sera toujours ça de gagné avant les fessées !
– Bonne idée Tiens... On n'est pas loin de l'Olympic... »

Insouciants comme des gamins, ils passèrent la matinée au baby-foot et aux fléchettes sans se soucier des conséquences de leur escapade. Pendant ce temps le cousin Rodolphe se morfondait en cours d'économie sans se douter de l'audacieux séchage de cours de ses habituels complices. Séchage est un grand mot d'ailleurs, car, c'est à pieds, profitant d’une pluie battante lors de la pause du midi et d'un contrôle restreint à l'entrée, qu'ils finirent par réintégrer l'institut.  Innocents comme le faux jeton qui vient de naître, ils firent preuve d'une étonnante assiduité aux cours de l'après-midi.  C'est en ces circonstances, cette fois, que Robin attrapa une angine... pour de bon. C'est du moins ce qu'il prétendit. Ils n'avaient que deux heures de cours ce matin-là et leur absence passa d'autant plus facilement inaperçue qu'ils faisaient plutôt partie de ces étudiants fantômes se confondant souvent avec les radiateurs de l'amphi.

Pour le plus grand malheur des deux ''fugueurs'', un copain de Rodolphe, en très mauvais termes avec eux, les avait aperçus dans la matinée à l'Olympic. L'information arriva par hasard au détour d'une conversation téléphonique aux oreilles du cousin qui, déçu de ne pas avoir fait partie de la petite virée, ne manqua pas d'en faire part à Ma'am Thérez, sa tante. Bien évidemment Gladys fur immédiatement mise au courant. 

L'accueil à la maison de Robin comme celui de Gérôme, fut extrêmement chaleureux... Exclusivement pour leurs fesses qu'ils durent tenir bien déployées sous le feu d'une monumentale fessée déculottée, des deux mamans en colère. Ma'am Thérez en fit mettre une deuxième à Gérôme, par sa cousine, invitée à dîner ce soir-là et, comme pour faire bonne mesure sans le savoir, Patricia fut invitée à coller une fessée supplémentaire à son frère avant de l'envoyer au lit. Ils y furent expédiés sans manger, pleurant comme des gamins sur l'état de cuisson de leurs fesses flamboyantes, soigneusement astiquées au Dolpic.

Après une vraie nuit fiévreuse, postérieur compris, Robin se leva avec difficulté.  Il descendit les escaliers avec d'infinies précautions en tenant son pantalon de pyjama à distance de ses fesses. Il mit bien cinq minutes à s'asseoir sous l'œil goguenard de sa mère qui venait d'envoyer Edouard à son bureau le derrière flamboyant d'une éclatante fessée matinale. C'était d'ailleurs au son des retentissantes claquées et des hurlements du puni que le garçon avait émergé d'un sommeil douloureux. Le niveau sonore impressionnant de la fessée, ne laissait aucun doute sur les chances d'Edouard à en ressentir encore la cuisson, lorsque son épouse le déculotterait à nouveau pour lui flanquer sa fessée du soir. Ce qui la rendrait encore plus savoureuse.

Robin pris son petit déjeuner avec sa mère dont l'attitude ne laissait encore rien paraître de ce qui s'était passé la veille. Les fessées à venir prenaient naturellement plus d'importance que celle du jour précédent. Au bout de quelques minutes de silence, elle y fit cependant perfidement allusion en le regardant, du coin de l'œil, se trémousser sur sa chaise, tandis qu'elle finissait son café.
– « Mon pauvre chéri, on dirait que tu as du mal à rester assis… Aurais tu encore chaud aux fesses ? C'est vrai qu'avec ta sœur on les bien fait claquer hier soir. » 
Robin émet un petit gémissement que Gladys fait semblant de ne pas avoir entendu et poursuit avec son cynisme habituel.
– « Reconnais que ta sœur s'est surpassée... Elle t'a mis la grosse fessée ! D'ailleurs, elle fesse de mieux en mieux... Tu ne trouves pas ? 
Robin, perdu dans son bol, ne sais pas quoi répondre. Gladys s'amuse à le tourmenter.
– « Tu n'as pas l'air convaincu mon chéri. Mais comme ta punition n'est pas terminée et que je ne peux pas flanquer deux fessées en même temps, c'est elle qui s'occupera encore de tes fesses ce soir, pendant que je serai sur celles d'Edouard.  Ça te donnera une nouvelle occasion de constater l'ampleur de ses progrès. »  
Le malheureux en avale son café de travers et se met à tousser en hoquetant. Gladys, qui se rend compte qu'elle y est allée un peu fort, change de ton et se fait alors toute attentionnée. Elle lui tapote gentiment le dos.
– « Mon pauvre garçon, maman est vraiment sévère avec toi... Mais tu sais que c'est pour ton bien. Et reconnais qu'après ton comportement d'hier, à sécher les cours avec Gérôme, tu as amplement mérité ces fessées. Et lui aussi... Il s'en prend autant par sa mère. ». 

