C’était le samedi matin. Pas une fessée se profilant à
l’horizon. Celles de la veille au soir avaient soldé les comptes et rien
n’avait justifié d’y avoir recours pendant toute cette matinée. Marguerite et
Maeva s’étaient montrées sages et obéissantes comme il le leur était demandé et
avant de sortir faire des courses, Teva les en avait félicitées en déposant un
bisou sur le front de chacune.
« Soyez sage, les filles, comme vous l’avez été ce matin.
J’en ai pour une petite heure. C’est Fara qui vous garde. Il est dans le
bureau. Ne le dérangez pas. Il doit finir un travail. »
Cela faisait un bon quart d’heure qu’elle avait emmené Moana
avec elle. Trois quarts d’heure avant son retour.
« J’ai le temps, se dit Maeva. »
Elle regardait son téléphone portable posé sur le meuble de la
cuisine d’où il n’avait pas bougé depuis deux semaines. Deux longues semaines.
Et il fallait attendre encore un jour avant de récupérer le précieux appareil.
« Ce n’est pas juste ! Il m’a été confisqué plus tôt
que celui de Marguerite. Il devrait m’être rendu avant le sien. Teva
exagère ! »
Elle prit son téléphone dans sa main. Il lui sembla étranger
dans sa main. Elle en avait presque oublié la sensation. Un bruit soudain la
fit sursauter. Elle reposa précipitamment l’appareil à sa place.
« Que je suis bête, ce n’est même pas chez
nous ! »
Elle se saisit de nouveau du téléphone mais elle ne put pas
s’empêcher de regarder autour d’elle comme s’il pouvait y avoir une autre
personne dans la cuisine.
« Ridicule, se dit-elle. J’ai peur de mon
ombre ! »
Ce n’était pas de son ombre qu’elle avait peur, mais d’être
prise avec le téléphone en mains.
« C’est idiot ! Teva n’est pas là et Fara est dans
son bureau. S’il ouvre la porte je l’entendrai et j’aurai le temps de remettre
le téléphone à sa place. Quant à Marguerite, jamais elle ne me
dénoncerait. »
Rationnellement, ça se tenait. Mais il y avait le fort
sentiment de faire ce qui était interdit et la culpabilité allait avec.
« Puisque Teva a été injuste, il n’y a aucune raison de
lui obéir. Tant pis ! »
Elle reprit le téléphone. L’objet lui paraissait maintenant
plus familier. Elle composa le code.
« Tous ces messages auxquels je n’ai pas
répondu ! »
Elle commença par les SMS, mais elle n’osa pas y répondre.
Cela demanderait trop de temps et elle risquait d’être prise. Elle écouta
également les messages laissés sur sa boite vocale.
« J’y répondrait demain. »
Elle reposa le téléphone et sortit de la cuisine.
« Pas si difficile de ne pas se faire prendre. Il suffit
de choisir le bon moment. »
Elle souriait, heureuse d’avoir fait preuve d’indépendance.
« Si Teva ne m’en avait pas injustement privé, je
n’aurais pas été obligée de désobéir. »
Cette conclusion ne la rassura que partiellement.
Teva ne mit pas plus d’un quart d’heure après son retour pour
découvrir le pot-aux-roses.
« Maeva, viens-ici ! »
Ici, c’était dans la cuisine, devant le meuble où patientaient
les téléphones des deux jeunes femmes depuis deux semaines.
« Oui Teva ? »
Maeva essayait de prendre un air innocent. Ce n’était pas si
facile quand on ne l’était pas.
« Que s’est-il passé avec ce téléphone ?
– Rien je t’assure… en fait je ne sais pas.
– Y as-tu touché ?
– Non, je ne crois pas…ou plutôt j’en suis sûre !
– Si tu y as touché, ce sera une sérieuse fessée, mais si tu
me mens, cela en fera deux. Alors ? »
Une fessée certaine ou deux hypothétiques. C’était le moment
de se décider. Après il n’y aura pas de retour en arrière. Maeva déglutit. Cela
lui demanda un effort. Teva pouvait-elle savoir ? Non, c’était impossible.
Elle disait cela, mais sans aucun élément tangible pour l’étayer.
« Non, Teva, je ne vois pas. Tu as dit pas avant demain.
J’attends donc que tu m’en donnes l’autorisation.