Robin décide d'accepter de bonne grâce sa punition ou du moins d'en donner l'impression.
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-- « Oui maman, pardon... je sais... J'ai mérité mes fessées... je ne recommencerai pas,
– J'espère bien, parce que tu sais aussi qu'à chaque fois que ton comportement laisse à désirer, maman déculotte et... c'est quoi ?
– C'est la fessée maman...
– Exactement, la fessée !  Et autant de fois qu'il le faut, jusqu'à ce que tu comprennes. Ma'am Thérez comme Clarisse font pareil avec Gérôme et Rodolphe !
– Oui maman... J'ai compris maman. »

Pour preuve de sa bonne volonté, Robin, se fait tout gentil, plus servile que serviable et commence à débarrasser la table. Gladys, magnanime et affectueuse pour un temps.
 – « Oh laisse ça, je vais le faire. Et je dois me dépêcher car je vais faire des courses avec Régine... Mets-toi plutôt au travail… Et cette angine quand même... mon pauvre chou ! Quelle idée aussi de sécher les cours et d'aller faire l'imbécile sous la pluie !  Mais il ne faut pas que tu prennes du retard, tu as un nouvel exposé à préparer.  C'est bien ça ? »

Robin obéit et pour bien montrer qu'il est décidé à travailler, s'installe dans la cuisine au lieu de monter dans sa chambre.  Il étale largement ses documents sur la table et fait semblant de s’y plonger studieusement. En fait, il se dit que, dès qu’elle sera partie, et à condition de rester à proximité de cette table avec tous ses livres et documents bien en évidence, en cas de retour plus rapide que prévu, il sera tranquille. Sa gorge lui fait maintenant presque plus mal, en tout cas beaucoup moins que son fessier !  Il va pouvoir lire tranquillement une revue qu'il lui suffira de dissimuler sous ses documents avant de se remettre devant sa table, le nez dans les bouquins. Un vrai comportement de gamin... à vingt-deux ans !

Régine arrive, toute pimpante, vêtue d'un de ses élégants petit tailleur bien ajusté, qui met en valeur ses formes généreuses. Derrière son faux air innocent de femme bien élevée, elle aime attirer le regard sur son physique avantageux. La jupe, courte, très moulante, tendue sur son opulent postérieur, descend à peine en dessous du renfort noir de ses bas nylon. Au hasard de ses mouvements, elle laisse entrevoir les attaches métalliques de ses jarretelles.
– « Vous êtes prête ? Demande-t-elle en embrassant Gladys prête à enfiler ses talons aiguille.
– Je m'habille et on y va. Mais on a tout de même le temps de prendre un café avant de partir, non ? »
Elles s'installent sur la table du salon et commencent à papoter. Tout se sait dans le quartier, surtout quand les corrections sont administrées les fenêtres ouvertes. La conversation s'oriente immédiatement sur le comportement de Robin et Gérôme, la veille. De la punition des garçons elles en arrivent naturellement à parler de celle de leurs époux respectifs, mis au régime fessées matin et soir depuis le samedi. Pour les raisons que l'on sait.
– « Il les prend bien ses fessées ton mari ? Demande Gladys. Le mien ne supplie même plus. C'est tout juste s'il ne garde pas les fesses brûlantes toute la journée. Elles sont souvent encore rouges quand je le déculotte pour lui mettre sa fessée du soir.  
Régine sourit d'un air entendu.
– Pour ça, je ne le rate pas non plus mon chéri, surtout avec son martinet... Je lui en mets tellement sur les fesses qu'il a perdu deux lanières vendredi soir, deux dimanche et encore une ce matin… à la fin de sa punition il ne restera plus que le manche !!!!” Elle rit.
– Forcement une fessée matin et soir tous les jours ça finit par user du cuir... Surtout qu'on tape fort, et qu'ils ont les fesses dures... à force.
– Ne m'en parlez pas Gladys... Gilbert a les fesses tellement endurantes qu'elles vont finir par venir à bout de son martinet. Il va falloir que j'en lui en achète un nouveau plus solide. Il ne travaille pas le vendredi après-midi, je vais l'emmener chez le petit cordonnier dont nous a parlé Bettina. Vous devriez venir avec votre mari en choisir un pour lui aussi.