– Comme tu veux petite peste ! Nous irons donc jusqu’au
bout. Nous sommes bien d’accord qu’il n’y a que toi et moi qui avons le code
pour débloquer l’appareil ? »
Comment dire le contraire ?
« Euh… oui.
– Alors compose-le ! »
Il n’y avait plus moyen de reculer. Maeva composa le code.
« Que lis-tu ?
– Rien. Il n’y a rien en attente.
– Exact. Je viens de regarder. Ce qui a attiré ma curiosité,
c’est que le téléphone avait changé de place pendant mon absence. Quelqu’un y
avait touché. De quand date le dernier SMS ?
– Ce matin, je ne vois…
– A quelle heure ?
– Dix heures deux.
– Dix heures deux ! Et ce SMS a déjà été lu ? Ce
n’est pas moi qui l’ait fait… il ne reste plus que toi. Faut-il que je fasse la
même démonstration avec les messages vocaux ? »
Maeva baissa la tête. Elle était prise sur le fait sans le
moindre doute possible. Teva allait lui donner la fessée, c’était
certain ! Mais avec quelle rigueur ? Elle n’eut pas longtemps à
attendre. Teva posa un pied sur un petit marchepied dont l’utilité principale
était de donner accès aux accessoires placé dans les placards du haut de la
cuisine. Il pouvait avoir une fonction secondaire.
C’est sur la cuisse placée à l’horizontale que Teva hissa
Maeva. Une main sous le buste, une autre entre les jambes et le tour était
joué. Pliée en deux sur la cuisse de sa sœur, Maeva se sentait dans un
équilibre précaire qui lui interdisait tout mouvement. Ce n’était, de toute
façon, pas le moment de contrarier Teva par des gestes intempestifs.
Bien qu’elle n’en ait nulle envie, Maeva s’efforçait de
coopérer. Elle savait qu’elle n’était pas au bout de cette punition. Désobéir
volontairement à une consigne ferme, tenter de le dissimuler en mentant… ses
fesses allaient en payer le prix. Elle n’arrivait pas à s’en indigner. La jupe
retroussée sur les reins, la culotte baissée aux genoux, le terrain était
libre. La main de Teva pouvait entrer en action.
Maeva s’y attendait. Et pourtant c’était toujours une
surprise. La force de l’impact de la main sur ses fesses la fit sursauter
malgré la situation de stabilité incertaine dans laquelle elle se trouvait. Il
fallut une bonne dizaine de claques sur ses fesses pour que, n’en pouvant plus,
elle retrouve ses réflexes habituels quand elle recevait une fessée.
Elle commença par crier son infortune, mais c’était aussi
exprimer son repentir. Cela ne suffit pas à atténuer la cuisson qui embrasait
ses fesses de plus en plus sûrement. Ses jambes remuèrent faiblement, puis de
plus en plus brusquement jusqu’à ce qu’elle ne les maîtrise plus du tout.
Prudemment, Teva avait posé une main sur les reins de Maeva,
ce qui l’empêchait de choir du perchoir sur lequel elle était juchée. L’autre
main n’interrompait pas son travail : rougir les fesses de Maeva. Elle y
réussissait très bien.
« Il ne faudrait pas que cette petite peste tombe. Je ne
voudrais pas qu’elle se fasse mal. La fournaise sur ses fesses doit lui suffire
pour le moment, pensa Teva. »
La fessée continua sur ce rythme, mais cela ne suffisait pas
aux yeux de Teva. La fessée s’arrêta brusquement et Maeva se retrouva sur ses
deux jambes. Elle n’eut pas le temps de se demander ce que cela signifiait.
Teva lui fit faire le tour de la table. Elle avait l’impression que ses pieds
ne touchaient pas terre. C’est quand sa sœur prit le martinet, qu’elle comprit.
Teva ne pouvait se contenter de sa main, aussi experte soit-elle dans son
maniement pour donner la fessée.
Courber Maeva sous son bras, relever la jupe, ce ne fut
l’affaire que de quelques secondes. Le martinet pouvait entrer en action. Il
était maintenant à portée de main. Teva tenait à ce que ses lanières laissent
des marques sur les fesses de Maeva. Il fallait donc y mettre la plus grande
énergie. C’était dans ses cordes.
Maeva sentit tout de suite l’implication de sa sœur dans cette
fessée. Les lanières arrivaient sur le milieu de ses fesses y provoquant un
échauffement soudain, puis elles s’étalaient jusque sur le haut de ses cuisses
et c’était une cruelle piqure là où leurs extrémités claquaient avant de
repartir une nouvelle fois. Un côté, puis l’autre, le premier de nouveau et
cela recommençait sans fin.
Maeva aurait voulu rester immobile pour bien montrer à Teva
qu’elle comprenait la nécessité de cette correction, mais c’était impossible.
Il fallait que sa sœur la tienne fermement pour qu’elle reste en place. Elle
dansait d’un pied sur l’autre, puis de temps en temps, ses deux pieds
décollaient du sol, laissant à Teva le soin de supporter son poids. Ses fesses
se dérobaient autant qu’elles le pouvaient pour éviter les lanières, mais la
prise de Teva sur sa taille était ferme et cela n’empêchait pas le martinet de
trouver sa cible à chaque fois.
Quand la totalité du postérieur fut strié par les traces
laissées par les lanières du martinet, Teva cessa la punition.
« Au coin et en vitesse ! »
Maeva comprenait l’urgence d’obéir à cet ordre avec la plus
grande diligence. Elle marcha vers le coin aussi vite qu’elle le put et que
sa culotte le lui permit. Elle ravala ses sanglots pour s’y tenir le plus
silencieusement et le plus immobile possible. L’indignation de Teva était
suffisamment forte sans qu’elle ait besoin d’en rajouter en laissant supposer
une quelconque mauvaise volonté. Maeva ne pouvait imaginer quelle terrible
fessée Teva lui réserverait alors.
La cuisson sur ses fesses était encore très présente. Le plus
douloureux du feu était passé, mais des élancements aigus lui rappelaient
qu’elle était dans une position délicate. Ses sanglots s’étaient apaisés. Elle
s’attendait à un long temps de pénitence. Le retour de Teva la surprit.
« Maeva, viens-ici ! »
Le ton était sec. La colère de Teva n’était pas encore
retombée. Cela n’annonçait rien de bon. Quand elle se retourna, Teva désignait
le sol devant elle. Maeva s’y présenta sans délai.
« Ne t’imagine pas que nous allons effacer cette
désobéissance avec cette simple fessée, aussi sévère qu’elle ait pu être. Tu es
punie pour toute la journée. D’abord, nous allons revenir sur le mensonge. Tu
sais ce que cela veut dire. Tu connais la punition qui est réservée, dans cette
maison, aux grandes filles qui mentent. »
Maeva s’imaginait très bien. En plus d’une fessée, elle ferait
de nouveau connaissance avec le goût du savon.
« Tu vas passer toute la journée au coin. Tu n’en
sortiras que pour manger et prendre ton bain et, bien entendu, pour recevoir
les fessées qui vont jalonner toute ta journée. La plupart te seront données au
martinet. Je compte bien que tu te souviendras de cette correction pendant
longtemps et qu’elle laissera des traces sur tes fesses pendant plusieurs
jours. »
Maeva ne se faisait pas d’illusion. Teva arriverait à ses
fins. Toute une journée !
« Encore une chose avant que nous passions à la
correction pour le mensonge, tu es privée de téléphone une semaine de plus. Tu
ne le reverras que dimanche dans une semaine. »
Maeva ouvrit la bouche pour protester, mais elle se retint à
temps. Cela n’avait, cependant, pas échappé à Teva.
« Oui, as-tu quelque chose à dire ? Peut-être ne
trouves-tu pas ça juste ?
– Si, si Teva. C’est juste. Je n’ai rien à dire.
– Je préfère cela. Je ne suis pas d’humeur à supporter tes
jérémiades. En route ! »
Teva la saisit par le haut du bras et direction la salle de
bain. Elle passa le savon sous le jet d’eau pour l’humidifier.
« Ouvre la bouche ! »
Les précédentes expériences de Maeva avec le savonnage de sa
bouche, lui avaient appris qu’il était inutile de résister. Maeva saurait la
fesser jusqu’à ce qu’elle cède. Ce n’était qu’une question de temps. Elle
ouvrit la bouche. Teva y introduisit la savonnette. Elle frotta suffisamment
fort pour déposer des petits morceaux de savon le long de la gencive, après en
avoir enduit toute la cavité buccale.