Gladys semble sceptique. 
– « C'est aimable de votre part, mais celui-là... Elle désigne d'un coup de tête le martinet accroché au dossier de la chaise à fessées, est encore en bon état. Je peux vous garantir qu’il cingle bien les fesses.
– Oui mais ce serait mieux si on était toutes les deux… c’est comme pour les courses... c’est plus agréable quand on est ensemble. Et ça serait amusant de les voir se faire mesurer le derrière pour se faire fabriquer un martinet sur mesure. 
– Je dois avouer qu'effectivement ça doit être assez plaisant... excitant même.

Fessée déculottée au martinet


Régine termine son café et repose sa tasse avec un sourire un peu pervers. Elle explique que Bettina lui a raconté comment cela se passait et que ça l'a aussitôt persuadée.

  On arrive, chacune conduisant son mari par l'oreille, on dit pourquoi on est là, le cordonnier d’ailleurs l’a déjà deviné, et on les emmène dans l'arrière-boutique. Là ils enlèvent leur pantalon, qu'ils accrochent à un porte-manteau, se déculottent et attendent leur tour. Bon, évidemment, on leur met quelques claques sur les fesses pour le principe, et les faire obéir sans broncher. Après quelques volées de martinet pour l’essayer quand il est fini, on les fait sortir en pleurnichant et en baissant honteusement la tête. Surtout si on rencontre quelqu'un qui les connaît !
– Evidemment, de la manière dont vous en parlez, ça donne envie de tenter l'expérience, dit pensivement Gladys.
– Mais bien sûr, c'est follement drôle. Et la grosse fessée d'inauguration du nouveau martinet quand on est revenues à la maison, vous récompense du déplacement.  

Gladys remercie du regard son interlocutrice bien intentionnée.
– « Chère amie, je vais certainement suivre votre conseil, mais le martinet d’Edouard est encore très efficace. Je vais d'abord le finir sur ses fesses et j'aviserai ensuite.
– C'est vous qui décidez Gladys, dit calmement Régine en se levant. Maintenant si on allait fait notre petite tournée des boutiques, le matin il y a moins de monde.
– Vous avez raison, allons y. Elle se tourne vers Robin qui fait semblant d'être concentré et de ne pas avoir prêté attention à leur conversation.  Sois sérieux mon chéri... et penses à ce que je t’ai dit… travailles bien et on oublie ce qui s'est passé hier... »

. Robin, rumine intérieurement, Pour penser... il pense.
– « Mais bien sûr maman, compte là-dessus ! J'oublie la raclée que tu m'as mise hier soir avec l'autre là... Patricia et je travaille tout l’après-midi pour te faire plaisir… c’est ça, tu crois que j’ai encore 10 ans… et bien tu te trompes ! »
A ce moment précis, Robin à pourtant l'âge mental plus proche de celui d'un adolescent attardé que d'un adulte. Il en veut à tout le monde, sa mère, sa sœur pour les fessées et surtout à Edouard, persuadé que celui-ci à quelque chose à voir avec sa punition.

Il voit, par la fenêtre, ces Dames, toutes guillerettes, se diriger en claquant du talon aiguille vers la voiture de Régine qui a proposé de conduire. Elles tirent vainement sur leur jupe trop courte et serrée pour essayer de recouvrir un peu plus leur gros postérieur dont le volume proéminent va attirer tous les regards. Gladys, peu soucieuse de montrer ses cuisses, ne cache rien de la couleur de ses jarretelles en se retroussant pour s'asseoir sur le siège passager.
– « Aller, cadeau pour les petits voyeurs qui ont envie de se rincer l'œil ! »
Dit-elle avec un rire sonore en claquant la portière. 