Maeva eut un haut-le-cœur. C’était amer, astringent. Le goût
saturait les papilles gustatives, se répandait dans la gorge et l’odeur
emplissait son nez. Elle tenta de reculer, mais Teva la tenait par la nuque,
lui interdisant tout mouvement de retrait. Quand le savonnage eut contenté
Teva, elle retira le savon. Le réflexe de vomissement de Maeva fut stoppé net
par une claque sur le haut des cuisses.
« Non ! La moindre goutte par terre et je double la
punition ! »
Maeva rentra la langue, maîtrisa péniblement le réflexe de
rejet de ce goût insupportable, mais elle garda dans la bouche la salive
imbibée de savon.
« Avale ta salive ! »
Une autre claque sur l’autre cuisse. Il n’y avait pas le
choix. La goulée passa difficilement, mais elle passa. Maeva la sentit
descendre au fond de se gorge, puis dans son œsophage. C’était horrible.
« J’espère que j’ai pu nettoyer cette bouche de tous les
mensonges qui y étaient encore. Je recommencerai s’il en reste encore à
nettoyer. Et maintenant, la fessée ! »
Maeva fit le trajet inverse, mi traînée, mi portée par Teva.
Il y eut un petit détour par la cuisine pour que Teva se munisse du martinet.
« Non Teva, s'il te plait, pas le martinet !
– Ma chérie, il fallait y penser avant. Cela va te faire du
bien. Quelques bonnes fessées au martinet aujourd’hui et on verra demain s’il y
a lieu de poursuivre la punition.
– Demain ? Oh non ! »
C’était une donnée nouvelle qui inquiétait Maeva. Elle n’eut
pas de réponse à son interrogation. Bien qu’il fût bref, le temps de cet
échange suffit pour arriver au canapé.
« A genoux, ordonna Teva en montrant l’espace au sol
entre ses pieds ! »
Courber Maeva sur sa cuisse gauche, enserrer sa taille en
prévision des inévitables mouvements de sa sœur pendant la correction, relever
la jupe, tout cela était habituel et attendu. Teva sentit Maeva se raidir quand
tous les préparatifs furent achevés.
« Même en anticipant la morsure du martinet, pensa Teva,
cela n’aura pas grand effet sur l’efficacité de la fessée ! »
Il ne s’était pas passé plus de quarante-cinq minutes depuis
la dernière fouettée au martinet. Si la douleur la plus vive s’était atténuée,
elle était encore sous-jacente. Il ne fallut pas attendre longtemps avant
qu’elle reprenne toute sa place sur les fesses de Maeva.
Cette deuxième fessée ne fut pas moins sévère que la première.
Jamais encore Maeva n’avait eu à subir deux punitions aussi rigoureuses dans un
temps aussi réduit. Cela se révéla redoutable. Elle n’eut bientôt plus d’autres
sensations que les lanières qui fouettaient inlassablement son postérieur. Elle
croyait à chaque fois avoir atteint le summum de la douleur, mais il n’en était
rien. Aux sursauts que faisait Maeva, Teva savait que la fessée construisait,
petit à petit, les futures obéissances de sa sœur et son repentir de s’être
laissé aller à la défier.
« Quel comportement de gamine ! Tenir treize jours
et tester ma résolution le dernier. Quand grandira-t-elle donc ? »
Quand le martinet ne provoqua plus que des réactions modérées
de Maeva, Teva estima qu’elle en avait assez eu pour le moment. Les fesses
étaient rouges carmin, striées par des marques plus sombres. Les lanières de
cuir avaient produit l’effet qu’on en attendait.
Maeva resta tout le reste de la matinée au coin. Cela faisait
plus d’une heure, mais elle ne songea pas un instant à s’en plaindre. Dans les
critères qui régnaient chez Fara et Teva, c’était une suite logique de ce début
de punition. Maeva avait bien compris que ce n’était pas fini. Elle savait que
l’après-midi serait tout aussi difficile que la matinée.
Elle crut un instant que le déjeuner se déroulerait sans elle.
Tout le monde était dans la cuisine depuis un bon moment et Teva ne l’appelait
pas. Dans un sens cela lui convenait. Venir à table, c’était faire face à la
honte de la désapprobation générale. Il lui faudrait regarder chacun dans les
yeux, faire bonne figure, alors qu’elle n’en était encore qu’à peine à la
moitié de sa punition.
Elle verrait, dans le regard des autres, ses fesses nues
ballottées par la main de Teva. Elle sentirait l’opprobre de la part de Fara,
mais le plus difficile à supporter serait peut-être la curiosité de Moana qui
avait la capacité de poser les questions les plus innocentes qui étaient
également les plus vexantes.