 Robin passe environ une heure tranquille avec sa revue remplie de pin-up en tenue légère sur papier glacé. Une question, cependant, est bien ancrée dans sa tête. S'il lui semble impossible de contester l'écrasante autorité de sa mère et Patricia, il en cuirait trop pour ses fesses, comment faire, par contre, sans attirer la foudre sur lui, pour que le beau-père se prenne une raclée monumentale ? Le recours à Bettina lui trotte dans la tête car elle l’aime bien finalement, et ils ont déjà été complices à plusieurs occasions … mais non, elle est trop tête en l’air, elle va dire n’importe quoi, c’est trop risqué ...Edwige, peut-être, qui vient souvent à la maison... Elle n'apprécie pas trop Edouard. Mais pas elle non plus... Elle mène son mari à coup de fessées et de martinet et il n’a aucune aide à attendre de son côté.

C’est alors qu’on frappe à la porte. C’est Rodolphe qui arrive tout essoufflé.
– « Alors ? t’as une angine il parait ? le Prof d'économie m’a dit de t’apporter mes notes du dernier cours. »
– Non... mais c'est pas vraiment une angine... Enfin si...
– Ouais, j'ai compris, dit Rodolphe en fouillant dans son cartable. Je m'en doutais, tu tires aux flancs.  Robin lui raconte ses mésaventures de la veille avec Gérôme, et les fessées qu'il a reçues par sa mère et sa sœur.
– « Oh ben tout le monde est au courant. On sait que vous avez séché les cours et que vous vous êtes pris une grosse raclée.
– Pour ça … Tu connais ma mère et ma sœur...Elles tapent dur ! »
La réaction de son ami est celle que Robin attendait.
– « Oh, les vaches !!!! il faut qu’on trouve un plan pour te venger !"

Le pluriel qu’il emploie montre que pour lui tous les adultes sont à mettre dans le même sac et sont tous coupables : la mère de Robin, la sienne, celles des copains, leurs sœurs, les profs, etc....Quant aux “plans ''... Rodolphe a tendance à vouloir appliquer ses talents ''de stratège'' à tout. Malheureusement, neuf fois sur dix, quand il entraîne tout le monde dans ses petits coups tordus, cela se termine souvent par une cuisante déculottée.   Robin se méfie tout de même. Il lui parle de son idée d’inciter sa mère à emmener son beau-père chez un cordonnier, dont il a entendu parler par Régine, pour lui acheter un bon martinet. Mais comment faire sans que ça se retourne contre lui.

L’air soucieux, la tête entre les mains, Rodolphe semble se creuser la cervelle avec une pelleteuse de chantier… Tout à coup, il relève la tête, éclairé d’un sourire triomphant.
– « Ça y est ...j’ai une idée ! Tu coupes presque toutes les lanières et comme ça quand ta mère veut flanquer une fessée à ton beau-père, elle voit qu’il y a plus assez de lanières ...et toc ! Elle va en acheter un autre. ! »
Robin, regarde son copain et éclate de rire.
– « T'es sérieux là ?  D’abord c’est moi qui prendrai la fessée en premier parce que ma mère saura tout de suite que c’est moi qui a fait le coup ...et puis... et puis... C'est encore une de tes idées à la noix, genre s'attirer un sac d'embrouilles ! T’es vraiment nul quand tu t'y mets... »
Comme piqué par une escadrille de frelons, Rodolphe, vexé s'écrie.
– « Bon ! Eh bien débrouilles toi tout seul, moi je ne t’aiderai plus !” 
Et il détale en balançant par terre d’un coup de sa main, la moitié des livres posés sur la table. Malgré ce geste d'humeur, Robin sait que Rodolphe l’aura oublié une heure après et qu'ils vont rester bons copains.

Tout en ramassant ses livres il se dit, qu'à la réflexion, l’idée n'est pas si stupide que ça. Il faut seulement y ajouter un peu de ruse. Il décide donc de faire une entaille, invisible à un simple coup d’œil, dans deux ou trois lanières du martinet tout près du manche. Ça suffira à les détacher quand elles se seront abattues plusieurs fois sur un postérieur.  De préférence celui d'Edouard, qui, à son avis, devrait en être le prochain “bénéficiaire”...