Malgré cela, Maeva ne voulait pas être laissée dans son coin,
oubliée pendant que les autres partageaient le déjeuner. Ces temps de repas
étaient des moments de rassemblement de la famille qu’ils constituaient tous
les cinq et Maeva ne voulait pas en être exclue. Qu’importe la honte qu’il
faudrait supporter en se montrant encore entièrement dans sa condition de
punie. Elle fut soulagée quand Teva l’appela.
« Maeva, viens à table ! »
Quand elle pénétra dans la cuisine, tous les regards étaient
tournés vers elle. Elle n’en tira aucune gloire, bien au contraire. Elle
n’avait pas osé remonter sa culotte. Teva ne l’avait pas explicitement
autorisé.
« Viens-ici ! »
L’invitation de Teva ne se refusait pas. Sa sœur lui remit sa
culotte à sa place normale. Au passage, elle jeta un œil sur les fesses et elle
eut une moue approbatrice. Maeva se rapprocha de Teva, sollicitant un moment
dans ses bras. Elle avait besoin de sentir physiquement la tendresse de sa
grande sœur. Teva la prit brièvement dans ses bras, puis elle l’écarta.
« Pour ce qui est des câlins, nous verrons ça ce soir.
Pour l’instant, tu es toujours punie. »
Une petite claque sur les fesses vint confirmer cette
sentence.
« Assieds-toi sur ta chaise. Profite-en. N’oublie pas que
tu passes l’après-midi au coin, non sans avoir reçu quelques fessées dont je ne
chargerai. »
Maeva baissa la tête. Elle n’avait obtenu qu’une miette de
réconfort, alors qu’elle en espérait une charrette pleine. Cela viendrait
sûrement, mais après la punition.
Maeva prit place sur sa chaise. Cela ne se fit pas sans
difficulté. Le contact de ses fesses sur l’assise de son siège était bien plus
délicat qu’elle ne l’avait anticipé. Chaque petit mouvement qu’elle effectuait
sans y penser lui rappelait douloureusement, les fessées reçues et celles qui
étaient à venir. Quelques grimaces qu’elle fit au début lu attirèrent un regard
noir de Teva. Tout gémissement dut à sa condition de jeune femme fessée ne serait
pas le bienvenu.
C’était ainsi, la condition de punie sous la houlette de sa
sœur et de son beau-frère. Maeva ne songeait pas à s’en plaindre.
Voyons, voyons, Maeva, Teva... ça me dit quelque chose
Eh bien oui ! Nous les avons déjà croisées. Rappelez-vous c'était dans le chapitre 93 d'Axel au supermarché que nous avons fait la connaissance de la jeune fille et, dans le chapitre 98, de sa sœur si sévère.Il faut suivre si l'on veut comprendre, donc avoir lu ce qui a précédé
Voici le début du récit : le chapitre 1
L'épisode précédent : le chapitre 28
Mais, ce n'est pas fini
Y a-t-il une suite ? Bient sûr, le chapitre 30
Un commentaire, deux commentaires, trois... n'en jetez plus !
Si, si, au contraire, ne vous restreignez pas. Abondance de commentaire ne nuit point.
Amis de la poésie et de la savonnette, fond dans la bouche, pas dans la main... Bonjour!
RépondreSupprimerNous savons maintenant que Teva et Marguerite savent que nous savons que le savon peut faire usage de produit à nettoyer les mensonges! Ou comment se faire passer un savon avant de se prendre une fessée.
Tout ça à cause d'une insupportable histoire de portable. Teva a bien raison d'en réglementer l'usage et d'essayer d'en enrayer l'aliénante addiction. ( Quel magnifique pléonasme... je le garde!! Rires )
Les fessées se suivent et ne se ressemblent pas, du moins les positions. Maéva expérimente la petite dernière, pliée en deux sur la cuisse relevée à l'horizontale de sa soeur, pour lui offrir ses fesses sous un nouvel angle de frappe. Il faut bien éviter de tomber dans la monotonie. Surtout à l'allure ou les fessées se multiplient.
La sévérité de la discipline est toujours compensée par le pardon, avec le câlin rédempteur, sécurisant. Plaisante description de l'invitation par sa soeur, au retour à table de Maeva, dans le cercle de famille réconfortant... Même si elle y revient toujours déculottée!
Amicalement
Ramina