Il essaye avec un couteau de cuisine mais le cuir résiste ...Il décide alors de prendre un cutter et, prudemment, il entaille deux lanières en ne les laissant attachées au manche du martinet que par un demi-millimètre environ. Cela ne se voit pas ...mais ayant peur de trop en couper il en reste à 2 lanières. Il remet le martinet à sa place, accroché au dossier de la chaise à fessées et retourne tout content à sa table.
Il est certain qu’à la première fessée au martinet ces deux lanières s’envoleront. Mais cela ne résolvait pas le problème. Il fallait que Gladys, constatant la diminution d’efficacité de l'instrument, décide d’emmener Edouard chez ce fameux cordonnier et non pas d'aller en acheter un autre au premier bazar venu...
Il recommence à se creuser la cervelle mais aucune de ses idées ne lui parait satisfaisante. Toutes risquaient bien de lui retomber sur le nez... ou plutôt sur les fesses...


Et hop, une nouvelle saison ! C'est déjà la troisième !

Nous retrouvons des protagonistes dont nous avons déjà fait la connaissance précédemment, mais nous allons également découvrir de nouveaux personnages pour lesquels la fessée est à l'ordre du jour.
Que s'est-il passé dans le dernier épisode ? Un trou de mémoire ? Ce n'est pas grave voici là où a commencé la saison, le chapitre 1, et le précédent, c'est le chapitre 15
Pour ceux qui n'auraient pas lu le tout début de la série, la voici : le chapitre 1 de la saison 1
Il y a une suite, oui, le chapitre 17.

Ramina est l'auteur de nombreux récits et commentaires sur ce blog.

Juste retour des choses il attend les vôtres. Ecrivez vos appréciations, vos retours, vos questions ... dans le cadre ci-dessous. Ramina vous répondra.


Si vous voulez un échange plus privé voici un courriel pour le joindre :  Ramina

4 commentaires:

  1. Bonjour Ramina,

    Chassez le naturel... Nos deux "héros" n'ont pas pu s'empêcher de céder à leurs envies et faire un p'tit tour à l'Olympic !!!
    Manques de pot, l'incident est remonté jusqu'aux oreilles maternelles... Excellente l'astuce des lanières coupées mais risqué quant à son auteur. Mais bon.
    Amicalement. Peter.

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  2. Bonjour Ramina,

    J'aime bien votre sous-titre qui fait un peu intrigue policière, Dans le genre Cluedo : qui a découpé le martinet dans le salon ? Robin avec le cutter, Rodolphe avec les ciseaux, Gérome avec son coupe-choux ? hé hé hé hé !!!
    (Il me rappelle une leçon d'Histoire en cours d'anglais de 3è. au collège : "the gunpowder complot" / le complot des poudres , dans l'Angleterre de la Renaissance. Souvenirs...)
    Amicalement. Peter.

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  3. Bonjour Peter

    C'est vrai qu'au fur et à mesure que j'avance dans ce récit de fiction, l'ai l'impression d'écrire une histoire à intrigue avec des comploteurs, qui inventent des stratagèmes et autre petites combines voués le plus souvent à l'échec. Ils se retrouvent à chaque fois en mauvaise posture sur les genoux de leur femme ou leur mère qui leur flanquent de terribles fessées.
    La formule par chapitres fait penser aux feuilletons à épisodes dont l'intérêt doit rebondir à chaque nouvelle publication. Quelle entourloupe vont inventer ces drôles de messieurs au comportement de gamins irresponsables, quelle bêtise la bande de Robin, Gérôme, Rodolphe et compagnie vont commettre pour mérité une fessée carabinée?
    Vous le saurez en lisant le...

    Et ça peut rappeler les aventures de Pim, Pam Poum,( oui ça date!) Une bande dessinée avec trois garnements dont chaque bêtise se terminait par une fessée. Ou le duo de Hergé, Quick et Flupke aux tours pendables.
    En fait les situations, sont plutôt tragi-comique... Perso je trouve ça très amusant! J'espère que c'est partagé...
    Amicalement
    Ramina.

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  4. Bonsoir Ramina,

    La formule en chapitres fait un peu comme une BD à planches uniques. Comme les deux garnements Pam et Poum et leur vantard de cousin, qui était toujours couvé par Miss Ross aux principes d'éducation très permissifs. Et sa sœur Lena, qui leur sauvait la mise. Quelle rigolade ! On trouve encore ces BD chez les sites de collections.
    En revanche Quick et Flupke, je connais moins.
    Mais continues et continuons à nous amuser. C'est Jeudi ? c'est permis !
    Amicalement. Peter.

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